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Place Maria-Gomez-Alvarez

La place Maria-Gomez-Alvarez est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se trouve dans le quartier de l'Oncopole, dans le secteur 6 - Ouest.

Place Maria-Gomez-Alvarez
Image illustrative de l’article Place Maria-Gomez-Alvarez
La place Maria-Gomez-Alvarez en 2023.
Situation
CoordonnĂ©es 43° 34â€Č 02″ nord, 1° 25â€Č 33″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
MĂ©tropole Toulouse MĂ©tropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 6 - Ouest
Quartier(s) Oncopole
Morphologie
Type Place
Forme Parallélogramme
Superficie 17 000 m2
Transports
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L5152
Odonymie
Nom actuel 2009
Nom occitan '
Histoire et patrimoine
Création 2009
Lieux d'intĂ©rĂȘt CratĂšre de l'explosion de l'usine AZF
Notice
Archives 315559000165
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Place Maria-Gomez-Alvarez
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Place Maria-Gomez-Alvarez

Situation et accĂšs

Description

La place Maria-Gomez-Alvarez est une voie publique. Elle forme un parallĂ©logramme de 55 m sur 30 m environ, pour une superficie totale de 17 000 m2 environ. Elle est accessible seulement par la route d'Espagne, au niveau du rond-point qui se forme face Ă  l'entrĂ©e du dĂ©pĂŽt de bus de Langlade, exploitĂ© par TissĂ©o (actuel no 126). Elle est cependant rendue inaccessible par la mise en place d'obstacles constituĂ©s d'une barriĂšre Jersey et de blocs de bĂ©ton.

Voies rencontrées

La place Maria-Gomez-Alvarez rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Route d'Espagne

Transports

La place Maria-Gomez-Alvarez n'est pas directement traversĂ©e par les transports en commun. Elle dĂ©bouche cependant sur la route d'Espagne, Ă  proximitĂ© immĂ©diate des arrĂȘts des lignes de LinĂ©o L5 et de bus 152.

Il n'existe en revanche pas de stations de vélos en libre-service VélÎToulouse à proximité de la place Maria-Gomez-Alvarez.

Odonymie

La place est nommĂ©e en hommage Ă  MarĂ­a GĂłmez Álvarez (ca) (1914-1975). Elle naĂźt Ă  GijĂłn, dans les Asturies (Espagne), d'un pĂšre dentiste. Elle suit des Ă©tudes Ă  la facultĂ© de mĂ©decine (es) de Valladolid. Elle se spĂ©cialise d'abord dans la mĂ©decine du travail et rencontre les ouvriers des mines de la rĂ©gion de Palencia. Elle adhĂšre Ă  la section SantĂ© du syndicat anarchiste de la ConfĂ©dĂ©ration nationale du travail (C.N.T.). En 1936, lorsque la guerre d'Espagne Ă©clate entre nationalistes et rĂ©publicains, elle travaille dans plusieurs hĂŽpitaux des Asturies. En 1937, Ă  la suite de la conquĂȘte de la rĂ©gion par les nationalistes, elle part pour la Catalogne rĂ©publicaine et travaille Ă  l'hĂŽpital militaire de Vallcarca (ca), Ă  Barcelone, puis Ă  l'hĂŽpital de PuigcerdĂ  (ca), en Cerdagne. En 1939, aprĂšs la chute de la Catalogne, elle quitte l'Espagne et Ɠuvre au sein du camp d'internement de NoĂ©. Entre 1944 et 1950, elle travaille comme chirurgienne Ă  l'hĂŽpital Varsovie, Ă  Toulouse, crĂ©Ă© et animĂ© par des mĂ©decins espagnols, et qui accueille de nombreux rĂ©fugiĂ©s espagnols. En 1958, elle Ă©migre au Venezuela : elle s'installe Ă  Maracaibo oĂč elle continue son activitĂ© dans un dispensaire de la ville. Elle meurt d'un cancer du sein[1].

Histoire

En 2005, la décision est prise de la fermeture définitive de l'usine AZF. Les terrains de l'usine sont acquis par la communauté d'agglomération du Grand Toulouse. Le projet porté par la communauté est celui de l'aménagement d'un lieu dédié à la recherche contre le cancer : le CancéropÎle. Les terrains sont acquis par la mairie qui définit une zone d'aménagement concerté (ZAC) entre le chemin de la Loge, la route d'Espagne et la Garonne. Le secteur sud de l'ancienne AZF doit accueillir les laboratoires de l'entreprise Fabre, construit entre , ainsi qu'un pÎle de recherche lié à un hÎpital[2]. Entre 2007 et 2008, 220 hectares du site sont dépollués.

En 2009, la place Maria-Gomez-Alvarez est amĂ©nagĂ©e. Elle doit devenir le cƓur du secteur A, qui doit accueillir un pĂŽle de services, avec de l'activitĂ© tertiaire, des bureaux et des hĂŽtels[2]. Pourtant, la proximitĂ© de la zone du cratĂšre crĂ©Ă© par l'explosion du hangar 221, protĂ©gĂ©e par la justice dans l'attente de la fin du procĂšs de l'AZF, en retarde l'amĂ©nagement.

En 2023, le groupe TotalEnergies commence les travaux qui doivent mener à la dépollution du secteur du cratÚre, ainsi qu'à la démolition des derniers vestiges de bùtiments. Plusieurs voix, dont celle de l'association des anciens travailleurs de l'usine, demandent la conservation de l'ancien enrobeur de nitrate, une piÚce métallique de 90 tonnes. La question du remblayage du cratÚre, devenu au fil des années une zone humide à la biodiversité riche, est également posée[3].

Notes et références

  1. « Persona. Gómez Álvarez, María (1914-1975) », sur le site du Portal de Archivos Españoles - Ministerio de Cultura y Deporte (consulté le 26 mai 2023).
  2. ValĂ©rie Sitnikow, « Reconversion. Ce que sera le site AZF », La DĂ©pĂȘche du Midi, 21 septembre 2005.
  3. Jeanne-Marie Marco, « Les opérations de dépollution du cratÚre AZF à Toulouse vont durer deux ans », France Bleu Occitanie, 1er mai 2023.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Ă©d. Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Article connexe

Liens externes

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