Rouge-Perriers
Rouge-Perriers est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Rouge-Perriers | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Jean-Claude Rousselin 2020-2026 |
Code postal | 27110 |
Code commune | 27498 |
Démographie | |
Population municipale |
365 hab. (2020 ) |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 51″ nord, 0° 50′ 05″ est |
Altitude | Min. 125 m Max. 149 m |
Superficie | 4,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Neubourg (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brionne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Rouge-Perriers est une commune du centre-ouest du département de l'Eure en région Normandie. Elle appartient à la région naturelle de la campagne du Neubourg et occupe un territoire compris entre la vallée de la Risle à l'ouest, une petite vallée sèche au nord, dans laquelle serpente la voie verte reliant Évreux au Bec-Hellouin et la ville du Neubourg à l'est. Son paysage est très ouvert car il est constitué de grandes étendues de cultures et ne laisse quasiment aucune place aux éléments végétaux[1]. Le bourg de la commune est à 5 km à l'ouest du Neubourg[2], à 18 km à l'est de Bernay[3], à 27 km au nord-ouest d'Évreux[4] et à 37,5 km au sud-ouest de Rouen[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962[14] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 780,8 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 30 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[18] à 10,8 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Rouge-Perriers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Neubourg, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,7 %), zones urbanisées (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %), forêts (0,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Roge Perer en 1216, Rougeperie en 1326 (La Roque)[28], Roge Perier en 1403 (aveu du baron du Neubourg), Rouges Periers en 1754 (Dict. des postes), Rouges Pierres en 1765 (géogr. de Dumoulin), Rougeperriers en 1793, Rouge-Periers en 1801 (Carte des Cassini) et en 1805 (Masson Saint-Amand)[29].
De l'adjectif oïl rouge et perier « poirier », le pluriel est tardif[28].
Rouge-Perriers : « poiriers rouge »[30].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2020, la commune comptait 365 habitants[Note 8], en augmentation de 7,04 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Rouge-Perriers compte plusieurs monuments inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- l'église Saint-Pierre (XIIe, XIIIe et XIXe)[35] ;
- un édifice fortifié datant probablement du Moyen Âge au lieu-dit le Rotou[36] ;
- une demeure du XVIIIe siècle[37] qui fut habitée par Jacques Charles Dupont de l'Eure à partir de 1811 ;
- une ferme du XVIIIe siècle[38] ;
- trois maisons traditionnelles normandes du XVIIIe siècle[39] - [40] - [41].
- Entrée de ville.
- L'église Saint-Pierre.
- Le monument aux morts.
ZNIEFF de type 1
- La mare du Buc[42]. Cette mare du Buc se distingue par sa population de cornifles submergés et par la présence, sur ses berges, d'iris faux-acore et de laîches faux souchet.
ZNIEFF de type 2
- La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[43].
Personnalités liées à la commune
Jacques Charles Dupont de l'Eure (1767-1855), homme politique. Il a vécu la fin de sa vie dans cette commune. Il y est décédé.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le plateau du Neubourg », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Rouge-Perriers et Le Neubourg », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Rouge-Perriers et Bernay », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Rouge-Perriers et Évreux », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Rouge-Perriers et Rouen », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Menneval - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Rouge-Perriers et Menneval », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Menneval - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rouge-Perriers et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1327 - (ISBN 2600001336).
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 184.
- P. Dębowiak - 2015 - Les couleurs dans les noms de lieux habités en France - page 27.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00018857, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Édifice fortifié », notice no IA00018862, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Demeure », notice no IA00018861, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme », notice no IA00018858, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « 1re maison », notice no IA00018859, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « 2e maison », notice no IA00018860, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00018863, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La mare du Buc », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).