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Recombinaison homologue

La recombinaison homologue est un type de recombinaison gĂ©nĂ©tique oĂč les sĂ©quences de nuclĂ©otides sont Ă©changĂ©es entre des molĂ©cules d'ADN identiques (homologues) ou similaires (Figure 1). Au sens large, la recombinaison homologue est un mĂ©canisme ubiquitaire de rĂ©paration des cassures double-brins de l'ADN[1]. Sa caractĂ©ristique principale est l'utilisation d'une molĂ©cule d'ADN homologue intacte (comme la chromatide sƓur) comme modĂšle pour la restauration de la sĂ©quence nuclĂ©otidique de la molĂ©cule lĂ©sĂ©e[2]. Le transfert d'information gĂ©nĂ©tique de la molĂ©cule intacte donneuse Ă  la molĂ©cule lĂ©sĂ©e receveuse peut conduire Ă  un Ă©vĂšnement de conversion gĂ©nique si les deux ADN recombinants ne sont pas de sĂ©quence identique. La rĂ©solution des intermĂ©diaires tardifs de cette voie de rĂ©paration peut Ă©galement conduire Ă  l'Ă©change entre la molĂ©cule d'ADN lĂ©sĂ©e receveuse et la molĂ©cule d'ADN intacte donneuse au niveau d'un crossover. Ces crossovers permettent notamment l'attachement physique entre chromosomes homologues parentaux et l'Ă©change d'allĂšles qu'ils contiennent lors de la mĂ©iose, faisant de la recombinaison homologue un processus fondamental pour la reproduction sexuĂ©e chez la plupart des organismes eucaryotes connus[3]. L'inactivation de gĂšnes codant pour des protĂ©ines impliquĂ©s dans la recombinaison homologue confĂšre une susceptibilitĂ© Ă  certains types de cancers et des infertilitĂ©s chez l'humain[4].

Schéma du chromosome 1 aprÚs recombinaison homologue
Figure 1. La recombinaison homologue peut produire de nouvelles combinaisons d'allÚles entre les chromosomes parentaux, notamment lors de la méiose.

Mécanisme moléculaire

Le mécanisme de la recombinaison homologue, conservé dans le monde vivant, est initiée par une cassure double-brin de l'ADN. Il suit trois grandes étapes:

- Une phase prĂ©synaptique durant laquelle le site de cassure est reconnu, partiellement dĂ©gradĂ© et oĂč les protĂ©ines de recombinaison sont assemblĂ©es;

- une phase synaptique, qui englobe la recherche d'homologie guidée par la molécule lésée, l'identification d'un ADN double-brin homologue intact, et l'invasion de celui-ci par la molécule lésée. Cette étape résulte en une molécule d'ADN jointe dite D-loop au sein de laquelle la molécule lésée est appariée à son brin complémentaire dans l'ADN intact.

- une phase post-synaptique durant laquelle la synthÚse d'ADN initiée au niveau de la D-loop restaure la séquence perdue au site de cassure en utilisant l'ADN intact comme matrice; puis la résolution des molécules d'ADN jointes.

RĂ©section chez les eucaryotes

À la suite de la formation d'une cassure double-brin de l'ADN, la recombinaison homologue est initiĂ©e par la dĂ©gradation, de part et d'autre de la cassure, du brin d'ADN orientĂ© dans le sens 5'-3'. Cette Ă©tape, dite de rĂ©section, expose un ADN simple brin dont l'extrĂ©mitĂ©, orientĂ©e 3', pourra ĂȘtre utilisĂ©e comme amorce par des ADN polymĂ©rases. Chez les eucaryotes la rĂ©section a lieu en deux temps:

  • un mĂ©canisme de faible portĂ©e initiĂ© par le clivage Ă  quelques dizaines de nuclĂ©otides de la cassure initiale par le complexe MRE11-RAD50-NBS1 (MRN) et CtIP chez l'humain (Mre11-Rad50-Xrs2 et Sae2 chez S. cerevisiae)[5].
  • Un mĂ©canisme de longue portĂ©e confĂ©rĂ© par l'exonuclĂ©ase EXO1 et le couple hĂ©licase/endonuclĂ©ase BLM/DNA2 chez l'humain (Sgs1-Dna2 chez S. cerevisiae) qui expose de l'ADN simple brin Ă  4 kb/h et peut s'Ă©tendre sur des dizaines de kilobases chez S. cerevisiae[6] - [7] - [8] - [9]. Chez l'humain, la rĂ©section semble limitĂ©e Ă  3 kb en cellules somatiques[10]. En mĂ©iose, la rĂ©section est limitĂ©e Ă  moins d'1 kb Ă  la fois chez S. cerevisiae et la souris[11] - [12].

RĂ©section chez les procaryotes

Les cassures double-brin de l'ADN sont reconnues par un complexe hélicase/endonucléase RecBCD (chez E. coli) ou AddAB (chez B. subtilis), qui dégrade rapidement l'ADN double-brin (1 kb/s) de part et d'autre de la cassure sur plusieurs dizaines de kilobases[13] - [14]. Cet dégradation rapide d'ADN présentant une extrémité (qui le distingue du chromosome bactérien) est un mécanisme immunitaire permettant la dégradation rapide de l'ADN de phage[15]. Chez E. coli, la reconnaissance d'une séquence spécifique de 8 nucléotide présente au sein du chromosome bacterien dénommée Chi (5'-GCTGGTGG-3') par la sous-unité RecC conduit à une pause du complexe et au remplacement du moteur hélicase RecD par RecB[13] - [16]. Ce désengagement conduit au ralentissement de l'enzyme (300 nt/s) et au piégeage du site Chi au niveau du site catalytique de RecD, formant ainsi une boucle d'ADN simple-brin entre Chi et le complexe en déplacement[13]. Cet ADN simple-brin est protégé de l'activité nucléase de RecC, convertissant l'activité de RecBCD d'une machinerie de dégradation de l'ADN en une machinerie de résection générant un long ADN simple-brin d'extrémité 3'[17] - [18]. C'est sur cet ADN simple-brin qu'est assemblé le filament de RecA. Le fonctionnement d'AddAB est conceptuellement similaire[19].

Assemblage d'un filament de RecA/RAD51 sur l'ADN simple-brin

La protĂ©ine centrale de la voie de recombinaison homologue chez les eucaryotes est RAD51 (et DMC1 en mĂ©iose) et RecA chez les procaryotes. Ces protĂ©ines lient l'ATP et s'assemblent en un filament hĂ©licoĂŻdale sur l'ADN simple brin gĂ©nĂ©rĂ© par la rĂ©section. L'assemblage de ce filament implique un remplacement de RPA ou SSB qui lie avidement l'ADN simple brin gĂ©nĂ©rĂ© par la rĂ©section. Ce remplacement est catalysĂ© par des mĂ©diateurs, tels que la protĂ©ine BRCA2 chez l'humain[20] - [21]. Chaque monomĂšre de RAD51 lie un triplet de nuclĂ©otides qui conserve sa conformation initiale d'ADN B. Chaque triplet se trouve sĂ©parĂ© du suivant par un Ă©tirement du squelette phosphate entre les monomĂšres de RAD51, conduisant Ă  une extension de la molĂ©cule d'ADN de 50%[22]. Le filament est rigide, avec une longueur de persistance de l'ordre d'1 ÎŒm (contre 1 nm pour de l'ADN simple-brin nu). RAD51 lie l'ATP au niveau de l'interface entre deux monomĂšres, ce qui maintien la conformation Ă©tendue "active" du filament. La conversion d'ATP en ADP par hydrolyse conduit Ă  une diminution de l'affinitĂ© de RecA/RAD51 pour l'ADN simple brin. La conversion progressive d'ATP en ADP entre monomĂšres de RecA/RAD51 conduit Ă  la dissociation abrupte de segments du filaments[23], de maniĂšre similaire Ă  la dissociation des microtubules.

D'autres protéines s'associent au filament de RAD51 pour assurer sa stabilité et sa fonction, tels que les paralogues de RAD51 et les translocases RAD54A et RAD54B.

Recherche d'homologie

Le filament de RecA/RAD51 utilise l'information de sĂ©quence de l'ADN simple-brin comme guide pour interroger les molĂ©cules d'ADN double-brin qui rentrent en collision spatiale avec lui. L'ADN double-brin engagĂ© par le domaine C-terminal d'un monomĂšre de RecA est ouvert par l'insertion d'une boucle "L2", et cette ouverture s'Ă©tend aux monomĂšres voisins, avec une diminution progressive de la probabilitĂ© d'ouverture[24]. L'un des deux simple-brins est alors libre de s'associer par complĂ©mentaritĂ© Watson-Crick avec l'ADN simple-brin guide[24]. La longueur du filament de RecA/RAD51, qui couvre Ă  minima des centaines de nuclĂ©otides, engage plusieurs molĂ©cules d'ADN double-brin simultanĂ©ment, multipliant ainsi le nombre de tĂȘtes de lecture pour la recherche d'homologie[25].

Cette recherche s'accompagne Ă  l'Ă©chelle cytologique d'une augmentation de la mobilitĂ© des cassures dans le noyau, permettant potentiellement d'identifier des homologies distantes, telles que le chromosome homologue[26]. Chez les procaryotes, le filament de RecA s'Ă©tend Ă  travers le nuclĂ©oide en direction du pole opposĂ© ou rĂ©side la chromatide sƓur (E. coli)[27], et ce mouvement est promu par la cohĂ©sine RecN chez Caulobacter[28].

Invasion de brin

L'identification d'homologie au sein du filament de RAD51, lorsqu'elle excÚde une certaine taille, conduit à la conversion par la protéine RAD54 de ce complexe synaptique en un intermédiaire de molécules d'ADN jointes dont la stabilité ne dépend plus de RAD51[29]. Les brins receveur et donneur sont associés par complémentarité Watson-Crick en un "hétéroduplexe" d'ADN au sein d'une structure dite de "boucle de déplacement", ou D-loop. En plus d'un hétéroduplex, la D-loop contient un ADN simple-brin déplacé et deux jonctions d'échange de brin de part et d'autre de l'hétéroduplex.

SynthĂšse d'ADN

L'extrémité 3' de la molécule cassée présent au sein de la D-loop est utilisée comme amorce par une polymérase ADN qui l'étend en utilisant l'ADN complémentaire intact comme matrice. Cette étape de synthÚse restaure l'information de séquence détruite par la cassure. Chez les eucaryotes, c'est la polymérase ADN PolΎ associée à l'anneau de processivité PCNA qui opÚre cette synthÚse[30]. L'hélicase Pif1 et le re-modeleur de chromatine Fun30 facilitent la progression de cette synthÚse[31].

RĂ©solution

La prise en charge de la D-loop étendue par différents acteurs protéiques conduit à plusieurs voies de recombinaison homologue plus ou moins fidÚles dont la pertinence varie suivant le contexte biologique[32].

SDSA (Synthesis-Dependent Strand Annealing)

Dans le modÚle du SDSA, proposé en 1994 par Nassif et al.[33] la D-loop est démantelée, et l'extrémité d'ADN étendue peut se réassocier à l'autre extrémité de la cassure grùce à la séquence nouvellement acquise, par complémentarité Watson-Crick. Cette étape de réassociation requiert des protéines capables de dissocier le filament de Rad51 opposé, tel que Srs2[34], et de déplacer RPA de l'ADN simple brin, tel que Rad52 et Rad59 chez S. cerevisiae[35]. S'ensuit une étape de synthÚse d'ADN qui comble les régions d'ADN simple-brin restantes jusqu'à ligation des extrémités 3' étendues aux extrémités 5' générées par la résection. Ce mécanisme conduit à la formation éventuelle d'un évÚnement de conversion génique simple sans crossover. C'est la voie de recombinaison homologue la plus conservatrice, qui prédomine pour la réparation des cassures de l'ADN en cellules somatiques.

DSBR (Double-Strand Break Repair)

Le modĂšle du DSBR proposĂ© en 1983 par Szostak et al.[36] postule la capture du brin dĂ©placĂ© par l'extension de la D-loop par le brin situĂ© de l'autre cĂŽtĂ© de la cassure. Cette capture et la synthĂšse d'ADN qui s'ensuit conduisent Ă  la formation d'un intermĂ©diaire contenant deux hĂ©tĂ©roduplexes d'ADN avec Ă  leur frontiĂšre deux jonctions de Holliday. Ces molĂ©cules jointes peuvent ĂȘtre topologiquement dissolues ou endonuclĂ©olytiquement rĂ©solues:

  • La dissolution opĂšre par la convergence active des deux jonctions de Holliday par le complexe hĂ©licase/topoisomĂ©rase BLM-TOPO3α-RMI1/2 chez l'humain (Sgs1-Top3-Rmi1 chez S. cerevisiae). La contrainte topologique posĂ©e par le rapprochement de ces deux jonctions et la rĂ©action finale de dĂ©catĂ©nation est opĂ©rĂ©e par la toposiomĂ©rase de type 1 TOPO3α. Cette rĂ©action conduit nĂ©cessairement Ă  la formation d'un non-crossover et prĂ©domine sur la rĂ©solution dans les cellules somatiques.
  • La rĂ©solution endonuclĂ©olytique des jonctions de Holliday est opĂ©rĂ©e par des endonuclĂ©ases spĂ©cialisĂ©es appelĂ©es rĂ©solvases[37]. Les rĂ©solvases canoniques telles que le complexe RuvABC chez E. coli or GEN1 chez l'humain, incisent de maniĂšre coordonnĂ©e et symĂ©trique la jonction de Holliday[37]. Suivant les brins clivĂ©s dans l'une et l'autre des jonctions de Holliday, la rĂ©solution conduira ou non Ă  un crossover. La rĂ©solution endonuclĂ©olytique est gĂ©nĂ©ralement Ă©vitĂ©e dans les cellules somatiques car elle risque de causer des pertes d'hĂ©tĂ©rozygotie ou des rĂ©arrangements chromosomiques, mais est requise dans les cellules germinales pour la rĂ©alisation de la premiĂšre division mĂ©iotique[3].
BIR (Break Induced Replication)

Dans le modĂšle du BIR, initialement proposĂ© pour la rĂ©plication du phage T4[38], la synthĂšse d'ADN initiĂ©e au niveau de la D-loop se poursuit jusqu'Ă  l'extrĂ©mitĂ© du chromosome[39]. Ce mode de rĂ©paration est principalement mis en Ɠuvre au niveau d'une cassure d'ADN ne possĂ©dant pas de deuxiĂšme extrĂ©mitĂ©, comme celles gĂ©nĂ©rĂ©es par la cassure d'une fourche de rĂ©plication. À la diffĂ©rence de la rĂ©plication canonique de l'ADN, la synthĂšse par BIR est non-conservative[40].

RĂ©gulations

Au cours du cycle cellulaire

Les lĂ©sions double-brins peuvent ĂȘtre rĂ©parĂ©es par recombinaison homologue ou par recombinaison non-homologue (non-homologous end joining ou NHEJ). Contrairement Ă  la recombinaison homologue qui utilise une molĂ©cule intacte comme matrice, le NHEJ rejoint simplement les deux extrĂ©mitĂ©s de la cassure. Le NHEJ est actif tout au long du cycle cellulaire, alors que la recombinaison homologue n'est active qu'en phase S et G2, quand l'ADN a Ă©tĂ© rĂ©pliquĂ© et qu'une copie identique, intacte, et spatialement proche pour la rĂ©paration se trouve sous la forme de la chromatide sƓur[41]. Le point de dĂ©cision entre ces deux voies de rĂ©paration sont les protĂ©ines de rĂ©section: dĂšs que l'un des deux brins de la cassure est dĂ©gradĂ©, le substrat pour le NHEJ est perdu. Ce choix est sous le contrĂŽle de rĂ©gulations complexes dominĂ©es par l'antagonisme entre le 53BP1 (anti-rĂ©section) et BRCA1 (pro-rĂ©section) chez l'humain[42], dont les influences respectives sont soumises, via modifications post-traductionnelles (phosphorylation, sumoylation, ubiquitination, etc.) Ă  la phase du cycle cellulaire. Notamment, les CDK (cyclin-dependent kinases), qui influent sur l'activitĂ© d'autres protĂ©ines par phosphorylation, sont des rĂ©gulateurs importants de la recombinaison homologue chez les eucaryotes[43]. Chez S. cerevisiae, la CDK Cdc28 induit la recombinaison homologue en phosphorylant la protĂ©ine Sae2, qui initie la rĂ©section[44] - [45].

Réversibilité au sein de la recombinaison homologue

La voie de recombinaison homologue consiste en la succession de nombreuses associations non-covalentes ADN-protĂ©ines et ADN-ADN qui peuvent ĂȘtre rĂ©versĂ©es. Cette capacitĂ© de rĂ©version, contrĂŽlĂ©e par de nombreuses protĂ©ines, limite la toxicitĂ©, augmente la fidĂ©litĂ©, et dĂ©termine le produit de rĂ©paration (crossover ou non-crossover) de cette voie de rĂ©paration des cassures de l'ADN[46].

RĂ©section

La dĂ©gradation directionnelle 5'-3' du brin d'ADN flanquant la cassure peut ĂȘtre rĂ©versĂ© par synthĂšse d'ADN, initiĂ© par la Primase recrutĂ©e au site de cassure par le complexe Shieldin[47]. Cette Ă©tape rĂ©verse la dĂ©cision d'engager la rĂ©paration par recombinaison homologue, et restore la possibilitĂ© de rĂ©parer par un mĂ©canisme de "end joinding".

Filament de RAD51

Le filament de RAD51 formĂ© sur de l'ADN simple-brin peut ĂȘtre dĂ©mantelĂ© par de nombreuses hĂ©licases chez l'humain, et Srs2 chez la levure S. cerevisiae. Ces activitĂ©s contrecarrent la formation accidentelle de filament de RAD51, notamment lors de la rĂ©plication, et la formation d'intermĂ©diaires d'Ă©changes de brins toxiques. Pendant la rĂ©paration de l'ADN, ce dĂ©mantĂšlement est contrecarrĂ© par les paralogues de RAD51 prĂ©sents au sein du filament[48].

D-loop

Les intermĂ©diaires d'Ă©change de brin de type D-loop peuvent ĂȘtre dĂ©mantelĂ©s par de nombreuses protĂ©ines conservĂ©es chez les eucaryotes, telles que Mph1, Sgs1-Top3-Rmi1 et Srs2 chez S. cerevisiae[49]. Lorsque ce dĂ©mantĂšlement survient avant initiation de la synthĂšse d'ADN au niveau de la D-loop, la voie de recombinaison est rĂ©trogradĂ©e Ă  l'Ă©tape de recherche d'homologie. Ces activitĂ©s de dĂ©mantĂšlement inhibent l'utilisation de sĂ©quences rĂ©pĂ©tĂ©es pour la rĂ©paration, et promeuvent ainsi la stabilitĂ© du gĂ©nome.

Lorsque le démantÚlement survient aprÚs synthÚse d'ADN, il permet la réassociation de l'extrémité étendue avec l'autre extrémité de la cassure, et ainsi la complétion de la réparation par "Synthesis-Dependent Strand Annealing". Cette branche de la recombinaison homologue, qui résulte exclusivement en la formation de non-crossover, est la plus conservatrice pour la stabilité du génome.

Applications en biotechnologies

La technique du gene targeting, qui permet d'introduire des changements dans le génotype d'organismes, a valu à Mario Capecchi, Martin Evans et Oliver Smithies le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 2007.

Références

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