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Rouille (maladie)

Les rouilles sont un ensemble de maladies cryptogamiques des plantes vasculaires dont les agents pathogènes responsables sont des champignons basidiomycètes (Fungi) de l'ordre des Pucciniales (anciennement Uredinales) et plus largement appartenant à la sous-division des Pucciniomycotina.

Écidies d'Uromyces dactylidis sur la Renoncule Ficaire.
Urédies de Gymnosporangium juniperi sur un Genévrier.
Écidies de Chrysomyxa abietis sur l'Épicéa (Épinette).

Ces champignons phytopathogènes sont des parasites obligatoires biotrophes, ne pouvant se développer que sur un végétal vivant, et dont les espèces sont hautement spécialisées. Elles se manifestent par des taches ou des pustules apparaissant sur les feuilles. Le cycle de vie de ces champignons est complexe : lorsqu'il est complet, il caractérisé par l’émission temporaire et successive de cinq types de spores naissant dans des structures différentes sur des organes annuels comme les feuilles et les tiges, plus rarement sur des organes vivaces comme les troncs ou les racines. Il est également caractérisé par des changements d'hôte souvent très éloignées les uns des autres du point de vue de la parenté, comme par exemple les graminées et les arbres.

Les champignons de la rouille sont très répandus et se rencontrent régulièrement. Ils sont surtout visibles en été et en automne dans leur stade télie où ils sont plus faciles à identifier car tous les stades ne s'y prêtent pas. Afin de déterminer l'espèce et le stade de développement, il est souvent indispensable d'utiliser un microscope afin d'étudier les spores. En effet, la classification des champignons de la rouille se base sur leur forme, leur couleur, leur taille et leur ornementation ainsi que la présence ou l'absence de papilles, de pores germinatifs ou de pédoncules. De plus, certaines espèces comme le genre Melampsora forment des éléments stériles dans les spores, appelés paraphyses, dont la forme, la taille et l'épaisseur de la paroi sont également importantes pour la détermination[1].

Parmi les espèces communes en Europe occidentale se trouvent par exemple Coleosporium tussilaginis dont l'hôte principal est le Tussilage et l'hôte secondaire un Pin ; Puccinia lagenophorae sur la pâquerette sans qu'il y ait de changement d'hôte ; Puccinia malvacearum sur la Mauve alcée sans qu'il y ait de changement d'hôte, Puccinia poarum sur le Tussilage comme hôte principal et les graminées du genre Poa comme hôtes intermédiaires et Puccinia taraxaci sur le Pissenlit sans qu'il y ait non plus d'hôte intermédiaire[1].

Par analogie, certaines maladies dues au genre Albugo, un Oomycètes, sont appelées rouille blanche comme la rouille blanche des crucifères et la rouille blanche de la patate douce. Cependant, elles correspondent à des symptômes différents et à un cycle de vie différent des rouilles dues aux Pucciniales.

Histoire

Écidie d'Uromyces dactylidis sur une feuille de Dactyle aggloméré.

Les rouilles affectent l'agriculture depuis que l'homme a commencé à tenter de dompter les plantes pour les cultiver, en particulier les céréales telles que le blé et l'orge[2].

Des preuves archéologiques montrent que les cultures de céréales galloromaines étaient constamment touchées par des rouilles et mildious.
Au IVe siècle, les Romains sacrifiaient des bovins roux, des renards et des chiens au dieu Robigus en espérant qu'il éloigne les épidémies de rouilles de céréale des cultures[2].

Ces pathogènes fongiques sont mieux connus et l'on commence à comprendre comment ils peuvent contourner le système immunitaire de la plante via la sécrétion de petites protéines dites « effectrices ». On espère que mieux connaitre ces effecteurs et leurs mécanismes permettra de mieux anticiper la propagation mondiale des rouilles du blé[2] et leur adaptation aux pesticides.

Cycle de vie des champignons de la rouille

Le cycle de vie des espèces de champignons agents des rouilles est unique dans le règne fongique. En effet, le développement complet d'une seule espèce comprend souvent jusqu'à cinq stades différents, désignés par des chiffres romains. Cependant certaines espèces raccourcissent leur cycle de développement en supprimant quelques stades. Une autre particularité est le changement d'hôtes qu'effectuent certaines espèces. Les spermogonies et les écidies sont des stades haploïdes formés sur l'hôte intermédiaire et les urédies et les télies sont des stades diploïdes formés sur l'hôte principal. Le changement se fait alors entre des plantes qui sont souvent très éloignées les unes des autres du point de vue de la parenté, comme par exemple les graminées et les arbres. Le changement d'hôte permet en outre aux champignons de la rouille de coloniser des habitats écologiques totalement différents à l'instar d'une prairie et d'une forêt[1] - [3].

Spermogonie

Spermogonies d'Uromyces appendiculatus.

Les spermogonies (0) sont généralement rondes, coniques ou en forme de pustule, de couleur jaune, orange ou foncée, se trouvent régulièrement sur le dessus des feuilles et dégagent souvent des odeurs particulière comme spermatique, douceâtre, moisie, , etc.[1] - [3].

Écidie

Écidies de type Aezidium de Puccinia sessilis.

Les écidies (I), qui sont un stade asexué, ont différentes morphologies : type Aecidium, type Caeoma, type Peridermium et type Roestelia. Le type Aecidium est le plus commun ; ses écidies se présentent sous la forme de gobelet ou de tonneau, de couleur jaune orangé, plus rarement blanche. Cette forme est due à une enveloppe protectrice, plus précisément un pseudo-péridium, qui peut être réfléchie à son extrémité et qui est souvent effilochée. Ces structures sont formées sur les organes végétaux les plus divers et peuvent y provoquer des galeries ou des déformations massives. Le type Caeoma qui se retrouve dans le genre Melamspora, est dépourvu de cette marge et n'est protégé que par les tissus de l'hôte. C'est pourquoi ses structures sont en forme de pustule. Il est généralement jaune ou orange. Dans le type Peridermium des genres Coleosporium et Chrysomyxa, les écidies ont un aspect vésiculeux lorsque le péridium est fermé. Le type Roestelia qui se retrouve dans le genre Gymnosporangium présente des écidies orangé brunâtre en forme de corne due à un long pseudo-péridium[1] - [3].

Urédie

Urédies de Melampsora caprearum .

Les urédies (II) sont un stade asexué des champignons de la rouille qui peuvent infecter en très peu de temps de grandes surfaces d'une population d'hôtes. Chez les genres très communs Puccinia et Uromyces, les urédies se développent de part et d'autre des feuilles sur des taches foliaires plus ou moins voyantes et bombées, sous forme de pustules brun-cannelle ou brun-rouille, qui se couvrent précocement. Elles sont également disposées en anneau. Mais elles peuvent aussi être jaunâtres à orange vif sous forme de coussinets comme chez Melamspora et Coleosporium ou sous forme de pustules comme chez Pucciniastrum. Les urédies blanches du genre Milesina, dont les hôtes sont des fougères, constituent une particularité. Certaines espèces comme Triphragmium ulmariae produisent des urédies primaires et secondaires qui diffèrent par leurs caractéristiques macroscopiques et microscopiques[1] - [3].

TĂ©lie

TĂ©lies de Phragmidium mucronatum.

Les télies (III), qui constituent un stade sexué du cycle de vie des Pucciniales, sont généralement en forme de sore, de couleur brun noir à brun. Elles sont produites sur les feuilles et les tiges et y provoquent régulièrement des malformations. Mais il existe aussi des formes recouvertes par l'épiderme qui prennent un coloration plomb. Il se trouve également des sores brillantes et croûteuses, rouge foncé comme chez Coleosporium ou orange à brunes comme chez Malanspora. Le genre Cronartium forme des télies étroites, cornées ou filamenteuses, brun foncé ; le genre Gymnosporangium forme des fructifications gélatineuses cornées ou en forme de langue ; le genre Microbotryum, souvent désigné comme faux-charbon, se présente sous forme de masse de spores poussiéreuses noir-violet ou brun clair dans différents organes floraux et plus rarement sur les feuilles et les tiges. En raison de leur aspect charbonneux, il a longtemps été considéré comme un véritables agent du charbon. Les champignons de la rouille hivernent sous forme de téliospores[1] - [3].

Baside

Les basides (IV) germent à partir des téliospores et sont reconnaissables à la couche blanchâtre ressemblant à du givre qu'elles forment sur les télies. C'est sur elles que se forment les basidiospores. Il est rare d'observer sur le terrain la formation de basides[1] - [3].

Vocabulaire

Lorsqu'une espèce effectue un cycle complet comprenant les stades 0, I, II, III, IV, la rouille est dite macrocycle ; lorsque les urédies (II) font défaut, la rouille est dite hémicyclique et lorsque le cycle ne comporte que des serpomogonies (0) et des télies (III) ou uniquement des télies (III), la rouille est dite microcyclique[4].

Une rouille est autoxène lorsque son cycle biologique s'accomplit sur la même plante-hôte comme Puccinia menthae sur la Menthe des champs, où les stades 0, I, II, III sont présents. Une rouille est hétéroxène lorsque ses écidies (I) se forment sur une plante d'un genre donné tandis que ses autres stades évolutifs apparaissent obligatoirement sur une seconde plante de genre différent du premier comme Puccinia graminis dont les stades 0 et I se font sur l'Épine-vinette et les stades II et III sur le blé[4].

Cycle de vie type

Au printemps, la basidiospore (IVsp.) issue de la téliospore (IIIsp.) hivernale germe au contact de l’hôte sur lequel elle est transportée par le vent, la pluie ou les insectes. Après infection, le champignon provoque l’apparition d’une tache foliaire. Un filament mycélien haploïde de valence sexuelle - ou + naît directement de la basidiospore qui produit une spermogonie (0) odorante sur le dessus de la feuille. Ses spermaties (0sp.) s'agglutinent dans une gouttelette de miellat qui recouvre l'ostiole qui la surmonte. Les spermaties sont alors transférées par des insectes attirés par le miellat et l'odeur sur un hyphe récepteur proéminent d'une autre spermogonie qui achemine son noyau jusqu'à une protocécidie de valence sexuelle opposée généralement située de l'autre côté sur la face inférieure de la feuille, ce qui provoque sa fertilisation et la transforme en une écidie véritable (I). C'est le début de la dicaryotisation[4] - [5].

Le développement, toujours printanier, de l'écidie (I) est très rapide. Protégée par son enveloppe protectrice, elle génère des écidiospores (Isp.) qui contiennent deux noyaux haploïdes. Les espèces pratiquant le changement d'hôte le font principalement lors de la dissémination des écidiospores (Isp.)[4] - [5].

Cette écidiospore (Isp.) germe sur la plante et un mycélium se développe rapidement en une urédie (II) qui contient des urédospores (IIsp.). Celles-ci germent directement et généralisent l'infection sur la plante en dispersant la maladie de façon exponentielle[4] - [5].

Des télies (III) estivales et automnales en forme de pustules, de coussinets ou de cornes apparaissent sur le mycélium et produisent des spores particulières : les deux noyaux haploïdes jusqu'ici séparés s'unissent pour donner la téliospore (IIIsp.). Elles sont munies d'un pédicelle hyalin et contiennent une ou plusieurs protobasides. C'est la fin de la dicaryotisation. Ce sont ces spores à la paroi renforcée qui permettent au champignon de passer l'hiver[4] - [5].

Les protobasides de chaque téliospores germent. Se développent un mycélium court et le noyau de la protobaside qui se divise par méïose en quatre noyau haploïdes pour donner une véritable baside (IV). Elle produit une basidiospore (IVsp.) qui n'est pas capable d'infester l'hôte principal mais qui contamine l'hôte secondaire printanier en étant disséminée par le vent, l'eau ou les insectes[4] - [5].

Biologie

Rouille noire du blé : les divers stades.

Les rouilles sont provoquĂ©es par des champignons produisant en abondance des spores de 5 Ă  10 Âµm de diamètre en moyenne, de couleur claire, hyalines le plus souvent, jaune orangĂ©es, lĂ©gèrement verdâtres ou brunâtres (couleurs caractĂ©ristiques Ă  l’origine de la dĂ©nomination de ces maladies), parfois mĂ©lanisĂ©es Ă  des degrĂ©s variables, surtout chez les spores de rĂ©sistance, la mĂ©lanine qui indure leur paroi ayant des propriĂ©tĂ©s antilytiques qui leur permet de passer la mauvaise saison[6].

La plupart des spores sont éjectées dans l'air (autochorie) dans le but de les éloigner « de la colonie mère et de favoriser la dispersion en traversant la zone calme laminaire (quelques millimètres), qui entoure la surface de tout objet, pour tomber dans la zone turbulente. » Les autres facteurs de dispersion sont la distance ; la déposition : les petites spores sont dispersées par le vent (anémochorie, mode de dispersion le plus fréquent, les spores pouvant parcourir des milliers kilomètres) ou les gouttes de pluie (effet splash caractéristique de l'ombrochorie (de)), les plus grosses tombent par gravitation (barochorie) ; l'impaction (en) ; potentiel d'inoculation (vitesse de la germination, abondance de spores, capacité de surmonter les compétiteurs, etc.) qui dépend des réserves nutritives contenues dans la spore[7]. La dispersion des spores par les graines de plantes est plus fréquente qu'on ne l'imagine[8], de même que celle par l'homme (anthropochorie), agent de propagation de plus en plus efficace[9].

Principaux genres européens

  • Chrysomyxa : l'Ă©cidie (I) est de type peridermium. Ses Ă©cidospores (Isp.), urĂ©dospores (IIsp.) et tĂ©liospores (IIIsp.) ne sont pas pĂ©donculĂ©es et sont formĂ©es en chaĂ®nes. Ă€ l'exception du genre Coleosporium, tous les autres prĂ©sentent des urĂ©dospores (IIsp.) pĂ©donculĂ©es. Ce genre prĂ©sente typiquement un cycle entre les aiguilles ou les cĂ´nes de Picea et les Ericaceae. Exemple : Chrysomyxa rhododendri[3].
  • Coleosporium : l'Ă©cidie (I) est de type peridermium. les urĂ©dospores (IIsp.) sont similaires Ă  celle de Chrysomyxa. La tĂ©lie (III) est situĂ©e sous l'Ă©piderme et forme des croĂ»tes cireuses rouge vif. Ce genre prĂ©sente typiquement un cycle entre les aiguilles de Pinus et des angiospermes, surtout des AstĂ©racĂ©es. Exemple : Coleosporium asterum[3].
  • Cronartium : l'Ă©cidie (I) est de type peridermium. L'urĂ©die (II) prĂ©sente un pĂ©ridium et la tĂ©lie (III) forme des colonnes. Ce genre prĂ©sente typiquement un cycle entre le tronc et les rameaux de Pinus et divers angiospermes. Exemple : Cronartium ribicola[3].
  • Gymnosporangium : l'Ă©cidie (I) est de type Roestelia. La spermogonie (0) et l'Ă©cidie (I) sont remarquables. les Ă©cidiospores (Isp.) sont grandes et prĂ©sentent une paroi Ă©paisse et des pores germinatifs Ă©vidents. L'urĂ©die (II) ne se forme pas, Ă  une exception près. La tĂ©lie (III) est grande, orange vif Ă  rougeâtre, gĂ©latineuse et gonfle Ă  l'humiditĂ©. Les tĂ©liospores (IIIsp.) prĂ©sentent un long pĂ©tiole et deux cellules. Elles germent immĂ©diatement. Ce genre prĂ©sente typiquement un cycle entre l'Ă©cidie (I) du dĂ©but de l'Ă©tĂ© Ă  l'automne sur les feuilles ou fruits des fruitiers Ă  pĂ©pins et la tĂ©lie (III) au printemps sur les troncs, rameaux ou aiguilles de Juniperus. Exemple : Gymnosporangium clavariiforme[3].
  • Melampsora : l'Ă©cidie (I) est de type Caeoma. L'urĂ©die (II) est orange clair. la tĂ©lie (III) forme des croĂ»tes sous l'Ă©piderme. Ce genre prĂ©sente typiquement un cycle entre divers gymnospermes ou angiospermes et des Salicaceae comme les Peupliers ou les Saules. Quelsues espèces sur gymnospermes ne changent pas d'hĂ´te. Exemple : Melampsora euonymi-caprearum[3].
  • Melampsoridium : l'Ă©cidie (I) est de type pĂ©ridermium. L'urĂ©die (II) prĂ©sente un pĂ©ridium et des pores ouverts. Les urĂ©dospres (IIsp.) sont incolores et Ă  pores germinaux. La tĂ©lie (III) est situĂ©e sous l'Ă©piderme. Ce genre prĂ©sente typiquement un cycle entre les aiguilles de MĂ©lèze et les Betulaceae. Exemple : Melampsoridium carpini[3].
  • Milesina : l'Ă©cidie (I) est de type pĂ©ridermium. L'urĂ©die (II) prĂ©sente un pĂ©ridium. Les urĂ©dospores (IIsp.) ont un pĂ©doncule court et une paroi incolore. Les tĂ©liospores (IIIsp.) sont sans pĂ©doncule et multicelulaires avec des parois verticales. Ce genre prĂ©sente typiquement un cycle entre les aiguilles de Sapins Abies et les fougères. Exemple : Milesina dieteliana sur Polypodium[3].
  • Phragmidium : l'Ă©cidie (I) est de type Caeoma et prĂ©sente comme l'urĂ©die (II) des paraphyses incolores. Leurs spores (Isp. et IIsp.) sont verruqueuses. La tĂ©lie (III) est gĂ©nĂ©ralement noire et les tĂ©liospores (IIIsp.) ont un long pĂ©doncule et sont multicellulaires. Ce genre se dĂ©veloppe sur des RosacĂ©es sans effectuer de changement d'hĂ´te. Exemple : Phragmidium mucronatum sur Rosa canina[3].
  • Puccinia : l'Ă©cidie (I) est de type aecidium. Les urĂ©dospores (IIsp.) prĂ©sentent des pores germinaux. Les tĂ©liospores (IIIsp.) sont pĂ©donculĂ©es, gĂ©nĂ©ralement Ă  2 cellules, nettement Ă©paissies au sommet et prĂ©sentent un pore germinatif par cellule. Tous les stades de dĂ©veloppement sont rĂ©pandus sur de nombreux angiospermes. Exemple : Puccinia pulverulenta sur Epilobium hirsutum[3].
  • Pucciniastrum : l'Ă©cidie (I) est de type pĂ©ridermium. L'urĂ©die (II) est situĂ©e au dessus de l'Ă©piderme et prĂ©sente une pĂ©ridie. La tĂ©lie (III) produit des croĂ»tes sous-Ă©pidermiques. Les tĂ©liospores (IIIsp.) sont serrĂ©s les unes contre les autres et prĂ©sentent deux Ă  plusieurs cellules cloisonnĂ©es. Ce genre prĂ©sente typiquement un cycle entre les aiguilles de sapin et les Onagraceae ou les Ericaceae. Exemple : Pucciniastrum areolatum[3].
  • Tranzschelia : l'Ă©cidie (I) est de type aecidium. Les urĂ©dospores prĂ©sentent (IIsp.) une paroi lisse Ă©paissie au sommet. Les tĂ©liospores (IIIsp.) se prĂ©sentent par deux et sont semblables Ă  celles de Puccinia, mais se sĂ©parent lĂ©gèrement. Leur paroi est gĂ©nĂ©ralement verruqueuse ou Ă©pineuse. Ce genre se trouve sur les RenonculacĂ©es sur lesquelles il effectue un cycle complet ou change d'hĂ´tes avec les fruitiers Ă  noyau. Exemple : Tranzschelia discolor sur Prunus domestica[3].
  • Uromyces : similaire au genre Puccinia, mais produit des tĂ©liospores (IIIsp.) Ă  une seule cellule. Exemple : Uromyces ficariae[3].

Traitements

Les moyens de lutte contre les rouilles furent longtemps cantonnés à la tentative d'éradication des hôtes écidiens.

Traitements naturels

Le traitement classique consiste à supprimer puis brûler les feuilles atteintes et à pulvériser préventivement de la bouillie bordelaise ou avec une décoction de prêle, qui est aussi curative et utilisée en potager bio[10] - [11] - [12].

La méthode de lutte en agriculture biologique consiste à planter des cultivars résistants ou, à défaut, d'augmenter la distance entre les rangées de plants et d'orienter celles-ci pour que l'humidité stagnante soit limitée par une exposition judicieuse aux vents dominants[13].

Traitements phytosanitaires

L'arsenal phytopharmaceutique actuel est plus efficace avec les molécules[14]:

Note: Certains de ces produits ne sont plus autorisés à la vente en Europe, et ne peuvent l'être que sur certaines espèces cultivées.

Liste des maladies appelées « rouilles » en français

Nom de la maladie Agent pathogène code OEPP
fausse rouille du mûrierMycosphaerella mori MYCOMO
rouille américaine du groseillierEndocronartium pini ENDCPI
rouille américaine du sojaPhakopsora meibomiae PHAKME
rouille asiatique du groseillierCronartium ribicola CRONRI
rouille asiatique du sojaPhakopsora pachyrhiziPHAKPA
rouille blanche de la patate douceAlbugo ipomoeae-pandurataeALBUIP
rouille blanche de la scorsonèreAlbugo tragopogonis ALBUTR
rouille blanche de l'Ă©pinardAlbugo occidentalisALBUOC
rouille blanche des composéesAlbugo tragopogonis ALBUTR
rouille blanche des crucifèresAlbugo candida ALBUCA
rouille blanche du chrysanthèmePuccinia horianaPUCCHN
rouille blanche du salsifisAlbugo tragopogonis ALBUTR
rouille blanche du tournesolAlbugo tragopogonis ALBUTR
rouille brunePuccinia reconditaPUCCRE
rouille brune de l'orgePuccinia hordeiPUCCHD
rouille brune du bléPuccinia triticina PUCCRT
rouille brune du chrysanthèmePuccinia chrysanthemi PUCCCH
rouille brune du haricotUromyces appendiculatus UROMAP
rouille brune du seiglePuccinia recondita f. sp. reconditaPUCCRR
rouille commune de la pomme de terrePuccinia pittierianaPUCCPT
rouille commune du chrysanthèmePuccinia chrysanthemi PUCCCH
rouille commune du trèfleUromyces trifolii UROMTR
rouille courbeuse des rameaux du pinMelampsora pinitorqua MELMPP
rouille couronnée de la bourdainePuccinia coronata f. sp. calamagrostidisPUCCCM
rouille couronnée de la fétuquePuccinia coronata f. sp. festucaePUCCCF
rouille couronnée de l'agrostidePuccinia coronata f. sp. agrostidisPUCCCG
rouille couronnée de l'avoinePuccinia coronata PUCCCO
rouille couronnée de l'avoinePuccinia coronata f. sp. avenae PUCCCA
rouille couronnée des graminéesPuccinia coronata PUCCCO
rouille couronnée du ray-grassPuccinia coronata f. sp. lolii PUCCCL
rouille couronnée du vulpinPuccinia coronata f. sp. alopecuri PUCCCC
rouille crustacée du framboisierPucciniastrum americanumPUCIAM
rouille de la betteraveUromyces betae UROMBE
rouille de la bruyèreThekopsora fischeri THEKFI
rouille de la canne Ă  sucrePuccinia kuehnii PUCCKU
rouille de la canne Ă  sucrePuccinia melanocephala PUCCML
rouille de la chicoréePuccinia hieraciiPUCCHI
rouille de la cinéraireColeosporium tussilaginis f. sp. senecionisCOLSSE
rouille de la crotalaireUromyces decoratus UROMDE
rouille de la fétuqueUromyces dactylidisUROMDA
rouille de la feuille du caféierHemileia vastatrix HEMIVA
rouille de la fèveUromyces viciae-fabaeUROMVF
rouille de la laituePuccinia hieraciiPUCCHI
rouille de la luzerneUromyces striatus UROMST
rouille de la menthePuccinia menthae PUCCME
rouille de la pivoineCronartium flaccidum CRONFL
rouille de la raiponceColeosporium tussilaginisCOLSCP
rouille de la reine des présTriphragmium ulmariae TPHRUL
rouille de la rhubarbePuccinia phragmitis PUCCPH
rouille de la scabieusePuccinia verruca PUCCVE
rouille de la tigePuccinia graminisPUCCGR
rouille de la tige de l'airellePucciniastrum goeppertianumPUCIGO
rouille de la tige de l'avoinePuccinia graminis f. sp. avenaePUCCGA
rouille de la tige de l'orgePuccinia graminis f. sp. secalisPUCCGS
rouille de la tige du bléPuccinia graminis f. sp. tritici PUCCGT
rouille de la tige du milPuccinia graminis subsp. graminicolaPUCCGM
rouille de la tige du seiglePuccinia graminis f. sp. secalisPUCCGS
rouille de la vignePhakopsora euvitisPHLLAM
rouille de l'abricotierTranzschelia pruni-spinosaeTRANPS
rouille de l'ailPuccinia alliiPUCCAL
rouille de l'aloèsUromyces aloesUROMAL
rouille de l'amandierMelampsora amygdalinaeMELMAM
rouille de l'amandierTranzschelia pruni-spinosaeTRANPS
rouille de l'anémone pulsatilleColeosporium tussilaginis f. sp. pulsatillaeCOLSPU
rouille de l'arachidePuccinia arachidisPUCCAR
rouille de l'aspergePuccinia asparagi[13]PUCCAS
rouille de l'asterPuccinia asterisPUCCAT
rouille de l'aubépineGymnosporangium clavariiforme GYMNCF
rouille de l'aubépineGymnosporangium confusumGYMNCO
rouille de l'aubépineGymnosporangium globosum GYMNGL
rouille de l'auberginePuccinia substriataPUCCSU
rouille de l'endivePuccinia hieraciiPUCCHI
rouille de l'Ă©pilobe du feu sur sapinPucciniastrum epilobii f. sp. abieti-chamaenerii PUCIEA
rouille de l'hortensiaPucciniastrum hydrangeaePUCIHY
rouille de l'Ĺ“illetPuccinia arenariae PUCCAE
rouille de l'Ĺ“illetUromyces dianthiUROMDI
rouille de l'Oregon des rosacéesGymnosporangium juniperinumGYMNJU
rouille de Plowright du poirierGymnosporangium confusumGYMNCO
rouille de Virginie du poirierGymnosporangium globosum GYMNGL
rouille de Virginie du pommierGymnosporangium juniperi-virginianae GYMNJV
rouille des aiguilles de l'épicéaChrysomyxa abietis CHMYAB
rouille des aiguilles de l'épicéaChrysomyxa weirii CHMYWE
rouille des alliacées sur peuplierMelampsora allii-populinaMELMAP
rouille des arbres fruitiers Ă  noyauTranzschelia pruni-spinosae TRANPS
rouille des euphorbiacéesMelampsora riciniMELMRI
rouille des feuilles de bouleauMelampsoridium betulinum MELDBE
rouille des feuilles du bléPuccinia triticina PUCCRT
rouille des feuilles du cotonnierPuccinia schedonnardi PUCCSC
rouille des feuilles du mûrierMycosphaerella mori MYCOMO
rouille des feuilles du peuplierMelampsora medusaeMELMME
rouille des feuilles du seiglePuccinia recondita f. sp. reconditaPUCCRR
rouille des irisPuccinia iridisPUCCIR
rouille des malvacéesPuccinia malvacearum [15]PUCCMA
rouille des nervures du trèfleUromyces striatus UROMST
rouille des ombellifèresPuccinia pimpinellaePUCCPI
rouille des rameaux du pinCronartium filamentosum CRONFI
rouille des rosacéesPhragmidium tuberculatum PHRATU
rouille du balisierPuccinia thaliaePUCCTH
rouille du bananierUromyces musaeUROMMU
rouille du buisPuccinia buxi
rouille du caféierHemileia vastatrix HEMIVA
rouille du carthamePuccinia carthamiPUCCCR
rouille du carviPuccinia bistortaePUCCCB
rouille du céleriPuccinia apii PUCCAP
rouille du cerisierPuccinia cerasi PUCCCE
rouille du cerisierPucciniastrum areolatum PUCIAR
rouille du chrysanthèmePuccinia chrysanthemi [15]PUCCCH
rouille du cognassierGymnosporangium clavipesGYMNCL
rouille du colletPuccinia coronata PUCCCO
rouille du cotonnierPhakopsora gossypii PHAKGO
rouille du cotonnierPuccinia cacabataPUCCSK
rouille du crocusPuccinia croci PUCCCI
rouille du crocusUromyces croci UROMCR
rouille du cytiseUromyces laburni UROMLA
rouille du cytiseUromyces laburni f. sp. genistae-tinctoriae UROMLG
rouille du dactyleUromyces dactylidisUROMDA
rouille du doliqueUromyces dolicholi UROMDO
rouille du figuierCerotelium fici KUEHFI
rouille du framboisierPhragmidium rubi-idaeiPHRARU
rouille du fuchsiaPucciniastrum epilobii PUCIEP
rouille du fuchsiaPucciniastrum epilobii f. sp. palustrisPUCIEL
rouille du fusain sur saule marsaultMelampsora epitea f. sp. euonymi-capraearum MELMEP
rouille du genĂŞt d'AngleterreUromyces laburni f. sp. anglicaeUROMLN
rouille du genĂŞt des teinturiersUromyces laburni f. sp. genistae-tinctoriaeUROMLG
rouille du genévrierGymnosporangium juniperi-virginianae GYMNJV
rouille du géraniumUromyces geranii UROMGE
rouille du glaĂŻeulPuccinia gladioli PUCCGL
rouille du glaĂŻeulUromyces gladioli UROMGL
rouille du glaĂŻeulUromyces transversalis [15]UROMTV
rouille du goyavierPuccinia psidiiPUCCPS
rouille du grand chiendentPuccinia cynodontis PUCCCY
rouille du groseillierPuccinia ribisPUCCRI
rouille du groseillier sur l'osierMelampsora ribesii-viminalisMELMRV
rouille du haricotUromyces appendiculatus UROMAP
rouille du laiteronColeosporium tussilaginis f. sp. sonchi COLSSO
rouille du linMelampsora lini MELMLI
rouille du linMelampsora lini var. liniperdaMELMLL
rouille du mahoniaUropyxis mirabilissimaCUMMMI
rouille du maĂŻsPuccinia polysoraPUCCPY
rouille du maĂŻsPuccinia sorghi PUCCSO
rouille du maniocUromyces manihotisUROMMA
rouille du mélèze sur peuplierMelampsora larici-populinaMELMLP
rouille du milletPuccinia substriataPUCCSU
rouille du muflier des jardinsPuccinia antirrhini [15]PUCCAN
rouille du mûrierCerotelium fici KUEHFI
rouille du néflierGymnosporangium confusumGYMNCO
rouille du pâturinPuccinia poarumPUCCPR
rouille du pâturinUromyces dactylidis var. poaeUROMDP
rouille du pĂŞcherPuccinia cerasi PUCCCE
rouille du pĂŞcherTranzschelia discolor TRANDI
rouille du pĂŞcherTranzschelia pruni-spinosae TRANPS
rouille du pélargoniumPuccinia pelargonii-zonalisPUCCPZ
rouille du pélargonium zonalPuccinia pelargonii-zonalisPUCCPZ
rouille du persilPuccinia nitida PUCCNI
rouille du persilPuccinia rubiginosa PUCCRU
rouille du peuplierMelampsora larici-populinaMELMLP
rouille du peuplierMelampsora populnea MELMPO
rouille du peuplier sur la mercurialeMelampsora rostrupii MELMPR
rouille du peuplier sur le mélèzeMelampsora larici-tremulae MELMPL
rouille du pinCronartium comandraeCRONCO
rouille du pin Ă  cinq feuillesCronartium ribicola CRONRI
rouille du pin du LordCronartium ribicola CRONRI
rouille du pin WeymouthCronartium ribicola CRONRI
rouille du pistachierPileolaria terebinthi UROMTE
rouille du poireauPuccinia porri PUCCPO
rouille du poirier japonaisGymnosporangium asiaticumGYMNAS
rouille du poirier japonaisGymnosporangium haraeanum GYMNHA
rouille du poisUromyces pisi UROMPS
rouille du poisUromyces viciae-fabaeUROMVF
rouille du pois Ă  vacheUromyces vignaeUROMVI
rouille du pois cajanUredo cajani UREDCA
rouille du pois-chicheUromyces ciceris-arietiniUROMCA
rouille du prunierTranzschelia pruni-spinosae TRANPS
rouille du rhododendronChrysomyxa ledi var. rhododendriCHMYRH
rouille du ricinMelampsora riciniMELMRI
rouille du roseauPuccinia phragmitis PUCCPH
rouille du rosierPhragmidium mucronatum PHRAMU
rouille du salsifisPuccinia jackyana PUCCJA
rouille du sapinPucciniastrum goeppertianumPUCIGO
rouille du sarrasinColeosporium tussilaginis f. sp. melampyriCOLSME
rouille du saule argentéMelampsora salicis-albae MELMSA
rouille du sojaPhakopsora pachyrhiziPHAKPA
rouille du sorghoPuccinia purpureaPUCCPU
rouille du teckOlivea tectonaeOLIVTE
rouille du tournesolPuccinia helianthiPUCCHE
rouille du trèfleUromyces trifolii UROMTR
rouille Ă©cidienne du groseillierPuccinia caricina var. pringsheimiana PUCCCP
rouille Ă©cidienne du groseillierPuccinia ribesii-caricisPUCCRC
rouille en colonnettes du cassissierCronartium ribicola CRONRI
rouille européenne du poirierGymnosporangium sabinaeGYMNFU
rouille européenne du pommierGymnosporangium juniperinumGYMNJU
rouille européenne du pommierGymnosporangium tremelloidesGYMNTR
rouille grillagée du poirierGymnosporangium sabinae[16]GYMNFU
rouille grillagée du pommierGymnosporangium juniperinumGYMNJU
rouille grillagée du pommierGymnosporangium tremelloidesGYMNTR
rouille grise de la feuille du caféierHemileia coffeicola HEMICO
rouille japonaise du chrysanthèmePuccinia horianaPUCCHN
rouille japonaise du pommierGymnosporangium yamadaeGYMNYA
rouille jaune de l'orgePuccinia striiformis PUCCST
rouille jaune des graminéesPuccinia striiformis PUCCST
rouille jaune du bléPuccinia striiformis PUCCST
rouille jaune du dactylePuccinia striiformis var. dactylidis PUCCSD
rouille jaune du framboisierPhragmidium rubi-idaeiPHRARU
rouille jaune du pâturinPuccinia brachypodii var. poae-nemoralisPUCCBP
rouille jaune du pâturinPuccinia striiformis PUCCST
rouille jaune du seiglePuccinia striiformis PUCCST
rouille jaune striée de l'orgePuccinia striiformis PUCCST
rouille jaune striée du bléPuccinia striiformis PUCCST
rouille jaune tardive du framboisierPucciniastrum americanumPUCIAM
rouille linéaire des céréalesPuccinia graminisPUCCGR
rouille naine de l'orgePuccinia hordeiPUCCHD
rouille naine des feuilles de l'orgePuccinia hordeiPUCCHD
rouille noirePuccinia graminis[17] (Ug99)PUCCGR
rouille noire de la fléolePuccinia graminis subsp. graminicolaPUCCGM
rouille noire de l'agrostidePuccinia graminis subsp. graminicolaPUCCGM
rouille noire de l'avoinePuccinia graminis f. sp. avenaePUCCGA
rouille noire des céréalesPuccinia graminisPUCCGR
rouille noire des roncesPhragmidium bulbosumPHRABU
rouille noire des roncesPhragmidium violaceum PHRAVI
rouille noire du bléPuccinia graminis f. sp. tritici PUCCGT
rouille noire du chrysanthèmePuccinia chrysanthemi PUCCCH
rouille noire du dactylePuccinia graminis subsp. graminicolaPUCCGM
rouille noire du groseillierPuccinia ribisPUCCRI
rouille noire du seiglePuccinia graminis f. sp. secalisPUCCGS
rouille noire européenne du framboisierPhragmidium rubi-idaeiPHRARU
rouille orangée de la patate douceColeosporium ipomoeaeCOLSIP
rouille orangée du framboisierGymnoconia interstitialis GYMCIN
rouille pâle des roncesKuehneola uredinisKUEHUR
rouille péruvienne de la pomme de terreAecidium cantenseAECICT
rouille poudreuse du caféierHemileia coffeicola HEMICO
rouille tordeuse des rameaux du pinMelampsora pinitorqua MELMPP
rouille tropicale du maĂŻsPhysopella zeaePHLLZE
rouille vésiculaire des aiguillesMelampsorella caryophyllacearumMELRCA
rouille vésiculaire des aiguilles de l'épicéaChrysomyxa ledi var. rhododendriCHMYRH
rouille vésiculeuse de l'écorce du pinCronartium flaccidumCRONFL
rouille vésiculeuse des aiguilles du pinColeosporium tussilaginisCOLSTU
rouille vésiculeuse du chêneCronartium fusiforme CRONFU
rouille vésiculeuse du pinCronartium fusiforme CRONFU
rouille vésiculeuse du pin blancCronartium ribicola CRONRI

Notes et références

  1. (de) Julia Marlene Kruse, Faszinierende Pflanzenpilze Erkennen und Bestimmen, Quelle&Meyer, , 528 p. (ISBN 978-3-494-01780-8)
  2. Matthew J. Moscou, H. Peter van Esse (2017), The quest for durable resistance Science 22 Dec 2017: Vol. 358, Issue 6370, pp. 1541-1542 DOI: 10.1126/science.aar4797 (résumé
  3. (de) Friedemann Klenke & Markus Scholler, Pflanzenparasitische Kleinpilze : Bestimmungsbuch fĂĽr Brand-, Rost-, Mehltau-, Flagellatenpilze und Wucherlingsverwandte in Deutschland, Ă–sterreich, der Schweiz und SĂĽdtirol, Berlin, Heidelberg, Springer Spektrum, , 1174 p. (ISBN 978-3-662-46162-4, DOI 10.1007/978-3-662-46162-4)
  4. Georges Viennot-Bourgin, Mildious, oĂŻdiums, caries et charbons, rouilles des plantes de la France, chez Lechevalier, , 350 p. (ISBN 9782720504105)
  5. Marcel Lecomte, « Les Rouilles », sur Association des mycologues francophones de Belgique (AMFB)
  6. Roger Corbaz, Principes de phytopathologie et de lutte contre les maladies des plantes, Presses polytechniques et universitaires romandes, (lire en ligne), p. 21
  7. Roger Corbaz, op. cit., p. 23-29
  8. Roger Corbaz, op. cit., p. 31
  9. Roger Corbaz, op. cit., p. 33
  10. Quels traitements naturels utiliser pour un potager bio ? sur le site Bioaddict, consulté en novembre 2011
  11. Guide Clause, 13° édition, 1952, p. 369
  12. Rustica 18/12/2011
  13. La production des asperges biologiques
  14. Index phytosanitaire ACTA des années 1977, 1985 & 2006 ; Association de coordination technique agricole, Paris
  15. Jacques Barnouin, Ivan Sache et al. (préf. Marion Guillou), Les maladies émergentes : Épidémiologie chez le végétal, l'animal et l'homme, Versailles, Quæ, coll. « Synthèses », , 444 p. (ISBN 978-2-7592-0510-3, ISSN 1777-4624, lire en ligne), I. Facettes et complexité de l'émergence, chap. 2 (« Les maladies émergentes affectant les végétaux »), p. 25, accès libre.
  16. La rouille grillagée du poirier, une maladie disgracieuse
  17. Rouille noire des Graminées

Voir aussi

Articles connexes


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