Quettetot
Quettetot est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Bricquebec-en-Cotentin.
Quettetot | |
L'Ă©glise Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Patrick Burnel 2020-2026 |
Code postal | 50260 |
Code commune | 50418 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Quettetotais |
Population | 732 hab. (2020) |
Densité | 59 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 15″ nord, 1° 40′ 00″ ouest |
Altitude | Min. 34 m Max. 159 m |
Superficie | 12,43 km2 |
Élections | |
DĂ©partementales | Bricquebec |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Bricquebec-en-Cotentin |
Localisation | |
Elle est peuplée de 732 habitants[Note 1].
Toponymie
Le nom de la commune est attesté sous les formes : Ketetot en 1200 sur le cartulaire de Bricquebec[1], Quetetot vers 1280[2], sous sa forme actuelle Quettetot en 1629 sur la Table des Naissances, Mariages, Décès arrivés par année en la paroiſe de Notre-Dame de Quettetot depuis 1629[3].
Quettetot est un composé lexical unifié formé de Ketill et de -topt en vieux norrois[1].
Ketill, qui est un réemploi anthroponymique du vieux norrois ketill signifiant « chaudron », est un nom de personne scandinave[4] - [5] - [6]. Il est notamment à l'origine, en Normandie, des noms de lieux Quettehou (Manche), Quetteville (Calvados), ou encore Quettreville-sur-Sienne (Manche)[7] et des noms de famille Quétil Quétel.
Quant à topt ou sa variante toft, c'est un appellatif scandinave signifiant « pièce de terre avec habitation »[8] . À noter que la formation suffixale NP + -topt pour désigner « le domaine de ... » est fréquente dans la Normandie des IXe – Xe siècles. On en compte, en Normandie, environ 350, dont Le Thôt (Manche), Saint-André-d'Hébertot (Calvados), ou bien Appetot (Eure).
Quettetot est donc littéralement « le domaine de Ketill ».
Le gentilé est Quettetotais(e).
Histoire
En 1827, des moules à haches en bronze furent retrouvés sur le territoire communal[9].
Dans la première moitié du XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Bricquebec[10]. Elle eut notamment pour seigneur Philippe Troussey l'ancien (†25 mai 1590), abbé régulier de Blanchelande en 1575 et devint évêque titulaire de Porphyre, suffragant de l'évêque de Coutances, assassiné par les Protestants pendant les guerres de Religion[11].
Le , la commune de Quettetot intègre, avec cinq autres, la commune de Bricquebec-en-Cotentin[12] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Bricquebec, Les Perques, Quettetot, Saint-Martin-le-Hébert, Le Valdécie et Le Vrétot deviennent des communes déléguées et Bricquebec est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
DĂ©mographie
En 2020, la commune comptait 732 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Quettetot[16]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame (XIIIe, XVIe, XVIIIe – XXe siècle) qui possède plusieurs objets classé.
- vestiges du manoir de la Houlette (XIVe – XVIe siècle)[19], bâti sur une motte castrale[20].
- Manoir de Montfort (XVIe – XVIIe siècle).
- Ferme de la Becterie.
- Maitre-autel.
- Groupe sculpté de la présentation de Jésus au temple.
- Statue de la Vierge Ă l'enfant.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Résumé statistique de Quettetot sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non romanes ; Formations dialectales, Volume 2, 1996, p.1017 - (ISBN 2-600-00133-6)
- « Quettetot dans l’histoire », consultable sur https://quettetot.fr/wp-content/uploads/sites/509/2017/12/Toponymie_et_peuplement5819.pdf
- Archives départementales de la Manche, « Table des Naissances, Mariages, Décès arrivés par année en la paroisse de Notre-Dame de Quettetot depuis 1629 », sur archives-manche.fr.
- Jean Adigard des Gautries, Les noms de personnes scandinaves en Normandie de 911 Ă 1066, 1954 - (ISSN 0349-3075)
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, 1996, p.204 - (ISBN 2-905461-80-2)
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, 1986, p.180 - (ISBN 2-7084-0299-4)
- Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Manche attestés entre 911 et 1066 », dans Annales de Normandie, 1951, pp.9-44, consultable sur https://www.persee.fr/doc/annor_0003-4134_1951_num_1_1_4197
- « Élément -tot », dans Wikimanche, 20 décembre 2018, consultable sur https://www.wikimanche.fr/index.php?title=%C3%89l%C3%A9ment_-tot&oldid=352191
- Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 106.
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 187.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 475.
- « Recueil des actes administratifs de décembre 2015 », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).
- Jacques Blin, Ă©tude sur les maires des communes du canton de Bricquebec Ă partir des registres d'Ă©tat civil.
- Réélection 2014 : « Jean Hamelin confirmé dans son poste de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Denis Lefer premier magistrat de la cité du Donjon », sur actu.fr, La Presse de la Manche (consulté le ).
- Date du prochain recensement à Quettetot, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Le manoir de la Houlette à Quettetot, architecture et environnement », sur journees-archeologie.fr (consulté le )
- Le Hallé 2015, p. 106.