Robert Benoît (homme politique)
Robert Benoît, né le à Saint-Hyacinthe, est un homme politique et professeur d'université québécois, député d'Orford à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière du Parti libéral du Québec de 1989 jusqu'aux élections de 2003, pendant lesquelles il ne s'est présenté.
Robert Benoît | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (13 ans, 6 mois et 20 jours) |
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Élection | 25 septembre 1989 |
RĂ©Ă©lection | 12 septembre 1994 30 novembre 1998 |
Circonscription | Orford |
LĂ©gislature | 34e, 35e et 36e |
Prédécesseur | Georges Vaillancourt |
Successeur | Pierre Reid |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Hyacinthe, Québec, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Profession | Professeur d'université |
Biographie
Jeunesse
Robert Benoît naît en 1944 à Saint-Hyacinthe et étudie l'administration de commerce au collège Paul-Valéry à Montréal. Il reçoit un diplôme de courtier de placements en 1968, année où il est recruté par Dominion Securities Quebec. Il rejoint le parti libéral du Québec en 1978 et appuie le camp du NON lors du référendum sur l'indépendance de 1980[1] - [2].
De 1985 à 1989, il est président du parti libéral et en a été le chef de son comité financier[3]. Lors de la conférence du parti de 1987, il appelle au parti à se tourner plus vers les aspects sociaux de la politique, notamment en adoptant des politiques pour aider les personnes sans-abri ou sans emploi[4] - [5]. En 1988, il appuie la branche des Jeunes libéraux pour faire adopter l'Accord de libre-échange canado-américain[6]. Il est aussi en faveur de l'accord du lac Meech, qui n'a finalement pas abouti en 1990[7].
Carrière politique
Aux élections de 1989, Benoît est choisi par le parti pour représenter la circonscription d'Orford, mais son choix a été critiqué par des dignitaires locaux[8]. Il remporte facilement son siège, et les libéraux forment un gouvernement majoritaire. Lors de la 34e législature du Québec, il est nommé assistant parlementaire au Premier ministre Robert Bourassa.
En 1992, il fait campagne dans les Cantons-de-l'Est pour l'adoption de l'Accord de Charlottetown[2]. En avril 1993, il se prononce en faveur d'une diminution des restrictions imposées par la Charte de la langue française[9]. Aux élections de 1994, il conserve son siège, mais les libéraux perdent leur majorité face au Parti québécois. Pendant la 35e législature du Québec, il est le critique du parti sur les questions de l'environnement et de l'industrie[10] - [11].
En 1995, il soutient le candidat Guy Lever du parti progressiste-conservateur aux élections partielles fédérales dans Brome—Missisquoi[12]. Lever finit troisième, derrière Denis Paradis du parti libéral et Jean-François Bertrand du Bloc Québécois[13]. Il est aussi l'un des premiers à soutenir Jean Charest pour devenir chef du parti libéral québécois en 1998[14]. Charest est finalement élu sans opposition[15].
En 1998, Robert Benoît est réélu dans sa circonscription et le parti libéral reste en opposition[16]. Il continue d'être le critique sur les questions environnementales[17]. En 2002, il négocie avec André Boisclair la fusion de Magog avec les municipalités voisines d'Omerville et du canton de Magog (en)[18]. Il ne se représente pas en 2003, mais est en faveur du candidat libéral Pierre Reid[19].
Après la vie politique
Robert Benoît devient professeur d'histoire au niveau collégial, puis est enseignant du programme de MBA à l'université de Sherbrooke[16].
En 2006, pendant l'affaire de la privatisation du parc national du Mont-Orford, l'ancien homme politique est contre Jean Charest et aide à la création du groupe SOS Parc Mont-Orford, qui a permis de lutter contre la construction résidentielle sur le parc[20] - [21] - [22].
En 2010, Benoît appelle au parti à effectuer des changements, puisqu'il considère le parti comme devenu une « machine pour collecter de l'argent »[23].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Benoît (sortant) | Libéral | 21 164 | 51 % | 4 916 | |
Olivier Désilets | Parti québécois | 16 248 | 39,1 % | - | |
René Forget | Action démocratique | 3 624 | 8,7 % | - | |
Josué Côté | Démocratie socialiste | 352 | 0,8 % | - | |
Claire Desmeules | Loi naturelle | 144 | 0,3 % | - | |
Total | 41 532 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 81,3 % et 396 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Benoît (sortant) | Libéral | 19 082 | 51,1 % | 3 787 | |
Ginette Therrien | Parti québécois | 15 295 | 40,9 % | - | |
Michael Roy | Action démocratique | 2 454 | 6,6 % | - | |
Jean-Paul Lapointe | Loi naturelle | 293 | 0,8 % | - | |
Carole Blouin | Parti Ă©conomique | 242 | 0,6 % | - | |
Total | 37 366 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 82,8 % et 554 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Robert Benoît | Libéral | 17 236 | 57,5 % | 7 635 | |
Henri Bourassa | Parti québécois | 9 601 | 32 % | - | |
Claude-M. Ostiguy | Parti Unité | 1 696 | 5,7 % | - | |
Denis Boissé | NPD Québec | 861 | 2,9 % | - | |
André Perron | Parti 51 | 594 | 2 % | - | |
Total | 29 988 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 74,2 % et 760 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Robert Benoit » (voir la liste des auteurs).
- (en) Rita Legault, « Orford MNA Robert Benoit calls it quits after 14 years », The Record,‎ , pp. 1.
- (en) André Picard, « Foot soldier of the accord », The Globe and Mail,‎ , pp. A6.
- (en) Marion Scott, « Quebec Liberal treasurer quits amid rezoning flap », Montreal Gazette,‎ , pp. A1.
- (en) Don Macpherson, « Liberals here try sounding more liberal », Montreal Gazette,‎ , B3.
- (en) « Quebec Liberals request police racism investigation », The Vancouver Sun,‎ , pp. A10.
- (en) Nancy Wood, « All Quebecers should be sent copy of Bill 101: young Liberals », Montreal Gazette,‎ , pp. A1.
- (en) Lise Bissonnette, « The cost of saying 'no' to the Meech Lake Accord », The Globe and Mail,‎ , p. D2.
- (en) Benoît Aubin, « Quebec Liberals introduce team in flashy sound and light show », The Globe and Mail,‎ , pp. A5.
- (en) « Quebec Liberals will debate sign law following UN ruling », Edmonton Journal,‎ , B6.
- (en) Graeme Hamilton et Philip Authier, « PQ rapped for snubbing environment ministers' meeting », Montreal Gazette,‎ , A5.
- (en) Campbell Clark, « Job estimates off for Paille plan: auditor », Montreal Gazette,‎ , A6.
- (en) Tu Thanh Ha, « Some Liberals to back Tory in by-election », The Globe and Mail,‎ , pp. A6.
- « Élections partielles dans les comtés fédéraux de Brome--Missisquoi et Saint-Henri--Westmount », sur Université de Sherbrooke, (consulté le ).
- (en) Graham Fraser, « Still undecided, Charest insists », The Globe and Mail,‎ , A4.
- (en) Alan Toulin, « Welcoming Charest », Financial Post,‎ , p. 10.
- « Robert Benoit », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
- (en) « Quebec to re think how it handles contaminated U.S. soil », La Presse Canadienne,‎ , p. 16h15.
- (en) Nelson Afonso, « Quebec forces three-way merger », The Record,‎ , p. 1.
- (en) Kevin Dougherty, « Demonstration set for June 3 », Montreal Gazette,‎ , pp. A12.
- (en) Philip Authier, « Storm gathers over Orford », Montreal Gazette,‎ , A1.
- (en) Rhéal Séguin, « Land for park expansion deforested and overpriced », The Globe and Mail,‎ , pp. A8.
- (en) Philip Authier, « Dissidents aim to stop Orford from within Liberal Party », Montreal Gazette,‎ , A1.
- (en) Don Macpherson, « Liberals might need a timeout to renew », Montreal Gazette,‎ , pp. B7.
- « Résultats des élections générales du 30 novembre 1998 - Orford », sur DGEQ, (consulté le ).
- « Résultats des élections générales du 12 septembre 1994 - Orford », sur DGEQ, (consulté le ).
- « Résultats des élections générales du 25 septembre 1989 - Orford », sur DGEQ, (consulté le ).