Boulevard Jules-Sandeau
Le boulevard Jules-Sandeau est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Boulevard Jules-Sandeau
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
DĂ©but | 2, rue Octave-Feuillet | ||
Fin | 5, place Tattegrain | ||
Morphologie | |||
Longueur | 342 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1894 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 4969 | ||
DGI | 5101 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Le boulevard Jules-Sandeau est une voie publique situé dans le 16e arrondissement de Paris. Il débute au 2, rue Octave-Feuillet et se termine au 5, place Tattegrain, au croisement avec l'avenue Henri-Martin[1].
La station Avenue Henri-Martin du   se situe à son extrémité nord. Le site est également desservi par la ligne  , station La Muette, ainsi que par les lignes de bus RATP 32 52 63.
Origine du nom
Cette voie porte le nom du littérateur Jules Sandeau (1811-1883)[1].
Historique
La voie est ouverte en 1893 à l'emplacement de l'ancien jardin fleuriste de la Muette de la Ville de Paris[2]. Elle prend sa dénomination actuelle en 1894[1] - [3].
À l'origine, le boulevard est une voie latérale du chemin de fer d'Auteuil[1], aménagé au milieu du XIXe siècle et désaffecté depuis 1985. De l'autre côté de la tranchée occupée par la friche de l'ancienne ligne de Petite Ceinture, son pendant est le boulevard Émile-Augier. La partie sud de l'ancienne ligne de chemin de fer est à l'air libre ; la partie nord, après l'intersection avec la rue Édouard-Fournier et la rue Edmond-About, est couverte par une dalle faisant office de terre-plein et qui accueille un parking.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Angle rue Octave-Feuillet (entrée au 2, rue Octave-Feuillet) : immeuble achevé en 1953 par l’architecte José Imbert (1895-1986) ; il compte, à l’origine, 27 appartements et 3 ascenseurs ; les appartements de six pièces sont dans l’angle formé par le boulevard et la rue Octave-Feuillet, les quatre-pièces donnent sur le boulevard et les trois-pièces sur la rue Octave-Feuillet ; les 8e et 9e étages possèdent balcons et terrasses[4].
- No 11 bis : immeuble construit en 1909 par l'architecte Albert Sélonier, signé en façade.
- No 15 bis : le compositeur Maurice Fouret habite dans cet immeuble entre 1949 et 1962. Une plaque commémorative lui rend hommage. L'écrivain Jérôme Doucet a habité ce même immeuble, à la fin de sa vie, jusqu'à sa mort en 1957.
- No 29 : le prince Nicolas de Grèce (1872-1938), fils du roi Georges Ier, a vécu en famille à cette adresse dans les années 1930[5].
- Tranchée ferroviaire en 1984, entre les deux boulevards.
- La même tranchée de nos jours, devenue une friche.
- Terre-plein central, au nord.
- Plaque en mémoire de Maurice Fouret.
Bâtiment détruit
- No 7 : hôtel particulier du couturier Christian Dior, construit en 1904[6], acheté en 1950[7], dont il existe quelques photos des intérieurs[8]. Le , le lendemain de sa mort survenue en Italie, c’est à cette adresse que son corps est rapatrié, le vestibule étant alors transformé en chapelle ardente[9].
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Boulevard Jules-Sandeau », p. 692-693.
- « Le jardin fleuriste de la Muette », www.histoires-de-paris.fr.
- Nomenclature des voies de la ville de Paris, boulevard Jules-Sandeau.
- « Le marché de la construction. Immeuble, 2, rue Octave-Feuillet (XVI) » L’Information financière, économique et politique, 4 juin 1953, sur RetroNews.
- « Les bruits de restauration du roi Georges de Grèce » Le Phare de la Loire, 27 avril 1935, sur RetroNews.
- Joëlle Bertaut, Permis de construire. Dépouillement du bulletin municipal de la ville de Paris entre 1882 et 1985, Archives départementales de Paris.
- Annie Goetzinger, Jeune fille en Dior, Dargaud, 2013, 152 p. (ISBN 978-2205075045).
- Fanny Guénon des Mesnards, « L’appartement parisien de Christian Dior en quelques clichés rares », AD Magazine, 24 juin 2020.
- « The Day After the Death of Couturier Christian Dior », www.gettyimages.fr.