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Royal Antwerp Football Club

Le Royal Antwerp Football Club , familiÚrement appelé l'Antwerp, est un club de football belge situé à Anvers. Fondé vers 1880, ce club est reconnu comme étant le plus ancien club de football belge, et porte à ce titre le matricule 1.

Royal Antwerp FC
Logo du Royal Antwerp FC
Généralités
Nom complet Royal Antwerp Football Club
Surnoms L'Antwerp
The Great Old[1]
Noms précédents Antwerp Athletic Club
Fondation 1880
Statut professionnel Professionnel
Couleurs Rouge et blanc
Stade Bosuilstadion
(17 894 places)
SiĂšge Oude Bosuilbaan, 54a
2100 Anvers
Championnat actuel Jupiler Pro League
Propriétaire Paul Gheysens
Président Paul Gheysens
EntraĂźneur Mark van Bommel
Joueur le plus capé Victor Mees (559)
Meilleur buteur Guillaume Ulens (175)
Site web (nl) royalantwerpfc.be

Maillots

Domicile
Extérieur
Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Championnat de Belgique de football 2022-2023
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DerniĂšre mise Ă  jour : 3 octobre 2020.

Le Royal Antwerp FC est un des dix clubs fondateurs de la Fédération belge de football et un des sept fondateurs du championnat de Belgique. Il est présent sans interruption en séries nationales depuis la saison 1901-1902.

Entre 1957 et 1994, le Royal Antwerp FC a disputé 55 rencontres européennes et joué une finale de Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe (CE2).

Le club évolue lors de la saison 2022-2023 en Jupiler Pro League, premier niveau du football belge. C'est sa 119e saison en séries nationales et sa 102e parmi l'élite.

Le club

FondĂ© en 1880, avec la dĂ©nomination Antwerp Athletic Club, le club fut l'un des dix cercles fondateurs, le , de l'Union Belge des SociĂ©tĂ©s de Sports AthlĂ©tiques UBSSA (qui prit le nom de Union Belge des SociĂ©tĂ©s de Football Association (UBSFA) en 1912. Le club s'affilia le sous l'appellation Antwerp Football Club. Il fut reconnu SociĂ©tĂ© Royale le et prit peu aprĂšs son nom, depuis inchangĂ©, de Royal Antwerp Football Club. ConsidĂ©rĂ© comme le plus ancien club de l'histoire du football belge, le "RAFC" reçut, en dĂ©cembre 1926, le numĂ©ro matricule 1. Le club de la bouillante mĂ©tropole anversoise n'eut jamais une Histoire totalement paisible. Ainsi en 1900, la plupart des joueurs quittĂšrent le club pour rejoindre une nouvelle entitĂ© rĂ©cemment crĂ©Ă©e et appelĂ©e Beerschot AC (futur numĂ©ro matricule 13). L'Antwerp connut aussi de nombreux litiges internes comme celui qui, en 1929 amena le club Ă  se voir interdire de jouer dans son propre stade. Cela ne l'empĂȘcha pas d'ĂȘtre sacrĂ© Champion de Belgique pour la 1re fois. Le Royal Antwerp Football Club est aussi le dernier club belge Ă  avoir disputĂ© une finale de Coupe d'Europe (la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes) en 1993. Il s'inclina (3-1) contre Parme AC au Stade de Wembley. Entre la saison 2004-2005 et la saison 2016-2017, le club joue en Division 2 belge. Lors de la saison 2017-2018, le club retrouve la Division 1A.

En Belgique, le Royal Antwerp Football Club est fréquemment surnommé le Great Old (le grand ancien) amplement mérité par son statut de plus ancien club encore en activités. Au "Plat Pays", ce surnom est aussi donné à d'autres clubs fort anciens, mais il est alors suivi d'un adjectif (par exemple, le Great Old wallon pour désigner le RFC LiÚge).

RepĂšres historiques

  • 1880 - fondation en 1880 de ANTWERP ATHLETIC CLUB, sociĂ©tĂ© multisport dont les membres pratiquaient indiffĂ©remment le rugby, le cricket, le tennis et le football (sans section de football structurĂ©e)[3].
  • 1887 - constitution en 1887, au sein de Antwerp Athletic Club, de ANTWERP FOOTBALL CLUB section de football structurĂ©e (avec SecrĂ©taire et TrĂ©sorier); un premier PrĂ©sident y fut nommĂ© en 1889[3].
  • 1892 - 08/05/1892, crĂ©ation de la section football appelĂ©e ANTWERP FOOTBALL CLUB au sein d'Antwerp Athletic Club.
  • 1893 - crĂ©ation du Antwerp Cricket Football and Lawn-tennis club pour regrouper les activitĂ©s qui se dĂ©roulent sur le mĂȘme terrain de sports[3].
  • 1894 : lors de la disparition de la pratique du Cricket Ă  Anvers. La section Tennis rejoint Antwerp Football Club (elle en fait toujours partie aujourd'hui en 2006)[3].
  • 1895 - 11/08/1895, Antwerp Football Club est l'un des dix membres-fondateurs de l'UBSSA (future URBSFA). Antwerp Football Club devint un des sept fondateurs du premier championnat (appelĂ© Coupe des Ă©quipes premiĂšres ou Coupe de championnat) en 1895-1896[3].
  • 1900 - AAntwerp Football Club loupe le titre de peu lors d'un test-match. La majoritĂ© de ses joueurs quittent le club pour rejoindre le Beerschot AC rĂ©cemment crĂ©Ă©. À la suite de cela, Antwerp Football Club renonce Ă  prendre part au championnat 1900-1901. Cela reste la seule saison oĂč Antwerp Football Club ne fut pas prĂ©sent en "sĂ©ries nationales" [4].
  • 1920 - 26/01/1920, AAntwerp Football Club est reconnu sociĂ©tĂ© Royale et prend le nom de Royal Anstwerp Football Club, le 18/02/1920[3].
  • 1926 - Royal Antwerp Football Club se voit attribuer le numĂ©ro matricule 1[3]. L'initiation et la mise en Ɠuvre du systĂšme de matricule est gĂ©nĂ©ralement attribuĂ©e Ă  Alfred Verdyck, ancien joueur qui cumula les fonctions d'entraĂźneur, de dirigeants de l'Antwerp et de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la fĂ©dĂ©ration.
  • 1928 - Royal Antwerp Football Club (1) change sa dĂ©nomination en L'Antwerp (1) (cette modification rĂ©sulte d'un conflit au sein du club. Voir chapitre Histoire). .
  • 1929 - 13/02/1929, abandon de l'appellation L'Antwerp (1) et reprise du nom officiel Royal Abtwerp Football Club (1) le 13/02/1929[3].
  • 1955 - Royal Antwerp Football Club remporte la Coupe de Belgique pour la premiĂšre fois. Victoire en finale (4-0) contre Waterschei.
  • 1957 - Royal Antwerp Football Club (1) est sacrĂ© champion de Belgique pour la 4e fois.
  • 1968 - Royal Antwerp Football Club (1) est relĂ©guĂ© en Division 2 pour la premiĂšre fois. Le club venait de disputer sa 59e saison consĂ©cutive (sur 64 au total) parmi l'Ă©lite, qu'il retrouva deux saisons plus tard.
  • 1992 - Royal Antwerp Football Club (1) remporte sa deuxiĂšme Coupe de Belgique. Victoire en finale (1-1 - tirs au but 9-8) contre KV Mechelen.
  • 1993 - Royal Antwerp Football Club (1) atteint la finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (CE2). Il s'incline (3-1) contre Parme AC.
  • 1998 - Royal Antwerp Football Club (1) est relĂ©guĂ© en Division 2. Il remonta deux saisons plus tard.
  • 2004 - Royal Antwerp Football Club (1) est relĂ©guĂ© en Division 2.
  • 2020 - Royal Antwerp Football Club (1) remporte sa troisiĂšme Coupe de Belgique. Victoire en finale (1-0) contre Club Bruges KV.
  • 2023 - Royal Antwerp Football Club (1) remporte sa quatriĂšme Coupe de Belgique. Victoire en finale (2-0) contre le FC Malines et est sacrĂ© champion de Belgique pour la 5e fois.

Anciens noms

  • 1880 : Antwerp Cricket, Football & Lawn Tennis Club[5]
  • 1886 : Anvers Cricket & Football Club
  • 1894 : Anvers Football Club
  • 1920 : Royal Antwerp Football Club

Histoire

Préambule

C'est vers 1880 que le club voit le jour sous l'appellation Antwerp Athletic Club. Les fondateurs sont des Anglais actifs dans les installations portuaires et dans diverses sociĂ©tĂ©s installĂ©es Ă  proximitĂ©. Depuis plusieurs annĂ©es, ces jeunes pratiquent diffĂ©rentes disciplines sportives, d'abord dans les zones sablonneuses du "Dock Nord", puis sur le Terrain de manƓuvres (militaires) de Wilrijk. Initialement, le cricket, le tennis et l'athlĂ©tisme y sont structurĂ©s et pratiquĂ©s les mois d'Ă©tĂ©, mais pas le football de la maniĂšre dont nous l'imaginons de nos jours. À cette Ă©poque, le terme "football" englobe aussi bien ce que nous appelons le football que le rugby (les deux sports ont la mĂȘme origine). Ces sports sont pratiquĂ©s l'hiver.

Les premiÚres traces d'une gestion organisée de ce club dont nous disposons datent du début des années 1890. Des articles du périodique bruxellois "The Belgian News and Continental Advertiser" (publié en anglais) donnaient réguliÚrement des informations sur des rencontres amicales de football jouées par l'Antwerp Athletic Club.

En 1892, des membres de l'Antwerp Athletic Club se réunissent à la Taverne Alsacienn, un établissement de la Place Verte à Anvers et fondent une section de football (football-association). Ils lui donnent le nom d'Antwerp Football Club.

Fondateur de la Fédération nationale

Parmi les membres de l'Antwerp Athletic Club, Harry Tremasure, H. Kufal et Alban Thornburn qui sont de jeunes stagiaires du monde du commerce et des chantiers navals influencent de jeunes Belges tels qu'Émile Van Migen, un grand amateur de courses cyclistes, Charles Pfeiffer, Charles Aerts, les frĂšres Edmond et Arthur Theunis, Charles Kwanten et le futur champion d’athlĂ©tisme François Noojaer Ă  rejoindre ou Ă  participer aux activitĂ©s du club.

À partir de 1889 d'autres clubs similaires voient le jour en Belgique ou crĂ©ent une section football. C'est ainsi que le Daring CB suivi du Brugsche FC et du Racing CB en 1891, puis du FC LiĂ©geois et le Brussels Football-Association Club en 1892 achĂšvent de lancer le football-association en Belgique.

L’Antwerp FC et le Daring CB entament de longues nĂ©gociations Ă  partir de . Il faut de nombreuses rĂ©unions, avec pas mal d'autres clubs qui se crĂ©aient au fil du temps, pour aboutir en 1895 Ă  un accord : la crĂ©ation d’une FĂ©dĂ©ration nationale et d’un premier championnat. L’U.B.S.S.A. voit le jour en 1895 et la saison 1895-1896 fut la premiĂšre officielle de ce nom. L’Antwerp FC en est le grand favori mais il se fait se coiffer par le FC LiĂ©geois. Le Great Old mettra plus de trente ans avant d'enlever son premier sacre national. Le FC LiĂ©geois et le Racing CB dominent les premiĂšres saisons suivis par deux autres clubs bruxellois : l'Union et le Daring.

À la mĂȘme Ă©poque, vers 1895, alors que les premiers « Chairmen » ont Ă©tĂ© des Anglais, le poste de prĂ©sident revient Ă  un Belge, le pĂšre Robyns, suivi par Oscar W. Molkau.

Club Ă  problĂšmes

De tous temps, l'Antwerp a connu des soucis internes importants. DĂšs sa premiĂšre dĂ©cennie d'existence, le club est troublĂ© par des litiges au sein de sa direction. Le , un test match oppose Ă  Louvain, le Racing CB Ă  l’Antwerp pour l’attribution du titre, mais un auto-but d’un dĂ©fenseur anversois offre le titre aux Bruxellois.

L'échec dans la course au titre de 1900 s'achÚve par le départ de nombreux joueurs (la plupart anglais) de l'Antwerp FC qui rejoignent le Beerschot Athletic Club nouvellement fondé. C'est le début d'une grande rivalité entre les deux entités.

Privé de joueurs, l'Antwerp FC renonce à participer à la saison 1900-1901. Cela reste sa seule saison d'absence des séries nationales belges. En 1903, l'Antwerp FC est confronté à un autre souci. Il doit quitter le vélodrome de Zuremborg et décide de louer un terrain dans la Kruisstraat au Kiel. Assez mal installé, le club et sa direction vivent des moments difficiles. Le président Oscar Molkau ne veut pas partager la direction et démissionne. Cela n'arrange rien. Son successeur, un certain Nagels, tente de ramener tant bien que mal l'unité. Mais il renonce rapidement. François Verachtert accepte d'effectuer un intérim à la présidence. Malgré une situation interne délicate, l'Antwerp FC devient pour la premiÚre fois propriétaire de son stade dans la Broodstraat (toujours au Kiel).

En 1908, les élections internes portent à la présidence un jeune homme de 25 ans, Henri Elebaers. Ancien gardien de but de l'équipe premiÚre, Elebaers débutait une brillante carriÚre dans le secteur des assurances. Il ramÚne la sérénité et la stabilité au sein du club et de sa direction.

Du point de vue sportif, le club ne joue aucun rîle important jusqu’à la Premiùre Guerre mondiale.

Bosuil et Nouvelle crise interne

La mĂ©daille d'or remportĂ©e par l’équipe nationale belge lors des Jeux Olympiques d’Anvers en 1920 joue un rĂŽle important pour tout le football belge mais surtout pour celui de la mĂ©tropole anversoise. L'Antwerp FC se retrouve Ă  l’étroit dans ses installations de la Broodstraat et cherche un nouveau stade. Le terrain du Kiel, oĂč Ă©tait bĂąti le stade olympique Ă©tant trop cher, le club Ă©largit ses investigations. Une occasion se prĂ©sente Ă  Deurne oĂč est mis en vente un terrain de 30 hectares Ă  un endroit appelĂ© Boschuil.

L'acquisition du terrain est Ă  la base d'une nouvelle crise interne, une des plus importantes qu'ait connues le Great Old. À moins d’un franc le mĂštre carrĂ©, le club trouve une bonne affaire Ă  rĂ©aliser. Cependant tout n’est pas rĂ©solu. Le site est dĂ©pourvu d’habitations Ă  des kilomĂštres Ă  la ronde ! Un nouveau conflit agite la direction du club dont le prĂ©sident Henri Elebaers et un nouvel homme fort : Alfred Verdyck ne souhaitent acheter que la surface nĂ©cessaire Ă  la construction d’un stade. Les autres (dont principalement les financiers) voient l’aspect commercial et veulent acheter l’entiĂšretĂ© du site. Ces derniers ont comme ambition de rĂ©aliser des bĂ©nĂ©fices commerciaux. Les statuts de la FĂ©dĂ©ration belge ne permettent pas un club de rĂ©aliser des actions commerciales ! Afin de conserver et d’attirer des investisseurs (pour avoir l’argent nĂ©cessaire pour construire un stade), il faut pouvoir contourner les restrictions rĂ©glementaires. Le prĂ©sident Elebaers dĂ©missionne. Alfred Verdyck assure la prĂ©sidence en alternance avec Robert Heinz (Ă  certains moments, ils la partagent). Finalement, pour une voix de majoritĂ©, il est dĂ©cidĂ© que seuls huit hectares seront achetĂ©s. Robert Heinz et quelques "durs", partisans du commercialisme, s'en vont. Le , le Royal Antwerp FC devient une ASBL et Henri Elebaers retrouve le fauteuil de prĂ©sident. Mais le groupe perdant ne digĂšre jamais son Ă©chec. Cinq ans plus tard, les dĂ©saccords repartent de plus belle.

Le stade du Bosuil est inauguré le à l'occasion d'un match amical Belgique-Angleterre (2-2). Il n'y a qu'un seul joueur de l'Antwerp dans l'équipe belge : l'attaquant Désiré Bastin.

Champion sans stade

Le Royal Antwerp FC dispose du plus grand stade de Belgique (+ de 40 000 places) mais son parcours sportif reste fort moyen. Son grand rival du Beerschot remporte les titres 1923 puis termine dans le « ventre mou » ou en bas du classement.

Sportivement, la saison saison 1928-1929 est la meilleure du club de longue date. MalgrĂ© cela, le Royal Antwerp FC est de nouveau agitĂ© par une crise interne. Davantage intĂ©ressĂ©s par l'aspect financier que par le football, les propriĂ©taires du stade prĂŽnĂšrent l'adoption d'un professionnalisme Ă  l’anglaise alors que la direction du club de football souhaite conserver l’amateurisme (obligatoire selon les rĂšglements fĂ©dĂ©raux). Les litiges internes virent au schisme et l’Antwerp n'est plus autorisĂ© Ă  jouer au Bosuil ! Les dirigeants dĂ©fenseurs de l'amateurisme constituent, sous la dĂ©nomination L'Antwerp, une Ă©quipe de jeunes joueurs (majoritairement juniors) qui joue ses matches Ă  domicile sur les terrains rivaux du Beerschot et de Berchem Sport. L’étonnement est quasi gĂ©nĂ©ral quand les jeunes joueurs de L'Antwerp forcent un test-match contre les Beerschotmen, pour l'attribution du titre. Au terme d'un match mĂ©morable, sur le terrain du Racing de Malines, le Royal Antwerp Football Club triomphe de son rival anversois et conquiert son premier titre national. C'est Ă  cette occasion que l'hymne du club "Rood en Wit, Liefdevolle Kleuren" (Rouge et Blanc, couleurs adorĂ©es) est Ă©crit par Jos Lahou. Le sacre national ramĂšne le calme au sein du club. Alfred Verdyck est Ă  la base de la rĂ©conciliation et de la reprise de l'appellation officielle Royal Antwerp FC. La saison suivante, loupa son second titre d’affilĂ©e pour un petit point derriĂšre le R. CS Brugeois mais fĂȘte une seconde couronne en 1931. Le Great Old est encore vice-champion en 1932 et 1933.

MĂ©thode hongroise et nouvelle crise

En , le club engage l’ancien international hongrois Ignace Molnar comme entraĂźneur. Artiste du ballon, Molnar s’occupe dans un premier temps des Juniors. Le technicien magyar amĂšne des mĂ©thodes « rĂ©volutionnaires ». Il n’hĂ©site pas emmener ses joueurs au cinĂ©ma, manger tous ensemble au restaurant avec les Ă©pouses ou fiancĂ©es
 Parmi la direction, certains lui reprochent un manque de schĂ©ma d’entraĂźnement bien prĂ©cis alors que ses partisans sont enchantĂ©s par un nouveau style de jeu spectaculaire et le grand nombre de buts marquĂ©s. Une « vision » hongroise telle que celle qui va changer l’image du football, une vingtaine d’annĂ©es plus tard. Mais dans les annĂ©es 1930, I. Molan est, involontairement, Ă  la base de nouvelles dissensions au sein de la direction du Great Old.

Un dĂ©but saison 1934-1935 manquĂ© apporte de l’eau au moulin des adversaires de Molnar, accusĂ© de ne voir que le football-spectacle ! Celui-ci s’affirme durant le second tour avec par exemple un succĂšs 7-1 contre l’Union SG (triple champion en titre). Le Great Old empoche 23 des 26 points disponibles durant le second tour et remonte Ă  la 5e place. Le club de la mĂ©tropole a marquĂ© 99 buts soit 37 de plus que les nouveaux champions du Daring CB. MalgrĂ© cela, la direction fait preuve d’une grande mauvaise foi. Elle remercie Molnar ! Ce fait ne reste Ă©videmment pas sans consĂ©quences.

Au dĂ©but de la saison 1935-1936, un litige oppose direction et joueurs. Mais la cause ne provient pas de mauvais rĂ©sultats. Les joueurs n’apprĂ©cient pas le style de jeu de leur nouvel entraĂźneur, l'Autrichien Victor Löwenfeld. Le football chatoyant de l’Antwerp a cĂ©dĂ© la place Ă  un jeu plus lent et plus stĂ©rĂ©otypĂ©. À la suite d'une sĂ©vĂšre dĂ©faite 7-1 au Standard, la direction considĂšre que les « pro-Molnar » portent la responsabilitĂ© de ce cuisant revers. Louis Somers, John Mortelmans, Flor Lambrechts et les frĂšres Henri, Frans et Albert De Deken sont suspendus par leurs dirigeants. La rupture est consommĂ©e. Les « rebelles » quittent le club et crĂ©ent les Antwerp Boys qu’ils affilient Ă  la Vlaamse Voetbalbond, une fĂ©dĂ©ration flamande de football indĂ©pendante de l’URBSFA. D’autres joueurs influents jettent l’éponge (Jan Geentiens, Pol Dua, Willy Ulens et Louis Deceuninck) et rejoignirent les Antwerp Boys. Ceux-ci alignent donc une Ă©quipe de grand niveau qui enlĂšve quatre titres consĂ©cutifs !

Mais cette victoire de l’AutoritĂ© qui Ă©loigne les rebelles, le Royal Antwerp FC la paye au prix fort. La perte de joueurs du talent des frĂšres De Deken se fait lourdement sentir. De nos jours, la concertation prendrait rapidement le pas, mais Ă  la fin des annĂ©es 1930, l’esprit des dirigeants n’est pas Ă  accepter la moindre rĂ©bellion. Pourtant tout le monde, n’accepte pas les vues paternalistes et « vieux jeu » de la direction du Great Old. Parmi les supporters, deux courants d’idĂ©es se soulĂšvent et deux clans se forment. Le Verbond der Antwerpsupporters qui regroupe les clubs de sympathisants depuis 1927 Ă©clate. Un Aktiekomiteit der Antwerpsupporters (ancĂȘtre de l’actuelle Federatie van Antwerp Supporters Clubs – FASC) voit le jour et critique rĂ©guliĂšrement la direction du club.

Les années de guerre

Fin , le gouvernement belge dĂ©crĂšte la mobilisation gĂ©nĂ©rale. En septembre l’Allemagne nazie envahit la Pologne. La Seconde Guerre mondiale dĂ©bute. L’Union belge ne laisse pas commencer la saison 1939-1940 avant le mois de novembre. La compĂ©tition est finalement arrĂȘtĂ©e. Pour la saison 1940-1941, les ComitĂ©s provinciaux et rĂ©gionaux organisent des compĂ©titions internes Ă  leur province (championnats d'urgence ou championnats de guerre). Pour la saison 1941-1942, la FĂ©dĂ©ration belge est autorisĂ©e par les Allemands Ă  disputer une compĂ©tition nationale. Pratiquement tous les clubs peuvent employer leurs installations et la plupart des joueurs ont Ă©tĂ© dĂ©mobilisĂ©s bien que le pays soit toujours occupĂ©. Mais les dĂ©placements sont difficiles Ă  organiser (manque de vĂ©hicules, peu de trains). Les Ă©quipes rĂ©unissent leurs joueurs Ă  six heures du matin quand ce n’est pas Ă  minuit. Dans certains cas, les Ă©quipes partent le samedi pour ĂȘtre certaines d’arriver Ă  l’heure pour le match du dimanche ! En 1944, le Royal Antwerp FC enlĂšve son 3e titre national. Les troupes alliĂ©es entrent en Belgique en septembre 1944. La libĂ©ration du pays ne se fait pas sans heurts. La rĂ©gion d’Anvers est un point stratĂ©gique important avec le port et le canal Albert. De violents combats ont lieu. Le stade du Bosuil n'est pas Ă©pargnĂ©. La saison 1944-1945 est interrompue, aprĂšs le dĂ©clenchement de la Bataille des Ardennes. La compĂ©tition officielle reprend avec la saison 1945-1946. Le Royal Antwerp FC dĂ©fend son titre (celui de 1944) avec honneur mais s’incline de peu en, terminant deuxiĂšme derriĂšre le FC Malinois.

"Golden Fifties"

À l'aube des annĂ©es 1950, le noyau de l’Antwerp a bien changĂ©. Il ne reste plus beaucoup de joueurs de ceux qui furent sacrĂ©s en 1944. Le club se montre trĂšs actif sur le marchĂ© des transferts. De la Campine anversoise arrivent de jeunes talents: Jos Van Ginderen, Stan De Backker en Leon Wouters, qui vont s’avĂ©rer importants durant la nouvelle dĂ©cennie. En 1953, l’Antwerp (comme beaucoup d’autres clubs belges) engage un entraĂźneur anglais. Harry Game veut utiliser des mĂ©thodes professionnelles. Des Ă©lĂ©ments toujours aux Ă©tudes sont victimes de ce choix. C'est le cas des talentueux Eddy Bertels et Eddy Wouters. Absents Ă  plusieurs entraĂźnements, ces garçons disputent moins de la moitiĂ© des rencontres avec les RĂ©serves.

Durant deux saisons le Great Old fiat grise mine. L’annĂ©e de son 75e anniversaire, le Royal Antwerp FC termine 4e en championnat mais remporte la Coupe de Belgique qui avait Ă©tĂ© relancĂ©e, en dominant (4-0) le THOR Waterschei en finale.

Lors de l’immĂ©diat aprĂšs-guerre un club s'est rĂ©vĂ©lĂ© : le SC Anderlechtois. Celui-ci remporte 7 titres en onze ans. Terminer le championnat devant le club bruxellois tient de l’exploit. Le club mauve et blanc a Ă©tĂ© un des premiers Ă  adopter les mĂ©thodes professionnelles et dispose d’un noyau large. Chaque joueur a son remplaçant. Les autres clubs comprennent qu’il faut s’aligner au risque d’ĂȘtre rapidement larguĂ© sportivement.

Pour la saison 1956-1957, l’Antwerp ne fait pas des transferts sensationnels. De plus, le club a perdu deux joueurs. Eddy Wouters part Ă©tudier aux États-Unis (oĂč il est champion avec une Ă©quipe de New York) alors que Jef Van der Linden se blesse plusieurs fois. Le gardien Figeys se blesse aussi et c'est le jeune Wim Coremans qui le supplĂ©e sous la barre. Ce gardien est la rĂ©vĂ©lation de la saison. Il rĂ©alise de rĂ©guliĂšres prouesses et donne confiance Ă  l’équipe. Anderlecht possĂšde un noyau plus riche et plus Ă©toffĂ©, mais l’Antwerp se montre plus rĂ©gulier. Le quatriĂšme (et dernier Ă  ce jour) titre du club est conquis avec six points d’avance.

Le Great Old effectue ses grands dĂ©buts europĂ©ens lors de la saison 1957-1958. Champion de Belgique, le Royal Antwerp FC est particuliĂšrement gĂątĂ© puisque le sort lui confie l’honneur d’affronter le Real Madrid (double tenant du titre europĂ©en depuis 1956). Le reste donc une date historique pour le club. Plus de 55 000 personnes se pressent au stade du Bosuil. Plusieurs sociĂ©tĂ©s anversoises donnent un demi-jour de congĂ© Ă  leur personnel. L’Antwerp rĂ©alise un match extraordinaire contre le gĂ©ant madrilĂšne. Stan De Bakker fiat exploser le stade de bonheur quand il Ă©galise Ă  1–1. MenĂ© et finalement battu 1–2, le Great Old aurait mĂ©ritĂ© l’égalisation Ă  2-2, mais Santamaria utilise les grands moyens pour stopper Eddy Bertels, puis un boulet de Victor Vic Mees heurte la barre. Lors du retour Ă  Chamartin, le , l’Antwerp est laminĂ© 6–0. Pour les supporters anversois, l’honneur est sauf. Lors de leurs dĂ©buts en Coupe europĂ©ennes, les clubs belges redoutent de subir l’affront qu’avait concĂ©dĂ© Anderlecht Ă  Manchester en 1957, sur le score de
 10–0.

Selon le rÚglement actuel, le titre de la saison 1957-1958 serait attribué au matricule 1. Mais à cette époque, le critÚre de départage en cas d'égalité de points est "le plus petit nombre de défaites". Battu 5 fois, le Royal Antwerp FC doit laisser le titre au Royal Standard de LiÚge qui ne s'est incliné que quatre fois.

Avant la saison 1959-1960, le Royal Antwerp FC laisse partir ses vieux serviteurs : Stan De Bakker, Louis Verbruggen et Bob Maertens. On enregistre l’arrivĂ©e de Flor Bohez. La direction anversoise manque d’ambition par rapport Ă  Anderlecht et au Standard qui se renforcent d’annĂ©e en annĂ©e.

Tristes Sixties

Le club anversois ne veut pas combler les dĂ©parts et les postes jugĂ©s plus faibles. Elle laisse la gĂ©nĂ©ration des annĂ©es 1950 terminer sa carriĂšre et mise sur les jeunes qu’elle forme. C'est une politique jugĂ©e "semi-professionnelle". D’autres clubs liĂ©geois ou bruxellois qui s’y confinent aussi ne tiennent pas la distance. À moyen terme, le Royal Antwerp FC est obligĂ© d’acheter, puis d’acheter encore pour continuer Ă  jouer un rĂŽle plus ou moins important. Le temps de la propre formation est rĂ©volu, plus question de se suffire Ă  soi-mĂȘme. Il faut chercher ailleurs ce que l’on ne possĂšde pas. Il n'est plus possible de se contenter d’un noyau de 16 joueurs. Harry Game l’avait compris. L'entraĂźneur qui apporte le succĂšs quitte le club et retourne en GrĂšce (au PanathinaĂŻkos AthĂšnes).

Lors de la saison 1964-1965, le matricule 1 se retrouve dans une situation catastrophique. Pas de systĂšme de jeu, pas de grand noyau, pas de perspectives d’avenir. Victor Mees qui termine sa carriĂšre Ă  37 ans est jugĂ© le meilleur Ă©lĂ©ment ! L’Antwerp peine pour trouver un remplaçant. Huit joueurs diffĂ©rents sont essayĂ©s. Le club n’assure son maintien en Division 1 que lors de l’avant-derniĂšre journĂ©e en battant Diest par 1-0.

La direction anversoise se rĂ©veille enfin et effectue des transferts pour 5 millions de FB (environ 700 000 euro actuels), ce qui est une fameuse somme Ă  l'Ă©poque. Un des achats les plus importants est Urbain Segers, un attaquant rapide venu de La Gantoise. Au Lyra, on va chercher Willy Van Der Wee, un meneur de jeu courageux et travailleur. Mais le transfert le plus efficace est celui d’un jeune mĂ©dian de 20 ans achetĂ© au SK Beveren/Waas. Le garçon va rĂ©ussir une brillante carriĂšre belge mais aussi avec les Diables Rouges. Il s’agit de Wilfried van Moer.

Le Great Old fait revenir l’Anglais Harry Game comme entraĂźneur. Le club peut vivre une saison tranquille dans le ventre mou du classement loin de l’angoissante lutte pour le maintien de la saison prĂ©cĂ©dente. C'est mieux mais encore bien Ă©loignĂ© du sommet. La direction pense le contraire et se contente de cette premiĂšre campagne de transferts. La rĂ©alitĂ© est bien diffĂ©rente. Les grandes structures subissent des changements importants, le football professionnel s’apprĂȘte Ă  se gĂ©nĂ©raliser parmi l’élite belge ('mĂȘme s'il faudra encore dix ans pour voir la Ligue professionnelle ĂȘtre crĂ©Ă©e) et la direction du matricule 1 ne prend pas le bon train. Alors qu’ailleurs les primes sont revues Ă  la hausse, le Royal Antwerp FC ne changer rien. Les joueurs n’ont toujours pas d’entraĂźnement durant la journĂ©e au contraire des autres grands clubs.

TĂŽt dans la saison 1967-1968, le noyau anversois est pĂ©nalisĂ© par plusieurs blessures. L'entraĂźneur Game dĂ©missionne et est remplacĂ© par Vic Mees. Mais celui-ci ne parvient pas Ă  sortir son club de l’orniĂšre. Pour la premiĂšre fois de son histoire, le Royal Antwerp Football Club est relĂ©guĂ© dans une division infĂ©rieure.

La relĂ©gation provoque une vague de contestation parmi les supporters. Des manifestations sont organisĂ©es aux portes du stade. Les groupes de supporters accusent l’immobilisme de la direction qu’ils estiment responsables de la descente. Une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale est convoquĂ©e le . Le professeur Fernand Collin s’estime responsable et dĂ©missionne de son poste de prĂ©sident. Il reconnaĂźt avoir Ă©tĂ© partisan de la dĂ©fense d’un sport amateur. Ce n'est pas un secret qu’il prĂ©fĂšre « une Ă©cole de formation pour les jeunes » Ă  « la production d’un spectacle commercial ».

Un comitĂ© temporaire, dirigĂ© par Jos Lahou (le compositeur de l'hymne du club) se met en place afin d’assurer l’avenir du plus ancien club du Royaume. Eddy Wauters, Julien Boydens, Rik Boogaerts, Marcel Florus et Louis Bastin font partie de ce comitĂ© d’urgence. AprĂšs de longues discussions, le , Eddy Wouters, qui avait refusĂ© dans un premier temps, accepte le poste de prĂ©sident du ComitĂ© exĂ©cutif ("La plus grande erreur de ma vie", dira-t-il souvent par la suite). Le club entre dans une nouvelle Ăšre qui va l’amener au professionnalisme.

Un certain Guy Thys

La saison 1968-1969, la premiĂšre de l’Antwerp en Division 2 est pĂ©nible, mais le but est atteint. Lors de la derniĂšre journĂ©e, Berchem peut encore dĂ©passer le Great Old pour ĂȘtre champion. Mais lorsque les supporters de l'Antwerp apprennent par la radio que les Jaunes et Noirs sont battus au R. CS VerviĂ©tois, ils envahissent la pelouse de Waterschei. L’arbitre Vital Loraux doit faire Ă©vacuer le terrain. Le match reprend et Karel Beyers Ă©galise pour l’Antwerp dans une ambiance euphorique. Un second envahissement de terrain a lieu et monsieur Loraux arrĂȘte la partie un peu d'avance. L’Antwerp FC remonte en division 1.

Lors de la saison 1970-1971, une gaffe du Standard prĂ©serve l’Antwerp d’une nouvelle relĂ©gation. Les Rouches s’imposent (0-2) au Bosuil mais ils y ont alignĂ© quatre joueurs Ă©trangers. Le rĂšglement de l’époque n’en autorise que trois. L’Antwerp dĂ©pose plainte et la FĂ©dĂ©ration lui donne raison. Elle octroie un succĂšs (5-0) par forfait au Great Old. Le dossier en reste lĂ  car, malgrĂ© la perte des deux points, les LiĂ©geois remportent le titre avec une longueur d'avance sur le Club Brugeois. Mais ce succĂšs acquis sur le "tapis vert" est dĂ©terminant pour l'Antwerp qui grĂące aux deux unitĂ©s rĂ©cupĂ©rĂ©es totalise 24 points en fin de parcours. L’Antwerp ne glane plus aucun point durant les derniers matches alors que le Sporting de Charleroi effectue une terrible remontĂ©e mais il Ă©choue Ă  23 points. Sans la gaffe du Standard, l’Antwerp aurait Ă©tĂ© dĂ©passĂ© par les ZĂšbres et renvoyĂ© en D2 !

La direction anversoise a alors la bonne idĂ©e d'engager Guy Thys comme entraĂźneur. À l'Ă©poque, l'ancien joueur du Beerschot et du Standard Ă©st encore peu connu dans le giron des entraĂźneurs. Son principal fait d'armes est d'avoir fait monter Beveren parmi l'Ă©lite et d'y proposer un style de jeu chatoyant qui a valu au club waaslandien en surnom de "petit Anderlecht".

S'affirmant comme un fin psychologue (ce qu'il confirmera plus tard Ă  la tĂȘte des Diables Rouges), Thys ramĂšne le Royal Antwerp aux places d'honneurs. Dans l'effectif anversois, le maĂźtre Ă  jouer est l'Autrichien Karl Kodat. Lors de la 1973-1974, le matricule 1 Ă©choue en demi-finales de la Coupe de Belgique et termine vice-champion. La saison suivante est la plus longue de l'histoire du championnat de Belgique. L'Ă©lite compte 20 clubs (record). L'URBSFA oĂč la « Ligue professionnelle » vient d'ĂȘtre crĂ©Ă©e, faisant passer sa plus haute division de 16 Ă  18 formations. Cela se fait en trois temps Ă©talĂ©s sur trois saisons: de 16 Ă  20 puis rĂ©duction Ă  19 et enfin Ă  18. En 1975, l'Antwerp, avec l'Autrichien Alfred Riedl, est Ă  nouveau vice-champion et dispute la finale de la Coupe de Belgique contre Anderlecht. Meilleure Ă©quipe sur le terrain, le Great Old doit pourtant s'incliner sur un but d'AndrĂ© De Nul. Lors de cette saison, la publicitĂ© commerciale est autorisĂ©e pour la premiĂšre fois sur les maillots. Le premier sponsor de l'Antwerp est la sociĂ©tĂ© « Bell » (tĂ©lĂ©communications).

Le Royal Antwerp FC est citĂ© comme un des grands favoris pour la saison saison 1975-1976. La direction du club a montrĂ© ses ambitions sur le marchĂ© des transferts en grossissant son noyau. Une des forces de cette Ă©quipe est son secteur offensif. Le dĂ©but de compĂ©tition est impeccable. Le Great Old ne perd qu’un seul point lors des cinq premiĂšres parties. Karl Kodat rĂ©alise ainsi trois triplĂ©s en quatre matches. Aston Villa est Ă©liminĂ© au premier tour de la Coupe de l'UEFA par un Antwerp fantastique. Mais ensuite, la poisse s’abat sur le groupe. De nombreux joueurs sont mis sur la touche et pas par des petites lĂ©sions mais par des blessures nĂ©cessitant opĂ©ration et/ou longue revalidation. Alfred Riedl perd six mois, Verlser, Houwaart (deux fois), Poels, Van Riel, Caers, De Raeve sont Ă©loignĂ©s des terrains durant de longues semaines. Le Bosuil prend des allures d'hĂŽpital. Quand un joueur revenait il Ă©tait Ă  court de rythme et ne rendait pas les services qu’il aurait pu sans son arrĂȘt forcĂ©. Guy Thys est obligĂ© d’aligner trois Ă  quatre juniors Ă  plusieurs reprises ! Lorsque le second tour commence, l’Antwerp a dĂ» abandonner ses belles prĂ©tentions et termine au milieu de classement.

Les supporters ne rĂ©alisent pas tout de suite les consĂ©quences de cette saison catastrophique. Certains blessĂ©s ne sont pas encore rĂ©tablis pour entamer la saison suivante. Une nouvelle Ă©quipe doit ĂȘtre rebĂątie. Guy Thys quitte le club Ă  la suite de l'appel de la FĂ©dĂ©ration. il prend la succession de Raymond Goethals comme sĂ©lectionneur fĂ©dĂ©ral. L’Antwerp ne veut pas entraver la promotion qui est faite Ă  son entraĂźneur. Jef Vliers devient l'entraĂźneur du Great Old. À la fin de la saison, Karl Kodat quitte le club aprĂšs six saisons magnifiques. Une belle pĂ©riode se termine pour le Great Old. Fin 1976, Louis De Vries est engagĂ© comme "directeur pour l’expansion et la promotion", avec comme mission de professionnaliser davantage le club. Mais on ne parle plus de football europĂ©en avant les annĂ©es 1980.

Premier Centenaire

1980 est l’annĂ©e du centenaire pour le « plus vieux club belge », une grosse dĂ©cennie avant les autres. Le club de la mĂ©tropole revient vers le sommet de la hiĂ©rarchie nationale grĂące Ă  une politique axĂ©e sur les jeunes. Danny Bonne et Leo van der Elst sont internationaux dans les Ă©quipes de jeunes. L’Antwerp termine son annĂ©e de jubilĂ© seulement Ă  la 13e place. Le signe est clair que les jeunes doivent ĂȘtre encadrĂ©s par des joueurs expĂ©rimentĂ©s. En vue de la saison 1980-1981, le Hongrois Sandor MĂŒller (un milieu de terrain international du Vasas Budapest), surnommĂ© le Professeur, arrive accompagnĂ© de Laszlo Fazekas un buteur hongrois connu internationalement. Ces deux joueurs ont dĂ©jĂ  de trente-deux ans mais ils apportent l’expĂ©rience qui manque au groupe. Le club se sĂ©pare de son buteur Willy Geurts, transfĂ©rĂ© Ă  Anderlecht. Dans le courant de la saison, le gardien Theo Custers rĂ©clame un plus gros contrat. Il quitte le club (pour l’Espanyol Barcelone) mais l’Antwerp rĂ©agit vite en engageant un Yougoslave expĂ©rimentĂ©: Ratko Svilar. Le Great Old termine le championnat Ă  la 9e place.

Pour la saison 1981-1982, le matricule 1 salue l’arrivĂ©e d’un jeune attaquant, aux origines polonaises, transfĂ©rĂ© du Sporting de Charleroi : Alexandre Czerniatynski. Ce jeune joueur est dĂ©jĂ  international espoir et Ă©tait surnommĂ© la « merveille wallonne ». Il fut rapidement appelĂ© chez les Diables Rouges oĂč il aligne 10 sĂ©lections A avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  Anderlecht. L’Antwerp effectue une belle saison et termine 5e du classement. À l’époque cela donne accĂšs Ă  la Coupe d’Europe.

Au dĂ©part de la saison saison 1982-1983, Cziernia quitte donc le Great Old pour Anderlecht. Une offre des Bruxellois se refuse rarement qu’autant qu’ils ont gĂ©nĂ©ralement les moyens financiers avec eux. En Ă©change de l’attaquant et d’une somme d’argent, l’Antwerp reçoit deux jeunes joueurs : l’Islandais Petur Petursson et Bart Cluytens. La peine des fans anversois s’attĂ©nue avec la percĂ©e d’un jeune joueur originaire de Merksem : Marc van der Linden qui est la rĂ©vĂ©lation de cette saison. Les dirigeants anversois engagent un jeune joueur de 14 ans, venant de Westmalle : Francis Severeyns. L’entraĂźneur Dimitri Davidovic amĂšne son Ă©quipe Ă  la troisiĂšme place derriĂšre les intouchables Ă  4 points du Standard et Ă  3 d'Anderlecht.

Le juge Bellemans

À partir du dĂ©but de l'annĂ©e 1984, le football belge voit son ciel s'assombrir. La premiĂšre dĂ©cennie du football officiellement professionnel attire la curiositĂ© des responsables... du fisc. Le fait que les clubs gĂšrent une « caisse noire » en parallĂšle de leur comptabilitĂ© officielle est un secret de polichinelle. Cette pratique est davantage une relique de l'ancien systĂšme d'avant l'officialisation du professionnalisme qu'une rĂ©elle volontĂ© de frauder. Ces « caisses noires » servent la plupart du temps aux rĂšglements des primes ou surprimes vis-Ă -vis des joueurs et donc d'augmenter leur motivation. Le juge Guido Bellemans vient mettre son nez d'enquĂȘteur dans les papiers des clubs. Plusieurs (pour ne pas dire tous) subissent des « redressements fiscaux » Ă  rembourser Ă  l'État. Au Standard, le juge Bellemans trouve un carnet qui dĂ©bouche sur le scandale de l'affaire Standard-Waterschei. À l'Antwerp, le magistrat demande mise en dĂ©tention du prĂ©sident Eddy Wauters. Les activitĂ©s de celui-ci dans les sommets du secteur bancaires ont soulevĂ© des interrogations. Finalement, Eddy Wauters et d'autres dirigeants anversois sont totalement blanchis. Mais le monde du football belge est marquĂ© par ces enquĂȘtes et les suites ne se font pas attendre : le marchĂ© des transferts est particuliĂšrement calme.

L'arrivée d'Arie Haan au poste d'entraßneur pour la saison 1984-1985 ramÚne l'espoir chez les supporters de l'Antwerp, mais le Néerlandais doit composer avec de nombreuses blessures qui pénalisent son groupe qui termine au milieu du tableau (7e). La saison suivante se déroule moins bien. Haan est remercié en . Léon Nollet lui succÚde et parvient à sauver le matricule 1 qui termine 9e. L'entame de la saison 1986-1987 est catastrophique. Le Great Old pointe à la derniÚre place aprÚs 13 rencontres avec seulement trois points acquis. Le président Eddy Wauters décide d'employer les grands moyens. Il licencie Nollet et le remplace par un entraßneur de renom : Georg Kessler.

« Sir » Georg rĂ©ussit le sauvetage espĂ©rĂ©. La saison suivante, l'Antwerp est sacrĂ© « champion d'Automne » aprĂšs un premier tour de toute beautĂ© qu'il termine invaincu. AprĂšs la trĂȘve de confiseurs, le club met du temps Ă  retrouver sa cadence initiale mais en fin de compĂ©tition, le club dĂ©croche tout de mĂȘme une jolie 3e place, Ă  Ă©galitĂ© de points avec le FC Malines (mais avec un succĂšs de moins), Ă  deux longueurs seulement du Club Brugeois. Pour l'Antwerp, c'est synonyme de retour sur la scĂšne europĂ©enne. Trois Anversois, Van der Linden, Plovie et Severeyns sont internationaux A. Pour la saison 1988-1989, Georg Kessler fait venir le jeune Hans-Peter Lehnhoff du FC Cologne. Le club reste ambitieux mais plusieurs projets tombent Ă  l'eau faute de garanties financiĂšres suffisantes (comme le projet d'un stade flambant neuf dont une maquette fut exposĂ©e).

(Presque) sur le toit de l'Europe

Avec le projet de stade, disparu aussi Georg Kessler, que la direction remplace par Dimitri Davidović. AprĂšs Cisse Severeyns (Ă  Pise), le club laisse partir Marc Van der Linden (Ă  Anderlecht). Ces dĂ©parts sont compensĂ©s par le retour d'Alex Czerniatynski. Un « come-back » apprĂ©ciĂ© par les fans. Pendant la saison 1989-1990; le Royal Antwerp FC atteint les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA. La campagne europĂ©enne dĂ©bute, lors du premier tour, par le « Miracle Vitosha ». AprĂšs un partage (0-0) en Bulgarie, le Great Old semble en position avantageuse en accueillant le Vitosha Sofia, mais le dĂ©roulement du match retour calme les enthousiasmes. Les Bulgares prennent rapidement les devants. La situation se complique encore davantage lorsque le matricule 1 perd Francky Dekenne, blessĂ© Ă  une vingtaine de minutes de la fin. Les deux changements (le maximum autorisĂ© Ă  l'Ă©poque) ayant Ă©tĂ© effectuĂ©s, l'Antwerp termine Ă  dix. À une minute du terme, le Vitosha menait 1-3. L'arbitre autrichien, Monsieur Friedrich Kaupe ajouta 6 minutes Ă  la suite du temps nĂ©cessaire Ă  l'Ă©vacuation de Dekenne. À la derniĂšre minute, Nico Claesen ramĂšne la marque Ă  2-3. Puis durant ce que l'on n'appelle pas encore le « temps ajoutĂ© », le Great Old rĂ©ussit un exploit rare: il marque trois buts. Claesen Ă©galise Ă  la 92e et deux minutes plus tard, RaphaĂ«l Quaranta marque le but de la victoire et d'une qualification Ă  laquelle plus personne ne croyait. Sur les antennes de la RTBF, Michel Lecomte en perd quasiment la voix. Cela n'empĂȘche pas la performance des Anversois de faire le tour des tĂ©lĂ©visions. Le plus vieux club de Belgique a retrouvĂ© une cĂ©lĂ©britĂ© mondiale inattendue !

Stimulés par ce premier tour, l'Antwerp réussit deux autres grosses performances en éliminant Dundee United et le VfB Stuttgart. Le FC Cologne stoppe la belle aventure anversoise. En championnat, l'Antwerp termine 4e et fut à nouveau européen. Mais la campagne européenne suivante tourne court car le matricule 1 est éliminé dÚs le premier tour par les Hongrois de Ferencvåros.

Le , le Royal Antwerp FC joue sa derniÚre rencontre (contre le club marocain d'IRT Tanger) dans un Bosuil ayant sa forme historique. Le lendemain, des grues et des bulldozers démolissent les gradins « places debout » derriÚre un des buts. Quatre mois plus tard, est inauguré l'Atriumcomplex avec 800 business-seats.

Durant la saison 1991-1992, sous la conduite de Walter Meeuws, l'équipe fanion acquiert une mentalité solidaire digne des trois mousquetaires (Tous pour Un et Un pour Tous). Avec un maßtre à jouer de génie nommé Frans van Rooij, la vitesse de Hans-Peter Lehnhoff, l'engagement de Rudi Smidts et le sens du but de Czerniatynski, l'Antwerp joue les premiers rÎles et remporte sa deuxiÚme Coupe de Belgique. Au terme d'une finale passionnante, les deux formations sont départagées aux tirs au but. Il faut 22 penalties pour désigner le vainqueur.

L'Antwerp dispute donc la Coupe des coupes lors de la saison 1992-1993. Le Great Old élimine successivement Glenavon FC, Admira Wacker, le Steaua Bucarest et le Spartak Moscou pour se qualifier pour la finale. Cela reste de nos jours la derniÚre finale européenne disputée par un club belge. Le , à Wembley, les Italiens de Parme sont un ton trop fort pour le vieux club anversois.

Urbain Haesaert succÚde à Meeuws mais le courant passe moins bien avec les supporters. Malgré le départ de Czernia, l'Antwerp FC obtient la 5e place du championnat. Mais le transfert de Hans-Peter Lehnhoff vers Leverkusen est difficile à combler. Avec une équipe jeune, l'Antwerp reçoit une punition en Coupe de l'UEFA contre Newcastle United qui aligne Philippe Albert et Andy Cole. Cette saison 1994-1995 est pénible et le club ne se sauve que de justesse, grùce surtout à l'insigne faiblesse du KV Ostende et du RC Liégeois.

Retour des problĂšmes

Afin d'essayer de faire oublier les deux derniÚres saisons faiblardes, le Président Eddy Wauters fait revenir un ancien de la maison, Låszló Fazekas qui amÚne deux éléments expérimentés, les Serbes Ranko Stojic et Cvijan Milosevic. Mais cette saison est marquée par le retour des litiges et des polémiques autour du Bosuil. Début , la Bourgmestre d'Anvers Madame DetiÚge décrÚte la fermeture de la Tribune II pour des raisons de sécurité. La rencontre face au K. FC Germinal Ekeren est remise. Les controverses concernant le stade surviennent alors que la Ville d'Anvers est encore candidate pour accueillir l'Euro 2000 et donc que la recherche d'un site pour accueillir le futur "Eurostadion 2000" n'est pas close. Le , la Ville annonce qu'elle retire (temporairement) sa candidature. L'enveloppe de 250 millions de francs belges prévue par la Région Flamande passe finalement sous le nez des Anversois, car la Fédération belge décide de rénover l'Olympia Park de Bruges. AprÚs ce début de saison cafouillé, le Royal Antwerp FC ne joue aucun rÎle concret en championnat. Il atteint les demi-finales de la Coupe, mais aprÚs un net revers (0-3) à domicile au match aller contre le Cercle de Bruges, Låszló Fazekas démissionne.

Durant l'Ă©tĂ© 1996, Eddy Wauters devient prĂ©sident de la Ligue professionnelle. Six mois aprĂšs l'ArrĂȘt Bosman, les clubs professionnels belges commencent Ă  prendre conscience des difficultĂ©s financiĂšres qui les attendent. Une situation pour laquelle le prĂ©sident anversois a plusieurs fois tirĂ© la sonnette d'alarme mais sans ĂȘtre entendu. La FĂ©dĂ©ration belge et sa Ligue pro n'ont jamais voulu donner raison (ou trouver un compromis) avec le joueur Jean-Marc Bosman en litige avec le RC LiĂ©geois. La direction de l'Antwerp fait revenir Georg Kessler dans la fonction de manager gĂ©nĂ©ral. L'entraĂźneur allemand reçoit des renforts, mais la saison dĂ©bute par une gifle : l'Ă©limination rapide de la Coupe des Ɠuvres du K. RC Heinis Gent. Les querelles autour de l'Eurostadium au Bosuil dominent constamment l'actualitĂ©. En , le Bosuil est une nouvelle fois fermĂ© (pour une courte pĂ©riode) aprĂšs qu'un grillage se soit effondrĂ© pendant une rencontre face Ă  Anderlecht.

Le Royal Antwerp FC termine la saison à une 6e place logique et remporte un match de prestige face au Club Brugeois. Un résultat qui coûte le titre aux Bleus et Noirs et l'offre au Lierse. Mais durant cette partie, de sérieux troubles surviennent. Le Stade du Bosuil est à nouveau fermé, cette fois jusqu'au . Le Royal Antwerp FC doit disputer en déplacement les sept premiers matches de la saison 1997-1998. Georg Kessler reste en fonction jusqu'en mars 1998 puis se retire. Son assistant Ratko Svilar lui succÚde. Mais le changement d'entraßneur n'a pas l'effet escompté. Pour la 2e fois de son histoire, l'Antwerp est relégué en Division 2.

Depuis le , la démolition de la deuxiÚme tribune « places debout » derriÚre l'autre but a débuté. Les tractations en vue de la construction d'un nouveau stade ou la totale rénovation du Bosuil se heurtent à un nouveau refus des autorités. La pose d'un toit ou tout autre aménagement sont refusés. Les responsables politiques et commerciaux ne veulent pas faire du vénérable Bosuil un concurrent pour le « Sport Paleis », qui est en partie la propriété de la Province d'Anvers.

Accords avec Manchester United

C'est donc dans un stade sans tribunes derriĂšre les buts (vide du cĂŽtĂ© « Merksem » et les Business du cĂŽtĂ© « Point Vert ») que l'Antwerp dĂ©bute en Division 2. Et aucun projet de construction n'a abouti. Sportivement, un signal d'espoir est donnĂ©. Le matricule 1 signe des accords de collaboration avec Manchester United. Regi Van Acker devient le nouvel entraĂźneur. La saison 1998-1999 commence avec quinze matches sans dĂ©faite. Par la suite, l'Ă©quipe plafonne quelque peu et perd son meilleur buteur (Pivaljevic) victime d'une fracture du bras. L'Antwerp laisse filer le titre au FC Malines. Durant le tour final, des bagarres Ă©clatent lorsque KV Turnhout avec Patrick Goots vient s'imposer au Bosuilstadion. Interdit de stade, l'Antwerp doit « recevoir », sans public, La LouviĂšre sur le terrain du Rita Berlaar. Les Loups marquent durant le temps ajoutĂ©. L'arbitre Amand Ancion qui n'a pas sifflĂ© un hors-jeu du buteur est pris Ă  partie par les joueurs anglais Higginbotham et Wallwork. Les deux sont suspendus avec effet immĂ©diat. L'Antwerp gagne sa derniĂšre rencontre (6-0) contre Geel, mais cela n'empĂȘche pas le club campinois d'ĂȘtre promu.

Lors de la saison 1999-2000, le Royal Antwerp FC reçoit le soutien d'un nouveau sponsor : la sociĂ©tĂ© d'investissements « Overend Gurney & Co 1871 » (OGC 1871) et son jeune administrateur Albert Pans. La somme de 1 milliard 800 millions de francs belges est projetĂ©e pour le stade et l'Ă©quipe A. Pans verse un acompte de 70 millions qui renforce l'Ă©quipe avec des joueurs comme Patrick Goots, Marc Van Britsom, Stefan Leleu et un jeune ailier prĂȘtĂ© par Manchester United, Luke Chadwick. L'Antwerp FC enlĂšve le titre de D2 avec 21 points d'avance sur Ostende.

L'affaire Pans et les millions du Lotto

Aux cĂŽtĂ©s des succĂšs sportifs, une autre affaire alimente la chronique de l'Antwerp durant la saison 1999-2000. C'est le « dossier Pans ». Le , seulement quelques mois aprĂšs sa prĂ©sentation officielle comme nouveau sponsor du club, Albert Pans est arrĂȘtĂ© sous l'inculpation d'abus de confiance et de blanchiment d'argent. L'homme d'affaires reste en prison jusqu'au . Dans la presse de nombreuses Ă©lucubrations sont publiĂ©es concernant le sponsoring de l'Antwerp. Un fait racontĂ© concerne de faux documents, trouvĂ©s dans un casier de consigne de la gare centrale d'Anvers selon lesquels « le Royal Antwerp FC va fusionner en 2000 avec la sociĂ©tĂ© de Pans. » L'homme essaye de devenir sponsor des « pom-pom girls » du club afin de se rapprocher Ă  nouveau du matricule 1. Lors du dĂ©placement Ă  Maasland, les supporters lui font clairement comprendre qu'ils se sont lassĂ©s du personnage et de ses attitudes. RecherchĂ© par la police, Pans disparaĂźt de la circulation.

Au dĂ©but de l'annĂ©e 2000, il est question d'une somme de 75 millions de francs belges provenant de la Loterie Nationale en soutien au sport d'Ă©lite en complĂ©ment des 250 millions promis par le Gouvernement belge (Ă  l'Ă©poque dirigĂ© par Jean-Luc Dehaene) pour la construction de l'Eurostadion 2000. Mais vu que le , le ComitĂ© d'Organisation de l'Euro 2000 a enregistrĂ© le retrait de la Ville d'Anvers comme ville-hĂŽtesse, ces 250 000 000 sont dĂ©finitivement perdu. L'argent de la Loterie reste disponible et Ă  la fin de l'annĂ©e 1999, la Ville d'Anvers dĂ©cide de construire un « hall of fame » dans le « Stade communal » (en fait le stade du Kiel) oĂč entre-temps s'est installĂ© le Germinal. Le ministre des Entreprises publiques s'y oppose. Vu que l'Eurostadion 2000 ne sera pas construit, l'argent, selon lui, doit ĂȘtre rĂ©parti entre les clubs. Finalement, l'Echevin des Sports de la Ville d'Anvers, Gilbert Verstraelen dĂ©cide que le « hall of fame » hĂ©bergeant un « musĂ©e olympique » ne verra pas le jour, et il fait amĂ©nager des confortables bureaux et un cafĂ© Ă  thĂšmes pour le Germinal, dĂ©sormais Germinal Beerschot.

Bref retour en Division 1

Sous la conduite de Regi Van Acker, la saison 2000-2001 se dĂ©roule sans soucis sportifs grĂące aux arrivĂ©es du CorĂ©en Seol Ki-Hyeon, de Tony Sergeant, de Bernt Evens et sans doute du meilleur des joueurs prĂȘtĂ©s par Manchester United depuis la conclusion des accords entre les clubs, John O'Shea. L'Antwerp termine Ă  la 12e place, loin des places descendantes. Pour la saison suivante, Wim De Coninck reprend le poste d'entraĂźneur. L'ancien gardien de but se retrouve rapidement en dĂ©saccord avec certains de ses joueurs. À la mi-parcours, le Royal Antwerp est relĂ©guable. Le Henk Houwaart succĂšde Ă  De Coninck et parvient Ă  maintenir le club Ă  l'Ă©cart des deux relĂ©guĂ©s (Alost et Beveren). Pour la saison saison 2002-2003, Houwaart amĂšne son Ă©quipe sans trop de soucis Ă  la 12e place. Pour la premiĂšre fois, le Royal Antwerp FC termine la saison devant le Germinal Beerschot.

Nouvelle dégradation

RenĂ© Desayere devient le nouvel entraĂźneur pour la saison 2003-2004. Avec le retour de Darko Pivaljević, le club affiche l'ambition de figurer plus haut dans le classement mais cela ne se passe pas comme espĂ©rĂ©. Pivaljević n'est plus le "King Darko" apprĂ©ciĂ© prĂ©cĂ©demment par les supporters. Il se blesse rapidement et le club commence trĂšs mal la saison en perdant, entre autres, ses trois premiĂšres rencontres Ă  domicile. Desayere paye la note dĂšs le mois d'octobre et cĂšde sa place Ă  Dojčin Perazić. SurnommĂ© le "chauffeur de taxi", par la presse, le nouvel entraĂźneur qui manque de rĂ©fĂ©rences, fait illusion avec un succĂšs d'emblĂ©e au Lierse. Mais lors des sept rencontres suivantes, l'Ă©quipe ne marque que 2 points. Un deuxiĂšme changement d'entraĂźneur intervient. Marc Grosjean est appelĂ© Ă  sauver le club en pĂ©rilleuse posture. Le , l'Antwerp prĂ©sente un nouveau joueur prĂȘtĂ© par Manchester United, un jeune Chinois de 19 ans, Dong Fangzhuo. Avec trois victoires de suite, le matricule 1 sembla sur la bonne voie pour se maintenir, mais le , il s'incline Ă  domicile (1-2) contre Saint-Trond. BloquĂ© Ă  27 points, il est mathĂ©matiquement certain de quitter l'Ă©lite pour la 3e fois.

Espoir de retrouver l'Ă©lite et menaces

Depuis 2004, le Royal Antwerp FC participe quatre fois au tour final de Division 2, mais ne parvient pas Ă  dĂ©crocher l'accessit le ramenant parmi la plus haute division belge. Le matricule 1 fĂȘte ses 125e et 130e anniversaires dans l'antichambre de l'Ă©lite.

Cependant, il est dit que le Great Old n'aura jamais une vie sereine. Une nouvelle menace plane sur le club sous la forme d'une réclamation de la "Famille Collin" qui lui réclame plus de 4 millions d'euros. Une somme astronomique pour l'Antwerp, dans sa situation actuelle. Un désaccord entre le président Eddy Wauters et la famille Collin met le feu aux poudres en début d'année 2010. En fin de saison 2009-2010, la recette du match contre Tirlemont est saisie. Simultanément, un autre ancien mécÚne, Tony Gram, réclame aussi son dû. Depuis quelques mois, plus rien de neuf n'est publié mais la justice doit encore se prononcer. FinanciÚrement, le Royal Antwerp FC reste en sursis.

Lors de la saison 2015-2016 de deuxiĂšme division, le Royal Antwerp FC joue enfin la tĂȘte du championnat et peut donc rĂȘver au retour parmi l'Ă©lite. Cependant, le , la commission arbitrale de l'Union belge condamne le club anversois Ă  honorer ses dettes vis-Ă -vis de son ancien prĂ©sident, Eddy Wauters. Ces dettes sont de 4,9 millions d'euros et le club dispose d'un mois pour payer cette somme. Faute de quoi, la licence ne serait pas octroyĂ©e.

Retour en D1 aprĂšs 13 ans d'absence

Le club anversois remonte en division 1 aprÚs sa victoire contre le KSV Roulers le , 13 ans aprÚs sa derniÚre présence parmi l'élite.

PalmarĂšs

Compétitions officielles Compétitions internationales

Résultats en séries nationales

Le Royal Antwerp Football Club n'a connu que deux divisions: la plus haute, sous toutes ses diffĂ©rentes appellations et le 2e niveau. À l'exception de la saison 1900-1901, le club a toujours Ă©voluĂ© dans une sĂ©rie nationale belge, soit 113 saisons sur 114 disputĂ©es[6].

Bilan

Statistiques mises Ă  jour le (avant la saison 2023-2024)

Saisons jouées en nationales
Niv Divisions Jouées Titres TM Up TM Down
I1re nationale10251
II2e nationale1726
III3e nationale00
IV4e nationale00
V5e nationale00
TOTAUX119770
  • TM Up= test-match pour dĂ©partager des Ă©galitĂ©s, ou toutes formes de Barrages ou de Tour final pour une montĂ©e Ă©ventuelle.
  • TM Down= test-match pour dĂ©partager des Ă©galitĂ©s, ou toutes formes de Barrages ou de Tour final pour le maintien.

Parcours européens

Bilan général

Epreuves Part Cups Fin J V N D bm br "PTS" Prol TaB
CE1CE des Clubs champions (56-91)100200218000
CE1Ligue des champions000000000000
CE2CE des Vainqueurs de Coupe101924314141021
CE3Coupe des Villes de Foires (55-71)4001462614212000
CE3Coupe de l'UEFA (72-2009)800301071345483700
CE3Ligue Europa100220031600
TOTAUX15015720132477927321
  • Part= Nombre de participations.
  • Cups= TrophĂ©es remportĂ©s.
  • Fin= Nombre de finales jouĂ©es.
  • J/V/N/D= matches jouĂ©s, victoires, nuls, dĂ©faites.
  • bm/br= Buts marquĂ©s - Buts reçus (hors Tirs au but)
  • Pts= Points fictifs accumulĂ©s sur base de 3 pour une victoire et 1 pour un nul (si Tirs au but, points selon score aprĂšs 120).
  • Prol= nombre de fois qu'une rencontre eut une prolongation.
  • TaB= nombre de fois que des "Tirs au but furent nĂ©cessaires.

Coupe d'Europe des clubs champions (CE1)

Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe (CE2)

Coupe des Villes de Foires (CE3 - version 1)

Coupe de l'UEFA - Ligue Europa (CE3 - version 2)

Personnalités du club

Présidents

Au cours de son histoire, le club a été dirigé par quinze présidents différents[7].

Présidents du Royal Antwerp Football Club
Rang Nom PĂ©riode
1 Llelyn Evan Thomas1892-1893
2 Herbert Debenham1894
3 Lewis Potter1894-1895
4 Edgard Flint1895-1897
5 F. Robyns1897-1900
6 Oscar W. Molkau1900-1906
7 Mr Nagels1906
8 François Verachtert1906-1908
Rang Nom PĂ©riode
9 Henri Elebaers1908-1928
10 Alfred Verdyck & Robert Heinz1928-1929
11 Henri Elebaers (2)1929-1932
Présidence vacante1932-1934
12 Fernand Collin1934-1968
13 Jos Lahou1968-1969
14 Eddy Wauters1969-2012
15 Jan Michel2012-

EntraĂźneurs

De la saison 1919-1920 Ă  la saison 2020-2021, cinquante-cinq entraĂźneurs diffĂ©rents se succĂšdent Ă  la tĂȘte de l'Antwerp[8] - [9].

EntraĂźneurs du Royal Antwerp Football Club
Rang Nom PĂ©riode
1 Alfred Verdyck1919-1930
2 Viktor Löwenfeld (en)1930-1932
3 Jules Delausnay1932-1934
4 John Less1934
5 Ignace Molnar1934-1936
6 Viktor Löwenfeld (en) (2)1936-1938
7 Gustaaf Pelsmaeker1941-1944
8 Gustaaf Pelsmaeker (2)1945-1949
9 J. De Clercq
& R. Gedopt
1949-1953
10 Harry Game1953-1960
11 Viktor Havlicek1960-1961
12 Karl Humenberger1961-1964
13 G. Hofman
& J. Fraipont
1964
14 Hubert D'Hollander1964-1965
15 Harry Game (2)1965-1968
16 Robert Maertens1968-1970
17 Louis Cautreels1970-1971
18 PĂĄl Csernai1971-1972
19 E. Wauters
& D. Simons
1972
20 Urbain Braems1972-1973
21 Louis Wouters1973
22 Guy Thys1973-1976
23 Jef Vliers1976-1977
24 Ladislav NovĂĄk1977-1979
25 E. Wauters (2)
& S. Van den Bergh
1979
Rang Nom PĂ©riode
26 Dimitri Davidović1980-1983
27 Jean Dockx1983-1984
28 Arie Haan1984-1985
29 LĂ©on Nollet1985-1986
30 Georg Kessler1986-1989
31 Dimitri Davidović (2)1989-1991
32 J. De Wit
& D. Koekelcoren
1991
33 Walter Meeuws1991-1993
34 Urbain Haesaert1993-1995
35 Ratko Svilar1995
36 LĂĄszlĂł Fazekas1995-1996
37 Ratko Svilar (2)1996
38 Georg Kessler (2)1996-1998
39 Ratko Svilar (3)1998
40 Regi Van Acker1998-2001
41 Wim De Coninck2001-2002
42 Henk Houwaart2002-2003
43 René Desaeyere2003
44 Dojčin Perazić2003-2004
45 Marc Grosjean2004
46 Jerko Tipurić2004-2005
47 Regi Van Acker (2)2005-2006
48 Warren Joyce2006-2008
49 Dimitri Davidović (3)2008-2009
50 Ratko Svilar (4)2009
Rang Nom PĂ©riode
51 Colin Andrews2009-2010
52 Bart De Roover2010-2011
53 Bart Wilmssen2011-2012
54 Dennis van Wijk2012-2013
55 Jimmy Floyd Hasselbaink2013-2014
56 Richard Stricker2014-2015
57 David Gevaert2015-2016
58 Frederik Vanderbiest2016
59 David Gevaert (2)2016
60 Wim De Decker2016-2017
61 Låszló Bölöni2017-2020
62 Ivan Leko2020
63 Franky Vercauteren2021
64 Brian Priske2021-2022
65 Mark van Bommel2022-

Anciens joueurs

Effectif actuel

Effectif de la saison 2023-2024
Joueurs Encadrement technique
No P. Nat.[10] Nom Date de naissance Sélection[11] Club précédent Contrat
1 G Drapeau de la France Butez, JeanJean Butez 08/06/1995 (28 ans) –Royal Excel Mouscron2020-2026
26 G Drapeau de la Belgique De Wolf, OrtwinOrtwin De Wolf 23/04/1997 (26 ans) Belgique espoirsKAS Eupen2021-2024
87 G Drapeau de la Belgique Verhulst, DavinoDavino Verhulst 25/11/1987 (35 ans) Belgique espoirsApollon Smyrnis2022-2024
999 G Drapeau de la Belgique Lammens, SenneSenne Lammens 07/07/2002 (20 ans) Belgique espoirsClub Bruges KV2023-2027
2 D Drapeau de la Belgique De Laet, RitchieRitchie De Laet 28/11/1988 (34 ans) BelgiqueAston Villa2019-2024
3 D Drapeau de la Belgique Engels, BjörnBjörn Engels 15/09/1994 (28 ans) Belgique espoirsAston Villa2021-2026
21 D Drapeau des États-Unis Vines, SamSam Vines 31/05/1999 (24 ans) États-UnisColorado Rapids2021-2024
22 D Drapeau de l'Argentine Ávila, GastónGastón Ávila 30/09/2001 (21 ans) Argentine -20 ansBoca Juniors2022-2027
23 D Drapeau de la Belgique Alderweireld, TobyToby Alderweireld 02/03/1989 (34 ans) BelgiqueAl-Duhail SC2022-2025
33 D Drapeau de la Belgique Van Den Bosch, ZenoZeno Van Den Bosch 06/07/2003 (20 ans) Belgique -17 ansFormé au club2022-2025
34 D Drapeau de la Belgique Bataille, JelleJelle Bataille 20/05/1999 (24 ans) Belgique espoirsKV Ostende2021-2024
50 D Drapeau du Kosovo Krasniqi, LauritLaurit Krasniqi 14/07/2001 (21 ans) –FormĂ© au club2022-2025
- D Drapeau de la Belgique Dessoleil, DorianDorian Dessoleil 07/08/1992 (30 ans) –RSC Charleroi2021-2024
6 M Drapeau de la Belgique Verstraete, BirgerBirger Verstraete 16/04/1994 (29 ans) BelgiqueFC Cologne2020-2024
8 M Drapeau du Nigeria Yusuf, AlhassanAlhassan Yusuf 18/07/2000 (22 ans) –IFK Göteborg2021-2025
15 M Drapeau du Cameroun Boya, FrankFrank Boya 01/07/1996 (27 ans) CamerounRE Mouscron2020-2024
24 M Drapeau des Pays-Bas Ekkelenkamp, JurgenJurgen Ekkelenkamp 05/04/2000 (23 ans) Pays-Bas espoirsHertha BSC2022-2026
32 M Drapeau de l'Allemagne Scott, ChristopherChristopher Scott 07/06/2002 (21 ans) Allemagne -20 ansBayern Munich II2022-2026
48 M Drapeau de la Belgique Vermeeren, ArthurArthur Vermeeren 07/02/2005 (18 ans) Belgique -18 ansFormé au club2022-2024
- M Drapeau de la Suùde Ondrejka, JacobJacob Ondrejka 02/09/2002 (20 ans) –IF Elfsborg2023-2028
10 A Drapeau de la Belgique Balikwisha, Michel-AngeMichel-Ange Balikwisha 10/05/2001 (22 ans) Belgique espoirsStandard de LiĂšge2021-2026
11 A Drapeau du Kosovo Muja, ArbnorArbnor Muja 29/11/1998 (24 ans) Kosovo espoirsKF Drita2022-2025
18 A Drapeau des Pays-Bas Janssen, VincentVincent Janssen 15/06/1994 (29 ans) Pays-BasCF Monterrey2022-2026
55 A Drapeau de l'Équateur Valencia, AnthonyAnthony Valencia 21/07/2003 (19 ans) –Independiente del Valle2022-2026
99 A Drapeau de la Suisse Frey, MichaelMichael Frey 19/07/1994 (28 ans) SuisseFenerbahçe SK2021-2024
- A Drapeau de la France Ilenikhena, GeorgeGeorge Ilenikhena 16/06/2006 (17 ans) –Amiens SC2023-2027
EntraĂźneur(s)
EntraĂźneur(s) adjoint(s)
  • Andries Ulderink
  • John Stegeman
  • JĂŒrgen Dirkx
Préparateur(s) physique(s)
  • Egid Kiesouw
EntraĂźneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute
  • Jan Vandenhouten
  • Jochen De Coene
MĂ©decin(s)
  • Wim Geerts

LĂ©gende

Consultez la documentation du modĂšle


Structures du club

Stades

  • 1880-1893 - Zones sablonneuses du Dock Nord puis Terrain de ManƓuvres de Wilrijk.
  • 1893-1895 - Berchem, Transvaalstraat.
  • 1895-1897 - Zuremborg, au bout de la Lange Leemstraat, un terrain Ă  cĂŽtĂ© du vĂ©lodrome.
  • 1897-1903 - Zuremborg, terrain au centre du vĂ©lodrome.
  • 1903-1906 - Kiel, Kruisstraat.
  • 1906-1923 - Kiel, Broodstraat (ce stade sera employĂ© pour le tournoi de football lors des JO d'Anvers en 1920).
  • 1923-... Deurne, Stade du Bosuil

Transferts les plus coûteux

Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus grosses ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club anversois.

Arrivées record[12]
Rang Joueur Montant Provenance Date
1er Alex Yi
Karel D'Haene
Didier Lamkel ZĂ©
M€ Bruins d'UCLA
KSV Waregem
Chamois niortais FC


4e Nico Claesen850 k€ Tottenham Hotspur FC
5e Jonathan Bolingi750 k€ Standard de LiĂšge
DĂ©parts record[13]
Rang Joueur Montant Destination Date
1er Karel D'Haene2,5 M€ Trabzonspor
2e Darko Pivaljević1,5 M€ 1. FC Cologne
3e Alen Orman800 k€ Hibernian FC
5e Hans-Peter Lehnhoff
Jonas De Roeck
500 k€ Bayer 04 Leverkusen
Lierse SK

LĂ©gende : M€ = millions d'euros.

Notes et références

  1. « #139 – Royal Antwerp FC : the Great Old », sur footnickname.wordpress.com (consultĂ© le )
  2. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  3. Foot 100 ASBL. Dictionnaire des clubs affiliés à l'URBSFA depuis 1895: archives de l'URBSFA.
  4. Le comptage officiel amÚne la saison 2010-2011 au rang de 110e saison. Le maximum possible n'est toutefois que de 108 saisons car les compétitions 1939-1940 et 1944-1945 comptabilisées ne furent pas terminées.
  5. Matricules et noms des clubs belges
  6. Les saisons "1939-1940" et "1944-1945" sont comptabilisées parce qu'elles furent entamées. Mais elles furent stoppées par les événements relatifs à la Seconde Guerre mondiale.
  7. (nl) « Historique des prĂ©sidents du Royal Antwerp FC », RAFC Museum,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. (nl) « Liste des entraineurs du Royal Antwerp FC », RAFC Museum,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  9. « Liste des entraineurs du Royal Antwerp FC », Monde du foot,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  11. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
  12. « Arrivées record », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
  13. « Départs record », sur transfermarkt.fr (consulté le ).

Liens externes

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