Pseudobrookite
La pseudobrookite est une espèce minérale formée d’oxyde de fer et de titane de formule (FeIII,FeII)2(Ti,FeII)O5. Pouvant produire des cristaux prismatiques allongés sur [010] de 7 cm [3].
Pseudobrookite Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1] | |
Pseudobrookite, paragénèse - Thomas Range, Utah, États-Unis | |
Général | |
---|---|
Classe de Strunz | 04.CB.15
|
Classe de Dana | 07.07.01.01
|
Formule chimique | (FeIII,FeII)2(Ti,FeII)O5 |
Identification | |
Masse formulaire[2] | 238,395 ± 0,007 uma Fe 50,36 %, Mg 1,02 %, O 33,56 %, Ti 15,06 %, |
Couleur | noir; noir brunâtre; brun rougeâtre; jaune |
Classe cristalline et groupe d'espace | dipyramidal ; Bbmm |
Système cristallin | orthorhombique |
Réseau de Bravais | monoclinique opposé B |
Clivage | bon sur {010}, distinct sur {102} |
Cassure | irrégulière, subconchoïdale |
Habitus | tabulaire, prismatique, aciculaire |
Échelle de Mohs | 6 |
Trait | brun rougeâtre; brun jaunâtre; brun jaune |
Éclat | Adamantin; métallique |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | a = 2,35-2,38, b = 2,36-2,39, g = 2,38-2,42 |
Biréfringence | biaxial (+) ; 0,0300-0,0400 2V = 62 à 72° |
Fluorescence ultraviolet | aucune |
Transparence | Translucide à opaque |
Propriétés chimiques | |
Densité | 4,39 |
Propriétés physiques | |
Magnétisme | aucun |
Radioactivité | aucune |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
Historique de la description et appellations
Inventeur et étymologie
Décrite par le minéralogiste hongrois Anton Koch (1843-1927) en 1878, le nom dérive du grec ψευδής ="Pseudos" et du nom du minéral brookite[4].
Topotype
Uroiu, près Deva, Comté de Hunedoara, Transylvanie, Roumanie.
Caractéristiques physico-chimiques
Cristallographie
Structure cristalline de la pseudobrookite
- Paramètres de la maille conventionnelle : a = 9,77 Å, b = 9,95 Å, c = 3,72 Å, Z = 4[5] ; V = 362.12
- Densité calculée = 4,37
Gîtes et gisements
Gîtologie et minéraux associés
- Gîtologie
- Se trouve dans les roches magmatiques jeunes. Formée par des processus pneumatolytiques riche en titane : andésite, rhyolite, ou basalte.
- Minéraux associés
- apatite, béryl, bixbyite, cassitérite, enstatite-orthoferrosilite, hématite, magnétite, micas, ilménite, quartz, tridymite, sanidine, spessartine, topaze.
Gisements remarquables
- Allemagne
- très nombreux gisements dans le Rhénanie-Palatinat - Eifel volcanique : Andernach, Bad Breisig, Daun, Gerolstein, Hillesheim, Kelberg, Manderscheid, Mayen, Mendig, Niederzissen, Polch, Ulmen[6].
- France
- Mont Denise, Espaly-Saint-Marcel, Le Puy-en-Velay, Haute-Loire, Auvergne[7]
- Puy de Lemptégy, Saint-Ours-les-Roches, Pontgibaud, Puy-de-Dôme, Auvergne[8]
- Ravin des Chèvres (Rivaux Grands), Le Mont-Dore, Rochefort-Montagne, Puy-de-Dôme, Auvergne[9]
- Italie
- Monte Somma, Complexe volcanique Somma-Vésuve, Naples, Campanie Italie[10].
- Roumanie
- Uroiu, près Deva, Comté de Hunedoara, Transylvanie (Topotype)
Galerie (microphotographie) Eifel Allemagne
- Cristal tabulaire brun - (0,8 mm)
- Habitus particulier - (0,9 mm)
- Habitus particulier - (2,5 mm)
- Habitus particulier
Notes et références
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- The Handbook of Mineralogy Volume III, 1997 Mineralogical Society of America by Kenneth W. Bladh, Richard A. Bideaux, Elizabeth Anthony-Morton and Barbara G. Nichols
- Koch, A. (1878): "XXII. Neue Minerale aus dem Andesit des Aranyer Berges in Siebenbürgen", Tschermaks Mineralogische und Petrographische Mitteilungen 1, Neue Folge, 331-361.
- Hugo Strunz, Ernest H. Nickel: Strunz Mineralogical Tables. 9. édition. E. Schweizerbart'sche Verlagsbuchhandlung (Nägele u. Obermiller), Stuttgart 2001, (ISBN 3-510-65188-X), S. 194.
- Blass, G., Graf, H.W., Kolitsch,U., Neue Funde aus der Vulkaneifel, Mineralien-Welt 5/2003
- Barrier D, Pourtier G, Médard P (2004) Le mont Denise (Haute-Loire). Le Cahier des Micromonteurs 83: 3-11.
- Vernay, R. (1996). « Le Puy de Lemptégy », Le Cahier des Micromonteurs (1), pp. 12-17.
- A. Lacroix, Minéralogie de la France (1905).
- Russo, M., Punzo, I. (2004): I minerali del Somma-Vesuvio, AMI
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.