Poyans
Poyans est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Poyans | |||||
Mairie de Poyans. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gray | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Mandigon 2014-2020 |
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Code postal | 70100 | ||||
Code commune | 70422 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
145 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 26′ 50″ nord, 5° 28′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 194 m Max. 248 m |
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Superficie | 12,17 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gray (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dampierre-sur-Salon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants sont appelés les Poyannais.
Géographie
Commune située dans l'ouest du département de la Haute-Saône, à 35 km de Dijon.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Poyans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,2 %), forêts (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Traces d'occupation gallo-romaine, présence d'un cimetière burgonde.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Autrey-lès-Gray[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Dampierre-sur-Salon.
Intercommunalité
Poyans était membre depuis 2008 de la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, créée le , et qui regroupait environ 3 800 habitants[9].
L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [10] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [11] a prévu la fusion de cette petite intercommunalité avec l'ancienne communauté de communes du Pays de Gray et le rattachement à cette structure des communes isolées de Chargey-lès-Gray, Onay, Velesmes-Échevanney.
La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[12].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2020, la commune comptait 145 habitants[Note 3], en augmentation de 5,84 % par rapport à 2014 (Haute-Saône : −1,57 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix (avec ses fresques du XVe siècle) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1960[19].
- La croix du cimetière (1605) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1959[20]. Érigée en 1605, après la mort de Claude de Vergy, dernier seigneur de cette famille pour Autrey, la croix semble rappeler les écussons des seigneurs de nos pays, depuis au moins le Xe siècle, jusqu'en 1602, et représenter les signes de hautes fonctions remplies par ces personnages, ainsi que les symboles de leur foi chrétienne. Elle est le seul souvenir qui nous reste de ce qu'ils ont été : duc, cardinal, évêque, seigneur croisé de Terre-Sainte, chevaliers de différents ordres ; en un mot, cette croix est l'histoire abrégée des seigneurs de Beaumont et d'Autrey.
- Le lavoir du bourg.
- L'église paroissiale de Poyans.
- La croix sculptée.
- Le lavoir du bourg.
Personnalités liées à la commune
- L'abbé P.-D. Mouton (1804-1885), curé de Poyans à partir de 1835[21], membre de la société archéologique de Vesoul, a publié en 1868 l'Histoire d'Autrey, de sa seigneurie et de ses dépendances (Mouton 1868).
- Camille Collot, résistant, mort au combat dans le Haut-Jura à 22 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale[22].
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- P. D. Mouton, Histoire d'Autrey, de sa seigneurie et de ses dépendances, Gray, imprimerie et lithographie de A. Roux, , 383 p. (lire en ligne).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « CC du Pays d'Autrey (N° SIREN : 247000318) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
- « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- « Les maires de Poyans », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, publiée le 23 janvier 2013, consultée le 18 juillet 2013
- « Emmanuel Mandigon réélu », L'Est républicain, édition de Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00102255, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00102256, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Mouton P.-D. », sur bnf (consulté le )
- « Héros du maquis à l’honneur », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Apprenti menuisier, il refuse de répondre au service du travail obligatoire en Allemagne et se fait reclasser agriculteur. Dès 1943, il s’engage dans la lutte contre l’occupant nazi, d’abord dans le Vercors, puis dans le Haut-Jura. Le 17 avril 1944, il perd la vie dans une embuscade avec 10 de ses compagnons près du village de Chevry (39) au lieu-dit Sous la Roche ».