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Psychasthénie

La psychasthĂ©nie ([psikasteni]; du grec ancien ÏˆÏ…Ï‡Îź / psukháșż, “ñme” et ጀσΞέΜΔÎčα / asthĂ©neia, “faiblesse”) est un syndrome psychopathologique chronique, se manifestant par l’incapacitĂ© Ă  agir, l’absence d'attention, le manque d’appĂ©tit, l’insomnie, des prĂ©occupations obsĂ©dantes, l'angoisse, le doute permanent, des ruminations, des phobies et des inhibitions[1] - [2].

Psychasthénie
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
"Femme Ă  la cravate noire" (1917), tableau de Amedeo Modigliani, donne une impression de reprĂ©sentation de l'Ă©tat anxio-dĂ©pressif avec un sentiment d’auto-dĂ©valorisation, de doute et d'aboulie.
SymptĂŽmes idĂ©es obsĂ©dantes, le sujet est conscient du caractĂšre insensĂ©, tics, anxiĂ©tĂ©, phobies ou ruminations, algies, maux de tĂȘte, ralentissement de la pensĂ©e, troubles digestifs, rhumatismes, aboulie
Traitement
Traitement thérapie psychanalytique, thérapie cognito-comportementale, antidépresseurs, activité physique
Médicament antidépresseurs
Classification et ressources externes
CIM-10 F48.8
CIM-9 300.89

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Mise Ă  jour pour la premiĂšre fois par Pierre Janet[3] - [4] aujourd'hui, la psychasthĂ©nie est plus frĂ©quemment dĂ©signĂ©e par le terme de “nĂ©vrose obsessionnelle”[5] en psychanalyse ou de “trouble obsessionnel compulsif” (TOC) en psychiatrie.

La psychasthĂ©nie est classifiĂ©e par l'Organisation mondiale de la santĂ© dans la catĂ©gorie "F48.8 Autres troubles nĂ©vrotiques prĂ©cisĂ©s", du groupe “Troubles nĂ©vrotiques, troubles liĂ©s Ă  des facteurs de stress et troubles somatoformes” de la famille de “Troubles mentaux et du comportement se manifestant par des sentiments d’incomplĂ©tude”[6].

Le terme “la psychasthĂ©nie”, Ă©galement, constitue toujours l'une des dix sous-Ă©chelles du questionnaire standardisĂ© d'Ă©valuation de la personnalitĂ© le plus utilisĂ© au monde, l’Inventaire Multiphasique de PersonnalitĂ© du Minnesota (Minnesota Multiphasic Personality Inventory; MMPI[7] et MMPI-2[8]).

DĂ©finition

Le terme de psychasthĂ©nie dĂ©signe un dĂ©rĂšglement fonctionnel de la personnalitĂ©[9], une nĂ©vrose, qui se caractĂ©rise par un Ă©tat anxio-dĂ©pressif chronique suivi d’un sentiment d’incomplĂ©tude, d’une incapacitĂ© d’agir et de prendre une dĂ©cision, d’une altĂ©ration de la perception du rĂ©el, de doutes, d’agitations, d’angoisses, d’ idĂ©es obsĂ©dantes, d’absence de croyance et d’attention[10].

« La psychastĂ©nie est une forme de la dĂ©pression mentale caractĂ©risĂ©e par l’abaissement de la tension psychologique, par la diminution des fonctions qui permettent d’agir sur la rĂ©alitĂ© et de percevoir le rĂ©el, par la substitution d’opĂ©rations infĂ©rieures et exagĂ©rĂ©es sous la forme, de doutes, d’agitations, d’angoisses et par des idĂ©es obsĂ©dantes qui expriment les troubles prĂ©cĂ©dents et qui prĂ©sentent elles-mĂȘmes, les mĂȘmes caractĂšres. Â»

« Le trouble essentiel paraĂźt consister dans l’absence de dĂ©cision, de rĂ©solution volontaire, dans l’absence de croyance et d’attention, dans l’incapacitĂ© d’éprouver un sentiment exact en rapport avec la situation prĂ©sente... Â»

« [Les malades] cessent de pouvoir agir. Ils abandonnent peu Ă  peu le mĂ©tier, la lutte contre les autres, la vie au-dehors, les relations sociales. [...] Quand ils conservent quelque activitĂ©, on voit qu’ils se complaisent dans les choses qui sont les plus Ă©loignĂ©es de la rĂ©alitĂ© matĂ©rielle : ils sont quelquefois psychologues, ils aiment surtout la philosophie et deviennent de terribles mĂ©taphysiciens. »

— Pierre Janet[10]

portrait de Pierre Janet
Pierre Janet, figure majeure de la psychologie française du XIXe siÚcle, fondateur du concept de "psychasthénie".

Incapable d’agir sur le plan intellectuel, affectif et volitionnel[11], suivi d’un sentiment d’incomplĂ©tude, des prĂ©occupations obsĂ©dantes, des scrupules, de la timiditĂ© et un affaiblissement de la rĂ©solution volontaire[12], le sujet psychasthĂ©nique est ainsi inadaptĂ© au rĂ©el et a tendance Ă  se rĂ©fugier dans l’imaginaire et Ă  se contenter d’une activitĂ© vide (tic, bavardage)[13].

« C’est prĂ©cisĂ©ment le problĂšme de l’inadaptation de l’individu Ă  la vie, au premier chef Ă  la vie sociale, qui constitue le caractĂšre le plus significatif, discriminant et central de la psychasthĂ©nie. »

— Nicolas Cornibert[14]

Histoire

À l’origine, la psychasthĂ©nie est issue de la neurasthĂ©nie qui a connu un dĂ©veloppement important entre les annĂ©es 1870-1900, aux États-Unis tout comme en Europe. La psychasthĂ©nie a vu le jour car la neurasthĂ©nie fut “dĂ©membrĂ©e”, puis annexĂ©e au domaine de la psychiatrie, prenant ainsi la forme de la psychasthĂ©nie[15].

Dans un contexte oĂč les psychanalystes Ɠuvraient Ă  dĂ©crire plusieurs nĂ©vroses indĂ©pendantes les unes des autres, deux grandes nĂ©vroses synthĂ©tiques se dĂ©marquĂšrent en France. Elles reprĂ©sentaient une bonne majoritĂ© des manifestations nĂ©vrotiques (l’hystĂ©rie mise Ă  part) : la psychasthĂ©nie de Janet et la constitution Ă©motive (ou anxieuse) de DuprĂ©[16].

La psychasthĂ©nie est un concept que nous devons Ă  Pierre Janet, philosophe, psychologue et mĂ©decin français. DĂ©jĂ  en 1898, Janet emploie le terme qualificatif “psychasthĂ©nique” dans son traitĂ© NĂ©vroses et idĂ©es fixes qu’il publia avec le professeur F. Raymond (1844–1910) dans lequel il est notamment question de dĂ©crire les formes d'obsessions de nature psychasthĂ©nique. C’est en 1903 que Janet explique plus en dĂ©tail la psychasthĂ©nie dans son ouvrage emblĂ©matique Les Obsessions et la PsychasthĂ©nie qu’il publie cette mĂȘme annĂ©e et dans lequel il est exclusivement question des manifestations obsessionnelles, faisant de 1903 une annĂ©e importante dans l’histoire des obsessions en France. C’est d’abord par la rĂ©alisation d'une classification des symptĂŽmes de la psychasthĂ©nie que Janet commence son Ă©tude. Cela l’amĂšne Ă  diffĂ©rencier les idĂ©es obsĂ©dantes (les obsessions), les stigmates psychasthĂ©niques ainsi que les agitations forcĂ©es[16].

Il semblerait que pour la conception de la psychasthĂ©nie, Janet se soit inspirĂ© du modĂšle de la neurasthĂ©nie du neurologue amĂ©ricain George Beard. Dans son ouvrage L'Ă©tat mental des hystĂ©riques : Les stigmates mentaux publiĂ© en 1893, Janet a commencĂ© Ă  s’intĂ©resser Ă  la psychasthĂ©nie. Il mit en Ă©vidence le fait que l’hystĂ©rie et la psychasthĂ©nie sont souvent associĂ©es, mais remarqua nĂ©anmoins que les manifestations dĂ©pressives Ă©taient plus prĂ©sentes dans le cas de la neurasthĂ©nie que dans celui de la psychasthĂ©nie. Selon lui, il y aurait des ressemblances entre les psychonĂ©vroses de dĂ©fense de Freud et la psychasthĂ©nie, ce qui lui permet de regrouper phobies, impulsions et obsessions[17].

C’est plus amplement dans son ouvrage phare qu’il approfondit sa conception de la psychasthĂ©nie (Les Obsessions et la PsychasthĂ©nie, 1903). Ce livre se divise en deux parties, la premiĂšre est descriptive : elle comprend la description de troubles subdivisĂ©s en catĂ©gories de symptĂŽmes. La deuxiĂšme partie du livre est plutĂŽt thĂ©orique : elle introduit des concepts. C’est aussi lĂ  que les problĂ©matiques de diagnostic, de traitements conseillĂ©s et de pronostics sont abordĂ©es[18].

Puis, en 1909 dans son ouvrage Les NĂ©vroses. Janet travaille Ă  nouveau sur les nĂ©vroses, dont la psychasthĂ©nie et l’hystĂ©rie et permet ainsi d’expliquer comment il les distingue des dĂ©mences (psychoses). Janet Ɠuvra pour diffĂ©rencier la psychasthĂ©nie et l’hystĂ©rie. En effet, l’auteur s’attache Ă  rapprocher les manifestations phobiques, les obsessions et les manifestations anxieuses dans le cadre de la psychasthĂ©nie, lui permettant de sĂ©parer structurellement la psychasthĂ©nie et l’hystĂ©rie. Cette diffĂ©renciation permet, selon Janet, de structurer le domaine des nĂ©vroses. Cette distinction reprĂ©sente tout l’enjeu de son ouvrage synthĂ©tique sur les nĂ©vroses[16]. Toujours en 1909, Janet synthĂ©tise la dichotomie apparente entre psychasthĂ©nie et hystĂ©rie, clarifiant plus nettement les manifestations psychasthĂ©niques et hystĂ©riques qu’il avait dĂ©crites dans son ouvrage de 1903. Pour l’auteur, la psychasthĂ©nie et l’hystĂ©rie sont opposĂ©es notamment sur le plan de leurs symptĂŽmes par rapport Ă  leur niveau de conscience. Selon Janet pour l’hystĂ©rie, il est question de pensĂ©es mĂ©caniques, automatiques, tandis que dans la psychasthĂ©nie, il est question du concept de tension psychologique qui implique une hiĂ©rarchisation des fonctions de la conscience[16].

Janet distingue aussi l’hystĂ©rie et la psychasthĂ©nie notamment grĂące au critĂšre de la conscience qu’a l’individu de son trouble : dans l’hystĂ©rie, l’individu n’a pas conscience de ce trouble, ce qui peut mener au dĂ©doublement de la personnalitĂ©. Ce n’est pas le cas dans la psychasthĂ©nie puisque le sujet a une conscience douloureuse de son trouble dont il se plaint, luttant pour essayer de contrĂŽler ses automatismes[17].

Au cours de ses 20 ans Ă  l'hĂŽpital de la SalpĂȘtriĂšre, Janet publia principalement Ă  propos de la psychasthĂ©nie (et de l’hystĂ©rie)[17].

Les contributions de Janet (1903) ont rĂ©ellement eu un impact dans la comprĂ©hension des troubles obsessionnels compulsifs. En effet, en particulier son ouvrage Les Obsessions et la PsychasthĂ©nie, 1903, a toujours une importance aujourd’hui pour son Ă©tude des obsessions et de leurs troubles connexes. Pour beaucoup, cette Ɠuvre demeure une des meilleures descriptions cliniques des troubles et des Ă©tats obsessionnels Ă  l’heure actuelle, il comprend une dĂ©finition synthĂ©tique de la psychasthĂ©nie et Ă©galement une description de plusieurs autres troubles nĂ©vrotiques intĂ©grĂ©s dans un trouble commun[18].

De mĂȘme, ses travaux sur la psychasthĂ©nie et les obsessions ont eu de forts impacts dans la classification de l’anxiĂ©tĂ©[19].  En 1968, la classification française des troubles mentaux de l’Inserm repose sur la triangulation psychanalytique des nĂ©vroses : d’angoisse, des nĂ©vroses phobiques et des nĂ©vroses obsessionnelles, sĂ©parant ainsi trĂšs clairement les phĂ©nomĂšnes d’obsessions des manifestations anxieuses ou Ă©motives. DĂšs lors, la psychasthĂ©nie n’a plus lieu d’ĂȘtre[16].

Symptomatologie

Pour Janet, la psychasthĂ©nie est chirale Ă  l’hystĂ©rie. Contrairement Ă  cette derniĂšre, le sujet est conscient des obsessions qu’il cherche en vain Ă  combattre. Pour d’autres, elle s'apparente Ă  la dĂ©pression.

Trois groupes de phĂ©nomĂšnes selon Janet[20] - [21]:

  • les symptĂŽmes apparents : des idĂ©es obsĂ©dantes, pĂ©nibles et mauvaises, surgissant insidieusement et Ă©pisodiquement, dont le sujet est conscient du caractĂšre insensĂ©, mais peine Ă  les repousser et s’en retrouve Ă©puisĂ© par ce conflit psychique. Ces symptĂŽmes peuvent ĂȘtre aussi des tics, de l'anxiĂ©tĂ©, des phobies ou des ruminations, des obsessions, mais il n’y a pas d’hallucination ou de passage Ă  l'acte.
  • les symptĂŽmes latents : ils peuvent ĂȘtre physiques (algies, maux de tĂȘte, Ă©puisement, ralentissement de la pensĂ©e, troubles digestifs, rhumatismes
), comme psychologiques, dont les plus constants sont le sentiment d’incomplĂ©tude menant Ă  l’aboulie, une humeur dĂ©pressive, des perturbations cognitives allant jusqu’à la dĂ©personnalisation[22] et des perturbations de l’état thymique.
  • les perturbations Ă©lĂ©mentaires : perte de la fonction du rĂ©el et de la prĂ©sentification.

Diagnostic et comorbidité

Le docteur James Purves-Stewart sĂ©parait la psychasthĂ©nie des deux autres nĂ©vroses que sont la neurasthĂ©nie et l’hystĂ©rie. Toutefois, il insistait sur le fait qu’elles pouvaient se retrouver simultanĂ©ment chez un mĂȘme patient :

« Les trois nĂ©vroses principales sont Ă  proprement parler la neurasthĂ©nie, la psychasthĂ©nie et l’hystĂ©rie (...). Chacune de ces nĂ©vroses a ses propres caractĂ©ristiques assez bien dĂ©finies, mais, dans la pratique, elles se combinent souvent ou peuvent coexister avec des affections organiques[23]. »

Puisqu’un patient psychasthĂ©nique ressent de la fatigue mentale, la psychasthĂ©nie peut ĂȘtre associĂ©e Ă  la dĂ©pression :

« Un état d'asthénie physique et psychique (...) aboutit chez le psychasthénique à des états de grande dépression le réduisant à une inaction totale. Ce type psychasthénique est assez souvent associé à d'autres traits de caractÚres qui dépendent d'autres tendances : les obsessions[24]. »

Les rhumatologues Pierre Ravault et Georges Vignon expliquent dans leur ouvrage de rhumatologie que les patients souffrant de psychasthénie peuvent développer des rhumatismes :

« Cette courbature apparaßt plus vite chez le psychasthénique anxieux que chez le sujet normal, parce qu'il est fatigué avant d'avoir rien fait et que son état anxieux entraßne une dépense musculaire plus grande[25]. »

Traitement

Une personne souffrant de ces symptĂŽmes devrait, en premier lieu, consulter son mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui, et en fonction de son analyse, l’orientera vers un psychiatre ou un psychologue.

Bien que les symptĂŽmes de la psychasthĂ©nie soient communs Ă  chaque patient, il n’en reste pas moins que chaque personne atteinte de psychasthĂ©nie dĂ©veloppe ses propres doutes, ses propres idĂ©es fixes. Ainsi, une thĂ©rapie psychanalytique ou cognitivo-comportementale est-elle recommandĂ©e dans la mesure oĂč elle s’adapte Ă  chaque patient.

Pour lutter contre la fatigue mentale et l’absence de motivation, une bonne hygiĂšne de vie est nĂ©cessaire et la pratique d’une activitĂ© sportive est recommandĂ©e. Le mĂ©decin Thomas J. Orbinson a publiĂ© un article en , dans le Journal de l’American Medical Association, dans lequel il Ă©voque les bienfaits de la mĂ©thode du camp d’entraĂźnement :

« In a series of ten patients suffering with psychasthenia, of which six were women between the ages of 35 and 52 and four men (one with dispomania) between 36 and 50, six were permanently cured; two had recurrence and two were improved[26]. »

Proche de la dĂ©pression, des antidĂ©presseurs lĂ©gers pourront aussi ĂȘtre suggĂ©rĂ©s[27].

Controverse de la notion de psychasthénie

Albert Pitres, neuropsychiatre français, a remis en cause la symptomatologie établie par Pierre Janet en mettant en avant le manque de précision.

En 1903, la revue scientifique L’AnnĂ©e psychologique publie un article de Pitres consacrĂ© Ă  la psychasthĂ©nie. Dans cette publication, le mĂ©decin fait un historique du syndrome psychopathologique, expose les caractĂ©ristiques de la psychasthĂ©nie puis prĂ©sente les limites de la division des symptĂŽmes de Pierre Janet.

Le neuropsychiatre considĂšre que la division en trois groupes distincts des manifestations de la psychasthĂ©nie de Janet pourrait ĂȘtre plus fidĂšle en y ajoutant notamment les manifestations Ă©motives et volontaires.

En effet, Albert Pitres considĂšre que les idĂ©es sur la perte de la fonction du rĂ©el et l’abaissement de la tension psychologique de Janet ne peuvent pas “fournir Ă  elles seules l'explication de la genĂšse de toute la sĂ©rie des syndromes de la psychasthĂ©nie” car selon lui, “l'observation nous apprend qu'un bon nombre de malades, trĂšs fortement tourmentĂ©s par des prĂ©occupations psychasthĂ©niques, montrent dans la vie rĂ©elle une volontĂ© trĂšs ferme, une activitĂ© mentale trĂšs avisĂ©e.”

Concernant les troubles de l’émotivitĂ©, contrairement Ă  Pierre Janet, le neuropsychiatre considĂšre qu’ils sont Ă  l’origine des obsessions et qu’ils doivent par consĂ©quent faire partie des principaux symptĂŽmes de la psychasthĂ©nie[28].

Voir aussi

Sources et références

  1. Sillamy, N., Dictionnaire de la psychologie, Paris, Larousse, , 295 p. (ISBN 9782035850058, OCLC 750632308, lire en ligne), p. 221
  2. Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), « Psychasthénie : Définition de Psychasthénie », sur www.cnrtl.fr
  3. Janet, P., « L'amnĂ©sie continue », Revue gĂ©nĂ©rale des sciences, vol. 4,‎ , p. 167-179
  4. Pitres, A., « La psychasthĂ©nie », L'annĂ©e psychologique, vol. 10, no 1,‎ , p. 284–295 (ISSN 0003-5033, DOI 10.3406/psy.1903.3553)
  5. Postel, J., « Pierre Janet », sur EncyclopÊdia Universalis
  6. (en) World Health Organization, The ICD-10 classification of mental and behavioural disorders : clinical descriptions and diagnostic guidelines, Geneva, WHO Library Cataloguing in Publication Data, , 362 p. (ISBN 92 4 154422 8, lire en ligne), p. 173
  7. (en) Schiele, B. C., Baker, A. B. et Hathaway, S. R., « The Minnesota multiphasic personality inventory », Journal-Lancet,‎ , p. 292–297 (ISSN 0096-0233)
  8. Whiston, S. C., Principles and applications of assessment in counseling, Brooks/Cole, Cengage Learning, (ISBN 978-0-8400-2855-6 et 0-8400-2855-5, OCLC 798809560, lire en ligne)
  9. Éditions Larousse, « psychasthĂ©nie - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consultĂ© le )
  10. Janet, P., Les NĂ©vroses, Paris, Flammarion, BibliothĂšque de philosophie scientifique, , p. 353–367
  11. Janet, P., Les obsessions et la psychasthénie., Alcan, (OCLC 14811139, lire en ligne)
  12. Godfryd, M., Vocabulaire psychologique et psychiatrique, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (ISBN 978-2-13-063372-3, lire en ligne)
  13. Sillamy, N., Dictionnaire de psychologie, Paris, Larousse, , 295 p. (ISBN 978-2-03-585005-8, lire en ligne), p. 221
  14. Cornibert, N. Janet et Bergson : psychasthĂ©nie et inattention Ă  la vie, Documents de travail du dĂ©partement de philosophie de l’universitĂ© de Poitiers, [lire en ligne]. ConfĂ©rence prononcĂ©e le 8 avril 2005 dans le cadre du sĂ©minaire thĂ©matique commun du master recherche Bordeaux-Toulouse-Poitiers.
  15. Haustgen, T, « Les Ă©tats anxieux dans l’histoire de la mĂ©decine. DeuxiĂšme partie : de la neurasthĂ©nie au trouble anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e. », Psychiatr. Sci. Hum. Neurosci, Vol. 9.,‎ , p. 41-54
  16. Haustgen, T., « À propos du centenaire de la psychasthĂ©nie (1903): Les troubles obsessionnels-compulsifs dans la psychiatrie française : revue historique. », Annales MĂ©dico-psychologiques, revue psychiatrique. Vol. 162, Issue 6.,‎ , p. 427-440.
  17. Allilaire, J.F., « Pierre Janet et la SalpĂȘtriĂšre. », Annales MĂ©dico-Psychologiques. Vol. 166.,‎ , p. 185–190
  18. (en) Pitman RK., « Janet's Obsessions and Psychasthenia: a synopsis. », Psychiatr Q. Vol. 56(4):291-314.,‎ , p. 291-314 (PMID 6399751, DOI 10.1007/BF01064475).
  19. Dupain, P., « Histoire du concept d’anxiĂ©tĂ© : de la thĂ©orie des humeurs Ă  la biologie molĂ©culaire. », Annales MĂ©dico-psychologiques, Revue psychiatrique. Volume 172, Issue 10. https://doi.org/10.1016/j.amp.2014.05.015.,‎ , p. 831-839
  20. Zawieja, P., « Dictionnaire de la fatigue » AccÚs limité, Librairie Droz, (DOI https://doi.org/10.3917/droz.zawie.2016.01.0697), p. 697-702
  21. Pitres, A., « La psychasthĂ©nie », L'AnnĂ©e psychologique, vol. 10, no 1,‎ , p. 284–295 (DOI 10.3406/psy.1903.3553, lire en ligne, consultĂ© le )
  22. Éditions Larousse, « PsychasthĂ©nie », sur www.larousse.fr
  23. Purves-Stewart, J., (1910). Le Diagnostic des maladies nerveuses. Felix Alcan, p. 429.
  24. Delay, J., (1953). Études de psychologie mĂ©dicale. Presses Universitaires de France, p. 148.
  25. Ravault, p., Vignon, G., (1956). Rhumatologie clinique. Masson et Cie, p. 588.
  26. Orbison, T.-J., (1912). The training-camp method in the treatment of the functional neuroses. JAMA. p. 88
  27. Goudemand, M. (préf. Boris Cyrulnik), Les états dépressifs, (DOI 10.3917/lav.goude.2010.01, lire en ligne)
  28. Pitres A., « La psychasthĂ©nie », L'AnnĂ©e psychologique, vol. 10, no 1,‎ , p. 284–295 (DOI 10.3406/psy.1903.3553, lire en ligne, consultĂ© le )
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