Psychasthénie
La psychasthĂ©nie ([psikasteni]; du grec ancien ÏÏ ÏÎź / psukháșż, âĂąmeâ et áŒÏΞÎΜΔÎčα / asthĂ©neia, âfaiblesseâ) est un syndrome psychopathologique chronique, se manifestant par lâincapacitĂ© Ă agir, lâabsence d'attention, le manque dâappĂ©tit, lâinsomnie, des prĂ©occupations obsĂ©dantes, l'angoisse, le doute permanent, des ruminations, des phobies et des inhibitions[1] - [2].
SymptĂŽmes | idĂ©es obsĂ©dantes, le sujet est conscient du caractĂšre insensĂ©, tics, anxiĂ©tĂ©, phobies ou ruminations, algies, maux de tĂȘte, ralentissement de la pensĂ©e, troubles digestifs, rhumatismes, aboulie |
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Traitement | thérapie psychanalytique, thérapie cognito-comportementale, antidépresseurs, activité physique |
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Médicament | antidépresseurs |
Mise en garde médicale
Mise Ă jour pour la premiĂšre fois par Pierre Janet[3] - [4] aujourd'hui, la psychasthĂ©nie est plus frĂ©quemment dĂ©signĂ©e par le terme de ânĂ©vrose obsessionnelleâ[5] en psychanalyse ou de âtrouble obsessionnel compulsifâ (TOC) en psychiatrie.
La psychasthĂ©nie est classifiĂ©e par l'Organisation mondiale de la santĂ© dans la catĂ©gorie "F48.8 Autres troubles nĂ©vrotiques prĂ©cisĂ©s", du groupe âTroubles nĂ©vrotiques, troubles liĂ©s Ă des facteurs de stress et troubles somatoformesâ de la famille de âTroubles mentaux et du comportement se manifestant par des sentiments dâincomplĂ©tudeâ[6].
Le terme âla psychasthĂ©nieâ, Ă©galement, constitue toujours l'une des dix sous-Ă©chelles du questionnaire standardisĂ© d'Ă©valuation de la personnalitĂ© le plus utilisĂ© au monde, lâInventaire Multiphasique de PersonnalitĂ© du Minnesota (Minnesota Multiphasic Personality Inventory; MMPI[7] et MMPI-2[8]).
DĂ©finition
Le terme de psychasthĂ©nie dĂ©signe un dĂ©rĂšglement fonctionnel de la personnalitĂ©[9], une nĂ©vrose, qui se caractĂ©rise par un Ă©tat anxio-dĂ©pressif chronique suivi dâun sentiment dâincomplĂ©tude, dâune incapacitĂ© dâagir et de prendre une dĂ©cision, dâune altĂ©ration de la perception du rĂ©el, de doutes, dâagitations, dâangoisses, dâ idĂ©es obsĂ©dantes, dâabsence de croyance et dâattention[10].
« La psychastĂ©nie est une forme de la dĂ©pression mentale caractĂ©risĂ©e par lâabaissement de la tension psychologique, par la diminution des fonctions qui permettent dâagir sur la rĂ©alitĂ© et de percevoir le rĂ©el, par la substitution dâopĂ©rations infĂ©rieures et exagĂ©rĂ©es sous la forme, de doutes, dâagitations, dâangoisses et par des idĂ©es obsĂ©dantes qui expriment les troubles prĂ©cĂ©dents et qui prĂ©sentent elles-mĂȘmes, les mĂȘmes caractĂšres. »
« Le trouble essentiel paraĂźt consister dans lâabsence de dĂ©cision, de rĂ©solution volontaire, dans lâabsence de croyance et dâattention, dans lâincapacitĂ© dâĂ©prouver un sentiment exact en rapport avec la situation prĂ©sente... »
« [Les malades] cessent de pouvoir agir. Ils abandonnent peu Ă peu le mĂ©tier, la lutte contre les autres, la vie au-dehors, les relations sociales. [...] Quand ils conservent quelque activitĂ©, on voit quâils se complaisent dans les choses qui sont les plus Ă©loignĂ©es de la rĂ©alitĂ© matĂ©rielle : ils sont quelquefois psychologues, ils aiment surtout la philosophie et deviennent de terribles mĂ©taphysiciens. »
â Pierre Janet[10]
Incapable dâagir sur le plan intellectuel, affectif et volitionnel[11], suivi dâun sentiment dâincomplĂ©tude, des prĂ©occupations obsĂ©dantes, des scrupules, de la timiditĂ© et un affaiblissement de la rĂ©solution volontaire[12], le sujet psychasthĂ©nique est ainsi inadaptĂ© au rĂ©el et a tendance Ă se rĂ©fugier dans lâimaginaire et Ă se contenter dâune activitĂ© vide (tic, bavardage)[13].
« Câest prĂ©cisĂ©ment le problĂšme de lâinadaptation de lâindividu Ă la vie, au premier chef Ă la vie sociale, qui constitue le caractĂšre le plus significatif, discriminant et central de la psychasthĂ©nie. »
â Nicolas Cornibert[14]
Histoire
Ă lâorigine, la psychasthĂ©nie est issue de la neurasthĂ©nie qui a connu un dĂ©veloppement important entre les annĂ©es 1870-1900, aux Ătats-Unis tout comme en Europe. La psychasthĂ©nie a vu le jour car la neurasthĂ©nie fut âdĂ©membrĂ©eâ, puis annexĂ©e au domaine de la psychiatrie, prenant ainsi la forme de la psychasthĂ©nie[15].
Dans un contexte oĂč les psychanalystes Ćuvraient Ă dĂ©crire plusieurs nĂ©vroses indĂ©pendantes les unes des autres, deux grandes nĂ©vroses synthĂ©tiques se dĂ©marquĂšrent en France. Elles reprĂ©sentaient une bonne majoritĂ© des manifestations nĂ©vrotiques (lâhystĂ©rie mise Ă part) : la psychasthĂ©nie de Janet et la constitution Ă©motive (ou anxieuse) de DuprĂ©[16].
La psychasthĂ©nie est un concept que nous devons Ă Pierre Janet, philosophe, psychologue et mĂ©decin français. DĂ©jĂ en 1898, Janet emploie le terme qualificatif âpsychasthĂ©niqueâ dans son traitĂ© NĂ©vroses et idĂ©es fixes quâil publia avec le professeur F. Raymond (1844â1910) dans lequel il est notamment question de dĂ©crire les formes d'obsessions de nature psychasthĂ©nique. Câest en 1903 que Janet explique plus en dĂ©tail la psychasthĂ©nie dans son ouvrage emblĂ©matique Les Obsessions et la PsychasthĂ©nie quâil publie cette mĂȘme annĂ©e et dans lequel il est exclusivement question des manifestations obsessionnelles, faisant de 1903 une annĂ©e importante dans lâhistoire des obsessions en France. Câest dâabord par la rĂ©alisation d'une classification des symptĂŽmes de la psychasthĂ©nie que Janet commence son Ă©tude. Cela lâamĂšne Ă diffĂ©rencier les idĂ©es obsĂ©dantes (les obsessions), les stigmates psychasthĂ©niques ainsi que les agitations forcĂ©es[16].
Il semblerait que pour la conception de la psychasthĂ©nie, Janet se soit inspirĂ© du modĂšle de la neurasthĂ©nie du neurologue amĂ©ricain George Beard. Dans son ouvrage L'Ă©tat mental des hystĂ©riques : Les stigmates mentaux publiĂ© en 1893, Janet a commencĂ© Ă sâintĂ©resser Ă la psychasthĂ©nie. Il mit en Ă©vidence le fait que lâhystĂ©rie et la psychasthĂ©nie sont souvent associĂ©es, mais remarqua nĂ©anmoins que les manifestations dĂ©pressives Ă©taient plus prĂ©sentes dans le cas de la neurasthĂ©nie que dans celui de la psychasthĂ©nie. Selon lui, il y aurait des ressemblances entre les psychonĂ©vroses de dĂ©fense de Freud et la psychasthĂ©nie, ce qui lui permet de regrouper phobies, impulsions et obsessions[17].
Câest plus amplement dans son ouvrage phare quâil approfondit sa conception de la psychasthĂ©nie (Les Obsessions et la PsychasthĂ©nie, 1903). Ce livre se divise en deux parties, la premiĂšre est descriptive : elle comprend la description de troubles subdivisĂ©s en catĂ©gories de symptĂŽmes. La deuxiĂšme partie du livre est plutĂŽt thĂ©orique : elle introduit des concepts. Câest aussi lĂ que les problĂ©matiques de diagnostic, de traitements conseillĂ©s et de pronostics sont abordĂ©es[18].
Puis, en 1909 dans son ouvrage Les NĂ©vroses. Janet travaille Ă nouveau sur les nĂ©vroses, dont la psychasthĂ©nie et lâhystĂ©rie et permet ainsi dâexpliquer comment il les distingue des dĂ©mences (psychoses). Janet Ćuvra pour diffĂ©rencier la psychasthĂ©nie et lâhystĂ©rie. En effet, lâauteur sâattache Ă rapprocher les manifestations phobiques, les obsessions et les manifestations anxieuses dans le cadre de la psychasthĂ©nie, lui permettant de sĂ©parer structurellement la psychasthĂ©nie et lâhystĂ©rie. Cette diffĂ©renciation permet, selon Janet, de structurer le domaine des nĂ©vroses. Cette distinction reprĂ©sente tout lâenjeu de son ouvrage synthĂ©tique sur les nĂ©vroses[16]. Toujours en 1909, Janet synthĂ©tise la dichotomie apparente entre psychasthĂ©nie et hystĂ©rie, clarifiant plus nettement les manifestations psychasthĂ©niques et hystĂ©riques quâil avait dĂ©crites dans son ouvrage de 1903. Pour lâauteur, la psychasthĂ©nie et lâhystĂ©rie sont opposĂ©es notamment sur le plan de leurs symptĂŽmes par rapport Ă leur niveau de conscience. Selon Janet pour lâhystĂ©rie, il est question de pensĂ©es mĂ©caniques, automatiques, tandis que dans la psychasthĂ©nie, il est question du concept de tension psychologique qui implique une hiĂ©rarchisation des fonctions de la conscience[16].
Janet distingue aussi lâhystĂ©rie et la psychasthĂ©nie notamment grĂące au critĂšre de la conscience quâa lâindividu de son trouble : dans lâhystĂ©rie, lâindividu nâa pas conscience de ce trouble, ce qui peut mener au dĂ©doublement de la personnalitĂ©. Ce nâest pas le cas dans la psychasthĂ©nie puisque le sujet a une conscience douloureuse de son trouble dont il se plaint, luttant pour essayer de contrĂŽler ses automatismes[17].
Au cours de ses 20 ans Ă l'hĂŽpital de la SalpĂȘtriĂšre, Janet publia principalement Ă propos de la psychasthĂ©nie (et de lâhystĂ©rie)[17].
Les contributions de Janet (1903) ont rĂ©ellement eu un impact dans la comprĂ©hension des troubles obsessionnels compulsifs. En effet, en particulier son ouvrage Les Obsessions et la PsychasthĂ©nie, 1903, a toujours une importance aujourdâhui pour son Ă©tude des obsessions et de leurs troubles connexes. Pour beaucoup, cette Ćuvre demeure une des meilleures descriptions cliniques des troubles et des Ă©tats obsessionnels Ă lâheure actuelle, il comprend une dĂ©finition synthĂ©tique de la psychasthĂ©nie et Ă©galement une description de plusieurs autres troubles nĂ©vrotiques intĂ©grĂ©s dans un trouble commun[18].
De mĂȘme, ses travaux sur la psychasthĂ©nie et les obsessions ont eu de forts impacts dans la classification de lâanxiĂ©tĂ©[19]. En 1968, la classification française des troubles mentaux de lâInserm repose sur la triangulation psychanalytique des nĂ©vroses : dâangoisse, des nĂ©vroses phobiques et des nĂ©vroses obsessionnelles, sĂ©parant ainsi trĂšs clairement les phĂ©nomĂšnes dâobsessions des manifestations anxieuses ou Ă©motives. DĂšs lors, la psychasthĂ©nie nâa plus lieu dâĂȘtre[16].
Symptomatologie
Pour Janet, la psychasthĂ©nie est chirale Ă lâhystĂ©rie. Contrairement Ă cette derniĂšre, le sujet est conscient des obsessions quâil cherche en vain Ă combattre. Pour dâautres, elle s'apparente Ă la dĂ©pression.
Trois groupes de phénomÚnes selon Janet[20] - [21]:
- les symptĂŽmes apparents : des idĂ©es obsĂ©dantes, pĂ©nibles et mauvaises, surgissant insidieusement et Ă©pisodiquement, dont le sujet est conscient du caractĂšre insensĂ©, mais peine Ă les repousser et sâen retrouve Ă©puisĂ© par ce conflit psychique. Ces symptĂŽmes peuvent ĂȘtre aussi des tics, de l'anxiĂ©tĂ©, des phobies ou des ruminations, des obsessions, mais il nây a pas dâhallucination ou de passage Ă l'acte.
- les symptĂŽmes latents : ils peuvent ĂȘtre physiques (algies, maux de tĂȘte, Ă©puisement, ralentissement de la pensĂ©e, troubles digestifs, rhumatismesâŠ), comme psychologiques, dont les plus constants sont le sentiment dâincomplĂ©tude menant Ă lâaboulie, une humeur dĂ©pressive, des perturbations cognitives allant jusquâĂ la dĂ©personnalisation[22] et des perturbations de lâĂ©tat thymique.
- les perturbations élémentaires : perte de la fonction du réel et de la présentification.
Diagnostic et comorbidité
Le docteur James Purves-Stewart sĂ©parait la psychasthĂ©nie des deux autres nĂ©vroses que sont la neurasthĂ©nie et lâhystĂ©rie. Toutefois, il insistait sur le fait quâelles pouvaient se retrouver simultanĂ©ment chez un mĂȘme patient :
« Les trois nĂ©vroses principales sont Ă proprement parler la neurasthĂ©nie, la psychasthĂ©nie et lâhystĂ©rie (...). Chacune de ces nĂ©vroses a ses propres caractĂ©ristiques assez bien dĂ©finies, mais, dans la pratique, elles se combinent souvent ou peuvent coexister avec des affections organiques[23]. »
Puisquâun patient psychasthĂ©nique ressent de la fatigue mentale, la psychasthĂ©nie peut ĂȘtre associĂ©e Ă la dĂ©pression :
« Un état d'asthénie physique et psychique (...) aboutit chez le psychasthénique à des états de grande dépression le réduisant à une inaction totale. Ce type psychasthénique est assez souvent associé à d'autres traits de caractÚres qui dépendent d'autres tendances : les obsessions[24]. »
Les rhumatologues Pierre Ravault et Georges Vignon expliquent dans leur ouvrage de rhumatologie que les patients souffrant de psychasthénie peuvent développer des rhumatismes :
« Cette courbature apparaßt plus vite chez le psychasthénique anxieux que chez le sujet normal, parce qu'il est fatigué avant d'avoir rien fait et que son état anxieux entraßne une dépense musculaire plus grande[25]. »
Traitement
Une personne souffrant de ces symptĂŽmes devrait, en premier lieu, consulter son mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui, et en fonction de son analyse, lâorientera vers un psychiatre ou un psychologue.
Bien que les symptĂŽmes de la psychasthĂ©nie soient communs Ă chaque patient, il nâen reste pas moins que chaque personne atteinte de psychasthĂ©nie dĂ©veloppe ses propres doutes, ses propres idĂ©es fixes. Ainsi, une thĂ©rapie psychanalytique ou cognitivo-comportementale est-elle recommandĂ©e dans la mesure oĂč elle sâadapte Ă chaque patient.
Pour lutter contre la fatigue mentale et lâabsence de motivation, une bonne hygiĂšne de vie est nĂ©cessaire et la pratique dâune activitĂ© sportive est recommandĂ©e. Le mĂ©decin Thomas J. Orbinson a publiĂ© un article en , dans le Journal de lâAmerican Medical Association, dans lequel il Ă©voque les bienfaits de la mĂ©thode du camp dâentraĂźnement :
« In a series of ten patients suffering with psychasthenia, of which six were women between the ages of 35 and 52 and four men (one with dispomania) between 36 and 50, six were permanently cured; two had recurrence and two were improved[26]. »
Proche de la dĂ©pression, des antidĂ©presseurs lĂ©gers pourront aussi ĂȘtre suggĂ©rĂ©s[27].
Controverse de la notion de psychasthénie
Albert Pitres, neuropsychiatre français, a remis en cause la symptomatologie établie par Pierre Janet en mettant en avant le manque de précision.
En 1903, la revue scientifique LâAnnĂ©e psychologique publie un article de Pitres consacrĂ© Ă la psychasthĂ©nie. Dans cette publication, le mĂ©decin fait un historique du syndrome psychopathologique, expose les caractĂ©ristiques de la psychasthĂ©nie puis prĂ©sente les limites de la division des symptĂŽmes de Pierre Janet.
Le neuropsychiatre considĂšre que la division en trois groupes distincts des manifestations de la psychasthĂ©nie de Janet pourrait ĂȘtre plus fidĂšle en y ajoutant notamment les manifestations Ă©motives et volontaires.
En effet, Albert Pitres considĂšre que les idĂ©es sur la perte de la fonction du rĂ©el et lâabaissement de la tension psychologique de Janet ne peuvent pas âfournir Ă elles seules l'explication de la genĂšse de toute la sĂ©rie des syndromes de la psychasthĂ©nieâ car selon lui, âl'observation nous apprend qu'un bon nombre de malades, trĂšs fortement tourmentĂ©s par des prĂ©occupations psychasthĂ©niques, montrent dans la vie rĂ©elle une volontĂ© trĂšs ferme, une activitĂ© mentale trĂšs avisĂ©e.â
Concernant les troubles de lâĂ©motivitĂ©, contrairement Ă Pierre Janet, le neuropsychiatre considĂšre quâils sont Ă lâorigine des obsessions et quâils doivent par consĂ©quent faire partie des principaux symptĂŽmes de la psychasthĂ©nie[28].
Voir aussi
Sources et références
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- Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), « Psychasthénie : Définition de Psychasthénie », sur www.cnrtl.fr
- Janet, P., « L'amnĂ©sie continue », Revue gĂ©nĂ©rale des sciences, vol. 4,â , p. 167-179
- Pitres, A., « La psychasthĂ©nie », L'annĂ©e psychologique, vol. 10, no 1,â , p. 284â295 (ISSN 0003-5033, DOI 10.3406/psy.1903.3553)
- Postel, J., « Pierre Janet », sur EncyclopÊdia Universalis
- (en) World Health Organization, The ICD-10 classification of mental and behavioural disorders : clinical descriptions and diagnostic guidelines, Geneva, WHO Library Cataloguing in Publication Data, , 362 p. (ISBN 92 4 154422 8, lire en ligne), p. 173
- (en) Schiele, B. C., Baker, A. B. et Hathaway, S. R., « The Minnesota multiphasic personality inventory », Journal-Lancet,â , p. 292â297 (ISSN 0096-0233)
- Whiston, S. C., Principles and applications of assessment in counseling, Brooks/Cole, Cengage Learning, (ISBN 978-0-8400-2855-6 et 0-8400-2855-5, OCLC 798809560, lire en ligne)
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- Janet, P., Les NĂ©vroses, Paris, Flammarion, BibliothĂšque de philosophie scientifique, , p. 353â367
- Janet, P., Les obsessions et la psychasthénie., Alcan, (OCLC 14811139, lire en ligne)
- Godfryd, M., Vocabulaire psychologique et psychiatrique, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (ISBN 978-2-13-063372-3, lire en ligne)
- Sillamy, N., Dictionnaire de psychologie, Paris, Larousse, , 295 p. (ISBN 978-2-03-585005-8, lire en ligne), p. 221
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- Haustgen, T, « Les Ă©tats anxieux dans lâhistoire de la mĂ©decine. DeuxiĂšme partie : de la neurasthĂ©nie au trouble anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e. », Psychiatr. Sci. Hum. Neurosci, Vol. 9.,â , p. 41-54
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- Purves-Stewart, J., (1910). Le Diagnostic des maladies nerveuses. Felix Alcan, p. 429.
- Delay, J., (1953). Ătudes de psychologie mĂ©dicale. Presses Universitaires de France, p. 148.
- Ravault, p., Vignon, G., (1956). Rhumatologie clinique. Masson et Cie, p. 588.
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