Accueil🇫🇷Chercher

Divajeu

Divajeu est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Divajeu
Divajeu
Vue du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
René Esteoulle
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26115
DĂ©mographie
Gentilé Divajois
Population
municipale
671 hab. (2020 en augmentation de 9,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 51 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 42′ 19″ nord, 5° 00′ 20″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 467 m
Superficie 13,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Crest
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Divajeu
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Divajeu
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
Voir sur la carte topographique de la DrĂ´me
Divajeu
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Divajeu

    GĂ©ographie

    Localisation

    Divajeu est situé à km au sud de Crest.

    Urbanisme

    Typologie

    Divajeu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), terres arables (23,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[7] :

    • Châtelard
    • ChomĂ©ane
    • Colombier (nord)
    • Colombier (sud)
    • Courton
    • Farauvert (nord)
    • Farauvert (sud)
    • Fournache
    • Fourrès
    • Gonard
    • Haut Divajeu
    • Huguenot
    • la Condamine
    • Lambres
    • le Clerc
    • le GrĂ©sou
    • le Mats
    • le Mazorel
    • le Pin
    • les Arbods
    • les Berthouins
    • les Chantres
    • les GuĂ©rines
    • les Noyeries
    • les Pignes
    • les Porteronds
    • les Trois Vernes
    • l'Homme
    • Mathieu
    • Morin
    • Peyrambert
    • Pialoux
    • Poncet
    • Ranchy
    • Rousset
    • Saint-Rome
    • Vincenty

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :

    • 1145 : castrum de Devajua (cartulaire de Die, 34).
    • 1188 : Devajua (charte des libertĂ©s municipales de Crest).
    • 1201 : Devajuda (Valbonnais, I, 121).
    • 1213 : Deu ajuda (de Coston, Hist. de MontĂ©limar, I, 527).
    • 1245 : Dievajua (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 73).
    • 1269 : de Dei Adjutorio (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 88).
    • 1277 : Deajua et Diefadjua (inventaire des dauphins, 7, 10).
    • 1308 : castrum Dei Adjutorii (inventaire des dauphins, 219).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Dei Adjutorio (pouillĂ© de Die).
    • 1562 : Dieu adjoue (de Coston, Hist. de MontĂ©limar, II, 172).
    • 1575 : Divajo (MĂ©moire des frères Gay).
    • 1581 : Dievadjeu (parcellaire de Vaunaveys).
    • XVIIIe siècle : Divoge (archives municipales de Crest).
    • 1891 : Divajeu, commune du canton de Crest-sud, dont le chef-lieu est au village de Lambres.

    Étymologie

    Le nom de Divajeu est formĂ© sur le latin Deu ajua, issu de Deus adjuva, expression d'un souhait dont la rĂ©alisation Ă©tait demandĂ© Ă  Dieu[9].

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    Fragment d'Ă©pitaphe romaine[10].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    Les seigneuries[8] :

    • Au point de vue fĂ©odal, la communautĂ© de Divajeu formait trois terres ou seigneuries : ChomĂ©ane, Divajeu et Lambres.
    • Premièrement possĂ©dĂ©e par les Arnaud de Crest.
    • 1145 : les Arnaud la soumettent au fief des Ă©vĂŞques de Die.
    • La terre passe aux Viennois.
    • DĂ©but XVe siècle : vendue aux Eurre.
    • Passe (par hĂ©ritage) aux Ponton (ou Pontez) et aux Chily.
    • Vendue aux Giraud.
    • 1589 : passe (par mariage) aux Sibeud de Saint-FerrĂ©ol.
    • 1727 : passe (par mariage) aux Lattier de Bayanne, derniers seigneurs.

    Avant 1790, Divajeu était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait deux paroisses du diocèse de Die : Divajeu et Lambres. La paroisse de Divajeu, en particulier, avait son église sous le vocable de Saint-Blaise et ses dîmes appartenaient au chapitre de Crest[8].

    Un péage est mentionné au XVIIIe siècle[10].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Divajeu devient une municipalité du canton de Chabrillan. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) fait entrer ce canton dans celui de Crest-Sud[8].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871 ?
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 ?
    1874 ?
    1878 ?
    1884 ?
    1888 ?
    1892 ?
    1896 ?
    1900 ?
    1904 ?
    1908 ?
    1912 ?
    1919 ?
    1925 ?
    1929 ?
    1935 ?
    1945 ?
    1947 ?
    1953 ?
    1959 ?
    1965 ?
    1971 ?
    1977 ?
    1983 ?
    1989 ?
    1995 ?
    2001 ?
    2008 2014 René Estéoulle DVG retraité
    2014 2020 René Estéoulle maire sortant
    2020 En cours
    (au 17 février 2021)
    René Estéoulle[11] maire sortant

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2020, la commune comptait 671 habitants[Note 3], en augmentation de 9,11 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    424424484552499540499565584
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    561597552552563536634520515
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    512514472426404350321311304
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    306313341354400544564608637
    2020 - - - - - - - -
    671--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Loisirs

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, vergers, vignes, ovins, porcins, caprins, aviculture[10].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines du château mĂ©diĂ©val et du village fortifiĂ© sur une crĂŞte de calcaire (prolongement sud de la « Raye », la mĂŞme qui supporte le donjon de Crest). Il disposait de remparts avec des tours rondes, dont subsistent quelques vestiges, et de surplombs calcaires dĂ©fensifs.
    À l'intérieur de l'enceinte, disposée sur le dernier éperon sud, une église (XIe siècle) dont il ne subsiste qu'une abside encore utilisée (entre autres) pour la Saint-Blaise, patron de la commune. Une crypte accueille les restes de deux moines tués à la Révolution.
    Un portail (XVe et XVIe siècles) en arc d'ogive subsiste dans la partie préservée grâce à la présence d'une habitation accolée et du cimetière.
    • Traces de fortification mĂ©diĂ©vale Ă  La Croix, au sommet du rocher dominant Divajeu Ă  km au nord.
    • Petit château de Vincenty[10].
    • Chapelle du XVIIe siècle[10].
    • La Vierge du VĹ“u.
    • Lambres : Ă©glise du XIXe siècle[10].
    • Église Saint-Blaise de Divajeu.
    • Église Saint-Lambert de Lambres.
    • Vue du sud du château de Divajeu.
      Vue du sud du château de Divajeu.
    • EntrĂ©e de l'enceinte mĂ©diĂ©vale du château.
      Entrée de l'enceinte médiévale du château.
    • IntĂ©rieur de l'enceinte mĂ©diĂ©vale du château.
      Intérieur de l'enceinte médiévale du château.
    • Crypte du château de Divajeu (1970). Depuis elle a Ă©tĂ© vandalisĂ©e.
      Crypte du château de Divajeu (1970). Depuis elle a été vandalisée.
    • Vierge du VĹ“u.
      Vierge du VĹ“u.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Divajeu possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la DrĂ´me, Ă©ditions CrĂ©aphis, , 192 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 126 (Divajeu).
    9. Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque (sic) », Revue d'histoire de l'Église de France, t. 15, no 68,‎ , p. 319 (lire en ligne).
    10. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Divajeu.
    11. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.