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Rocca d'Anfo

La Rocca d'Anfo est un complexe militaire de fortifications construit au XVe siècle par la rĂ©publique de Venise dans la commune d'Anfo, situĂ©e au bord du lac d'Idro dans le val Sabbia. Elle appartient Ă  la province de Brescia et constitue au moment de sa construction un poste de garde près de la frontière avec la principautĂ© Ă©piscopale de Trente.

Rocca d'Anfo
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion
Province
Commune
Coordonnées
45° 46′ 33″ N, 10° 29′ 57″ E
Fonctionnement
Statut
Rocca (en)
Patrimonialité
Bien culturel italien (d)
Histoire
Fondation
Identifiants
Site web
Carte

Construite sur la pente du mont Censo sur une surface de 50 hectares, la Rocca a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e de nombreuses fois, par les ingĂ©nieurs de NapolĂ©on Bonaparte, mais aussi par d'autres ingĂ©nieurs, italiens. En 1918, elle perd sa valeur stratĂ©gique lorsque le Trentin rejoint dĂ©finitivement le royaume d'Italie.

Après 1860, l'armĂ©e autrichienne  commence la construction du fort d'Ampola Ă  Storo et du barrage de Lardaro, Ă  l'opposĂ© de la Rocca. UtilisĂ© par l'armĂ©e italienne comme caserne pour la formation des conscrits, la Rocca est aussi le lieu de dĂ©tention et le magasin Ă  poudre. Celui-ci est mis hors service en 1975, mais la Rocca reste liĂ©e au ministère de la DĂ©fense jusqu'en 1992. Actuellement, sous la propriĂ©tĂ© de l'Agenzia del demanio (Etat), elle est laissĂ©e dans le plus complet abandon.

En mai 2005, un accord signĂ© entre l'Agenzia del demanio, la commune d'Anfo et la communautĂ© de montagne de la vallĂ©e de Sabbia, permet Ă  la municipalitĂ© d'Anfo de gĂ©rer et de rĂ©nover 500 000 m2 de patrimoine historique situĂ©s sur les pentes et Ă  l'intĂ©rieur du mont Censo. La Rocca est en partie ouverte aux visiteurs, par le biais de visites organisĂ©es avec des guides.

L'origine

La construction de la forteresse de la Rocca d'Anfo dĂ©bute en 1450 sous la gouvernance de la RĂ©publique de venise, qui domine la province de Brescia, situĂ©e dans le Val Sabbia, de 1426 Ă  1797. La conception et la supervision des travaux de construction sont confiĂ©es au comte Gian Francesco Martinengo, « un brave commandant et un habile ingĂ©nieur militaire »[1] de Barco di Orzinuovi. Issu certainement Ă  l'origine des projets de la Visconti de Milan, les prĂ©cĂ©dents dirigeants de cette province, elle appartient Ă  un projet qui comprenait la fortification de la frontière avec le Trentin, le long de la rivière Caffaro dans le nord du rio Riperone, ainsi qu'une Ă©ventuelle reprise et l'extension de la place fortifiĂ©e situĂ©e sur la colline de Sant'Antonio di Caster, situĂ© dans le village de Bagolino, près du Mont Suello. Le travail dure jusqu'en 1490, et selon certains chercheurs le nouveau complexe dĂ©fensif a Ă©tĂ© construit sur une ancienne forteresse d'origine lombarde.

Pendant la pĂ©riode vĂ©nitienne, tous les besoins de la Forteresse et des autres fortifications sont supervisĂ©s par le Collegio dei Savi. Ă€ partir de 1542, la RĂ©publique de Venise nomme deux sĂ©nateurs surintendants des forts. En 1579, leur nombre est portĂ© Ă  trois. La structure de commandement militaire est confiĂ©e Ă  un patricien nommĂ© administrateur[2] ; sous ses ordres : un capitaine, une trentaine de soldats et quelques bombardiers. Les militaires de la garnison sont sous le commandement de Brescia. La logistique est affectĂ©e Ă  la Podestat.

Les bâtiments d'origine Visconti encore visibles sont seulement ceux du double mur haut, car avec l'avènement de l'ère napoléonienne et l'évolution des techniques de guerre, une refonte complète de l'ensemble de la structure fortifiée s'est effectuée.

La restructuration française

Le gĂ©nĂ©ral François de Chasseloup-Laubat (1754-1833), devenu  inspecteur des fortifications Ă  la suite de la paix de LunĂ©ville, signĂ©e entre la France et l'Autriche le , est envoyĂ© pour complĂ©ter les forces de dĂ©fense, et assurer l'occupation de l'Italie par le biais des fortifications de Peschiera, Tarente, Alexandrie, Mantoue, et la Rocca d'Anfo. L'ordre de l'opĂ©ration provenait directement de NapolĂ©on Bonaparte, soucieux d'assurer le contrĂ´le par ses troupes de la route reliant la ville de Trente Ă  la ville de Brescia.

Le Premier Consul de France a tout de suite compris l'importance stratĂ©gique de la vieille forteresse pour la « dĂ©fense de l'État », mais la Rocca a montrĂ© des signes de la dĂ©cadence dus aux nombreuses guerres. Par la suite, NapolĂ©on donne l'ordre Ă  son gĂ©nĂ©ral  François de Chasseloup-Laubat de prĂ©voir la modernisation des structures dĂ©labrĂ©es « sans dĂ©lai, et sans tenir compte de la saison. »[3]

Le projet est confiĂ© Ă  des ingĂ©nieurs possĂ©dant une grande expĂ©rience. D'abord, au baron colonel, commandant du corps des IngĂ©nieurs, François Nicolas BenoĂ®t Haxo (1774-1838), puis au  colonel François Joseph Didier LiĂ©dot. Le gĂ©nie militaire abandonne Ă  bon escient les structures vĂ©nitiennes,  et met en place un projet d'extension qui se situe sur la crĂŞte rocheuse un peu plus au nord.

Le travail prĂ©liminaire est une cartographie dĂ©taillĂ©e du lieu, pour adapter les installations Ă  la nature sauvage et accidentĂ©e du terrain, Ă  l'aide des nouvelles thĂ©ories de l'Ecole Polytechnique militaire de Paris. LiĂ©dot rĂ©partit les diffĂ©rentes batteries sur de petites terrasses crĂ©Ă©s Ă  partir de l'excavation de la roche et les protège par une grande lunette (la Forteresse Haute) sur la partie supĂ©rieure avec les casemates d'artillerie et de mousqueterie. La route de Trente Ă  Brescia qui devait passer Ă  la base de la Forteresse, selon un projet jamais rĂ©alisĂ©, devait ĂŞtre interrompue par de profondes douves et traversable Ă  l'aide d'un pont-levis.

Les projets dĂ©veloppĂ©s par les deux techniciens français reprĂ©sentent un jalon important dans l'histoire de la cartographie[4]. Le travail commence en 1802, et au bout de 10 ans, en 1812, ils parviennent Ă  terme. Les dĂ©penses de l'armĂ©e française s'Ă©lèvent Ă  2,5 millions de francs, tĂ©moignent de l'effort fait pour faire de la Rocca d'Anfo l'une des plus magnifiques et imposantes forteresses d'Europe. La chute de l'empire napolĂ©onien empĂŞche l'achèvement des travaux dans les parties mĂ©dianes et infĂ©rieures. L'amĂ©nagement des installations, jusqu'Ă  parvenir Ă  la structure actuelle, est menĂ© d'abord par les Autrichiens, puis portĂ© Ă  terme par le Royaume d'Italie, de 1860 Ă  1914 environ.

La structure

La Rocca est constituĂ©e d'une tranchĂ©e fortifiĂ©e en direction du village d'Anfo, de la dĂ©fense d'une caserne militaire nommĂ©e Rocca Vecchia (la vieille forteresse), elle-mĂŞme dominĂ©e par la batterie vĂ©nitienne. Les deux sont surplombĂ©es par un corps de garde situĂ© Ă  200 mètres au-dessus du niveau du lac et connectĂ©es Ă  la batterie par un mur avec des meurtrières et des escaliers. Vers « l'ennemi » du Trentin pointent une sĂ©rie de batteries et de casernes, en complĂ©ment de l'escalier. Le nord est dĂ©limitĂ© par un ravin escarpĂ©.

Ces batteries de défense sont appelées :

  • batterie Tyrol, Ă  100 mètres au-dessus du lac ;
  • batterie Rolando, Ă  150 mètres au-dessus du lac ;
  • batterie BelvĂ©dère SupĂ©rieur est situĂ© Ă  250 mètres au-dessus du lac.
  • des vestiges comprenant une Lunette, dite Rocca Alta, et qui reliait les deux parties, Ă  200 mètres au-dessus du lac, et contenait une caserne et une batterie de type casemate ;
  • Ă  50 mètres en dessous de la Lunette, se situe la batterie Bonaparte, depuis renommĂ©e batterie Anfo, servant Ă  la dĂ©fense de la route entre la Rocca Vecchia et la batterie Tyrol.
  • tout en haut, Ă  une hauteur de 300 mètres au-dessus du lac, une tour de deux Ă©tages surplombe le tout.

Des tranchées, des emplacements, des rampes, des routes, de la poudre, des écuries pour les mules, des logements pour les troupes et les réserves d'eau complètent la logistique de la forteresse.

Toutes ces constructions militaires sont rĂ©parties de façon triangulaire, dont un des cĂ´tĂ©s se situe Ă  environ un kilomètre de la rive du lac d'Idro. Le reste est rĂ©parti sur le versant oriental du mont Censo, atteignant presque son sommet, avec une altitude qui varie de 371 mètres (au niveau de la rive du Lac), Ă  1 050 mètres au sommet[5].

Les événements militaires

En 1512, les dirigeants Valerio Paitone et Vincenzo Ronchi ont conquis pour Venise la Rocca d'Anfo.

En 1516, la forteresse est assiégée par les troupes impériales du Saint Empire romain germanique.

En elle barre la route aux mercenaires de Georg von Frundsberg, qui va diriger le sac de Rome.

Le , le 27e Régiment d'infanterie légère de l'armée napoléonienne, sous le commandement du colonel Joseph Marie Dessaix (1764-1834) occupe la Rocca et progresse vers Storo.

Le , NapolĂ©on Bonaparte, venant depuis Brescia, escortĂ© par 400 dragons et son frère Luciano, fait une visite de la forteresse et continue jusqu'Ă  Storo, oĂą il dĂ©jeune avec 50 de ses officiers.

Entre 1813 et 1814, la Rocca est assiégé en vain durant six mois par l'armée autrichienne.

En , le commandant général Giacomo Durando du Corps des Volontaires Lombards prend ses quartiers généraux dans la Rocca et lutte contre un contingent autrichien.

Le , l'armistice de Salasco met fin Ă  la première guerre d'indĂ©pendance, et la Rocca est Ă©vacuĂ©e par les troupes piĂ©montaises et remise aux Autrichiens. En fait, l'article 2Âş le stipule expressĂ©ment : - "Les forteresses de Peschiera, Rocca d'Anfo et Osoppo seront Ă©vacuĂ©es par les troupes Sarde et alliĂ©es et remises aux troupes de Sa MajestĂ© l'Empereur et Roi, la livraison de chacune de ces zones aura lieu trois jours après la notification de la prĂ©sente Convention."

En , les chasseurs alpins sous le commandement du général Enrico Cialdini conquièrent la partie inférieure de la forteresse tandis que la partie supérieure reste aux mains des Autrichiens qui l'ont fortement barricadée.

Le , à la suite du traité de paix avec l'Autriche, la forteresse est livrée aux autorités militaires piémontaises.

En 1866, lors de la troisième guerre d'indĂ©pendance, la garnison de la forteresse, commandĂ©e par le major Abrile, est composĂ©e de deux compagnies du 29e RĂ©giment d'infanterie Brigade "Pise" (160 hommes), d'une compagnie d'artillerie de la place, d'une compagnie de sapeurs gĂ©nie et d'un peloton de sapeurs. La Rocca sert de base pour les partisans de Garibaldi dans le Trentin et d'hĂ´pital militaire pour les blessĂ©s dans les diffĂ©rentes batailles livrĂ©es par le Corps des volontaires italiens. Ici Giuseppe Garibaldi Ă©tablit son quartier gĂ©nĂ©ral, et le , après la bataille de Monte Suello, oĂą il a Ă©tĂ© blessĂ© Ă  la cuisse, reçoit un traitement mĂ©dical initial par la santĂ© militaire.

En 1870, le caporal Franzoj Augustus (1848 - 1911) est accusé de désertion et détenu. Volontaire pour Garibaldi en 1866, il est devenu plus tard un célèbre explorateur.

En , quelques coups de canon sont tirés depuis la Rocca contre les lignes avancées autrichiennes.

Le siège piémontais de 1859

La partie haute de la Rocca et la Lunette.

Après la bataille de Treponti du , les Chasseurs des Alpes sont intĂ©grĂ©s dans la 4e division de la Sardaigne, dirigĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Enrico Cialdini, qui a reçoit l'ordre de marcher et de conquĂ©rir la Rocca d'Anfo, occupĂ©e par les autrichiens, afin d'isoler la forteresse de VĂ©rone, et de supprimer ainsi les renforts de l'empire.

L'empereur Francesco Giuseppe de Habsbourg, déterminé à ne pas perdre la ligne du Mincio, a confié depuis le la garde du Tyrol à son frère, l'archiduc Charles-louis, qui, préoccupé par les émeutes en Lombardie, a demandé aux tyroliens de rester fidèles au gouvernement de Vienne et de fournir des volontaires pour la guerre contre les franco-piémontais.

Trois mille tyroliens ont acceptĂ© l'appel de l'Archiduc, et ont Ă©tĂ© amenĂ©s dans le Valcamonica, tandis que les frontières de Ponte Caffaro, et de la Rocca d'Anfo ont Ă©tĂ© renforcĂ©es par la gendarmerie mobilisĂ©e le par le pays de la VallĂ©e de Sabbia, et par la division du lieutenant-gĂ©nĂ©ral Karl von Urbain[6] lors de sa retraite. Les populations locales de la VallĂ©e de Sabbia, impuissantes, pressentent l'imminence d'un saccage. La Rocca d'Anfo, comme en 1848, redevient une scène de guerre, et de sacrifices oubliĂ©s.

Le gĂ©nĂ©ral Enrico Cialdini, saluĂ© par les acclamations des habitants, arrive le , dans Lavenone oĂą il divise les troupes en deux colonnes. L'une avance sur la voie royale en direction d'Anfo, l'autre vers la Spina et le torrent Abbioccolo jusqu'Ă  Presegno et Bagolino dans le but de descendre sur l'arrière de la Rocca via le mont Suello, et d'occuper Ponte Caffaro et sa forteresse, qu'ils savent bien fortifiĂ©e afin de dĂ©fendre les rives du lac d'Idro et les pentes abruptes de la montagne.

La vieille forteresse.

Le les affrontements ont lieu : Cialdini occupe de la caserne, au pied de la Rocca, et fait de nombreux prisonniers. L'assaut est meurtrier : JĂ©rĂ´me Bonardelli, d'Anfo, âgĂ© de 22 ans dĂ©cède sur le champ, avec d'autres habitants de la vallĂ©e qui avaient suivi les troupes libĂ©ratrices.

Les pressions contre la forteresse reprennent le lendemain afin de faciliter la conquĂŞte de la montagne. Les Chasseurs des Alpes ont conquis le mont Maniva, sont descendus Ă  Bagolino et au mont. Suello. Les autrichiens ont Ă©vacuĂ© et occupent la frontière de Ponte Caffaro, la VallĂ©e de Trompia et de la vallĂ©e Camonica Ă  Ponte di Legno  qui est encore entre leurs mains.

Alors que la conquĂŞte de la forteresse semble presque acquise, la victoire inattendue des franco-piĂ©montais dans la bataille de SolfĂ©rino entraine la fin des hostilitĂ©s. Mais la guerre aux frontière du Caffaro continue avec la rĂ©pĂ©tition d'actes de sabotage jusqu'Ă  ce que le , le lieutenant Pilade Bronzetti et ses bĂ©nĂ©voles restĂ©s Ă  Anfo avec des gardes civils du district de Vestone, rĂ©ussissent Ă  Ă©riger le drapeau italien sur la Rocca, livrĂ©e par l'armĂ©e autrichienne en tant que rĂ©sultat du traitĂ© de paix[7].

La caserne des chasseurs alpins

Les premières nouvelles sur la prĂ©sence des chasseurs alpins dans la Rocca remontent Ă  1875, quand la 21e compagnie du sixième Bataillon de VĂ©rone en fait son siège pour les exercices estivaux.

Ă€ partir de 1881 les excursions des chasseurs alpins de Breno pour le Lac d'Idro sont la norme. Avec la rĂ©organisation de l'organisation des troupes alpines de 1882, la caserne de la Rocca a Ă©tĂ© attribuĂ©e de façon permanente au bataillon Rocca d'Anfo, avec ses trois compagnies de combat :  la 53e, la 54e et la 55e.

En 1889, le Bataillon « Rocca d 'Anfo » prend le nom de Bataillon « Vestone », et est transfĂ©rĂ© Ă  la caserne Giovanni Chiassi de Vestone.

Vers 1915, en vue de l'imminente guerre avec l'Autriche, la défense de la forteresse est renforcée par deux compagnies d'artillerie. Après la guerre, avec le déplacement du front au nord, la forteresse a perdu toute sa valeur stratégique et n'abrite plus aucun service alpin.

L'inexorable dĂ©clin

En 1871, le Plan Général lancé par le Comité Permanent pour la Défense de l'Etat affecte d'un demi-million de lires pour renforcer la structure militaire de la Rocca d'Anfo. La somme mise à la disposition permet de faire des modifications des casemates de la batterie Rolando, de construire une nouvelle batterie, la Statuto[8]; et d'acheter l'artillerie nécessaire.

La Première Guerre mondiale avec ses combats sur l'Adamello et dans la vallĂ©e de Ledro, Ă´te au rĂ´le stratĂ©gique sur lequel Ă©tait fondĂ©e la logique de construction de la forteresse. La dernière rĂ©novation a lieu en 1914, en mĂŞme temps que le fort de Valledrane dans la MunicipalitĂ© de Treviso Bresciano et la Cima Ora Ă  Bagolino. Les batteries ne sont pas utilisĂ©es pendant la Grande Guerre. Le complexe est utilisĂ© comme une poudrière pour l'armĂ©e. Le , un incendie a fait sauter quelques baraquements qui contiennent des munitions. Un autre incendie, le , cause la destruction de la Rocca Vecchia. Le , les Allemands en retraite font exploser des munitions contenues dans la batterie Statuto.

De 1915 Ă  1975 , l'armĂ©e italienne utilise la Rocca comme un dĂ©pĂ´t de munitions. En effet, dans l'exercice de cette fonction lui est  attribuĂ© le Stockage de Munitions et d'Explosifs Zanetti de Serle. Dans cette dernière pĂ©riode, les militaires de la garnison sont un marĂ©chal et huit soldats. En 1981 , un glissement de terrain de grande taille, dĂ©truit la route interne qui relie les bâtiments napolĂ©oniens Ă  la Rocca Alta. Il y a quelques annĂ©es, l'Agence de l'État, a consenti Ă  verser un loyer symbolique Ă  la CommunautĂ© de Montagne de la VallĂ©e Sabbia, afin qu'elle s'occupe de la restauration des zones les plus emblĂ©matiques, afin d'organiser ensuite des visites touristiques et de mettre en place un musĂ©e.

Notes

L'ingénieur général François Nicolas Benoît Haxo (1774-1838), responsable de la première restructuration de la Forteresse
  1. Il conte Gian Francesco Martinengo fu uno dei piĂą noti esponenti della nobile famiglia bresciana.
  2. L'11 ottobre 1611 viene istituita la cinturazione sanitaria tra il Trentino sud occidentale e la Serenissima a causa il perdurare da alcuni mesi di un sospetto focolaio di peste segnalato dai deputati di Idro e dal provveditore della Rocca d'Anfo in Valvestino e nella Valle del Chiese dove, tra l'altro, il 30 luglio era stata pure comunicata a Pieve di Bono la morte di due fratelli.
  3. Mauro Minola e Beppe Ronco, Fortificazioni di montagna.
  4. Si veda la voce Isocline
  5. La Rocca d'Anfo, supplemento a “Anfo racconta”, periodico della Pro Loco, luglio 1992
  6. Il generale von Urban era stato sconfitto da Garibaldi il 26 maggio nella battaglia di Varese e il giorno dopo, il 27, nella battaglia di San Fermo.
  7. Ugo Vaglia, Rocca d'Anfo 1859, articolo del quotidiano "Giornale di Brescia", 11 giugno 1959.
  8. Questa batteria prese il nome dallo Statuto albertino del 1848.

Bibliographie

  • Giovanni Zecchini (Anfo, 1881-1977) “Memorie sulla Rocca d'Anfo”, Pro Loco Anfo, pubblicato nel 1976.
  • La Rocca d'Anfo, supplemento a “Anfo racconta”, periodico della Pro Loco, luglio 1992.
  • Mauro Minola e Beppe Ronco, Fortificazioni di montagna. Dal Gran San Bernardo al Tonale, ed. Macchione, Varese, 1999.
  • E. Rossi, Vicende di uno sbarramento alpino: Rocca d'Anfo nel 1813-14, in "Rivista d'artiglieria e genio", Roma, 1908, pp. 25–46.
  • Philippe Prost, Rocca d'Anfo, la fortezza incompiuta, Milano, Electa, 1989.

Articles connexes

Général François Chasseloup Laubat). Commandant de la forteresse de la Rocca d'Anfo en 1801.

Liens externes

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