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Pont du Forth

Le pont du Forth est un pont du Royaume-Uni situĂ© Ă  quatorze kilomètres Ă  l’ouest de la ville Ă©cossaise d’Édimbourg. Il est le deuxième plus long pont ferroviaire de type cantilever au monde quant Ă  sa portĂ©e libre (le premier Ă©tant le pont de QuĂ©bec) et le premier de grande taille jamais construit. Sa longueur est supĂ©rieure Ă  2,5 kilomètres. Il est uniquement destinĂ© au trafic ferroviaire et permet de relier le council area d’Édimbourg Ă  celui de Fife en enjambant le fleuve Forth. Il constitue ainsi un axe majeur de transport entre le nord-est et le sud-est du pays, doublĂ© depuis 1964 par le pont autoroutier du Forth. En 1999, le pont est inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO[2], et le , il gagne le titre de patrimoine mondial[3].

Pont du Forth
Le pont du Forth au crépuscule.
Le pont du Forth au crépuscule.
GĂ©ographie
Pays Royaume-Uni
Nation Drapeau de l'Écosse Écosse
Commune Queensferry
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 56° 00′ 03″ N, 3° 23′ 23″ O
Fonction
Franchit Forth
Fonction Pont ferroviaire
Caractéristiques techniques
Type Pont Ă  poutres cantilever
Longueur 2 528,7 m
Hauteur libre 46 m
Matériau(x) Acier
Construction
Construction 1882 - 1890
Architecte(s) Sir William Arrol
Sir Benjamin Baker
Sir John Fowler
Allan Duncan Stewart
Historique
Protection Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2015)
Classé en catégorie A[1]

Situation géographique

  • Localisation du pont du Forth au sein de l’Écosse et du rĂ©seau ferroviaire actuel.
    Localisation du pont du Forth au sein de l’Écosse et du réseau ferroviaire actuel.

Le pont est situĂ© Ă  14 kilomètres Ă  l'ouest d'Édimbourg, sur la cĂ´te est de l'Écosse, au nord du Royaume-Uni. Il franchit le fleuve du Forth, qui coupe l'Écosse d'ouest en est, entre la ville de Queensferry (council area d'Édimbourg) sur la rive sud et celle de North Queensferry (council area de Fife) sur la rive nord, Ă  l'entrĂ©e de l'estuaire du Firth of Forth. En cet endroit, le fleuve subit un rĂ©trĂ©cissement permettant cette construction, ceci malgrĂ© une profondeur très importante (entre 60 et 65 mètres) qui est supĂ©rieure Ă  celle de la mer du Nord sur laquelle l'estuaire donne. Cela explique donc la nĂ©cessitĂ© qu'il y eut de construire un pont avec un nombre de travĂ©es limitĂ©, la technologie de l'Ă©poque ne permettant pas la construction aisĂ©e de piles Ă  une telle profondeur[4].

Historique

Avant le pont

Ă€ partir du XIIe siècle, un ferry est mis en place entre Queensferry, et le port de North Queensferry, qui utilise comme quais des promontoires naturels. Vers 1760 il s’agit du ferry le plus frĂ©quentĂ© du Royaume-Uni, mais il est considĂ©rĂ© par les usagers comme Ă©tant « lent, inconfortable et dangereux ». Aussi, vers 1805, un projet de tunnel de Sir Thomas Bouch est sĂ©rieusement Ă©tudiĂ© mais finalement abandonnĂ© en raison de son prix estimĂ© Ă  plus de 160 000 ÂŁ[5]. On dĂ©cide donc en 1808 de moderniser le système de ferry sous la direction de l’ingĂ©nieur John Rennie qui fait notamment construire des jetĂ©es permettant l’embarquement quelle que soit la marĂ©e, et donc accroĂ®t les liaisons.

Cependant, le développement des transports, et en particulier l’essor du chemin de fer, rendent vite nécessaire la construction d’un pont. Le système de transbordement des trains par ferry, mis en place en 1805 entre Granton et Burntisland, devient en effet très rapidement insuffisant.

Les différents projets

En 1818, un premier projet de pont suspendu est donc présenté par James Anderson[6] mais tout de suite abandonné en raison de la légèreté de la structure qui fait craindre un effondrement immédiat. On dit même en 1890 que la structure du pont aurait été « si fine qu'il aurait été à peine visible par temps maussade, et qu'après un fort coup de vent on ne l'aurait plus vu, pas même par jour de beau temps »[7].

Premier pont du Tay.

Ce n’est que cinquante-cinq ans plus tard qu’est créée la Forth Bridge Railway Company, société de chemin de fer dont le but est de construire un pont pour que les trains des East Coast Railway Companies ne soient plus obligés d’emprunter les lignes de leur concurrent Caledonian Railway. Elle choisit alors le projet de pont suspendu de Sir Thomas Bouch, qui a été approuvé par une commission d’ingénieurs. Mais les travaux ne commencent pas tout de suite car la société North British qui appartient au même groupe, est alors en train d’édifier le pont du Tay, aussi dessiné par Bouch, et de ce fait ne dispose pas des liquidités nécessaires. La première pierre est donc finalement posée au printemps 1879 à Inchgarvie. Mais, le , un ouragan provoque la catastrophe ferroviaire du pont sur le Tay, qui s’écroule, causant la mort de soixante-quinze personnes. La commission chargée de l’enquête attribue alors la catastrophe à une trop grande fragilité du tablier due à un mauvais calcul de son concepteur, Thomas Bouch. Les travaux du pont du Forth sont donc immédiatement stoppés par peur d’une semblable erreur.

La construction du pont actuel

Le pont en 1890.
Le pont en construction, les cantilevers sont presque Ă  leur hauteur maximale.

Ă€ la suite de l'arrĂŞt de la construction du projet de Bouch, la Forth Bridge Railway Company rĂ©unit ses ingĂ©nieurs en 1880 pour Ă©tablir de nouveaux plans. Au bout d'un an, en mai 1881, John Fowler et Benjamin Baker prĂ©sentent les plans d’un pont de type cantilever, extrĂŞmement robuste et spĂ©cialement conçu pour rĂ©sister aux vents les plus violents car la catastrophe ferroviaire du pont sur le Tay demeure dans toutes les mĂ©moires. Après avoir reçu l’approbation de la compagnie, ceux-ci sont soumis au Parlement qui accorde l’autorisation officielle en juillet 1882. Les travaux commencent donc avec la construction des trois caissons destinĂ©s Ă  supporter les cantilevers. Au bout de cinq ans, en 1887, les trois bras cantilever sont construits et en place. Il reste donc Ă  les relier, opĂ©ration dĂ©licate qui prend alors un temps assez long du fait des mauvaises conditions climatiques. Mais finalement, le , deux trains longs de plus de 300 mètres et pesant chacun près de 900 tonnes, composĂ©s d’une locomotive tirant cinquante wagons, franchissent le pont cĂ´te-Ă -cĂ´te du sud vers le nord.

Pour arriver Ă  ce rĂ©sultat, il aura fallu plus de 58 000 tonnes d’acier, 6,5 millions de rivets, 20 950 mètres cubes de granite, 49 200 mètres cubes de pierraille et 21 350 tonnes de ciment. Quatre mille hommes auront travaillĂ© sur cet ouvrage pendant près de huit ans, et cinquante-sept en seront morts malgrĂ© les mesures de sĂ©curitĂ© mises en place[8]. Le tout pour un coĂ»t de 3,2 millions de livres de l’époque, ce qui Ă©quivaut Ă  environ 235 millions de 2000 soit 347 millions d’euros[9].

L’inauguration

Le , le prince de Galles fixe le dernier rivet, coulé en or pour l’occasion, inaugurant ainsi solennellement l’ouvrage en présence de son fils, le futur roi George V, du duc d’Édimbourg, de nombreux députés ainsi que de représentants de sociétés de chemin de fer étrangères. Parmi ces derniers figurent notamment Gustave Eiffel et Frederic Fromhold Martens[10].

Ă€ l'Ă©poque, il devient le pont cantilever le plus long au monde et marque un tournant dans l'histoire de la construction d'ouvrages en acier.

Caractéristiques

Principe du cantilever paru dans un article de The Illustrated London News d'. L'homme au centre de la photo est un Japonais, Watanabe Kaichi, contremaître en chef du chantier[11].

Ce pont, qui mesure au total 2 528 mètres, est en rĂ©alitĂ© un assemblage de deux ponts cantilever mis bout-Ă -bout. Il est constituĂ© de quinze petites arches de 51 mètres chacune (dix au sud et cinq au nord), de deux arches latĂ©rales de 207 m, et des deux arches principales d’une portĂ©e unitaire de 521 mètres. Chaque arche principale est composĂ©e de deux bras en porte-Ă -faux de 207 m qui supportent la poutre centrale du pont (106 m), placĂ©e Ă  46 m au-dessus de l’eau Ă  marĂ©e haute[12]. Les trois tours qui soutiennent le cantilever ont une hauteur de 104 m et reposent sur des caissons profonds de 27 m, en partie construits grâce Ă  de l’air comprimĂ©.

L’utilisation d’une structure en porte-à-faux ne constitua pas une nouveauté, mais la taille de l’ouvrage de Baker et les calculs qu’il réalisa au préalable, dont notamment ceux sur la pression du vent ou l’influence de la température sur la rigidité du pont, furent en revanche des avancées significatives dans le domaine de la construction qui permirent la réalisation d’autres structures de conception similaire dans le monde entier, dont le pont de Québec.

Trafic ferroviaire

En 2000, le pont a vu passer 54 080 trains de voyageurs et 6 240 trains de marchandises reprĂ©sentant une charge totale supĂ©rieure Ă  10,5 millions de tonnes[13]. Ces chiffres sont Ă  comparer Ă  ceux de 1894 qui Ă©taient de 26 451 trains passagers et 18 777 trains de marchandises pour près de 7,5 millions de tonnes transportĂ©es[13].

En moyenne, ce sont donc près de 150 Ă  200 trains qui empruntent ce pont chaque jour, quel que soit le temps. Depuis 1930, le pont n’a en effet Ă©tĂ© fermĂ© qu’à quatre reprises, pendant des week-ends au cours de l’annĂ©e 2003 pour faciliter les travaux de peinture[14].

Entretien

Travaux sur le pont.

Bien que les trains modernes soumettent le pont Ă  moins d’efforts que les premiers trains Ă  vapeur, celui-ci nĂ©cessite quand mĂŞme un entretien constant. « Peindre le pont du Forth » est mĂŞme devenu en Grande-Bretagne une expression dĂ©signant une tâche sans fin, version moderne du mythe de Sisyphe[15]. Elle repose sur une lĂ©gende qui veut que dès que l’équipe chargĂ©e de repeindre le pont atteint une extrĂ©mitĂ©, il est nĂ©cessaire de recommencer de l’autre cĂ´tĂ©. Cela s’explique par l’immense surface des poutrelles mĂ©talliques qui reprĂ©sentent près de 20 000 mètres carrĂ©s.

En 1996, Railtrack, la compagnie exploitant l’ouvrage, entreprend un programme de grande ampleur destinĂ© Ă  restaurer l’ensemble de la structure. Quarante millions de livres sont ainsi investis dans les travaux qui commencent en 1998, comprenant le changement de certaines poutrelles endommagĂ©es, la peinture de l’ensemble de l’ouvrage, une amĂ©lioration de l’accès et un nouvel Ă©clairage. Mais en 2002, un nouvel appel d’offres est lancĂ©, Ă  la suite du retrait du prĂ©cĂ©dent entrepreneur qui ne peut achever son travail du fait de mauvaises conditions climatiques et de difficultĂ©s financières[16]. Il est remportĂ© par la deuxième entreprise de gĂ©nie civil du pays, Balfour Beatty, qui signe un contrat de dix millions de livres par an jusqu’en 2009, pour la maintenance du pont[17]. Elle va notamment sabler toutes les parties mĂ©talliques pour Ă´ter les prĂ©cĂ©dentes couches de peintures, appliquer une première couche Ă  base de zinc d’une Ă©paisseur de 35 microns pour Ă©viter toute corrosion, puis une seconde constituĂ©e de glassflake d’époxy destinĂ©e Ă  former une barrière de 400 microns, et enfin un vernis de polyurĂ©thane pour redonner au pont le fameux rouge qui contribue Ă  son charme. Le tout reprĂ©sente donc une surface de 400 000 m2 Ă  peindre[18], qui est garantie pour une durĂ©e de vingt ans.

L’ampleur de ces coûts d’entretien ont conduit une députée travailliste, Helen Eadie, à demander en 2003 la démolition de ce pont[19].

MĂ©morial

Pendant plus de cent ans, le nombre d’ouvriers qui ont trouvĂ© la mort en construisant le pont a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  57. Cependant en 2004, une Ă©tude basĂ©e sur les certificats de dĂ©cès a Ă©tabli qu’il y avait en rĂ©alitĂ© eu 63 victimes, pour lesquelles aucun mĂ©morial n’existait[20]. Le , un comitĂ© est donc formĂ© Ă  l’initiative du dĂ©putĂ© John Barrett avec pour but de lister tous ces morts et de leur rendre hommage[21]. Ă€ cette fin, plusieurs projets de monuments sont en cours d’étude[22].

Symbole

Le pont du Forth a une forte valeur symbolique pour les Écossais car il relie le nord et le sud de l’Écosse en traversant le Forth qui les sépare. De plus, il témoigne par son caractère de pionnier un certain savoir-faire technique écossais et fait ainsi oublier l’échec qu’avait constitué la catastrophe du pont du Tay. Il reflète également un certain âge d’or de l’économie écossaise, qui a beaucoup souffert au cours du XXe siècle.

Ce pont, qui a été bombardé par la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale sans jamais être atteint malgré les trucages des photos de propagande, constitue donc le symbole d’une Écosse toujours debout au milieu des difficultés, et relie son passé au futur selon Alex Salmond, chef du Parti national écossais[10].

Il serait même considéré par les Écossais comme la huitième merveille du monde selon Roland Paxton, professeur à l'Université Heriot-Watt d'Édimbourg[23].

Représentations culturelles

Rivet original du pont du Forth.
  • Le pont est mis en scène par Alfred Hitchcock dans son film de 1935 Les 39 marches, et dans le remake de 1959[24].
  • Le pont de Kincaid dans le jeu vidĂ©o Grand Theft Auto: San Andreas est inspirĂ© de ce pont, Rockstar North qui le produit Ă©tant basĂ©e Ă  Édimbourg.
  • Le pont est visible dans le jeu vidĂ©o Euro Truck Simulator 2 lorsque le joueur roule sur son homologue routier.
  • Le pont a longtemps figurĂ© sur les affiches publicitaires pour le soda Irn-Bru, avec le slogan « Made in Scotland, from girders » (« FabriquĂ© en Écosse, Ă  partir de poutrelles »).
  • L’architecture du pont n’a pas toujours Ă©tĂ© admirĂ©e. Ainsi l’artiste et poète William Morris dĂ©clara Ă  l’époque de l’inauguration que ce pont Ă©tait un « spĂ©cimen suprĂŞme de la laideur »[25].
  • La pièce d’une livre sterling sortie en 2004 reprĂ©sente le pont du Forth[26].
  • « Painting the Forth Bridge » (« Peindre le pont du Forth ») est une expression anglaise dĂ©signant une tâche sans fin. (Voir explication)
  • En 1996, lors des travaux de rĂ©fection du pont, mille rivets d’origine furent vendus comme presse-papier au prix de 30 ÂŁ pièce[10]. Depuis 2006, d'autres rivets sont en vente sur le site du Forth Bridges Visitors Centre Trust, association pour la promotion de ce monument[27].
  • En 2003, SĂ©bastien Foucan, un Français fondateur du free running et cofondateur du parkour, est filmĂ© en train de courir sans harnais sur les poutrelles les plus Ă©levĂ©es du pont du Forth pour Jump Britain [28], un documentaire diffusĂ© sur Channel 4[29].
  • Il est Ă©tudiĂ© par l'historien de l'art britannique Michael Baxandall qui s'en sert pour dĂ©monter la vision habituelle d'un tableau.
  • Le nom d'un pont est attribuĂ© au processus suivant la mort de chaque membre de la famille royale britannique. Forth bridge est celui attribuĂ© au Prince Philip le Duc d'Édimbourg, Ă©poux de la reine Élisabeth II.

Photographies du pont

  • Vue panoramique du pont du Forth et de son homonyme routier.
    Vue panoramique du pont du Forth et de son homonyme routier.
  • Le pont achevĂ©, en 1890.
    Le pont achevé, en 1890.

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Bory, "Les titans modernes", C.Paillart, imprimeur- Ă©diteur, Abeville 1898
  • Sylvie Deswarte, L’architecture et les ingĂ©nieurs, Moniteur, Paris (France), (ISBN 2-281-19099-4), 1997 ; page 107.
  • Judith DuprĂ© Les ponts, Könemann, Cologne (Allemagne), (ISBN 3-8290-0410-9) ; pages 58–59.
  • Marcel Prade, Les grands ponts du monde: Ponts remarquables d’Europe, Brissaud, Poitiers, (ISBN 2-902170-65-3), 1990 ; page 269.
  • Antoine Picon, L'art de l'ingĂ©nieur, Éditions du Centre Georges Pompidou, Paris, (ISBN 2-85850-911-5), 1997 ; pages 190 Ă  192.
  • (de) Hans PottgieĂźer, EisenbahnbrĂĽcken aus zwei Jahrhunderten, Birkhäuser, Bâle (Suisse), (ISBN 3-7643-1677-2), 1985 ; pages 230 Ă  233.
  • (de) Paul Bonatz, BrĂĽcken, Karl Robert Langewiesche Verlag, Königstein im Taunus (Allemagne), 1956 ; pages 91–92.
  • (en) Charles Matthew Norrie (1956). Bridging the Years - a short history of British Civil Engineering. Edward Arnold (Publishers) Ltd.
  • (en) Arnold Koerte, Firth of Forth, Firth of Tay, Birkhauser Verlag (1992), (ISBN 0-8176-2444-9)
  • (en) New Civil Engineer du , page 18.
  • (en) Sheila Mackay, The Forth Bridge (Paperback), Mercat Press, 2001, (ISBN 1841830194)
  • (en) Charles McKean, Battle for the North: The Tay and Forth Bridges and the 19th Century Railway Wars, Granta Books, , (ISBN 1-86207-852-1).
  • (en) Iain Boyd Whyte, John Fowler, Benjamin Baker Forth Bridge, Édition Axel Menges, Stuttgart (Allemagne), 1997, (ISBN 3-930698-18-8).
  • (en) Colin Baxter et Jim Crumley, The Forth Bridge, Colin Baxter Photography, 1999, (ISBN 978-1841070018)
  • (en) Robin Bell, Scanning the Forth Bridge, Peterloo Poets, 1994, (ISBN 978-1871471465)
  • (en) Royal Commission on the Ancient and Historical Monuments of Scotland, Forth Bridge - A Picture History, Stationery Office, 1993, (ISBN 978-0114951832)
  • (en) Anthony Murray, Forth Railway Bridge, Mainstream Pub.Co., 1993, (ISBN 978-1851581238)
  • (en) Derrick Beckett, Great Buildings of the World: Bridges, Paul Hamlyn, New York, 1969; pages 110-120.
  • (en) David P. Billington, The Tower and the Bridge, Princeton University Press, Princeton (États-Unis), (ISBN 0-691-02393-X), 1983; pages 118 Ă  122.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Un grand nombre de données techniques de cet article provient du site internet du Forth Bridges Visitor Centre Trust.

  1. (en) Historic Scotland, « Notice no 40370 », sur hsewsf.sedsh.gov.uk.
  2. (en) Voir la fiche du pont sur le site de l’UNESCO
  3. (en) Voir Forth Bridge given World Heritage Site status, article de BBC News du 5 juillet 2015.
  4. Voir Les ponts à grande travée, Article de la Nature, revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie, Treizième année, premier semestre : n° 601 à 626, 1885.
  5. (en) Voir Before the Bridges sur le site du Forth Bridges Visitor Centre Trust
  6. Voir les plans du pont d'Anderson sur le site du Forth Bridges Visitors Center Trust.
  7. (en) La phrase originale est « so light that on a dull day it would be hardly visible and after a heavy gale no longer to be seen on a clear day either ». (d'après www.forthbridges.org)
  8. Des bateaux de sauvetage étaient placés sous chaque cantilever pendant leur construction et sauvèrent ainsi au moins huit personnes. Voir ici.
  9. (en) D'après Human toll of an iconic crossing, article de BBC News du 24 juillet 2005.
  10. (en) Blood-red wonder of a golden age article d’Alex Salmond dans The Scotsman du 8 avril 2006.
  11. Diplômé de l'université de Glasgow (voir son inscription), il deviendra par la suite directeur de plusieurs entreprises japonaises dont Ishikawajima Ship Building Co et Keihan Electric Railway Co.
  12. Voir Forth Rail Bridge Facts & Figures
  13. (en) www.forthbridges.org.uk.
  14. (en) Rail bridge shuts for repair, article de BBC News du 4 juillet 2003.
  15. (en) Painting the Forth Bridge, article du Sunday Herald du 28 juillet 2002.
  16. (en) Fresh coat for historic bridge, article de BBC News du 7 mars 2002.
  17. (en) Voir le communiqué du 28/05/2002 sur le site de Balfour Beatty.
  18. (en) www.forthbridges.org.uk.
  19. (en) Voir sa déclaration dans Rail bridge demolition touted, article de BBC News du 28 février 2003.
  20. (en) Liste des victimes.
  21. (en) www.forthbridgememorial.org.
  22. (en) Memorial will honour forgotten dead of the Forth Bridge project, article de The Scotsman du 8 août 2006.
  23. « [It] is regarded by Scots as the eighth wonder of the world » dans bridge shuts for repair, article de BBC News du 4 juillet 2003
  24. Voir des images du film mettant en scène le pont du Forth sur www.scotlandthemovie.com.
  25. (en) « the supremest specimen of all ugliness » sur Building Big.
  26. (en) Voir la pièce dessinée par Edwina Ellis sur le site officiel du Royal Mint (Hôtel de la monnaie du Royaume-Uni).
  27. Voir l'offre de vente sur le site du Forth Bridges Visitors Centre Trust.
  28. (en) « Jump Britain (Parkour / Free Running Documentary) » sur http://www.youtube.com.
  29. (en) Voir les articles Jump Britain (en) et Sebastien Foucan sur l'édition anglaise de Wikipédia.
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