Pont-de-Barret
Pont-de-Barret est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pont-de-Barret | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux | ||||
Maire Mandat |
Robert Palluel 2020-2026 |
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Code postal | 26160 | ||||
Code commune | 26249 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pontois, Pontoises | ||||
Population municipale |
668 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 36′ 10″ nord, 5° 00′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 206 m Max. 623 m |
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Superficie | 16,60 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Localisation
Pont-de-Barret se situe à égale distance de Dieulefit, Montélimar et Crest.
Puy-Saint-Martin | Soyans | Soyans | ||
Manas Charols |
N | FĂ©lines-sur-Rimandoule | ||
O Pont-de-Barret E | ||||
S | ||||
Salettes | Eyzahut | Rochebaudin |
Relief et géologie
Sites particuliers[1] :
- les CĂ´tes de Sevaine (341 m)
- Montagne de Briesse (575 m) ;
- Montagne de Sainte-Euphémie (608 m) ;
- Serre de la Bâtarde ;
- Serre Vivier (300 m).
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Rimandoule
- le Roubion
- Ravin de Briesse
- Ravin de Ligourne
- Ravin de Merdanson
- Ravin de NĂ©velet
- Ravin de Venouil
- Ruisseau de Rioussec
- Ruisseau de Salettes
Urbanisme
Typologie
Pont-de-Barret est une commune rurale (au sens de la grille communale de densité de l'Insee) car elle fait partie des communes peu ou très peu denses[Note 1] - [2] - [3] - [4].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,6 %), terres arables (29,5 %), prairies (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Arduc
- Beauvillard
- Chapesse
- Eson Bas
- Eson Haut
- Ferme de Briesse
- la Bâtarde
- la Jasse
- l'Amourier
- le Chaffal
- les Blaches
- les Charrans
- les Chérons
- les Crottes
- les Gourjeasses
- les Guions
- les ĂŽles
- les Lucs
- les Martins
- les Moulins
- les Payots
- les Perrins
- les Pré-Longs
- les Rivières
- les Sevaines
- les Touches
- les Tuillères
- les Vouguets
- le Vannier
- l'HĂ´pital
- Mazade
- Montuel
- Picolet
- Rioussec
- Sausse
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 138, D 179, D 183, D 264, D 310 et D 328[1].
Toponymie
Attestations
Le lieu porte le nom de Savenne jusqu'au Xe siècle[8].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 956 : locus qui prius dictus est Savenna et modo dicitur ad Pontem (D. Bouquet IX, 697).
- 957 : locus qui dicitur ad Pontum (cartulaire de Saint-Chaffre, 7).
- XIe siècle : villa de Ponte (cartulaire de Saint-Chaffre, 26).
- 1179 : mention de la paroisse : ecclesia de Ponte (Gall. christ., XVI, 129).
- 1332 : Pons de Baretto (Gall. christ., XVI, 129).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Pontis Baretti (pouillé de Die).
- 1370 : Pons Baretti (archives de la DrĂ´me, E 460).
- 1442 : castrum Pontis Baretti (choix ce documents, 270).
- 1509 : mention de l'Ă©glise Notre-Dame-la-Brune : ecclesia parrochialis Beate Marie Pontis Barreti (visites Ă©piscopales).
- 1891 : Pont-de-Barret, commune du canton de Dieulefit.
Histoire
Préhistoire et protohistoire
Le site Sainte-Euphémie aurait été un site défensif pré-romain.
Antiquité
Le site aurait été un village gallo-romain sous le nom de Savenna qui se retrouve dans le toponyme du quartier Savenne.
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
Entre la fin du IXe siècle et le XIe siècle, les habitants de Savenna et les moines quittent la plaine pour se réfugier sur la colline « Saint-Rambert » où se trouve le vieux village.
Un pont est construit sur le Roubion. Il permet de rejoindre les rochers formant des « barres » d'où le nom de Pont de la Barre qui donna Pont-de-Barret.
Le village se développe sur la rive gauche au XIe siècle avec la construction de l'église Notre-Dame-la-Brune.
La seigneurie[9] :
- Au point de vue féodal, le Pont-de-Barret était une terre (ou seigneurie) du fief des comtes de Valentinois.
- Un quart appartenait au prieur du lieu ; le reste était partagé de tout temps entre plusieurs co-seigneurs.
- 1298 : les (d')Agoult, les Bourdeaux, les (d')Egluy.
- 1345 : les (d')Agoult, les FĂ©lines, les Vercors.
- 1353 : la part des Agoult passe (par mariage) aux Benoît.
- 1374 : les Vesc ont une autre part.
- (non daté) : les Taulignan ont une autre part.
- (non daté) : la part des Taulignan passe aux Solamieu.
- 1427 : la part des Solamieu passe aux Gaubert.
- 1540 : les Gaubert, les (d')Eurre et les Saint-Ferréol sont co-seigneurs.
- 1680 : les Saint-Ferréol possèdent les trois quarts de la terre de Pont-de-Barret.
- 1789 : le prieuré, les Saint-Ferréol de Saint-Pons, les Faure-Chabert, sont les derniers seigneurs.
XIVe siècle : le village est saccagé par les troupes de Raymond de Turenne[8].
1789 (démographie) : 500 habitants[9].
Avant 1790, le Pont-de-Barret était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, sous le vocable de Notre-Dame-la-Brune, était celle d'un prieuré de bénédictins (de la dépendance de l'abbaye de Saint-Chaffre-le-Monestier) fondé en 956 et dont les dîmes appartenaient au prieur du lieu qui présentait à la cure[9].
Savenne
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Marsanne. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Dieulefit[9].
La commune avait des moulins utilisant la force de l'eau du Roubion. Ils servaient Ă la fabrication de la soie.
Le , à 8 h 21, une forte secousse tellurique est ressentie dans la Drôme, au sud de Crest dans les villages de Saou, Manas et Pont-de-Barret. À l'épicentre, proche de Manas, les cheminées s’écroulent et de nombreuses maisons sont lézardées, ainsi que l’église (intensité VII).
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
La commune dispose d'une station de traitement des eaux[1].
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 668 habitants[Note 3], en augmentation de 1,21 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dispose d'une Ă©cole primaire, de la maternelle au CM2.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le deuxième dimanche de septembre[8].
Sports
La commune est réputée pour son site d'escalade orienté au sud sur la montagne d'Eson, très fréquenté les jours de beau temps en saison hivernale. Une petite falaise réservée aux grimpeurs de haut niveau borde également le Roubion.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Saint Euphémie : site défensif pré-romain et du haut Moyen Âge[16].
- Tour du château féodal[8].
- Châteauvieux : ruines d'une tour et vestiges d'un château fort sur le rocher dominant le village.
- Vieux pont sur le Roubion[8].
- Unité d'architecture : ruelles voûtées en escalier[8].
- Église Notre-Dame-la-Brune du XIIe siècle (MH) située sur un promontoire : nef unique à deux travées voûtées en plein cintre, abside en cul-de-four à cinq arcatures[8].
- Château Saint-Ferréol : résidence seigneuriale du début du XVIIe siècle[17].
Patrimoine culturel
- Artisanat d'art[8].
Patrimoine naturel
- Une source d'eau minérale (exploitée au XIXe siècle)[8].
Personnalités liées à la commune
HĂ©raldique, logotype et devise
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Pont-de-Barret possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Cobonne.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 281 (Pont-de-Barret).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 369 (Savenne).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Frédéric Sergent, « Les sites de hauteurs du Bronze final et du premier âge du Fer dans le sud-ouest de la Drôme – Bilan des connaissances. », Documents d’archéologie méridionale. Protohistoire du Sud de la France, no 40,‎ , p. 163–176 (ISSN 0184-1068, DOI 10.4000/dam.5175, lire en ligne, consulté le ).
- « History of the Château St-Ferriol, A Late Medieval Castle in the South of France », sur www.st-ferriol.com (consulté le ).