Rodrigo Arenas
Rodrigo Arenas, nĂ© le 24 avril 1974 Ă ValparaĂso (Chili), est un homme politique et dirigeant associatif français.
Rodrigo Arenas | |
Rodrigo Arenas en 2022. | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (1 an et 10 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 10e de Paris |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | LFI-NUPES |
Prédécesseur | Anne-Christine Lang |
Co-président de la Fédération des conseils de parents d'élèves | |
– (2 ans, 7 mois et 16 jours) |
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Avec | Carla Dugault |
Prédécesseur | Raymond Artis |
Successeur | Nageate Belhacem |
Membre du CESER d'ĂŽle-de-France | |
– (4 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | ValparaĂso (Chili) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF (années 1980) EÉLV (2010-2016) LFI (depuis 2022) |
Profession | Cadre territorial |
Site web | rodrigoarenas.fr |
Il est élu député dans la 10e circonscription de Paris lors des élections législatives de 2022 sous la bannière de la NUPES. Il siège au sein du groupe LFI et est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale.
Il est co-président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, de 2018 à 2021.
Biographie
Famille et jeunesse
Né à Valparaiso au Chili[1] en 1974, Rodrigo Arenas est arrivé en France à l’âge de 4 ans[2]. Il est le fils d’exilés politiques chiliens[2]. Son père s’est inscrit au Parti communiste chilien en France[3], où ses parents ont travaillé dans le bâtiment et comme femme de ménage puis ont repris leurs études à la Maison de l'Amérique latine[2], avant de trouver du travail comme directeurs de centres de loisirs dans le Val-de-Marne[3], puis éducateurs spécialisés à Fontenay-sous-Bois et à Bondy[3].
Engagements politiques
Habitant de Sevran puis Montfermeil, Rodrigo Arenas a renoué avec la politique lors des élections régionales de 2010, au cours desquelles lui est confiée la direction de la campagne de Stéphane Gatignon, maire de Sevran et tête de liste Europe Écologie Les Verts (EELV) en Seine-Saint-Denis[4].
Rodrigo Arenas se présente ensuite aux élections cantonales de 2011 et base sa campagne sur « les visites dans les quartiers et les réunions d'appartement », face à l'UMP Raymond Coënne, maire de Coubron. Battu sur l'ensemble du canton, il arrive cependant en tête, avec 51 % des voix, sur la commune de Montfermeil[4]. Lors des municipales de 2014, il est battu au premier tour avec 19 % des voix, à Montfermeil[5].
Il appelle à voter pour Jean-Luc Mélenchon en vue de l'élection présidentielle française de 2022[6].
En juin 2022, il est élu député de la dixième circonscription de Paris sous l'étiquette de La France insoumise.
Carrière et responsabilités à la FCPE
Rodrigo Arenas travaille comme cadre administratif au conseil départemental de Seine Saint-Denis[1]. Père de quatre enfants[2], il milite dans la Fédération des conseils de parents d'élèves. Président de la fédération en Seine-Saint-Denis, il se fait élire coprésident de la FCPE à la fin [1]. Une autre élue des parents de banlieue[7], Carla Dugault, ancienne vice-présidente, devient coprésidente avec lui[8].
Raymond Artis, son prédécesseur depuis , avait démissionné en reconnaissant que « la FCPE traverse une crise depuis longtemps » . Lors du congrès qui tente de permettre un renouvellement, Rodrigo Arenas dénonce « les réformes trop axées sur la gestion, et l’homogénéisation », opérées par les gouvernements successifs[9], une politique selon lui globalement liée au manque de coopération entre les parents et les politiques[9], car selon lui cette façon de gérer et de réformer l'Education nationale « ne prépare pas » les élèves « au monde que nous leur laisserons, demain »[9].
Prises de position sur le voile en sortie scolaire
Un an plus tard, Rodrigo Arenas organise la campagne de rentrée de la FCPE, en septembre 2019. Plusieurs affiches, dont une montrant une femme avec un foulard participant à une sortie scolaire et titrée « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ? La laïcité, c’est accueillir à l’école tous les parents, sans exception » [2], accompagnée d'un slogan « Votez FCPE »[10], déclenche des réactions de protestation. Il se pose alors en défenseur de la loi, qui autorise ces mères qui portent le foulard[10] à accompagner les enfants en sortie scolaire.
Dès son lancement, « le standard de la FCPE a explosé », selon Le Monde. De rares conseils départementaux de la FCPE (le Bas-Rhin, la Corse-du-Sud) ont exprimé leur désaccord face à cette affiche[10] mais la plupart de des conseils départementaux se retrouvent sur cette position, depuis longtemps portée par la FCPE. Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer intervient dans les médias pour dénoncer une « erreur » susceptible de flatter des « logiques communautaristes » et le caractère électoraliste de l'affiche[2]. Les attaques du ministre n'ont cependant pas modifié le score, selon les résultats publiés le [10], alors que la FCPE avait rassemblé 42 % des suffrages des parents d’élèves en collège et lycée lors de l'élection précédente. Entre-temps, Rodrigo Arenas a défendu cette décision dans une tribune libre au Monde [11], où le parent d'élève de Sevran, en Seine-Saint-Denis dénonce une « incapacité persistante de nos institutions » à prendre conscience de l'ampleur des fractures au sein de la société, quelles soient territoriales, sociales ou culturelles, qui selon lui se sont fortement creusées au sein du territoire français depuis déjà plusieurs décennies[11].
Cette prise de position lui vaut d'être critiqué, peu avant cette tribune libre dans le quotidien du soir, dans un livre publié par l'ex-inspecteur général de l'Education nationale Jean-Pierre Obin, auteur en 2004, d'un rapport éponyme sur « Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires »[12] - [13] Jean-Pierre Obin accuse plusieurs organisations de gauche dont la FCPE d'être entrées dans l'orbite « islamo-gauchiste » à la faveur de la prise de pouvoir de militants d'extrême gauche épaulés par « l'entrisme » d'activistes proches des Frères musulmans, et Rodrigo Arenas, en particulier, d'avoir « donné des gages aux islamistes sur lesquels il s'appuyait pour gouverner la fédération du 93 »[14]. Rodrigo Arenas considère que Jean-Pierre Obin « ment » et a décidé de porter plainte pour diffamation[14]. Le tribunal, s'il ne reconnaît pas la diffamation, reconnaît que les propos de M. Orbin ne sont que « son avis » et ne reposent sur aucune preuve[15].
Confinement de 2020
Lors du confinement décidé au début du printemps 2020 pour freiner l'épidémie de coronavirus, puis lors du déconfinement qui suit, Rodrigo Arenas fait partie des acteurs de la communauté éducative qui dénoncent les risques de mauvaise préparation, à l’approche de la rentrée scolaire[16]. Il demande en particulier au gouvernement français de mieux « appliquer les consignes du conseil scientifique »[17] et lui reproche une situation où les investissements ont été insuffisants, alors que selon lui environ « 30 % des écoles n’ont pas de sanitaires adaptés en temps normal », des propos confirmés par l'Observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement[18]. Il estime dans une interview dans le Huffigton Post qu'il faut au moins, en attendant, installer des sanitaires mobiles[17].
Dès juillet, il sonne l'alarme, estimant qu'on « ne peut plus continuer comme avant » car « l'école s'est effondrée pendant le confinement »[19]. Il a, dans un interview sur Europe 1, témoigné d'énormément de remontées de violences conjugales depuis le début de la décision prise par le gouvernement, notamment pour « les enfants qui au bout de la chaîne s’en prennent plein la figure, quand ça craque »[20].
Il participe à une tribune commune dans « Libération » du , titrée « Pour une école de l’entraide et de la coopération » [21].
Fin , au cours du congrès national de la FCPE, placé sous le thème de la santé, il dénonce une gestion « très chaotique »[22] de la crise sanitaire dans les établissements scolaires, en particulier la disparité des moyens mis à disposition de leurs directeurs[22].
Débat sur les règlements intérieurs dans les lycées
En , dans une interview à Ouest-France au moment du débat sur les réglements intérieurs plus restrictifs mis en place par certains lycées[22], Rodrigo Arenas est interrogé sur la petite phrase du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer sur la « tenue républicaine » au collège et se déclare contre les règlements intérieurs « qui contreviennent à la règle, qui contreviennent au droit, qui contreviennent à la loi ».
Alerte de la mairie avant l'attentat de Conflans Sainte-Honorine
Une semaine avant l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, il a reçu de différents parents une vidéo haineuse d'un père d'élève contre le professeur Samuel Paty, qui sera quelques jours plus tard assassiné[23]. Rodrigo Arenas fait alors état d’un père extrêmement énervé[24].
Alarmé par la viralité de cette vidéo de ce père d'élève, c'est en tant que coprésident au niveau national de l'association de parents d'élèves FCPE que Rodrigo Arenas a décidé d'alerter dès le la mairie de Conflans-Sainte-Honorine[25] - [26] - [27], qui lui a dit avoir prévenu l'Education nationale[27], qui prenait les choses en main[26]. « Une enquête interne doit suivre ce signalement pour savoir ce qui s'est vraiment passé », a-t-il déclaré au quotidien Le Figaro[26].
Pour Rodrigo Arenas, « cette histoire s’est enflammée sur les réseaux sociaux »[25], nécessitant d'« apprendre le discernement aux élèves »[25] mais aussi d'« enseigner le droit et la philosophie dès la maternelle »[25], en recourant à des méthodes adaptées, alors que l'EMC (enseignement moral et civique) dispose souvent de trop peu de temps, à un âge où certains élèves n'y sont plus trop ouverts[25].
Médiation, droit et guide de la laïcité
Président de la FCPE, il a développé les formations auprès des adhérents de la FCPE sur la thématique de la laïcité[28]. Dans le sillage du « Guide de la laïcité » édité en 2015 par le ministère de l’Éducation nationale, pour réagir aux attentats contre Charlie Hebdo, il a décidé de publier pour la rentrée 2020 une version rédigée dans un langage plus accessible, pour éviter le jargon trop législatif[28]. Selon lui, la confusion est créée par l'habitude prise de « parler des religions, à tort et à travers », dans le monde politique, associatif ou commercial[28].
Sous sa coprésidence, il impulse la création d'une FCPE Solidaire. La crise provoquée par la pandémie a conduit la FCPE à renforcer les actions qu’elle mène pour venir en aide aux familles les plus précaires, trop souvent oubliées par la puissance publique. Et pour l’association, il est important de soutenir les élèves et leurs parents. Car c’est ensemble qu’ils ont dû affronter le confinement, la baisse de salaires, l’angoisse de la maladie, les pertes de repères, l’école à la maison… Au-delà des besoins primaires, ce dont ces familles ont besoin pour la FCPE, c’est d’aller vers ce que d’aucuns considèrent comme accessoire, les vacances, la culture. La FCPE a choisi de leur proposer des moments de répit, de plaisir, pour que les parents se retrouvent avec leurs enfants en dehors de leur cadre quotidien, sur des projets positifs. Elle a donc organisé plusieurs voyages à la mer, un séjour de « répit » dans la Drôme pour plusieurs familles mono-parentales, et soutenu la création de deux spectacles d'opéras (à Lille et à Montpellier) pour faire découvrir ce genre de spectacle à des publics qui en sont souvent éloignées. C'est aussi sous son mandat qu'a été signée une convention avec le Cartable connecté, une association qui fournit un outil numérique éducatif pour l'enfant hospitalisé qui lui permet de suivre et de participer à une leçon à distance dans des conditions de confort réciproques.
Pour une Ă©cole totalement gratuite
En juillet 2021, Rodrigo Arenas ne se représente pas au mandat d'administrateur national, préférant mettre en avant la coprésidence de deux femmes, Carla Dugault et Nageat Belahcen. Il reste administrateur de la FCPE de la Seine-Saint-Denis et assure le porte-parolat de la FCPE nationale quelque temps. Il lance dès la rentrée 2021 un collectif « École gratuite »[29] qui propose une pétition pour la gratuité totale de l'éducation, à l'instar de ce qui se passe en Finlande où la cantine, les transports, les fournitures, les sorties, les séjours linguistiques… sont totalement pris en charge par l'État et où il existe des revenus pour les étudiants afin qu'ils puissent suivre leurs études de façon autonome[30].
Polémique autour du qualificatif « Islamo-gauchiste »
En 2020, Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général de l'Éducation nationale, écrit dans son livre Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école (éditions Hermann, 2020)
« On observe aujourd'hui que plusieurs organisations 'historiques' de gauche (la LDH, l'Unef, la FCPE, par exemple), touchées par la crise du militantisme traditionnel, sont entrées dans l'orbite islamo-gauchiste à la faveur de la prise de pouvoir de militants d'extrême gauche épaulés par 'l'entrisme' d'activistes proches des Frères musulmans. Ainsi, Rodrigo Arenas, responsable de sa fédération de Seine-Saint-Denis, a-t-il ramassé en 2019 le pouvoir vacant dans une FCPE en pleine déliquescence. Très vite, il a donné des gages aux islamistes sur lesquels il s'appuyait pour gouverner la fédération du 93. »[31].
Rodrigo Arenas porte plainte pour diffamation [32]. Le , il est débouté en première instance par la 17e chambre correctionnelle. Il a choisi de ne pas faire appel : « Aussi, on m’accuse d’être un "islamo-gauchiste". Ce qui voudrait dire que j’aurais un lien avec les radicaux islamistes. Celles et ceux qui le prononcent ne sont pas dans la capacité de le prouver. Parce que c’est faux. Et le tribunal a été clair, M. Obin a été dans l’incapacité de prouver que je suis un "islamo-gauchiste" »[31].
Bibliographie
- Dessine-moi un avenir : Plaidoyer pour faire entrer le xxie siècle dans l'école par Rodrigo Arenas, Édouard Gaudot, et Nathalie Laville, aux éditions Actes Sud Nature 2020.
Notes et références
- " Rodrigo Arenas, nouvel homme fort de la FCPE" par Caroline Beyer, dans Le Figaro du 4 janvier 2019
- "Rodrigo Arenas, le coup du foulard" par Virginie Bloch-Lainé, liberation.fr, 7 novembre 2019
- " FCPE : Rodrigo Arenas, un parent d'élève très cash", parMarie Quenet, dans Journal du Dimanche le 13 octobre 2020
- « Rodrigo Arenas (EELV) veut réveiller Montfermeil », sur Le Parisien, .
- « Résultats Montfermeil », sur Le Monde.
- « 600 acteurs de l'éducation, enseignants, professeurs et parents appellent à voter pour Jean-Luc Mélenchon », sur lejdd.fr (consulté le )
- Article de Christel Brigaudeau dans Le Parisien du 9 octobre 2020
- "Parents d’élèves. Un homme et une femme à la tête de la FCPE" dans Ouest-France le 26/11/2018
- Article de Isabelle CALENDRE dans le Dauphiné Libéré du 12 juin 2019
- Mattea Battaglia et Camille Stromboni, "Rodrigo Arenas, un militant derrière le voile, lemonde.fr, 12 novembre 2019
- « Sur la question des mères accompagnatrices voilées, islamistes et laïcs radicaux ont partie liée », tribune de Rodrigo Arenas », sur Le Monde, .
- Luc Cédelle, "Islamisme à l’école : retrouver le sens des proportions", lemonde.fr, 9 octobre 2020
- Jean-Pierre Obin, Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école, Editions Hermann, 2020
- Camille Victor et Alice Pairo-Vasseur, Le président de la FCPE ne veut pas être traité d'islamo-gauchiste, lepoint.fr, 12 décembre 2020
- "Covid-19 : la communauté éducative s’inquiète à l’approche de la rentrée scolaire" par Violaine Morin, dans Le Monde du 19 août 2020, article reprenant ses déclarations au Huffigton Post .
- Interview par Anthony Berthelier dans le Huffigton Post du .
- Interview sur Europe 1 sur « Europe 1 » le 2 juillet 2020 .
- "Confinement : il y a "énormément de remontées de violences conjugales", rapporte le co-président de la FCPE", dépêche AFP dans le quotidien régional La Provence .
- « Pour une école de l’entraide et de la coopération », tribune libre de Philippe Meirieu et Rodrigo Arenas dans « Libération » du 24 juin 2020 .
- Interview de Rodrigo Arenas Ă Ouest-France, propos recueillis par Jean-Philippe Nicoleau, le 25/09/2020
- " Parents, réseaux et école, le nouveau trio infernal ?" par Stéphanie Combe le 22/10/2020 dans La Vie
- Professeur décapité. « Il faut résister » : l’hommage des collégiens à Samuel Paty, Dépêche AFP dans Ouest-France le 17/10/2020
- "Après l'assassinat de Samuel Paty, les enseignants veulent poursuivre leur mission sans autocensure" par Faïza Zerouala dans Médiapart le 17 octobre 2020
- "Yvelines : un professeur d'histoire décapité par un islamiste, le parquet antiterroriste saisi" par Christophe Cornevin, Angélique Négroni et Jean-Marc Leclerc le 16 octobre 2020 dans Le Figaro le
- Comment une campagne haineuse sur les réseaux sociaux a conduit au meurtre d'un enseignantpar Caroline Pailliez, Sybille de La Hamaide et Thierry Chiarello, pour l'Agence Reuters, le 17 octobre 2020
- « Imposer sa vision personnelle à un enseignant, c’est être hors-la-loi”, interview par Estelle Couvercelle », sur Le Pèlerin, .
- « Une pétition pour réclamer la gratuité complète de l'école », sur fr.news.yahoo.com (consulté le )
- « On peut tout dire sur RMC : Des parents proposent la gratuité "totale" de l'école - 14/09 - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
- « Laïcité, Mila, islam politique : Rodrigo Arenas, le patron de la FCPE, se défend », sur Marianne, (consulté le )
- Nadjet Cherigui, « « Islamo-gauchisme » : Jean-Pierre Obin soutenu au tribunal par Manuel Valls », sur Le Point, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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