Prosopagnosie
La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages, distinct de la prosopamnĂ©sie. C'est une agnosie visuelle spĂ©cifique rendant difficile ou impossible l'identification des visages humains. Le sujet prosopagnosique est contraint Ă l'usage de subterfuges cognitifs pour reconnaitre les personnes autour de lui, comme l'identification visuelle par l'allure gĂ©nĂ©rale (dĂ©marche, taille, corpulence) ou Ă des dĂ©tails (vĂȘtement familier, coiffure, barbe, tache de naissance, lunettes) ou des indices multisensoriels (voix, odeur, poignĂ©e de main, etc.)
Spécialité | Neurologie |
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Prévalence | 2,5% |
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Mise en garde médicale
Le mot est composĂ© du grec ÏÏÏÏÏÏÎżÎœ / prĂłsĂŽpon (« visage »), α / a- (prĂ©fixe privatif) et ÎłÎœáż¶ÏÎčÏ / gnĂŽsis (« reconnaissance »).
La prosopagnosie se manifeste chez les sujets atteints par une incapacitĂ© Ă reconnaĂźtre et diffĂ©rencier les visages familiers tels que ceux de leurs proches, amis et parfois mĂȘme leur propre visage. Les sujets atteints de cette pathologie sont capables de voir, mais pas de reconnaĂźtre. Leur acuitĂ© visuelle est normale, ils sont capables de dĂ©crire en dĂ©tail un visage familier, mais nây associent pas dâidentitĂ©.
Historique et prévalence
La premiÚre description de la prosopagnosie acquise est rapportée par deux ophtalmologistes italiens, Antonio Quaglino et Giambattista Borelli en 1867[1]. Le neurologue allemand, Joachim Bodamer (de), en fait une premiÚre étude en 1947. Il publie une description détaillée de deux soldats qui sont incapables de reconnaßtre des visages familiers aprÚs des lésions cérébrales survenues pendant la guerre. Une forme pédiatrique est décrite en 1995 par une neurologue anglaise, Helen McConachie[2] - [3].
Le dĂ©veloppement des Ă©tudes scientifiques est facilitĂ© par lâessor des techniques d'imagerie.
La proportion de la population mondiale atteinte de cette pathologie n'est pas connue. Le seul chiffre disponible concernant la prévalence de la prosopagnosie est celui d'une étude allemande, qui a estimé sur la base d'un échantillon dans une université allemande que 2,5 % de sujets étaient atteints[4].
Formes
Il existe principalement deux types de prosopagnosie :
- la prosopagnosie innĂ©e, aussi appelĂ©e dĂ©veloppementale, qui correspond vraisemblablement Ă un dĂ©faut de dĂ©veloppement du processus de reconnaissance des visages, sans lĂ©sions sous-jacentes. Certains auteurs comme Kennerknecht et al. Ă©voquent la possible intervention dâun facteur gĂ©nĂ©tique. Plus prĂ©cisĂ©ment, ces individus sont dans lâincapacitĂ© dâassocier un visage Ă une personne. DĂ©jĂ dans la petite enfance, ils ne reconnaissent pas leurs proches, en nâassociant pas un visage Ă un signe distinctif particulier, propre et unique Ă une personne ;
- la prosopagnosie acquise, avec comme principal signe une perte de la facultĂ© de reconnaissance des visages, qui rĂ©sulte d'une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale. La cause premiĂšre dâapparition de ces lĂ©sions, comptant pour 40 % des cas, est un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral (AVC) ischĂ©mique (dĂ©ficit dâapprovisionnement sanguin en oxygĂšne et sucre, ou ischĂ©mie) dans le territoire cĂ©rĂ©bral alimentĂ© par lâartĂšre cĂ©rĂ©brale postĂ©rieure. La deuxiĂšme cause de lĂ©sion, en frĂ©quence, est le traumatisme crĂąnien (environ 20 %). Dâautres causes sont moins frĂ©quentes : hĂ©matomes cĂ©rĂ©braux (AVC hĂ©morragiques, 11 %), causes infectieuses comme les encĂ©phalites virales (9 %), les tumeurs cĂ©rĂ©brales (6 %). Les crises Ă©pileptiques (5 %) peuvent provoquer des lĂ©sions favorisant lâapparition de la pathologie. La maladie peut Ă©galement ĂȘtre associĂ©e Ă des troubles mentaux, tels que les troubles de l'identitĂ© ou le dĂ©doublement de personnalitĂ©. La prosopagnosie peut aussi prendre une forme dite progressive, se manifestant par une perte graduelle de la reconnaissance des visages. Elle est souvent associĂ©e Ă un processus neurodĂ©gĂ©nĂ©ratif et, pour Gainotti (2007), elle est apparentĂ©e Ă une forme de dĂ©mence sĂ©mantique.
Sous-formes de la prosopagnosie
Si on considĂšre que le traitement prĂ©coce des informations permettant lâanalyse des visages est prĂ©servĂ© chez certains sujets mais pas chez dâautres, on est amenĂ© Ă penser quâil existe diffĂ©rentes formes de prosopagnosie.
- La prosopagnosie aperceptive : elle se caractĂ©rise par une dĂ©faillance de lâanalyse structurale des visages, empĂȘchant lâĂ©laboration dâun percept susceptible dâactiver une unitĂ© de reconnaissance faciale.
- La prosopagnosie associative, dans laquelle lâaccĂšs aux processus de reconnaissance dysfonctionne. Dans ce cas, il y aurait vraisemblablement une construction correcte de la reprĂ©sentation structurale, mais celle-ci serait dans lâincapacitĂ© dâactiver un registre de traitement nĂ©cessaire Ă lâaccĂšs aux informations sĂ©mantiques.
Cadre théorique
Il existe un cadre thĂ©orique permettant lâanalyse des diffĂ©rents processus impliquĂ©s dans lâidentification des visages. Bruce et Young introduisent en 1986 lâun des modĂšles thĂ©oriques les plus influents, dans lequel ils postulent que le traitement des visages se rĂ©alise de maniĂšre sĂ©rielle, selon trois Ă©tapes :
- La premiĂšre Ă©tape se caractĂ©rise par une analyse structurale de lâensemble du visage, ce qui conduit Ă la formation dâun « percept » basĂ© sur les dimensions et les rapports entre les traits faciaux ;
- La seconde étape permet un appareillement de ce percept aux unités de reconnaissances faciales ou URF ;
- Dans un troisiĂšme temps, lâindividu accĂšde aux informations sĂ©mantiques relatives Ă lâidentitĂ© de la personne, dans le cas oĂč celle-ci est connue.
On estime que les Ă©tapes de traitement des images perçues des visages sont perturbĂ©es chez les patients prosopagnosiques. Le dysfonctionnement pourrait rĂ©sider soit dans lâĂ©tape initiale du traitement, dĂšs lâanalyse structurale du visage, soit dans lâĂ©tape plus tardive, rendant impossible lâaccĂšs aux unitĂ©s de reconnaissance faciale ou aux informations sĂ©mantiques. Ces hypothĂšses ont Ă©tĂ© analysĂ©es par des Ă©tudes utilisant des tĂąches de traitement dâappareillement de visages non familiers ou exprimant diverses Ă©motions, prĂ©sentĂ©s sous diffĂ©rents angles et Ă©clairage. Toutefois, Ă nouveau les rĂ©sultats divergent, tout comme les avis des chercheurs. Certains Ă©tablissent que les mĂ©canismes gĂ©nĂ©raux du traitement des visages ne sont pas affectĂ©s, puisque les sujets prosopagnosiques de lâĂ©tude semblent ĂȘtre capables dâestimer lâĂąge, de distinguer le sexe du faciĂšs, dâen juger l'expression, et dâappareiller diffĂ©rentes vues dâun mĂȘme visage. Dâautres chercheurs rapportent le contraire, en montrant que certains sujets atteints prĂ©sentent des dĂ©ficiences dans le traitement gĂ©nĂ©ral des visages, ne distinguant ni le sexe ni lâĂąge ni les Ă©motions.
Localisation cérébrale
Les donnĂ©es dĂ©veloppĂ©es dans ce paragraphe sont issues de travaux de la littĂ©rature scientifique. Les Ă©tudes analytiques de patients atteints de prosopagnosie montrent que plus de la moitiĂ© dâentre eux prĂ©sentent des lĂ©sions cĂ©rĂ©brales bilatĂ©rales (des deux hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©braux). Mais les avis divergent : certains auteurs parlent de bilatĂ©ralitĂ© univoque alors que dâautres estiment qu'une lĂ©sion unilatĂ©rale suffit pour qu'apparaisse le trouble. Une des raisons pouvant expliquer le dĂ©bat est la symĂ©trie cĂ©rĂ©brale. En effet, la mise en place de cette symĂ©trie ne suit pas de rĂšgles prĂ©cises et dĂ©pend gĂ©nĂ©ralement de la latĂ©ralisation du sujet.
Quâil sâagisse de lĂ©sions unilatĂ©rales ou bilatĂ©rales, ce sont les lobes temporaux et occipitaux qui sont les plus frĂ©quemment touchĂ©s, tandis que les lobes frontaux et pariĂ©taux semblent beaucoup moins touchĂ©s. Par ailleurs, il ressort de la littĂ©rature que ce sont les lĂ©sions droites et plus particuliĂšrement situĂ©es dans les lobes temporal et occipital qui provoqueraient lâapparition des troubles. En effet, le lobe pariĂ©tal comprend certaines aires corticales composĂ©es de neurones liĂ©s aux processus mnĂ©siques ainsi que de neurones dĂ©diĂ©s Ă la reconnaissance dâobjets associĂ©s, tels que les visages. Des lĂ©sions des aires visuelles de V4 (selon la topographie de Brodman) semblent provoquer la pathologie. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 1991 par J. Sergent a permis de rĂ©vĂ©ler lâintervention de structures cĂ©rĂ©brales particuliĂšres dans la pathologie. GrĂące Ă la tomographie par Ă©mission de positons (TEP), la chercheuse française a dĂ©couvert que les gyrus fusiforme et lingual droits situĂ©s dans le lobe temporal doit, ainsi que la partie antĂ©rieure des lobes temporaux sont activĂ©s lors de la prĂ©sentation dâun stimulus facial. Dâautres Ă©tudes ont permis de dĂ©couvrir que le gyrus occipital infĂ©rieur serait frĂ©quemment touchĂ© en cas de prosopagnosie.
Ces rĂ©gions cĂ©rĂ©brales hĂ©bergent notamment certaines zones fonctionnelles primordiales qui interviennent dans la reconnaissance des visages : « fusiforme face area » (FFA, ou aire fusiforme des visages), zone du gyrus fusiforme, « occipital face area » (OFA, ou aire occipitale des visages), zone du gyrus occipital infĂ©rieur. Lors d'Ă©tudes par imagerie cĂ©rĂ©brale d'activation (IRM fonctionnelle), la reconnaissance dâun visage semble activer prĂ©fĂ©rentiellement la FFA et la OFA de lâhĂ©misphĂšre droit. Il semble logique qu'une lĂ©sion dâune de ces deux zones entraĂźne lâapparition de la prosopagnosie. On retiendra quâil est plus frĂ©quent dâobserver une prosopagnosie associĂ©e Ă une lĂ©sion de lâhĂ©misphĂšre droit quâĂ une lĂ©sion unique de lâhĂ©misphĂšre gauche.
En 2013, une équipe de chercheurs de l'Université Ben Gourion du Néguev[5] trouve, grùce à l'IRM fonctionnelle[6], que les personnes souffrant de prosopagnosie congénitale présentent une diminution de l'activation de la partie antérieure temporale droite du cortex cérébral, en particulier pour la zone impliquée dans la reconnaissance des visages connus, ainsi qu'une connectivité endommagée entre cette partie antérieure temporale et la zone centrale ; l'activation de la zone centrale (thalamus, pont, cervelet, moelle, formation réticulée) est normale en présence de stimuli visuels ; l'activité de l'amygdale, région impliquée dans la reconnaissance et l'évaluation des stimuli émotionnels, et ses relations avec la zone centrale sont intacts[7].
HypothĂšses explicatives
Il faut identifier les mĂ©canismes cognitifs Ă lâorigine des dysfonctionnements observĂ©s chez les patients prosopagnosiques. Plusieurs hypothĂšses s'opposent, mais l'une dâentre elles est largement rĂ©pandue, qui suppose que la prosopagnosie dĂ©coulerait dâun dĂ©ficit de traitement holistique. Dâautres hypothĂšses sont apparues relativement rĂ©cemment, mettant en cause une possible atteinte de la perception des distances, ou encore une atteinte des traitements visuels. Le courant de pensĂ©e « holistique » nĂ© Ă la fin du XIXe siĂšcle considĂšre que la perception sensorielle dâune entitĂ© globale est qualitativement diffĂ©rente de la somme des perceptions individuelles de chacune de ses composantes.
Dans les publications scientifiques, une tendance sâest largement rĂ©pandue pour expliquer la prosopagnosie en termes de dĂ©ficit dâintĂ©gration de composants locaux en un tout indissociĂ©. En effet, des auteurs tel Galton (1883) considĂšrent que les traits du visage ne sont pas reprĂ©sentĂ©s et perçus de façon indĂ©pendante, mais intĂ©grĂ©s dans une reprĂ©sentation perceptive globale. Certaines Ă©tudes en IRMf par prĂ©sentation de visages inversĂ©s montrent la prĂ©sence « dâinversions » pour les visages au niveau de l'aire fusiforme des visages (et dans une moindre mesure au niveau du lobe occipital). Ceci va dans le sens dâun processus de codage holistique dans cette rĂ©gion[8] (AngĂ©lique Mazard et al., 2006). Ces preuves sont cependant indirectes, Ă©tant donnĂ© que lâinversion haut-bas du stimulus visuel affecte non seulement lâintĂ©gration des traits faciaux en une reprĂ©sentation holistique, mais Ă©galement le codage de traits localisĂ©s. C'est pourquoi les donnĂ©es actuelles de la littĂ©rature spĂ©cialisĂ©e incitent Ă envisager la possible intervention dâautres facteurs explicatifs.
Tests et prise en charge
Il existe de nombreux tests qui permettent une évaluation diagnostique de la pathologie, dont un certain nombre sont issus de sites de vulgarisation depuis que le phénomÚne est devenu médiatique.
- Test de reconnaissance des visages de Benton et van Allen (Benton-Van Allen Facial Recognition Test, 1968)[1], fondĂ© sur lâappariement de visages identiques prĂ©sentĂ©s sous diffĂ©rents angles
- Test de reconnaissance et de mémorisation des visages (Recognition Memory Test for Faces, RMF, Warrington, 1984)[9]
- Test de mémorisation des visages de Cambridge (Cambridge Face Memory Test ou CFMT, 2011)[10] de Duchaine et Nakayama
- Test CELEB (2014), appariement des visages de personnalités médiatiques[11]
- Test de mémorisation des visages fondé sur l'apparition (Exposure Based Face Memory Test ou EBFMT, 2011)[12]
- Indice de prosopagnosie (PI20, 2015), questionnaire d'auto-évaluation en 20 points[13]. Moins de 1,5% de la population générale obtient un score supérieur à 65 au PI20[14].
La prise en charge de la prosopagnosie est longue et apporte pour l'instant peu de rĂ©sultats. LâĂ©chec de la rĂ©Ă©ducation est probablement liĂ© Ă la mĂ©connaissance des mĂ©canismes responsables du dĂ©ficit.
Personnalités publiques
Le neurologue Oliver Sacks parle de sa propre prosopagnosie dans son ouvrage LâĆil de l'esprit (2010). Il cite Ă©galement le cas de la primatologue Jane Goodall, dont le dĂ©ficit de reconnaissance faciale concerne autant les humains que les primates qu'elle Ă©tudie[15] - [16]. En sont Ă©galement porteurs les acteurs Aude GG, Luciano De Crescenzo, Stephen Fry[17] - [18] et Brad Pitt[19], l'essayiste Ăric Naulleau[20], les journalistes Philippe Vandel et Bruno Patino, le Premier ministre britannique Lord Salisbury[21], la princesse Victoria de SuĂšde[22] - [23], le cofondateur d'Apple Steve Wozniak[24], l'auteur de bande dessinĂ©e Boulet[25] et le peintre de portraits Chuck Close[26].
Dans la fiction
- Dans My Holo Love (ë íëĄ ê·žë, 2020), sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e de science-fiction romantique sud-corĂ©enne en 12 Ă©pisodes, l'hĂ©roĂŻne Han So Yeon est atteinte de prosopagnosie.
- Dans Les mille visages de notre histoire (Gallimard, 2018), émouvant roman de Jennifer Niven, le héros Jack est atteint de prosopagnosie.
- Dans Visages inconnus (Faces in the Crowd, 2011), film d'angoisse américain de Julien Magnat, l'héroïne est victime d'une tentative de meurtre et se réveille prosopagnosique tandis que le tueur est sur ses traces.
- Dans The Secret Life of My Secretary, série télévisée sud-coréenne de 2019, le héros Do Min-Ik est atteint de prosopagnosie à la suite d'un accident.
- Dans le jeu vidéo 999: Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors, l'un des neuf personnages, Lotus, parle de cette maladie et un autre, Ace, est atteint de prosopagnosie.
- Dans The Beauty Inside (ë·°í° ìžìŹìŽë, 2018), sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e romantique sud-corĂ©enne en 16 Ă©pisodes, l'un des deux hĂ©ros, directeur d'une compagnie d'aviation, souffre de prosopagnosie aprĂšs un accident.
Notes et références
- Marie Vanier (dir.), Test de reconnaissance des visages de Benton, , 28 p. (lire en ligne)
- (en) I. Kracke. « Developmental prosopagnosia in Asperger syndrome: presentation and discussion of an individual case » Dev Med Child Neurol. 1994;36(10):873-86.
- (en) H. McConachie. « Relation between Asperger syndrome and prosopagnosia » Dev Med Child Neurol. 1995;37(6):563-4.
- (en) Kennerknecht I, Grueter T, Welling B, Wentzek S, Horst J, Edwards S, Grueter M. « First report of prevalence of non-syndromic hereditary prosopagnosia (HPA) » Am J Med Genet A. 2006;140(1-22.
- (en) « BGU Researcher and Colleagues lay the Groundwork for establishing Future Diagnostic and Rehabilitation Tools for Prosopagnosia », sur Ben-Gurion University of the Negev, .
- Hanna Bueno, « Nouvelles bases pour l'étude de la prosopagnosie », BE Israël numéro 112, .
- (en) Galia Avidan, Michal Tanzer, Fadila Hadj-Bouziane, Ning Liu, Leslie G. Ungerleider et Marlene Behrmann, « Selective Dissociation Between Core and Extended Regions of the Face Processing Network in Congenital Prosopagnosia », Cerebral Cortex, vol. 24, no 6,â , p. 1565-1578 (DOI 10.1093/cercor/bht007, rĂ©sumĂ©).
- (en) Galit Yovel et Nancy Kanwisher, « The Neural Basis of the Behavioral Face-Inversion Effect », Current Biology, vol. 15,â , p. 2256-2262 (lire en ligne)
- (en) « Recognition Memory Tests. By E. K. Warrington. (Complete set ÂŁ25.95.) NFER-Nelson: Windsor. 1984. », Psychological Medicine, vol. 15, no 3,â , p. 707â708 (ISSN 1469-8978 et 0033-2917, DOI 10.1017/S003329170003169X, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-GB) « Prosopagnosia â Research on the impairment in the ability to recognize familiar faces » (consultĂ© le )
- Thomas Busigny, CĂ©cile Prairial, Julie Nootens, ValĂ©rie Kindt, StĂ©phanie Engels, Sophie Verplancke, Sandrine Mejias, Gwenaelle Mary, Pierre Mahau, Françoise Coyette, « CELEB : une batterie dâĂ©valuation de la reconnaissance des visages cĂ©lĂšbres et de lâaccĂšs aux noms propres », Revue de neuropsychologie, vol. 6, no 1,â , p. 69-81 (lire en ligne)
- (en) « Exposure Based Face Memory Test », sur openpsychometrics.org (consulté le )
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- Katie L. H. Gray, Geoffrey Bird et Richard Cook, « Robust associations between the 20-item prosopagnosia index and the Cambridge Face Memory Test in the general population », Royal Society Open Science, vol. 4, no 3,â , p. 160923 (ISSN 2054-5703, PMID 28405380, PMCID 5383837, DOI 10.1098/rsos.160923, lire en ligne, consultĂ© le )
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- (en) « Photos: The faces of those who don't recognize faces », CNN,
- (en) Mary Ann Sieghart, « Who Are You Again? », sur BBC Radio 4,
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- (en) « The Art of Living Magazine â Art, Culture and Wealth Management » [archive du ], sur The Art of Living Magazine (consultĂ© le )
- (en) Leo Kelion, « Steve Wozniak: Shocked and amazed by Steve Jobs movie », sur BBC, (consulté le )
- « Prosopagnosie », sur bouletcorp.com, (consulté le )
- (en) « Noted photographer Chuck Close transcends his face blindness », sur Tampa Bay Times (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Bruce V., Green P. (1993). La Perception visuelle, physiologie, psychologie et Ă©cologie.
- (en) Damasio AR, Damasio H, Van Hoesen GW. (1982) Prosopagnosia: anatomic basis and behavioral mechanisms.
- Gliga T. (2003) La reconnaissance des visages par le nourrisson.
- Torun N. (2005) Les Troubles de lâintĂ©gration visuelle.
- (en) Ingo Kennerknecht, Thomas Grueter, Brigitte Welling, Sebastian Wentzek, JĂŒrgen Horst, Steve Edwards, Martina Grueter. « First Report of Prevalence of Non-Syndromic Hereditary Prosopagnosia (HPA) » American Journal of Medical Genetics Part A
- (en) Treisman A. (1986) « Features and objects in visual processing » Scientific American, 255(5), 114B-125
- (en) Kapur N., Friston K.J., Young A., Frith C.D., Frackowiak R.S.J. (1995). Activation of human hippocampal formation during memory for faces: a PET study.
- (en) Sergent J. et Villemure JG. (1989) Prosopagnosia in a right hemispherectomized patient.
- (en) Sergent J, Ohta S. et Macdonald B. (1992) Functional neuroanatomy of face and object processing. A positron emission tomography study.
Articles connexes
- Prosopamnésie, une altération neurologique de la mémorisation des visages
- Superphysionomie, une aptitude particuliĂšre Ă la reconnaissance des visages
- Visages inconnus, un thriller américain dans lequel le personnage principal souffre de prosopagnosie
Liens externes
- Ressources relatives à la santé :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :