Robert Vigouroux
Robert Vigouroux, né le à Paris et mort le à Gardanne (Bouches-du-Rhône)[1], est un neurochirurgien et homme politique français. Il est maire de Marseille de 1986 à 1995.
Robert Vigouroux | |
Fonctions | |
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Maire de Marseille | |
– (9 ans, 1 mois et 8 jours) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Prédécesseur | Jean-Victor Cordonnier (intérim) Gaston Defferre |
Successeur | Jean-Claude Gaudin |
Sénateur français | |
– (9 ans et 6 jours) |
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Élection | 24 septembre 1989 |
Circonscription | Bouches-du-RhĂ´ne |
Groupe politique | SOC (1989-1994) RDSE (1994-1998) |
Conseiller général des Bouches-du-Rhône | |
– (6 ans et 7 jours) |
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Circonscription | Marseille-Saint-Lambert |
Prédécesseur | François Sinapi |
Successeur | Robert Assante |
– (5 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Circonscription | Marseille-Montolivet |
Prédécesseur | Daniel Matalon |
Successeur | Édouard Heyraud |
Biographie | |
Nom de naissance | Robert Paul Vigouroux |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 15e (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Gardanne (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO (1964-1969) PS (1969-1989) |
Profession | Professeur de médecine |
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Maires de Marseille | |
Biographie
Robert Vigouroux fait ses études au lycée Thiers de Marseille.
Membre du Parti socialiste et conseiller municipal, Robert Vigouroux devient maire de Marseille en 1986, en remplacement de Gaston Defferre, décédé en cours de mandat. En 1989, donné perdant et se présentant contre le candidat officiel de son parti, il remporte pourtant l'élection municipale face à Jean-Claude Gaudin (UDF) et Michel Pezet (PS). Il est alors exclu du Parti socialiste.
En 1995, après avoir annoncé une nouvelle candidature, il refuse de se désister face au représentant choisi par le Parti socialiste, exigeant pour cela le poste d'ambassadeur de France à Washington, chose que François Mitterrand refuse. Mais il renonce finalement à se représenter, étant crédité de moins de 15 % des voix dans les sondages[2]. Pour l'élection présidentielle de 1995, il apporte son soutien à Édouard Balladur, en reconnaissance du soutien de ce dernier à Euromed [3].
Il meurt le à l'âge de 94 ans à Venelles (Bouches-du-Rhône)[4].
Vie privée
Il se marie en premières noces avec Micheline Khan, et ont trois enfants : Stéphane, Nathalie et Cécile Vigouroux. Veuf, il s'est remarié avec Maryline Bellieud, avant de divorcer[5]. De cette union naissent deux enfants: Sophie Vigouroux et Aurélia Vigouroux[6].
À la suite de ce divorce, Robert Vigouroux se remarie avec Brigitte Dauzier. De cette union naît un fils, Alexandre Vigouroux[7].
Robert Vigouroux a huit petits-enfants, et quatre arrière petits-enfants.
Bilan Ă la mairie de Marseille
Sous sa municipalité, Robert Vigouroux met en œuvre (et continue) certains travaux d'aménagement dans la ville, notamment dans le centre-ville, avec la construction du Dôme de Marseille (8 000 places) en 1994, l’aménagement du site Sainte-Barbe, près de la porte d'Aix, de la faculté de sciences économiques, de bureaux et d'hôtels, les premières OPAH sur les vieux quartiers du Panier et de Belsunce, la création du projet Euroméditerranée en 1993 et la rénovation des docks dans le quartier d'affaires de la Joliette, les nouveaux magasins à l'est de la ville (quartier La Valentine), le prolongement du métro vers l'hôpital de la Timone ou le lancement des travaux de la rocade périphérique L2.
Il fonde en 1990 une structure de dialogue politique, religieux et culturel municipal, "Marseille Espérance". Elle vise spécifiquement à éviter les conflits ethnoreligieux entre juifs et musulmans. L’idée de Marseille Espérance était simple : chacune des communautés religieuses de la ville enverrait un délégué au groupe, qui se réunirait régulièrement pour discuter de problèmes civils, afin de « lutter contre l’intolérance, l’ignorance et l’incompréhension ». Des conférences et des visites de personnalités extérieures sont organisées, avec le dalaï-lama en 1994[8], Elie Wiesel ou encore le patriarche de Constantinople[9].
Ĺ’uvres
Autres activités
Robert Vigouroux fut président du club omnisports du Cercle sportif méditerranéen du Roucas Blanc en 1981[10].
Références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Marseille, élections municipales en vue : l’heure de Gaudin ? », Le Nouvel Économiste, février 1995.
- Marseille : Robert-Paul Vigouroux, le bon docteur Ă l'abri des conflits
- « Robert-Décès de Robert Vigouroux, figure singulière de la gauche marseillaise », sur lanouvellerepublique.fr, .
- Alexandre Léoty, « Maryline Bellieud-Vigouroux. Sous toutes les coutures », sur lejournaldesentreprises.com, .
- « Robert Paul Vigouroux, papa », sur lesechos.fr, .
- Serge Scotto, « ROBERT P. VIGOUROUX, ou la vie bien remplie d'un jeune poète…(interview) - Le Mague de la Culture et la Société », sur lemague.net (consulté le )
- (en) « The Dalai Lama's Visit to Mongolia, England and France », World Tibet News, 7 septembre 1994.
- Claire Berlinski, Menace in Europe: Why the Continent's Crisis Is America's, Too, p. 105
- « Au fil des régions », Hand-ball, no 170,‎ , p. 19 (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressource relative Ă la vie publique :