Pierre Crousillac
Pierre Crousillac, né le à Brive-la-Gaillarde et mort le à Turenne, est un général de corps d'armée français et ancien résistant.
Pierre Crousillac | ||
Naissance | Brive-la-Gaillarde |
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Décès | Turenne |
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Origine | France | |
Allégeance | France | |
Grade | Général de corps d'armée | |
Années de service | 1946 – 1981 | |
Conflits | Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
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Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de la Valeur militaire Croix du combattant volontaire de la guerre de 1939-1945 Médaille coloniale Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre Médaille commémorative de la campagne d'Indochine Croix du combattant volontaire de la Résistance Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre national du Mérite Médaille commémorative française des opérations du Moyen-Orient Croix du combattant |
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Insigne de parachutiste | ||
Biographie
Enfance et jeunesse
Pierre Crousillac est né le à Brive-la-Gaillarde en Corrèze.
Il grandit en Corrèze à Tulle et entre en classes préparatoires scientifiques au Lycée Louis-le-Grand avant d'intégrer l'École polytechnique en .
Son intégration est de courte durée, puisqu'il est envoyé aux Chantiers de la jeunesse française deux mois plus tard. Il est affecté en tant que Caporal-chef à Argelès-sur-Mer, à Saint-Amans-Soult puis à Argentat.
En , réfractaire au Service du travail obligatoire, il rejoint l'Armée Secrète de la région de Brive-la-Gaillarde où il dirige une compagnie de maquisards. Comme la plupart de ses compagnons d'armes, il intégre le régiment de Marche Corrèze Limousin et participe aux opérations de libération.
La paix revenue en 1945, il réintègre l'École polytechnique pour en sortir en 1948 dans l'armée du Génie, puis celle des Transmissions.
Guerre d'Indochine
Après une première affectation où il est chargé des transmissions des convois qui acheminent le Plan Marshall en Europe, il embarque en 1951 sur le paquebot des Messageries maritimes La Marseillaise, à destination de Saïgon en Indochine. Commandant de la compagnie opérationnelle des transmissions, il exerce le commandement des transmissions des grandes opérations du Nord Tonkin, en particulier au camp retranché de Na San. Il est cité trois fois successivement sur la Rivière noire, à Na San et à Phu No Quan, pour ses qualités d'organisateur, de combattant et pour l'ascendant qu'il a sur son personnel. En fin de séjour, il est breveté parachutiste à Hanoï.
Retour en France puis l'Algérie
De retour en France, après un stage à l'école d'État-Major, il est affecté à l'État-Major des armées. Il participe en 1956 à la mission de liaison française auprès de l'armée israélienne pendant les opérations de Port Saïd et du Sinaï (opération sur le canal de Suez). Il est ensuite affecté à la 11e demi-brigade parachutiste de choc dont il commande successivement le groupement de marche (GM) puis le 11e bataillon parachutiste de choc (BPC) entre 1959 et 1961. Il s'illustre à quatre reprises dans les opérations militaires en Algérie en zone frontalière et au Nord Sahara, ce qui lui vaut une citation avec palme.
Après la Guerre d'Algérie
Au retour d'Algérie, le stage à l'École supérieure de guerre lui ouvre une carrière à hautes responsabilités en état-major et à l'international, entrecoupée de postes de commandement : d'abord au commandement des transmissions de la 11e division parachutiste avec de nombreuses missions en Afrique, puis au commandement des transmissions du 1er corps d'armée, et enfin au poste de général attaché des Forces Armées à Moscou.
Il prend ensuite le commandement de la 8e division à Compiègne et, après le poste d'adjoint à la 4e région militaire, il rejoint la tête de la mission militaire auprès du comité militaire de l'OTAN comme général de corps d'armée pour quitter le service actif en novembre 1981.
Retraite
Sa retraite est très active. Impliqué dans des associations patriotiques[1] - [2] nationales ou corréziennes[3], le général est également un amoureux de la cité de Turenne qu'il contribue à faire connaître[4] et à faire visiter avec son érudition d'historien. Une place y porte son nom depuis .
Pierre Crousillac est décédé le .
DĂ©corations
Officier de la LĂ©gion d'honneur (1967)
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs - étoile de vermeil et étoile d'argent (1953)
Croix de la Valeur militaire - palme (1961)
Croix du combattant volontaire de la guerre de 1939-1945
Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre
Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
Croix du combattant volontaire de la RĂ©sistance
Commandeur de la LĂ©gion d'honneur (1981)
Commandeur de l'ordre national du MĂ©rite (1975)
Médaille commémorative française des opérations du Moyen-Orient
Notes et références
- « Accueil », sur www.anapi.asso.fr (consulté le )
- « Accueil », sur ANOCR (consulté le )
- « n°216 », BriveMag,‎ , p. 31
- Centre France, « Hommage au général Crousillac », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )