Rue Marbeau
La rue Marbeau est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Marbeau
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine | ||
Début | 54, rue Pergolèse | ||
Fin | 38, boulevard Marbeau | ||
Morphologie | |||
Longueur | 203 m | ||
Largeur | 12 m | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 5918 | ||
DGI | 5991 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Marbeau est une voie publique située dans le nord-ouest du 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 54, rue Pergolèse et se termine au 38, boulevard Marbeau et boulevard de l'Amiral-Bruix (un des boulevards des Maréchaux, entre la porte Dauphine et la porte Maillot), face à l'angle sud du square Alexandre-et-René-Parodi.
La rue suit un axe nord-ouest/sud-est. Bien que dénommée « rue », elle est plus longue et plus large que le boulevard Marbeau (203 mètres de long et 12 mètres de large contre 96 mètres et 6 mètres).
Origine du nom
Elle porte le nom de la famille anciennement propriétaire des terrains allant du Trocadéro à la place Dauphine[1].
Historique
La création de la villa Dupont résulte de l’acquisition en 1851 par M. Marbeau d’un terrain vendu par adjudication, élément de l’ancienne propriété de Casimir Périer, au sud de la porte Maillot entre la rue du Petit-Parc, actuelle rue Pergolèse et la route militaire des fortifications, actuel boulevard de l'Amiral-Bruix, jusqu’à l’emplacement de l’actuelle avenue Foch. Ce terrain faisait partie de l'ancienne faisanderie également dénommé "Petit-Parc" qui s'étendait en longueur au nord du parc principal du château de la Muette, "Grand Parc", à l'emplacement actuel de l'OCDE jusqu'à l'avenue de la Grande-Armée formant la limite des anciennes communes de Neuilly et de Passy. Le terrain de cette dépendance du château fut vendu comme bien national en 1796 au comte de Saint-Simon puis cédée à Casimir Périer futur ministre de Louis-Philippe[2]. Un échange de parcelles fut ensuite opéré avec Paul Dupont propriétaire du terrain voisin[3].
La voie est classée dans la voirie parisienne par un arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 3 : emplacement de l'hôtel Péneau (1907), aujourd'hui détruit.
- No 17: domicile de Georges Batault, qui cacha en Jean Paulhan dénoncé comme juif par la femme de Marcel Jouhandeau[4].
- No 20 : ambassade des Comores en France.
- No 24 : de 1973 à 1990, à ce numéro, se trouvait l'ambassade de la République démocratique allemande, devenue depuis la réunification allemande un des locaux de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne, qui possède également les nos 26 et 28.
- No 26 : ancien hôtel particulier de Raymond Poincaré[5], qui y mourut le [6].
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 96.
- Marie-Laure Crosnier Lecomte, Guide du promeneur dans le 16è, Paris, Parigramme, , 274 p. (ISBN 2-84096-036-2), p. 219
- Gérard Dautzenberg, Villas, hameaux et cités de Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , 274 p. (ISBN 2-905118-97-0), « Villa Dupont », p. 135-136
- terresdecrivains.com.
- Photo légendée de l'époque sur Gallica.
- Extrait d'un article du journal Ouest-Éclair du 16 octobre 1934, sur Gallica.