Rougeries
Rougeries est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Rougeries | |||||
La mairie de Rougeries. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Vervins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Thiérache du Centre | ||||
Maire Mandat |
Olivier Lamendin 2020-2026 |
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Code postal | 02140 | ||||
Code commune | 02657 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
234 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 57 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 48′ 14″ nord, 3° 47′ 15″ est | ||||
Altitude | 104 m Min. 95 m Max. 173 m |
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Superficie | 4,13 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vervins (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marle | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | rougeries.fr | ||||
Géographie
Commune située sur le Vilpion.
Communes limitrophes
Saint-Pierre-lès-Franqueville | Franqueville | |||
Marfontaine | N | Saint-Gobert | ||
O Rougeries E | ||||
S | ||||
Marfontaine | Voharies |
Urbanisme
Typologie
Rougeries est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vervins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,9 %), zones urbanisées (15,8 %), forêts (6,5 %), prairies (3,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le village apparaît pour la première fois en 1123 sous l'appellation de Rogerie dans un cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel. L'orthographe variera ensuite de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Territorium de Rogeris, Rogeries, Rouguery, Rougerix, Rogery, Rougery, Rougerye, Rogeryes, Rougerys, Rougeris, puis Rougerie sur la carte de Cassini vers 1750 et enfin l'appellation actuelle Rougeries avec un S final[8]
Histoire
(vers 1750). |
(Photo Combier) |
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Rougeries est une paroisse.
- Les papeteries
Les nombreux cours d'eau serpentant en Thiérache ont permis l'installation de nombreux moulins à eau : beaucoup ont permis de moudre le grain pour obtenir la farine et d'autres, notamment à Franqueville , Rougeries, Saint-Gobert, Voulpaix, Wiège-Faty, Romery, Vervins, Thenailles, Harcigny sont devenus des papeteries.
La roue à aubes du moulin entraînait un axe sur lequel étaient fixés des plots avec des maillets qui frappaient la matière première composée pour un quart de déchets de chanvre et de chiffons et le reste de papier recyclé. La pâte obtenue était ensuite travaillée en fonction d'un cahier des charges très strict[9] pour obtenir différents types de papiers qui servaient notamment d'emballage des produits alimentaires dans les épiceries.
La papeterie de Rougeries fut construite en 1780 sur le ruisseau de la Fontaine aux Frênes. En 1853, le propriétaire, Adonis Bouxin supprima le moulin à blé existant pour agrandir son entreprise[10]. Une autre papeterie a été étable en 1871 à l'ancien moulin de Chantrenne, dépendance de Rougeries[11].
M. Bailly, instituteur, a publié en 1888 une monographie sur le village consultable sur le site des Archives Départementales de l'Aisne[12].
Rougeries comptait une gare , commune avec la commune de Saint-Gobert, située sur la ligne de chemin de fer de Paris à Hirson qui a fonctionné à partir de 1869. En 1910, huit trains s'arrêtaient chaque jour dans cette gare dans chaque sens (voir les horaires en 1910). Cette gare est aujourd'hui transformée en habitation.
Le , soit moins d'un mois après la déclaration de la guerre, le village est occupé par les troupes allemandes après la défaite de l'armée française lors de la bataille de Guise. Pendant toute la guerre, Franqueville restera loin du front qui se stabilisera à environ 150 km à l'ouest aux alentours de Péronne. Les habitants vivront sous le joug des Allemands : réquisitions de logements, de matériel, de nourriture, travaux forcés. Ce n'est que début que les Allemands seront chassés du village par les troupes françaises. Sur le monument aux morts sont écrits les noms des dix soldats de la commune morts au Champ d'honneur[13].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Rougeries est membre de la communauté de communes de la Thiérache du Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Capelle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2020, la commune comptait 234 habitants[Note 3], en augmentation de 0,43 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Rogeries a reçu le label village étoilé, récompensant les communes qui œuvrent pour la qualité de la nuit et luttent contre la pollution lumineuse.
Lieux et monuments
- Église Saint-Maurice.
- Mairie.
- Monument aux morts.
- Des lavoirs.
Galerie
Église Saint-Maurice. La fontaine. Le lavoir Saint-Maurice. Le lavoir Calix. L'ancienne gare commune à Rougeries et Saint-Gobert transformée en habitation. Vestiges de l'ancien moulin sur le Vilpion.
Héraldique
Blason | Coupé ondé : au 1er d’argent à la croix de gueules cantonnée au 1er et 4e d’une fleurs de lys de sable, au 2e d’azur aux trois épis de blé d’or[27].
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Détails | Création de Jean-François Binon adoptée en 2006. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques », sur Gallica, (consulté le ).
- « Les anciennes papeteries de l'Aisne / par A. Matton,... ; Société académique de Laon », sur Gallica, (consulté le ).
- « Les anciennes papeteries de l'Aisne / par A. Matton,... ; Société académique de Laon », sur Gallica, (consulté le ).
- « Les anciennes papeteries de l'Aisne / par A. Matton,... ; Société académique de Laon », sur Gallica, (consulté le ).
- « 13 T 392 - Romery - 1888 », sur Archives départementales de l'Aisne (consulté le ).
- « Cimetières & Monuments aux morts », sur Geneanet (consulté le ).
- « communauté de communes de la Thiérache du Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Rougeries », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Almanach...Matot-Braine, Reims, 1879, p270.
- Un conseil général se tue sur la route, L'Aisne nouvelle, consulté le 2 juin 2012
- Michel Lefèvre:Une perte pour le canton et l'Aisne, L'Union, consulté le 2 juin 2012
- Olivier Lamendin nouveau maire de Rougeries, L'Aisne nouvelle, consulté le 14 juillet 2012
- « Les mamans honorées : Le maire, Olivier Lamendin, a tenu à honorer quatre mamans qui ont eu un enfant au cours de l'année 2013 », La Thiérache, no 2583,‎ , p. 23
- « Rougeries : Olivier Lamendin poursuit un mandat de maire », La Thiérache, no 2897,‎ , p. 19 (ISSN 0183-8415)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « 02657 Rougeries (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).