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Rotalier

Rotalier est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est connue pour la visite annuelle des caves des différents producteurs viticoles de Jura. Les habitants se nomment les Rotaliens et Rotaliennes.

Rotalier
Rotalier
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Porte du Jura
Maire
Mandat
Jean-Pierre René Jules Boutter
2020-2026
Code postal 39190
Code commune 39467
Démographie
Population
municipale
153 hab. (2020 en diminution de 12,07 % par rapport à 2014)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 35′ 23″ nord, 5° 28′ 40″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 572 m
Superficie 4,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amour
Législatives Première circonscription
Localisation
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Rotalier
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Rotalier
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Rotalier
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Rotalier

    Géographie

    Rotalier est un petit village jurassien situé dans le canton de Saint-Amour.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Rotalier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), prairies (23 %), cultures permanentes (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    En 1637, Rotalier fut le théâtre affrontements entre français et comtois, lié à la bataille de Sainte-Agnès.

    Rotalier a connu deux châteaux : le château de Rotalier et le château Gréa.

    Claude de Montmorot, écuyer, seigneur de Pélagey et de Licona. Il est cité dans un échange fait avec Pierre Molpré, écuyer, en 1413.

    Mariage et succession : Il épouse le Françoise, fille d'Étienne de Seyturier seigneur de Cornod, de qui il a :

    • Louis qui suit,
    • Guillaume qui fait la seconde branche.

    Louis de Montmorot, écuyer, seigneur de Rotalier et de Licona en partie. Cité comme exécuteur du testament d'Étienne de Coligny en 1482.

    Mariage et succession : Le il épouse Philiberte, fille de Jean de Feurs écuyer et seigneur d'Estours, de qui il a :

    • Pierre qui suit,
    • Gerarde, mariée en 1519 à Jean de la Vernée, écuyer.

    Pierre de Montmorot, écuyer, seigneur de Rotalier.

    Mariage et succession : Il épouse le Claudine de Vienne de qui il a :

    • Antoine qui suit,
    • Claude.

    Antoine de Montmorot, écuyer, seigneur de Rotalier.

    Mariage et succession : Il épouse N... de Civria de qui il a N... qui suit.

    N... de Montmorot, écuyer, seigneur de Rotalier et de Villerot.

    Mariage et succession: Il épousre N... de Villerot de qui il a Pierre qui suit.

    Pierre de Montmorot, écuyer, seigneur de Rotalier et de Villerot.

    Mariage et succession : Il épouse Antoinette, fille de Nicolas de la Tour de Jousseau, de qui il a :

    Claude de Montmorot, écuyer, seigneur de Rotalier et de Villerot.

    Mariage et succession : Il épouse en premières noces le Gabrielle, fille de Marc de Beaujeu seigneur de Montot, puis en secondes noces Gasoarine-Marguerite, fille de Jean-Antoine de Grammont, baron de Châtillon. Il meurt sans postérité et institue sa sœur comme héritière.

    Seconde branche de Montmorot :

    Guillaume de Montmorot, écuyer, seigneur de Pélagey.

    Mariage et succession : Il épouse en 1485 Claudine, fille de Jean de la Touvière, écuyer du duc de Savoie, de qui il a Guillaume qui suit.

    Guillaume de Montmorot, écuyer, seigneur de Pélagey et Licona.

    Mariage et succession : Il épouset Denise, fille de Philibert de Chissey écuyer seigneur de Buffard, de qui il a :

    • Philibert qui suit,
    • Claude, écuyer, seigneur de Licona,
    • Anne.

    Philibert de Montmorot, écuyer, seigneur de Pélagey.

    Mariage et succession : Il épouse Louise d'Arestel, dame de la Bévière, de qui il a Jeanne, dame de Pélagey, mariée à Jean-François de Dorsans, écuyer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Jean-Pierre Petit-Maire[8] NC
    2020 En cours Jean-Pierre René Jules Boutter

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2020, la commune comptait 153 habitants[Note 3], en diminution de 12,07 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    284319336362354346362359368
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    359376375389419380392344323
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    359365362303258238246238187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    191157167166181163169170172
    2017 2020 - - - - - - -
    161153-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts.

    Le château Gréa ancienne demeure d'architecture civile de la fin du XVIIe siècle.

    Le château de Rotalier ancienne demeure des comtes de Rotalier.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    • Jean-Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Besançon, Jean-Antoine Vieille, (lire en ligne), p. 174 à 176

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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