Soyans
Soyans [swajɑ̃] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Soyans | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme | ||||
Maire Mandat |
Geneviève Moulins-Dauvilliers 2020-2026 |
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Code postal | 26400 | ||||
Code commune | 26344 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Soyanais, Soyanaises | ||||
Population municipale |
395 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 37′ 44″ nord, 5° 01′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 255 m Max. 878 m |
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Superficie | 25,64 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Crest (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Crest-Sud (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Soyans est située à 14 km au sud de Crest (chef-lieu du canton) et à 28 km à l'est de Montélimar.
Relief et géologie
Sites particuliers sur Géoportail (carte IGN)[1] :
- Col de Farnier
- Col de Lunel
- Combe Barrau
- le Grand Quinson
- le Petit Quinson
- Montagne d'Eson
- Roche Colombe
- Serre des Bruyères
- Serre la Pigne
- Serre Lotie
- Serre Raspan
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la rivière le Roubion
- Ravin de Beillac
- Ravin de Dégaurie
- Ravin de Montchaud
- Rif de Pisselièvre
- Ruisseau de Font la Jeanne
- Ruisseau de Lambres
- Ruisseau de la Romane
- Ruisseau de Notre-Dame
- Ruisseau de Rancastier
- Ruisseau des Combes
- Ruisseau des Rivaux
- Ruisseau du Devés
- Ruisseau du Tarod
Note : en 1891, la source du ruisseau l'Ancelle est dite située sur la commune ; il traverse ensuite la commune de Puy-Saint-Martin (voir cette commune)[2].
Le site Géoportail ne signale pas cette particularité. Le ruisseau l'Ancelle est, en amont, entièrement sur la commune de Puy-Saint-Martin[1].
Urbanisme
Typologie
Soyans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,5 %), terres arables (27 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Amaude
- Aux Caves
- Barrau
- Berton
- Bertrand
- Besson
- Blain
- Bois de Champ Roussi
- Bois de Taraud
- Bois Vieux (nord)
- Bois Vieux (sud)
- Bompart
- Boulliane
- Bouloumoi
- Bourbon
- Brodet
- Buache
- Buisson
- Cabanas
- Charrière
- Chastan
- Colombier
- Deloule
- Dufond
- Eygar
- Fatigue
- Ferme Brun
- Fermes de Buache
- Flavy
- Gaytal
- Gontard
- la Blache
- la Freydière
- la Grande Grange
- la Lozette
- la Manade
- la Motte
- la Rochette
- le Châtelard
- le Fuma
- le Moulin
- le Prieuré
- les Bessonnes
- les Blancs
- les Craux
- les Durons
- les Échamps
- les Faures
- les Hoirs
- les Marais
- les Marais
- les Panaulières
- les Plaines
- les Quatre Noyers
- l'Estan
- les Tuillers
- Lozière
- Maillet
- Manaçon
- Manin
- Michel
- Notre-Dame
- Olivier
- Oryant
- Oulière
- Paillasson
- Pascalin
- Peyronnet
- Pont Saint-Michel
- Prades
- Rateaux
- Roussas
- Saudon
- Sylvestre
- Talon
- Vache
- Vignon
- Viret
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1095 : villa quae vocatur Soant in comitatu Deensi (B. Urbanus II, Epist., 427).
- 1200 : Soiantz (cartulaire de Die, 52).
- 1332 : Soiannum (Gall. christ., XVI, 130).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Soyans (pouillé de Die).
- 1421 : Soyens (Duchesne, Comtes de Valentinois, 69).
- 1442 : castrum de Soyancio (choix de documents, 270).
- 1449 : mention de la paroisse : cura Soyancii (pouillé hist.).
- 1509 : mention de l'église Saint-Marcel : ecclesia Sancti Marcelli de Soyanis (visites épiscopales).
- 1620 : locus de Soyanis (registres paroissiaux de Saou).
- 1891 : Soyans, commune du canton de Crest-Sud.
Histoire
Antiquité : les Gallo-romains
Découverte d'un petit autel votif[10] (aujourd'hui au musée de Die).
Du Moyen Âge à la Révolution
Au haut Moyen Âge, une chapelle, un prieuré, un fortin et quelques maisons sont bâtis sur l'éperon de Gaudissard.
Le fortin deviendra un château fort . La chapelle sera remplacée par l'église romane Saint-Marcel au XIIe siècle.
La seigneurie[9] :
- Au point de vue féodal, Soyans était une terre du patrimoine des comtes de Valentinois.
- Elle est donnée à Guillaume, bâtard de Poitiers.
- 1464 : elle est confisquée et donnée aux Eurre.
- Elle passe (par héritage) aux Poitiers-Saint-Vallier.
- 1540 : vendue aux Clermont.
- 1548 : vendue à Diane de Poitiers.
- 1592 : les héritiers de Diane cèdent la seigneurie aux (du) Mas.
- La terre passe aux Sauvain.
- Elle passe (par héritage) aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.
- 1717 : les La Tour-Gouvernet obtiennent l'érection de Soyans en marquisat.
1396 : Le château fort ne résiste pas à Raymond de Turenne.
1740 : le péage est supprimé[10].
Avant 1790, Soyans était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église était dédiée à saint Marcel. La cure était de la collation de l'évêque diocésain, les dîmes appartenant au prieur du lieu (voir Le Prieuré)[9].
Le Prieuré
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, sous le vocable de Saint-Michel, dépendant de celui de Saint-Maurice de Charraix. Son titulaire était collateur et décimateur dans la paroisse de Soyans[11] :
- 1095 : ecclesia de Soant (B. Urbanus II, Epist., 427).
- 1449 : prioratus de Soyanciis (pouillé hist.).
- 1640 : Le Priouré (parcellaire).
- 1891 : Le Prieuré, ferme de la commune de Soyans.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2020, la commune comptait 395 habitants[Note 3], en augmentation de 7,34 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La croissance démographique actuelle résulte notamment d'un solde migratoire positif : migrants pendulaires, souvent des néo-ruraux ou retraités installés à demeure ou ayant simplement acquis une résidence secondaire.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le dernier dimanche d'avril[10].
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, fourrage, ovins, caprins[10].
Commerce
- Un antiquaire[10].
Tourisme
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ruines du château médiéval (XIIe siècle)[10], reconstruit au XVIe siècle et brûlé en 1793. Il est situé au bord de la falaise dominant le Roubion.
- Église romane (IMH)[10] Saint-Marcel.
- Ruines du prieuré[10].
- Deux chapelles rurales (aujourd'hui transformées en habitations)[10].
- Maisons anciennes restaurées[10].
- Maison forte[10].
- Église du bourg de Talon.
Personnalités liées à la commune
- Georges Bayard (1918-2004) : auteur (notamment de la série des « Michel » dans la Bibliothèque verte). Il possédait une résidence secondaire à Soyans depuis 1959 et y avait pris sa retraite en 1988.
Héraldique, logotype et devise
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Soyans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (L'Ancelle).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 380 (Soyans).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Soyans.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 290 (Le Prieuré).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.