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Prosopagnosie

La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages, distinct de la prosopamnĂ©sie. C'est une agnosie visuelle spĂ©cifique rendant difficile ou impossible l'identification des visages humains. Le sujet prosopagnosique est contraint Ă  l'usage de subterfuges cognitifs pour reconnaitre les personnes autour de lui, comme l'identification visuelle par l'allure gĂ©nĂ©rale (dĂ©marche, taille, corpulence) ou Ă  des dĂ©tails (vĂȘtement familier, coiffure, barbe, tache de naissance, lunettes) ou des indices multisensoriels (voix, odeur, poignĂ©e de main, etc.)

Prosopagnosie
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Vue d'artiste de la prosopagnosie, incapacité mentale de reconnaitre les visages autour de soi
ÉpidĂ©miologie
Prévalence 2,5%
Classification et ressources externes
OMIM 610382
MeSH D020238

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Le mot est composĂ© du grec Ï€ÏÏŒÏƒÏ‰Ï€ÎżÎœ / prĂłsĂŽpon (« visage »), α / a- (prĂ©fixe privatif) et ÎłÎœáż¶ÏƒÎčς / gnĂŽsis (« reconnaissance »).

La prosopagnosie se manifeste chez les sujets atteints par une incapacitĂ© Ă  reconnaĂźtre et diffĂ©rencier les visages familiers tels que ceux de leurs proches, amis et parfois mĂȘme leur propre visage. Les sujets atteints de cette pathologie sont capables de voir, mais pas de reconnaĂźtre. Leur acuitĂ© visuelle est normale, ils sont capables de dĂ©crire en dĂ©tail un visage familier, mais n’y associent pas d’identitĂ©.

Historique et prévalence

La premiÚre description de la prosopagnosie acquise est rapportée par deux ophtalmologistes italiens, Antonio Quaglino et Giambattista Borelli en 1867[1]. Le neurologue allemand, Joachim Bodamer (de), en fait une premiÚre étude en 1947. Il publie une description détaillée de deux soldats qui sont incapables de reconnaßtre des visages familiers aprÚs des lésions cérébrales survenues pendant la guerre. Une forme pédiatrique est décrite en 1995 par une neurologue anglaise, Helen McConachie[2] - [3].

Le dĂ©veloppement des Ă©tudes scientifiques est facilitĂ© par l’essor des techniques d'imagerie.

La proportion de la population mondiale atteinte de cette pathologie n'est pas connue. Le seul chiffre disponible concernant la prévalence de la prosopagnosie est celui d'une étude allemande, qui a estimé sur la base d'un échantillon dans une université allemande que 2,5 % de sujets étaient atteints[4].

Formes

Il existe principalement deux types de prosopagnosie :

  • la prosopagnosie innĂ©e, aussi appelĂ©e dĂ©veloppementale, qui correspond vraisemblablement Ă  un dĂ©faut de dĂ©veloppement du processus de reconnaissance des visages, sans lĂ©sions sous-jacentes. Certains auteurs comme Kennerknecht et al. Ă©voquent la possible intervention d’un facteur gĂ©nĂ©tique. Plus prĂ©cisĂ©ment, ces individus sont dans l’incapacitĂ© d’associer un visage Ă  une personne. DĂ©jĂ  dans la petite enfance, ils ne reconnaissent pas leurs proches, en n’associant pas un visage Ă  un signe distinctif particulier, propre et unique Ă  une personne ;
  • la prosopagnosie acquise, avec comme principal signe une perte de la facultĂ© de reconnaissance des visages, qui rĂ©sulte d'une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale. La cause premiĂšre d’apparition de ces lĂ©sions, comptant pour 40 % des cas, est un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral (AVC) ischĂ©mique (dĂ©ficit d’approvisionnement sanguin en oxygĂšne et sucre, ou ischĂ©mie) dans le territoire cĂ©rĂ©bral alimentĂ© par l’artĂšre cĂ©rĂ©brale postĂ©rieure. La deuxiĂšme cause de lĂ©sion, en frĂ©quence, est le traumatisme crĂąnien (environ 20 %). D’autres causes sont moins frĂ©quentes : hĂ©matomes cĂ©rĂ©braux (AVC hĂ©morragiques, 11 %), causes infectieuses comme les encĂ©phalites virales (9 %), les tumeurs cĂ©rĂ©brales (6 %). Les crises Ă©pileptiques (5 %) peuvent provoquer des lĂ©sions favorisant l’apparition de la pathologie. La maladie peut Ă©galement ĂȘtre associĂ©e Ă  des troubles mentaux, tels que les troubles de l'identitĂ© ou le dĂ©doublement de personnalitĂ©. La prosopagnosie peut aussi prendre une forme dite progressive, se manifestant par une perte graduelle de la reconnaissance des visages. Elle est souvent associĂ©e Ă  un processus neurodĂ©gĂ©nĂ©ratif et, pour Gainotti (2007), elle est apparentĂ©e Ă  une forme de dĂ©mence sĂ©mantique.

Sous-formes de la prosopagnosie

Si on considĂšre que le traitement prĂ©coce des informations permettant l’analyse des visages est prĂ©servĂ© chez certains sujets mais pas chez d’autres, on est amenĂ© Ă  penser qu’il existe diffĂ©rentes formes de prosopagnosie.

  1. La prosopagnosie aperceptive : elle se caractĂ©rise par une dĂ©faillance de l’analyse structurale des visages, empĂȘchant l’élaboration d’un percept susceptible d’activer une unitĂ© de reconnaissance faciale.
  2. La prosopagnosie associative, dans laquelle l’accĂšs aux processus de reconnaissance dysfonctionne. Dans ce cas, il y aurait vraisemblablement une construction correcte de la reprĂ©sentation structurale, mais celle-ci serait dans l’incapacitĂ© d’activer un registre de traitement nĂ©cessaire Ă  l’accĂšs aux informations sĂ©mantiques.

Cadre théorique

Il existe un cadre thĂ©orique permettant l’analyse des diffĂ©rents processus impliquĂ©s dans l’identification des visages. Bruce et Young introduisent en 1986 l’un des modĂšles thĂ©oriques les plus influents, dans lequel ils postulent que le traitement des visages se rĂ©alise de maniĂšre sĂ©rielle, selon trois Ă©tapes :

  1. La premiĂšre Ă©tape se caractĂ©rise par une analyse structurale de l’ensemble du visage, ce qui conduit Ă  la formation d’un « percept » basĂ© sur les dimensions et les rapports entre les traits faciaux ;
  2. La seconde étape permet un appareillement de ce percept aux unités de reconnaissances faciales ou URF ;
  3. Dans un troisiĂšme temps, l’individu accĂšde aux informations sĂ©mantiques relatives Ă  l’identitĂ© de la personne, dans le cas oĂč celle-ci est connue.

On estime que les Ă©tapes de traitement des images perçues des visages sont perturbĂ©es chez les patients prosopagnosiques. Le dysfonctionnement pourrait rĂ©sider soit dans l’étape initiale du traitement, dĂšs l’analyse structurale du visage, soit dans l’étape plus tardive, rendant impossible l’accĂšs aux unitĂ©s de reconnaissance faciale ou aux informations sĂ©mantiques. Ces hypothĂšses ont Ă©tĂ© analysĂ©es par des Ă©tudes utilisant des tĂąches de traitement d’appareillement de visages non familiers ou exprimant diverses Ă©motions, prĂ©sentĂ©s sous diffĂ©rents angles et Ă©clairage. Toutefois, Ă  nouveau les rĂ©sultats divergent, tout comme les avis des chercheurs. Certains Ă©tablissent que les mĂ©canismes gĂ©nĂ©raux du traitement des visages ne sont pas affectĂ©s, puisque les sujets prosopagnosiques de l’étude semblent ĂȘtre capables d’estimer l’ñge, de distinguer le sexe du faciĂšs, d’en juger l'expression, et d’appareiller diffĂ©rentes vues d’un mĂȘme visage. D’autres chercheurs rapportent le contraire, en montrant que certains sujets atteints prĂ©sentent des dĂ©ficiences dans le traitement gĂ©nĂ©ral des visages, ne distinguant ni le sexe ni l’ñge ni les Ă©motions.

Localisation cérébrale

Les donnĂ©es dĂ©veloppĂ©es dans ce paragraphe sont issues de travaux de la littĂ©rature scientifique. Les Ă©tudes analytiques de patients atteints de prosopagnosie montrent que plus de la moitiĂ© d’entre eux prĂ©sentent des lĂ©sions cĂ©rĂ©brales bilatĂ©rales (des deux hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©braux). Mais les avis divergent : certains auteurs parlent de bilatĂ©ralitĂ© univoque alors que d’autres estiment qu'une lĂ©sion unilatĂ©rale suffit pour qu'apparaisse le trouble. Une des raisons pouvant expliquer le dĂ©bat est la symĂ©trie cĂ©rĂ©brale. En effet, la mise en place de cette symĂ©trie ne suit pas de rĂšgles prĂ©cises et dĂ©pend gĂ©nĂ©ralement de la latĂ©ralisation du sujet.

Qu’il s’agisse de lĂ©sions unilatĂ©rales ou bilatĂ©rales, ce sont les lobes temporaux et occipitaux qui sont les plus frĂ©quemment touchĂ©s, tandis que les lobes frontaux et pariĂ©taux semblent beaucoup moins touchĂ©s. Par ailleurs, il ressort de la littĂ©rature que ce sont les lĂ©sions droites et plus particuliĂšrement situĂ©es dans les lobes temporal et occipital qui provoqueraient l’apparition des troubles. En effet, le lobe pariĂ©tal comprend certaines aires corticales composĂ©es de neurones liĂ©s aux processus mnĂ©siques ainsi que de neurones dĂ©diĂ©s Ă  la reconnaissance d’objets associĂ©s, tels que les visages. Des lĂ©sions des aires visuelles de V4 (selon la topographie de Brodman) semblent provoquer la pathologie. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 1991 par J. Sergent a permis de rĂ©vĂ©ler l’intervention de structures cĂ©rĂ©brales particuliĂšres dans la pathologie. GrĂące Ă  la tomographie par Ă©mission de positons (TEP), la chercheuse française a dĂ©couvert que les gyrus fusiforme et lingual droits situĂ©s dans le lobe temporal doit, ainsi que la partie antĂ©rieure des lobes temporaux sont activĂ©s lors de la prĂ©sentation d’un stimulus facial. D’autres Ă©tudes ont permis de dĂ©couvrir que le gyrus occipital infĂ©rieur serait frĂ©quemment touchĂ© en cas de prosopagnosie.

En rouge, l'aire fusiforme des visages
En rouge, l'aire fusiforme des visages

Ces rĂ©gions cĂ©rĂ©brales hĂ©bergent notamment certaines zones fonctionnelles primordiales qui interviennent dans la reconnaissance des visages : « fusiforme face area » (FFA, ou aire fusiforme des visages), zone du gyrus fusiforme, « occipital face area » (OFA, ou aire occipitale des visages), zone du gyrus occipital infĂ©rieur. Lors d'Ă©tudes par imagerie cĂ©rĂ©brale d'activation (IRM fonctionnelle), la reconnaissance d’un visage semble activer prĂ©fĂ©rentiellement la FFA et la OFA de l’hĂ©misphĂšre droit. Il semble logique qu'une lĂ©sion d’une de ces deux zones entraĂźne l’apparition de la prosopagnosie. On retiendra qu’il est plus frĂ©quent d’observer une prosopagnosie associĂ©e Ă  une lĂ©sion de l’hĂ©misphĂšre droit qu’à une lĂ©sion unique de l’hĂ©misphĂšre gauche.

En 2013, une équipe de chercheurs de l'Université Ben Gourion du Néguev[5] trouve, grùce à l'IRM fonctionnelle[6], que les personnes souffrant de prosopagnosie congénitale présentent une diminution de l'activation de la partie antérieure temporale droite du cortex cérébral, en particulier pour la zone impliquée dans la reconnaissance des visages connus, ainsi qu'une connectivité endommagée entre cette partie antérieure temporale et la zone centrale ; l'activation de la zone centrale (thalamus, pont, cervelet, moelle, formation réticulée) est normale en présence de stimuli visuels ; l'activité de l'amygdale, région impliquée dans la reconnaissance et l'évaluation des stimuli émotionnels, et ses relations avec la zone centrale sont intacts[7].

HypothĂšses explicatives

Il faut identifier les mĂ©canismes cognitifs Ă  l’origine des dysfonctionnements observĂ©s chez les patients prosopagnosiques. Plusieurs hypothĂšses s'opposent, mais l'une d’entre elles est largement rĂ©pandue, qui suppose que la prosopagnosie dĂ©coulerait d’un dĂ©ficit de traitement holistique. D’autres hypothĂšses sont apparues relativement rĂ©cemment, mettant en cause une possible atteinte de la perception des distances, ou encore une atteinte des traitements visuels. Le courant de pensĂ©e « holistique » nĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle considĂšre que la perception sensorielle d’une entitĂ© globale est qualitativement diffĂ©rente de la somme des perceptions individuelles de chacune de ses composantes.

Dans les publications scientifiques, une tendance s’est largement rĂ©pandue pour expliquer la prosopagnosie en termes de dĂ©ficit d’intĂ©gration de composants locaux en un tout indissociĂ©. En effet, des auteurs tel Galton (1883) considĂšrent que les traits du visage ne sont pas reprĂ©sentĂ©s et perçus de façon indĂ©pendante, mais intĂ©grĂ©s dans une reprĂ©sentation perceptive globale. Certaines Ă©tudes en IRMf par prĂ©sentation de visages inversĂ©s montrent la prĂ©sence « d’inversions » pour les visages au niveau de l'aire fusiforme des visages (et dans une moindre mesure au niveau du lobe occipital). Ceci va dans le sens d’un processus de codage holistique dans cette rĂ©gion[8] (AngĂ©lique Mazard et al., 2006). Ces preuves sont cependant indirectes, Ă©tant donnĂ© que l’inversion haut-bas du stimulus visuel affecte non seulement l’intĂ©gration des traits faciaux en une reprĂ©sentation holistique, mais Ă©galement le codage de traits localisĂ©s. C'est pourquoi les donnĂ©es actuelles de la littĂ©rature spĂ©cialisĂ©e incitent Ă  envisager la possible intervention d’autres facteurs explicatifs.

Tests et prise en charge

Il existe de nombreux tests qui permettent une évaluation diagnostique de la pathologie, dont un certain nombre sont issus de sites de vulgarisation depuis que le phénomÚne est devenu médiatique.

  • Test de reconnaissance des visages de Benton et van Allen (Benton-Van Allen Facial Recognition Test, 1968)[1], fondĂ© sur l’appariement de visages identiques prĂ©sentĂ©s sous diffĂ©rents angles
  • Test de reconnaissance et de mĂ©morisation des visages (Recognition Memory Test for Faces, RMF, Warrington, 1984)[9]
  • Test de mĂ©morisation des visages de Cambridge (Cambridge Face Memory Test ou CFMT, 2011)[10] de Duchaine et Nakayama
  • Test CELEB (2014), appariement des visages de personnalitĂ©s mĂ©diatiques[11]
  • Test de mĂ©morisation des visages fondĂ© sur l'apparition (Exposure Based Face Memory Test ou EBFMT, 2011)[12]
  • Indice de prosopagnosie (PI20, 2015), questionnaire d'auto-Ă©valuation en 20 points[13]. Moins de 1,5% de la population gĂ©nĂ©rale obtient un score supĂ©rieur Ă  65 au PI20[14].

La prise en charge de la prosopagnosie est longue et apporte pour l'instant peu de rĂ©sultats. L’échec de la rĂ©Ă©ducation est probablement liĂ© Ă  la mĂ©connaissance des mĂ©canismes responsables du dĂ©ficit.

Personnalités publiques

Le neurologue Oliver Sacks parle de sa propre prosopagnosie dans son ouvrage L’ƒil de l'esprit (2010). Il cite Ă©galement le cas de la primatologue Jane Goodall, dont le dĂ©ficit de reconnaissance faciale concerne autant les humains que les primates qu'elle Ă©tudie[15] - [16]. En sont Ă©galement porteurs les acteurs Aude GG, Luciano De Crescenzo, Stephen Fry[17] - [18] et Brad Pitt[19], l'essayiste Éric Naulleau[20], les journalistes Philippe Vandel et Bruno Patino, le Premier ministre britannique Lord Salisbury[21], la princesse Victoria de SuĂšde[22] - [23], le cofondateur d'Apple Steve Wozniak[24], l'auteur de bande dessinĂ©e Boulet[25] et le peintre de portraits Chuck Close[26].

Dans la fiction

  • Dans My Holo Love (나 홀로 귞대, 2020), sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e de science-fiction romantique sud-corĂ©enne en 12 Ă©pisodes, l'hĂ©roĂŻne Han So Yeon est atteinte de prosopagnosie.
  • Dans Les mille visages de notre histoire (Gallimard, 2018), Ă©mouvant roman de Jennifer Niven, le hĂ©ros Jack est atteint de prosopagnosie.
  • Dans Visages inconnus (Faces in the Crowd, 2011), film d'angoisse amĂ©ricain de Julien Magnat, l'hĂ©roĂŻne est victime d'une tentative de meurtre et se rĂ©veille prosopagnosique tandis que le tueur est sur ses traces.
  • Dans The Secret Life of My Secretary, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e sud-corĂ©enne de 2019, le hĂ©ros Do Min-Ik est atteint de prosopagnosie Ă  la suite d'un accident.
  • Dans le jeu vidĂ©o 999: Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors, l'un des neuf personnages, Lotus, parle de cette maladie et un autre, Ace, est atteint de prosopagnosie.
  • Dans The Beauty Inside (뷰티 ìžì‚ŹìŽë“œ, 2018), sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e romantique sud-corĂ©enne en 16 Ă©pisodes, l'un des deux hĂ©ros, directeur d'une compagnie d'aviation, souffre de prosopagnosie aprĂšs un accident.

Notes et références

  1. Marie Vanier (dir.), Test de reconnaissance des visages de Benton, , 28 p. (lire en ligne)
  2. (en) I. Kracke. « Developmental prosopagnosia in Asperger syndrome: presentation and discussion of an individual case » Dev Med Child Neurol. 1994;36(10):873-86. PMID 7926319
  3. (en) H. McConachie. « Relation between Asperger syndrome and prosopagnosia » Dev Med Child Neurol. 1995;37(6):563-4. PMID 7789665
  4. (en) Kennerknecht I, Grueter T, Welling B, Wentzek S, Horst J, Edwards S, Grueter M. « First report of prevalence of non-syndromic hereditary prosopagnosia (HPA) » Am J Med Genet A. 2006;140(1-22. PMID 16817175
  5. (en) « BGU Researcher and Colleagues lay the Groundwork for establishing Future Diagnostic and Rehabilitation Tools for Prosopagnosia », sur Ben-Gurion University of the Negev, .
  6. Hanna Bueno, « Nouvelles bases pour l'étude de la prosopagnosie », BE Israël numéro 112, .
  7. (en) Galia Avidan, Michal Tanzer, Fadila Hadj-Bouziane, Ning Liu, Leslie G. Ungerleider et Marlene Behrmann, « Selective Dissociation Between Core and Extended Regions of the Face Processing Network in Congenital Prosopagnosia », Cerebral Cortex, vol. 24, no 6,‎ , p. 1565-1578 (DOI 10.1093/cercor/bht007, rĂ©sumĂ©).
  8. (en) Galit Yovel et Nancy Kanwisher, « The Neural Basis of the Behavioral Face-Inversion Effect », Current Biology, vol. 15,‎ , p. 2256-2262 (lire en ligne)
  9. (en) « Recognition Memory Tests. By E. K. Warrington. (Complete set ÂŁ25.95.) NFER-Nelson: Windsor. 1984. », Psychological Medicine, vol. 15, no 3,‎ , p. 707–708 (ISSN 1469-8978 et 0033-2917, DOI 10.1017/S003329170003169X, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. (en-GB) « Prosopagnosia – Research on the impairment in the ability to recognize familiar faces » (consultĂ© le )
  11. Thomas Busigny, CĂ©cile Prairial, Julie Nootens, ValĂ©rie Kindt, StĂ©phanie Engels, Sophie Verplancke, Sandrine Mejias, Gwenaelle Mary, Pierre Mahau, Françoise Coyette, « CELEB : une batterie d’évaluation de la reconnaissance des visages cĂ©lĂšbres et de l’accĂšs aux noms propres », Revue de neuropsychologie, vol. 6, no 1,‎ , p. 69-81 (lire en ligne)
  12. (en) « Exposure Based Face Memory Test », sur openpsychometrics.org (consulté le )
  13. Punit Shah, Anne Gaule, Sophie Sowden et Geoffrey Bird, « The 20-item prosopagnosia index (PI20): a self-report instrument for identifying developmental prosopagnosia », Royal Society Open Science, vol. 2, no 6,‎ , p. 140343 (ISSN 2054-5703, PMID 26543567, PMCID 4632531, DOI 10.1098/rsos.140343, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Katie L. H. Gray, Geoffrey Bird et Richard Cook, « Robust associations between the 20-item prosopagnosia index and the Cambridge Face Memory Test in the general population », Royal Society Open Science, vol. 4, no 3,‎ , p. 160923 (ISSN 2054-5703, PMID 28405380, PMCID 5383837, DOI 10.1098/rsos.160923, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. Sacks O, L’ƒil de l'esprit, collection Points essais, Ă©ditions du Seuil, chapitre « Aveugle aux visages », p. 95-124.
  16. (en) « Photos: The faces of those who don't recognize faces », CNN,
  17. (en) Mary Ann Sieghart, « Who Are You Again? », sur BBC Radio 4,
  18. (en) Hepworth, David, « Who are you again? What it's like to never remember a face », The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  19. (en-US) Ottessa Moshfegh, « Brad Pitt’s Wildest Dreams », sur GQ, (consultĂ© le )
  20. Émission Touche pas Ă  mon poste ! du 2 dĂ©cembre 2019
  21. (en) Thomas GrĂŒter, « Prosopagnosia in biographies and autobiographies », Perception, vol. 36, no 2,‎ , p. 299–301 (PMID 17402670, DOI 10.1068/p5716, S2CID 40998360, lire en ligne, consultĂ© le )
  22. (en) « Princess Victoria's face confession »
  23. (en) « The Art of Living Magazine – Art, Culture and Wealth Management » [archive du ], sur The Art of Living Magazine (consultĂ© le )
  24. (en) Leo Kelion, « Steve Wozniak: Shocked and amazed by Steve Jobs movie », sur BBC, (consulté le )
  25. « Prosopagnosie », sur bouletcorp.com, (consulté le )
  26. (en) « Noted photographer Chuck Close transcends his face blindness », sur Tampa Bay Times (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Bruce V., Green P. (1993). La Perception visuelle, physiologie, psychologie et Ă©cologie.
  • (en) Damasio AR, Damasio H, Van Hoesen GW. (1982) Prosopagnosia: anatomic basis and behavioral mechanisms.
  • Gliga T. (2003) La reconnaissance des visages par le nourrisson.
  • Torun N. (2005) Les Troubles de l’intĂ©gration visuelle.
  • (en) Ingo Kennerknecht, Thomas Grueter, Brigitte Welling, Sebastian Wentzek, JĂŒrgen Horst, Steve Edwards, Martina Grueter. « First Report of Prevalence of Non-Syndromic Hereditary Prosopagnosia (HPA) » American Journal of Medical Genetics Part A
  • (en) Treisman A. (1986) « Features and objects in visual processing » Scientific American, 255(5), 114B-125
  • (en) Kapur N., Friston K.J., Young A., Frith C.D., Frackowiak R.S.J. (1995). Activation of human hippocampal formation during memory for faces: a PET study.
  • (en) Sergent J. et Villemure JG. (1989) Prosopagnosia in a right hemispherectomized patient.
  • (en) Sergent J, Ohta S. et Macdonald B. (1992) Functional neuroanatomy of face and object processing. A positron emission tomography study.

Articles connexes

Liens externes

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