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Pierre Tritz

Pierre Tritz ([pjɛʁ tʁits]), nĂ© le 19 septembre 1914 Ă  Heckling-les-Bouzonville en Moselle (alors dans l'Empire Allemand) et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Manille aux Philippines, est un prĂȘtre jĂ©suite français diplĂŽmĂ© en psychologie et en sciences de l'Ă©ducation. C'est en 1926, en visitant avec ses parents une exposition missionnaire que le jeune Pierre dĂ©couvre Ă  la fois une vocation de prĂȘtre et de missionnaire[1].

Pierre Tritz
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Le pĂšre Pierre Tritz.
Naissance
Heckling-les-Bouzonville Drapeau de la France France
DĂ©cĂšs
Manille Drapeau des Philippines Philippines
Nationalité française et philippine
Pays de résidence Philippines
DiplĂŽme
Profession
Activité principale
PĂ©dagogue, Ă©crivain
Formation
Lettres, philosophie et théologie

En 1918, la Moselle redevient Française. En 1927, Pierre Tritz quitte sa Lorraine natale et entre en 1933 au noviciat des JĂ©suites Ă  Florennes en Belgique. En 1936, il arrive en Chine et rencontre un scientifique rĂ©putĂ© qui est un confrĂšre, le pĂšre Pierre Teilhard de Chardin qu'il frĂ©quentera pendant dix annĂ©es[2] - [3]. Le pĂšre Tritz enseigne Ă  Tientsin et poursuit des Ă©tudes de philosophie puis de thĂ©ologie dans le quartier Zikawei de Shanghai qui le ocnduisent Ă  etre ordonnĂ© prĂȘtre en 1944. En 1948 il est contraint de rentrer en France aprĂšs la rĂ©volution communiste et la victoire de Mao.

À partir de 1950, il s’installe dĂ©finitivement Ă  Manille aux Philippines, dans un premier temps pour y enseigner. Il obtient la nationalitĂ© philippine en 1974 et crĂ©e ERDA Foundation (Education Research and Development Assistance – Association pour la recherche et le dĂ©veloppement de l’éducation). Il parvient Ă  sortir 75 000 enfants de la misĂšre, de la prostitution, du tĂ©tanos et de la faim en aidant leurs parents vivant dans les bidonvilles de Manille Ă  scolariser leurs enfants et Ă  leur donner de l'espoir[4]. À ce jour, ERDA a dĂ©jĂ  aidĂ© plus de 800 000 enfants[5].

Le pĂšre Tritz rejoint Raoul Follereau et ses Ă©quipes en 1976 et crĂ©e FAHAN (Foundation for the Assistance to Hansenite) ou MAH (Mouvement pour l’assistance des hansĂ©niens) en coordination avec la Phillippines Leprosy Mission du ministĂšre de la SantĂ© philippin. En 2000 Ă©taient recensĂ©s 3 379 cas de lĂšpre aux Philippines[6]. Il dĂ©cide de crĂ©er une lĂ©proserie qui ne soit pas seulement un centre de traitement des cas contagieux mais aussi un lieu de vie pour les personnes mutilĂ©es et exclues.

Le pĂšre Tritz, qui parlait couramment le français, le francique, l'allemand, l'anglais, le chinois et l'espagnol, a reçu de nombreux prix dont le prix Raoul Follereau de l'AcadĂ©mie française[7] en 1983, le prix du chanoine-Bouard en 1996 et 2002 et la LĂ©gion d’honneur en 1996[8].

Ses origines mosellanes

Pierre Tritz est né le 19 septembre 1913 à Heckling-les-Bouzonville en Moselle. Son pÚre Nicolas et sa mÚre Marie Angélique Thimer ont eu sept enfants dont il est l'aßné.

Photo de famille Ă  Heckling-les-Bouzonville en Moselle.

Le pĂšre Tritz descend de la branche d’Antoine Tritz, fils de Mathias Tritz, lui-mĂȘme fils de Jost Tritz nĂ© vraisemblablement Ă  Niedaltdorf vers 1570[9].

À 12 ans, Pierre exprimait dĂ©jĂ  le souhait de devenir prĂȘtre et se sentait attirĂ© par l’Asie. Il Ă©tait fascinĂ© par la figure de Matteo Ricci, jĂ©suite italien du XVIIe siĂšcle et grand Ă©vangĂ©lisateur (par l'inculturation de la foi chrĂ©tienne) de la Chine[1]. C’est en se rendant au stand de missionnaires en Chine lors d’une exposition qu’il fait le vƓu de s’installer en Chine et de devenir jĂ©suite. Trois membres de sa famille sont Ă©galement entrĂ©s dans les ordres[10].

En 1927, Ă  l’ñge de 13 ans, le jeune Pierre quitte sa famille pour faire ses Ă©tudes secondaires Ă  Florennes en Belgique oĂč les JĂ©suites français sont en exil. À 19 ans, il entre au noviciat.

Sa vie en Chine de 1936 Ă  1948

Il quitte l’Europe en 1936 et arrive Ă  Tientsin aprĂšs un voyage Ă©prouvant de trois semaines en train TranssibĂ©rien. En 1937 durant la guerre sino-japonaise, il est mobilisĂ© pour quelques mois dans les troupes de l’infanterie coloniale et dĂ©fend les concessions françaises convoitĂ©es par l’envahisseur japonais[1]. Il y fait la connaissance du PĂšre Pierre Teilhard de Chardin dont la pensĂ©e n’était connue Ă  l’époque que d’un cercle d’intimes, les autoritĂ©s religieuses lui ayant interdit de publier ses Ă©crits. Il dira pllus trd: "C’est lĂ  que j’ai intĂ©grĂ© le circuit pĂ©dagogique. Comme enseignant (en Ă©ducation civique), comme assistant administratif, Ă  l'UniversitĂ© jĂ©suite de Tsien-Tsin, et comme Ă©lĂšve, Ă  la mission de Tsien-Tsin oĂč j’ai appris le chinois et suivi mon cursus de philosophie".

Il fait son apprentissage apostolique (rĂ©gence) au Tientsin Kung Shang College (Institut des Hautes Études Industrielles et Commerciales de Tientsin[11]) entre 1937 et 1939[12].

Entre 1942 et 1944, il est administrateur des activitĂ©s sportives Ă  la Tsinku University de Tsien-Tsin[13]. Il se perfectionne en langue chinoise et Ă©tablit de solides liens d’amitiĂ© avec des Ă©tudiants chinois.

Il vivra Ă©galement cette guerre sino-japonaise en accueillant et en s’occupant de rĂ©fugiĂ©s qui fuyaient les zones de combat.

Études secondaires en Belgique.

En 1944, il intĂšgre l’UniversitĂ© catholique l’Aurore Ă  Shanghai et y termine ses Ă©tudes de thĂ©ologie au Bellarmine College dans le quartier de Zikawei Ă  Shanghai jusqu’en 1948. Il y obtient sa licence en thĂ©ologie[12]. Il est alors ordonnĂ© prĂȘtre le 4 juin 1947 par Mgr Augustine Haouisee S.J. Ă  la CathĂ©drale Saint-Ignace dans le quartier Zikawei de Shanghai.

Il rentre en France pour participer au troisiĂšme cycle du SĂ©minaire des Missions Ă  Ineuil prĂšs de ChĂąteauneuf-sur-Cher du 10 octobre 1948 au 2 fĂ©vrier 1949. En tant que prĂȘtre, sa premiĂšre affectation est celle de professeur de religion Ă  l’École Saint Joseph Ă  Reims entre 1949 et 1950[12]

À la suite de la victoire de Mao Tse Toung en mai 1949, les missionnaires Ă©trangers sont expulsĂ©s de Chine. Les portes de la Chine se ferment Ă  tout jamais pour lui. Son supĂ©rieur lui propose alors de s’installer temporairement Ă  Manille.

Son installation définitive aux Philippines de 1950 à 2016

Le pĂšre Pierre Tritz arrive aux Philippines le 24 octobre 1950, Ă  l’ñge de 36 ans. Sa premiĂšre affectation est au Chabanel Hall Ă  Mandaluyong, l'Ă©cole de langue des jĂ©suites exilĂ©s[12]. Il y est sous-ministre des scolastiques (1950-51) et ministre de Chabanel Hall (1951-52) et s’occupe Ă©galement de rĂ©fugiĂ©s chinois.

Pere Pierre TRITZ Arananeta Institute of Agriculture.

Il a enseignĂ© dans diffĂ©rents Ă©tablissements[14]. En 1952, il est professeur d’anglais, conseiller et prĂ©fet de dortoir Ă  Arananeta Institute of Agriculture. À Ateneo de Manila University, il est aumĂŽnier et enseignant en religion et philosophie de 1952 Ă  1969, directeur de la vie Ă©tudiante (student personnel services) de 1958 Ă  1969 et doyen de 1966 Ă  1969. A Ateneo de Manila Graduate School of Arts and Sciences de 1961 Ă  1973, il enseigne la thĂ©ologie et la philosophie. A Far Eastern University il est conseiller en orientation pĂ©dagogique et enseignant en psychologie tout en Ă©tant aumĂŽnier Ă  l'hĂŽpital Saint Joseph de Quiapo de 1969 Ă  1978. À University of the East, il est professeur d'orientation pĂ©dagogique (Educational Guidance) et de psychologie de 1970 Ă  1978.

Mais le pĂšre Tritz ne s’est pas limitĂ© Ă  enseigner dans des campus universitaires. En 1965, il prend connaissance dans la presse d’une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par le gouvernement philippin rĂ©vĂ©lant que 60 % des enfants entrant en primaire abandonnaient l’école avant la fin de leurs six annĂ©es de scolaritĂ© pourtant obligatoire et gratuite[15]. Ce taux d’abandon de l’école le choque et lui fait prendre conscience de la dĂ©scolarisation des enfants pauvres. Il dĂ©cide alors de rencontrer ces enfants et leurs familles sur le terrain. Durant toute sa vie restante il s'est dĂšs lors attachĂ© Ă  amĂ©liorer leur sort. Il apprend la langue du pays (le Tagalog) et pour mieux s'insĂ©rer dans le pays il demande la nationalitĂ© philippine.

Il crĂ©e alors avec Betty Reyes, une philippine, ERDA[5], association qui a pour mission de recenser les jeunes philippins originaires de bidonvilles de Manille dont 60% avaient quittĂ© leur scolaritĂ© avant la fin de l’école primaire parce que leurs parents, trop pauvres, sans travail et sans ressources, ne pouvaient subvenir aux frais d’habillement et de fournitures.

En 1974, le R.P. Tritz a 60 ans et pour lui, c’est l’ñge d’une nouvelle jeunesse, d’une nouvelle vie d’action[15]. Il rĂ©pĂ©tait souvent cette phrase de Victor Hugo: "Un enfant qui ne sait ni lire ni Ă©crire est un enfant perdu".

Bidonville de Manille.

Dans l’ancienne dĂ©charge d’ordures de Smokey Mountain, ERDA met en place un programme pour les enfants qui survivent de la nourriture ou autres produits revendables trouvĂ©s dans les ordures[16]. Ce programme inclut des tutoriels, des conseils de soins, finance leur repas et propose d'autres sources de revenus. Le projet Tuklasan fournit un abri et des conseils aux enfants des rues ĂągĂ©s de 7 Ă  15 ans du Grand-Manille[17]. La fondation aide les enfants en leur assurant une scolaritĂ© normale. Il crĂ©e aussi un orphelinat et ouvre des Ă©coles maternelles au cƓur des bidonvilles, avec la participation des parents, Ă  Manille et Ă  travers l’archipel philippin via les associations partenaires. Fourniture scolaires, formation et rĂ©munĂ©ration des enseignants, suivi sanitaire et assistance sociale auprĂšs des familles. En 2016, l’association les Amis des Enfants du Monde finançait dĂ©jĂ  20 % du budget de l'action pour 875 Ă©lĂšves dans 35 classes[18].

Rencontre avec la présidente de France-Libertés.

Le R.P. Tritz a Ă©galement occupĂ© des postes de direction et aumĂŽneries dans diffĂ©rents Ă©tablissements. Il est directeur du Center for Chinese Students in España de 1969 Ă  1977, directeur du Recon Personnel Services in España de 1975 Ă  1982, aumĂŽnier Ă  la RVM Immaculate Conception Students Residence in España de 1978 Ă  1979 et aumĂŽnier Ă  l’Hospital of the Infant Jesus Ă  Laon Laan de 1979 Ă  2014.

En 1978, il lance le Mouvement pour l'assistance aux Hansenites[19] - [20] (FAHAN Foundation for the Assistance to Hansenite) à la suite des encouragements de Raoul Follereau, un défenseur reconnu des préoccupations des personnes touchées par la lÚpre. Il a mobilisé ses étudiants en psychologie de la Far Eastern University pour dépister la lÚpre dans les bidonvilles de Manille et dans les campagnes au Nord des Philippines.

En 1993, il crĂ©e ERDA Tech. un programme novateur d’école secondaire technique et professionnel oĂč les enfants de familles trĂšs pauvres ont la possibilitĂ© de terminer leurs Ă©tudes secondaires et d’acquĂ©rir une compĂ©tence technique propice Ă  l'emploi[21].

ERDA Tech prĂ©pare les Ă©tudiants Ă  l’universitĂ©. Il gĂšre Ă©galement un programme de formation non formelle des compĂ©tences (Palihan) pour les enfants plus ĂągĂ©s. Le premier collĂšge technique est construit en fĂ©vrier 1994.

« Nous formons des enfants qui doivent retrouver confiance en la vie »

— R.P. Pierre Tritz S.J.

.

Le Groupe ERDA a Ă©largi ses domaines d’activitĂ© en dehors de la capitale dans les zones rurales Ă  travers tout le pays.

ERDA Ă  l'occasion des 100 ans du PĂšre Tritz.

En 1995, avec l’aide d’un groupe d’avocats bĂ©nĂ©voles, il crĂ©e ASAP, the Albert Schweitzer Association Philippines dont l’objectif est d’aider les enfants en conflit avec la loi et travaille pour libĂ©rer les enfants des prisons[22] - [23]. Ces programmes comprennent : la dĂ©fense juridique et l’intervention, les mĂ©dias et la publication (plaidoyer), l’éducation et la formation de para-juriste, l’éducation et la rĂ©insertion. Sa mission consiste Ă  aider des dizaines de milliers d’enfants de la rue qui ont Ă©tĂ© jetĂ©s en prison parce qu’obligĂ©s de vivre de rapines et de mendicitĂ©, Ă  Ă©tablir des dossiers pour les dĂ©fendre et les tirer de cette situation dĂ©sastreuse. « Notre but est de casser le cercle vicieux qui s’appelle arrestation - dĂ©tention - retour dans la rue - re-arrestation », nous a dit la responsable lors de notre rĂ©cent passage.

La fin de sa vie

Dans la modeste et minuscule chambre dans laquelle il vĂ©cut jusqu’à la fin de sa vie, il lisait Ă  haute voix une priĂšre de saint François d'Assise :

« Fais que je ne cherche pas tant Ă  ĂȘtre consolĂ© que de consoler, d'ĂȘtre compris que de comprendre, d'ĂȘtre aimĂ© que d'aimer, parce que c'est en donnant que l'on reçoit et en s'oubliant soi-mĂȘme qu'on se retrouve soi-mĂȘme, c'est en pardonnant qu'on obtient le pardon, c'est en mourant qu'on ressuscite Ă  l'Ă©ternelle vie »

— Saint François d'Assise

.

R.P. Pierre Tritz, ERDA Foundation.

Neuf jours avant ses 102 ans, le 10 septembre 2016, le pÚre Pierre Tritz décÚde d'une insuffisance cardiaque majeure à 19h43 à l'hÎpital de l'University of Santo Tomas, Manille[24].

Distinctions

  • 1983. Le R.P. Tritz reçoit le prix Raoul Follereau de l'AcadĂ©mie française pour son courage et son dĂ©vouement envers les lĂ©preux.
  • 1992 le 8 dĂ©cembre. Il reçoit de la Fondation internationale des Lions Club le titre de Compagnon de Melvin Jones[25].
  • 1993. Cory Aquino, ancienne prĂ©sidente des Philippines, remet au pĂšre Tritz le prix de la paix Aurora Aragon Quezon Peace Awards[26].
  • 1993. Fidel Ramos prĂ©sident des Philippines, lui remet le Golden Heart Award[27] pour ses services remarquables qu’il a rendus pour l'amĂ©lioration des conditions morales, sociales et Ă©conomiques du peuple philippin.
  • 1993 le 24 juin. Il reçoit la mĂ©daille d’officier de l’Ordre National du MĂ©rite (France)[28].
  • 1993 le 30 novembre. Le pĂšre Pierre Tritz a reçu le prix et la mĂ©daille d’or Albert-Schweitzer qui distingue des personnalitĂ©s qui se dĂ©vouent de façon exemplaire et dĂ©sintĂ©ressĂ©e pour le bien d’autrui. Ce prix a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© par la Fondation Johann Wolfgang von Goethe[29].
  • 1993 le 9 dĂ©cembre. Il reçoit la mĂ©daille Apolinario Mabini[30], mĂ©daille philippine le rĂ©compensant aprĂšs l'avoir dĂ©signĂ© comme le travailleur professionnel de l'annĂ©e pour son Ɠuvre de rĂ©habilitation des enfants .
  • 1996. Le pĂšre Tritz est promu au grade de chevalier de la LĂ©gion d’Honneur[31].
  • 1998. L'AcadĂ©mie nationale de Metz dĂ©cerne au pĂšre Tritz le prix Chabot-Didon[32] qui distingue tous les deux ans une personnalitĂ© ou une association dont le renom et les activitĂ©s honorent notre rĂ©gion.
  • 2004. L'AcadĂ©mie allemande lui dĂ©cerne le prix de la Germany’s Supreme Commander of the Order of Merit Award[33]. L'ambassadeur d'Allemagne Herbert D. Jess a invitĂ© Ă  cette occasion l'ambassadrice de France RenĂ©e Veyret et l'ambassadrice de Suisse Lise Favre .
  • 2004. Ses travaux et rĂ©alisations ont Ă©tĂ© reconnus aux Philippines par le prix du Volunteer Lifetime Achievement Award (VLAA)[34] remis par Search for Outstanding Volunteers (SOV).

Notes et références

  1. Nos cousins de par le monde par Joseph Tritz de Peltre, France, Lorraine Berceau des Tritz http://www.tritz.info/.
  2. Christian Brincourt, Gilles Lambert, Grandir Ă  Manille : Les 75 000 enfants du pĂšre Tritz, Bayard, 1995.
  3. Marcel Crozer, Isabelle Crozer, Pùre Tritz : l’espoir à Manille, Brepols, 1994.
  4. Jean-Claude Darrigaud, Les Anti-trottoirs de Manille : Pierre Tritz, pĂšre des enfants de la rue, Paris : Fayard, 1992.
  5. ERDA Foundation https://erdafoundation.wordpress.com/about/erda-fact-sheet }.
  6. « Epidemiological review of leprosy in the WHO Western Pacific Region 2000, p.3 », sur https://apps.who.int (consulté le ).
  7. « Académie Française, Raoul Follereau », sur http://www.academie-francaise.fr (consulté le ).
  8. « Le P. Pierre Tritz, bienfaiteur des enfants des rues de Manille, est décédé » par Isabelle Demangeat et Clémence Houdaille, La Croix, 19 septembre 2016 https://www.la-croix.com/Religion/Monde/Le-P-Pierre-Tritz-bienfaiteur-enfants-rues-Manille-decede-2016-09-19-1200790138
  9. Alfred Louis, Jean-Marie Wagner, "La descendance de Jost Tritz (1575-1635) par ses fils", Lorraine Berceau des Tritz, Peltre, mai 2005
  10. Sa sƓur Catherine, nĂ©e le 4 aoĂ»t 1915 est entrĂ©e dans la congrĂ©gation des SƓurs de Peltre comme enseignante. AprĂšs quelques annĂ©es dans cette congrĂ©gation, elle s'oriente vers le Carmel, entrant en 1950 au Carmel de 'Lucena City' Ă  trois heures de route de Manille. Elle prendra le nom de SƓur ThĂ©rĂšse de l'Enfant JĂ©sus et sera pendant de nombreuses annĂ©es la MĂšre SupĂ©rieure de ce Carmel. Son frĂšre Jean, nĂ© le 7 octobre 1917, est Ă©galement devenu jĂ©suite. Missionnaire-bĂątisseur, aprĂšs plusieurs annĂ©es passĂ©es en France, il rejoint Madagascar en 1955. Constructeur de sĂ©minaires et autres bĂątiments, il se rend ensuite Ă  la lĂ©proserie de Marana oĂč il s'occupe de toute la gestion matĂ©rielle de ce village des lĂ©preux en lien avec une congrĂ©gation fĂ©minine. Il y dĂ©cĂšde le 22 septembre 1998. Son neveu, le pĂšre Pierre Tritz est entrĂ© dans la congrĂ©gation des Fils de la charitĂ© dont il sera le supĂ©rieur gĂ©nĂ©ral de juillet 2012 Ă  juillet 2018
  11. Institut des Hautes Etudes Industrielles et Commerciales de Tientsin
  12. Sch. Amado T. Tumbali, S.J., Assistant Province Archivist Philippines, Jesuits Biography of Fr. Pierre T. Tritz, sj (1914-2016) https://www.phjesuits.org/portal/fr-pierre-t-tritz-sj-1914-2016/ .
  13. Leping Mou, The liberal arts curriculum in china’s christian universities and its relevance to china’s universities today, Master of Arts Thesis, Ontario Institute for Studies in Education, University of Toronto; 2018 https://tspace.library.utoronto.ca/bitstream/1807/89591/3/Mou_Leping_201806_MA_thesis.pdf .
  14. Ma. Ceres P. Doyo, "Fr. Pierre Tritz @ 100, Erda @ 40", Philippine Daily Inquirer, 2 Octobre 2014, https://opinion.inquirer.net/78947/fr-pierre-tritz-100-erda-40 .
  15. "DĂ©cĂšs du pĂšre Pierre Tritz", Eglise catholique en Moselle, DiocĂšse de Metz,13 septembre 2016, https://metz.catholique.fr/accueil-3/actualites-diocesaines/295125-deces-pere-pierre-tritz/ .
  16. Susan Gunn, "Helping the hard ones: Child scavengers of the Philippines", rapport, 151 pages, International Labour Office, GenĂšve, Suisse 1 novembre 1995 https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---asia/---ro-bangkok/---ilo-manila/documents/publication/wcms_493923.pdf
  17. Sr. Josefina Diaz, Father Pierre Tritz, SJ: Touching the Lives of Filipinos, booklet edited by Immaculate Heart of Mary (ICM).
  18. Les Amis des Enfants du Monde
  19. FAHAN Foundation for the Assistance to Hansenite
  20. AndrĂ© Poinot, “Un JĂ©suite Chez Les LĂ©preux : Le PĂšre Tritz À Manille », Bulletin de l’ALLF, n° 24, avril 2009, page 55 https://docplayer.fr/16698253-Un-jesuite-chez-les-lepreux-le-pere-tritz-a-manille-andre-poinot.html .
  21. ERDA Belgique Philippines
  22. "Aux Philippines, l’association Albert Schweitzer au service des enfants ex-prisonniers", page 50 http://www.afaas-schweitzer.org/doc/images_mythe_histoire.pdf .
  23. Kenneth C. Siruelo, "Fr. Pierre T. Tritz, SJ, A lifetime of volunteer service and commitment", 14 septembre 2016, PNVSCA, Philippine National Volunteer Service Coordinating Agency http://www.pnvsca.gov.ph/?p=1325 .
  24. Fr. Aristotle C. Dy, SJ, Ph.D. is president of Xavier School, "Homily at the funeral of Fr. Pierre Tritz, SJ", The Philippine Star, 18 septembre 2016, https://www.philstar.com/other-sections/letters-to-the-editor/2016/09/18/1624950/homily-funeral-fr-pierre-tritz-sj .
  25. Compagnon de Melvin Jones
  26. ‘’First Lady Aurora Aragon-Quezon’’ https://aurora.gov.ph/about/first-lady-aurora-aragon-quezon/
  27. The Order of the Golden Heart
  28. Chancellerie de l’ordre national du MĂ©rite, dĂ©cret du 24 juin 1993 portant promotion et nomination https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000728908/
  29. Mme Prof. Dr. Marie-Paule Stintzi, présidente de la Fondation Johann Wolfgang von Goethe (Bùle) http://www.irenees.net/bdf_fiche-acteurs-408_fr.html
  30. List Apolinario Mabini Awardees
  31. Ordre de la Légion d'honneur, décret du 12 juillet 1996 portant promotion et nominationhttps://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000547085
  32. Remise du prix Chabot-Didon au R.P.. Tritz http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/33793/ANM_1998_19.pdf?sequence=1
  33. "Germany’s highest award for Fr. Pierre Tritz, S.J." Sundry Strokes, 16 juin 2004, https://www.philstar.com/opinion/2004/06/16/254146/germany146s-highest-award-fr-pierre-tritz-sj
  34. "A Filipino Icon of Volunteerism", PNVSCA, 19 septembre 2014.http://www.pnvsca.gov.ph/?p=1653

Voir aussi

Vidéos

  • VĂ©ronique D'Oliveria, Alain Blanquet, Alain Thiery, Anne Peiffer, Emmanuel Bellaches, "Enfants de Manille", France 3 Lorraine-Champagne-Ardenne, 2003, VidĂ©o ERDA CE Centre Europe.
  • MarylĂšne Bergmann, "Interview de Camille Gubelmann, Émission spĂ©ciale sur le PĂšre Tritz", Mirabelle TV [vidĂ©o en ligne]. Dailymotion, 2012 [vue le 18/12/2020].
  • Melchor Raymundo, "A million thanks to Fr. Tritz", Xavier School San JosĂ© [vidĂ©o en ligne]. YouTube, 15 novembre 2014 [vue le 18/12/2020].
  • "A Tribute to Fr Pierre Tritz' 100th Birthday", Imagic Productions [vidĂ©o en ligne]. YouTube, 28 avril 2015 [vue le 18/12/2020].
  • "En mĂ©moire du PĂšre TRITZ sj, missionnaire aux Philippines", Missionweb, [vidĂ©o en ligne]. YouTube, 2016 [vue le 18/12/2020].
  • Camille Gubelmann, "Avec les enfants des Philippines, ERDA CE", Missionweb [vidĂ©o en ligne]. YouTube, 22 oct. 2016 [vue le 18/12/2020].

Liens externes

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