Raucourt-au-Bois
Raucourt-au-Bois est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Raucourt-au-Bois | |||||
Mairie de Raucourt-au-Bois. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mormal | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Noel 2020-2026 |
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Code postal | 59530 | ||||
Code commune | 59494 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Raucourtoises, Raucourtois | ||||
Population municipale |
156 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 150 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 12âČ 38âł nord, 3° 39âČ 40âł est | ||||
Altitude | Min. 131 m Max. 148 m |
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Superficie | 1,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe | ||||
LĂ©gislatives | DouziĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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GĂ©ographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve Ă 19 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 708 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lĂšs-Clercs, dans le dĂ©partement de l'Aisne, mise en service en 1933 et Ă 55 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Raucourt-au-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (98 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (98,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (74,3 %), terres arables (23,7 %), forĂȘts (1,9 %), zones urbanisĂ©es (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Histoire
Les origines du lieu sont fort anciennes et Raucourt-au-Bois situĂ© le long de lâantique voie romaine qui conduisait de Bavay Ă Vermand, qui limite le village Ă lâest et le sĂ©pare de la forĂȘt de Mormal.
Vers 1180-1200, le village est citĂ© sous le nom de Roccurt ou Roecort. Au Moyen Ăge, la premiĂšre mention du village date du XIIe siĂšcle, on le trouve mentionnĂ© dans un cartulaire (recueil de propriĂ©tĂ©) de la propriĂ©tĂ© de Cambrai. De ce long passĂ© peu de traces sont parvenues jusquâĂ nous car les conflits et destructions se suivent au cours des siĂšcles dans cette rĂ©gion de passage, objet de nombreuses convoitisesâŠ
La seigneurie de Raucourt-au-Bois est entre les mains des Landas aux XVe et XVIe siĂšcles. Ă la RĂ©volution, elle appartient Ă Cordier qui Ă©migre et doit vendre son chĂąteau et ses terres pour Ă©ponger ses dettes. Un chĂąteau a existĂ© en face de la mairie actuelle, mais il a Ă©tĂ© dĂ©truit vers 1912. Le village nâa pas dâĂ©glise. RattachĂ© Ă Louvignies-Quesnoy jusquâĂ la fin du XVIIIe siĂšcle, il lâest Ă celle dâEnglefontaine Ă partir de 1805.
Les vergers et lâĂ©levage constituent la base de lâactivitĂ© Ă©conomique de la commune.
TraversĂ© par le Ruisseau du ChĂąteau et le ruisseau du Moulin, Raucourt-au-Bois se situe Ă lâorĂ©e de la ForĂȘt de Mormal, entre Jolimetz et Englefontaine. LongĂ© par la voie romaine â Bavay â Vermand â, le village est trĂšs ancien puisquâil est citĂ© dĂšs le XIIe siĂšcle dans un cartulaire de la cathĂ©drale de Cambrai. Son seul patrimoine historique rĂ©side dans sa chapelle â Notre-Dame de Bonsecours â qui a fait lâobjet de recherches historiques.
HĂ©raldique
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Les armes de Raucourt-au-Bois se blasonnent ainsi : « Parti Ă©manchĂ© dâargent et de gueules de dix piĂšces ». |
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Politique et administration
Maire en 1802-1803 : Basuyaux[21].
IdentitĂ© | PĂ©riode | DurĂ©e | Ătiquette | |
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DĂ©but | Fin | |||
Pierre Dreumont (d)[22] ( - ) | 25 ans | |||
Jean-Paul Maillot (d)[23] | (destitution) | 14 ans | ||
Jean-Pierre Noël (d)[24] - [25] - [26] (né le ) | En cours | 13 ans et 10 mois |
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[28].
En 2020, la commune comptait 156 habitants[Note 7], en diminution de 12,36 % par rapport Ă 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 32,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 26,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 88 hommes pour 79 femmes, soit un taux de 52,69 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Chapelle â Notre Dame de Bonsecours â
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Raucourt-au-Bois et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Raucourt-au-Bois et Fontaine-lÚs-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.
- « Raucourt-au-Bois : ancien maire, Pierre Dreumont, est dĂ©cĂ©dĂ© », La Voix du Nord, : « Pierre Dreumont est entrĂ© au conseil municipal en 1959. Il y siĂ©gera durant onze ans. En 1970, il sera Ă©lu maire. Il occupera ce poste durant vingt-trois ans. En 1995, câest Jean-Paul Maillot qui lui succĂ©dera. »
- « Le maire de Raucourt-au-Bois condamné pour agression sexuelle », La Voix du Nord,
- « Municipales partielles : la liste des adjoints restés fidÚles au maire déchu l'emporte », La Voix du Nord,
- « Ălu maire hier, Jean-Pierre NoĂ«l veut une Ă©quipe municipale « soudĂ©e » et indĂ©pendante », La Voix du Nord,
- RenĂ© Harbonnier, « Raucourt-au-Bois : apporter du bien-ĂȘtre Ă ses administrĂ©s, la prioritĂ© du maire », La Voix du Nord, : « Jean-Pierre NoĂ«l fut Ă©lu maire en 2010 aprĂšs un nouveau scrutin causĂ© par la destitution par le sous-prĂ©fet de son prĂ©dĂ©cesseur, Jean-Paul Maillot. Il fut amenĂ© Ă terminer le mandat et en brigua un nouveau en 2014, quâil sâapprĂȘte aujourdâhui Ă terminer. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Raucourt-au-Bois (59494) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).