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Picotelle Ă  gorge blanche

La Picotelle Ă  gorge blanche (Pygarrhichas albogularis), unique reprĂ©sentant du genre Pygarrhichas, est une espĂšce de passereaux de la famille des Furnariidae. Cet oiseau mesure une quinzaine de centimĂštres de longueur, avec une queue raide et arrondie. Les parties supĂ©rieures sont brun sombre, tirant sur le roux en bas du dos et sur la queue et contrastant fortement avec la gorge et la poitrine d'un blanc Ă©clatant. Le reste des parties infĂ©rieures est grossiĂšrement tachetĂ© de blanc. Le bec est long, lĂ©gĂšrement incurvĂ© vers le haut. L'apparence gĂ©nĂ©rale rappelle celle d'une sittelle (Sitta spp.), bien qu'ils ne soient pas directement apparentĂ©s. Comme les Sittidae, ce Furnariidae parcourt infatigablement les troncs et les branches des vieux arbres pour trouver les petits arthropodes qui constituent sa nourriture, en remontant en spirale le long des troncs, ou en se dĂ©plaçant parfois la tĂȘte en bas. La Picotelle Ă  gorge blanche consomme de petits invertĂ©brĂ©s trouvĂ©s sur l'Ă©corce et niche dans des cavitĂ©s d'arbres. En dehors de la saison de reproduction, elle peut former des volĂ©es mixtes d'alimentation avec d'autres espĂšces d'oiseaux.

La Picotelle Ă  gorge blanche peuple la pointe sud du continent amĂ©ricain, au Chili et en Argentine, depuis Santiago et Mendoza jusqu'en Terre de Feu. Elle recherche les forĂȘts aux grands arbres — les vieux troncs lui offrant les sites de nidification adaptĂ©s — qu'elles soient de plaine ou d'altitude, denses ou ouvertes. Elle est dĂ©crite en 1831 par Phillip Parker King, un Britannique ayant explorĂ© la Patagonie et la Terre de Feu. Son placement systĂ©matique est restĂ© imprĂ©cis au sein de sa famille, des ressemblances superficielles avec d'autres Furnariidae glanant leur nourriture sur l'Ă©corce des arbres semblant ĂȘtre le rĂ©sultat d'une convergence Ă©volutive. Des phylogĂ©nies molĂ©culaires semblent la rapprocher des genres Microxenops et Ochetorhynchus. Aucune sous-espĂšce n'est dĂ©crite. Son aire de rĂ©partition est relativement vaste et il n'y a pas de signe de dĂ©clin de ses effectifs ; l'Union internationale pour la conservation de la nature considĂšre donc cet oiseau comme de « prĂ©occupation mineure ».

Pygarrhichas albogularis

Description

Morphologie

Photo couleur : vue d'un petit oiseau brun à gorge blanche sur une branche dénudée.
Une Picotelle Ă  gorge blanche adulte.

La Picotelle Ă  gorge blanche mesure de 15 Ă  16 cm de longueur en moyenne, pour un poids compris entre 20 et 27 grammes[1] - [2]. Elle possĂšde une apparence caractĂ©ristique, rappelant celle d'une sittelle, Ă  la fois par l'allure gĂ©nĂ©rale et par le plumage, avec des parties infĂ©rieures diffĂ©rentes de tout autre Furnariidae[1]. L'aile pliĂ©e mesure de 76 mm Ă  86 mm (81 mm en moyenne), la queue entre 52 et 65 mm (59,4 mm en moyenne) et le tarse de 20,0 Ă  23,7 mm (22 mm en moyenne), selon des mesures donnĂ©es par Ricardo Rozzi et effectuĂ©es sur 19 Ă  35 individus[2]. L'iris est brun foncĂ©[1]. Le bec est long, de 16,0 Ă  23,8 mm environ (19,5 mm en moyenne)[2], lĂ©gĂšrement recourbĂ© vers le haut[3], avec la mandibule supĂ©rieure gris foncĂ©, et la mandibule infĂ©rieure blanchĂątre ou grisĂątre pĂąle[1]. Les pattes sont gris sombre, noirĂątres ou brunes[1].

En dĂ©pit de sa petite taille, c'est une espĂšce qui se remarque facilement par sa gorge blanche qui tranche avec les parties supĂ©rieures[3]. La face est brun-noir et lĂ©gĂšrement plus sombre que la calotte, brun terne[1]. Le dos est un peu plus pĂąle, mĂȘlĂ© de chĂątain[1], et tirant sur le roux sur le croupion et la queue[3] - [4]. Les couvertures alaires sont brun foncĂ©, avec du roux ou du chĂątain sur le bord des plumes et Ă  leur extrĂ©mitĂ©. Les couvertures primaires sont plus sombres, les rĂ©miges trĂšs sombres avec les bords clairs, et une courte barre alaire roux clair traverse les primaires internes[1]. La queue est arrondie, avec des rectrices trĂšs raides aux barbes raccourcies, les faisant se terminer en petites Ă©pines mesurant jusqu'Ă  mm de long[1]. Une grande zone blanche couvre la rĂ©gion malaire et la gorge, descendant jusqu'au milieu de la poitrine. Le reste des parties infĂ©rieures, jusqu'aux sous-caudales, est constituĂ© de plumes blanches largement bordĂ©es de brun foncĂ© donnant un aspect tachetĂ© irrĂ©gulier. Chez les adultes, les deux sexes sont semblables. Le jeune se distingue par sa calotte et son dos fortement rayĂ©s d'ocre, et avec souvent des bordures noirĂątres sur les plumes de la gorge[1].

Voix

Cette espĂšce Ă©met des cris courts et aigus, mĂ©talliques, Ă©voquant une succession rapide de gouttes[3]. Le cri de contact est dĂ©crit comme un « kik-ik Â», « tsi-ik » ou « tsik » mĂ©tallique, fort et agitĂ©, souvent rĂ©pĂ©tĂ© rapidement. La Picotelle Ă  gorge blanche peut aussi Ă©mettre un « peet peet Â» sonore, et en vol un « tick Â» sec[1].

Écologie et comportement

Alimentation

Photo couleur : vue d'un petit oiseau au dos rayé noir et fauve et gorge blanche, accroché à l'écorce grise d'un gros arbre.
La Picotelle Ă  gorge blanche peut se nourrir en bandes avec d'autres espĂšces d'oiseaux, comme ce Synallaxe rayadito (Aphrastura spinicauda).

Ayant un comportement analogue aux sittelles (Sitta spp.), la Picotelle Ă  gorge blanche est un oiseau agitĂ©, qui se dĂ©place de façon saccadĂ©e, changeant rapidement de direction, pouvant descendre des troncs tĂȘte la premiĂšre. Elle parcourt les troncs et les grosses branches des vieux arbres, souvent en montant en spirale autour des troncs[3], recherchant pour se nourrir les petits insectes et leurs larves dans chaque interstice, parfois en tapant lĂ©gĂšrement du bec, un peu comme un pic[5] ou dĂ©nichant les larves sous l'Ă©corce avec son bec[6]. Elle peut utiliser sa queue comme appui, mais elle prospecte aussi beaucoup avec la queue relevĂ©e[1]. Elle explore rapidement les troncs et passe plus de temps Ă  prospecter dans les plus petites branches, cherchant des proies Ă  la base des pĂ©tioles des feuilles[5].

Son rĂ©gime alimentaire est peu connu, constituĂ© d'arthropodes dont des adultes et des larves de colĂ©optĂšres, ainsi que des diptĂšres[1] - [2]. Une Ă©tude menĂ©e dans la province d'Osorno a montrĂ© que la Picotelle Ă  gorge blanche prospecte majoritairement sur des arbres comme le CoigĂŒe (Nothofagus dombeyi), mais aussi le Roble de NeuquĂ©n (N. obliqua), l'Ulmo (Eucryphia cordifolia), et d'une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale sur les arbres morts, mĂȘme quand d'autres essences d'arbres et arbustes sont disponibles. Ces prĂ©fĂ©rences pourraient ĂȘtre expliquĂ©es par la structure de l'Ă©corce et la plus grande abondance des insectes accessibles[7]. En certains lieux, notamment sur les Ăźles ne comptant pas de prĂ©dateurs terrestres, l'espĂšce peut Ă©galement se nourrir au sol[3]. En dehors de la saison de reproduction, elle peut former des volĂ©es mixtes d'alimentation avec le Synallaxe rayadito (Aphrastura spinicauda), ainsi qu'avec le Pic bĂ»cheron (Veniliornis lignarius), et parfois aussi avec le PĂ©poaza Ɠil-de-feu (Xolmis pyrope)[8], le Phrygile de Patagonie (Phrygilus patagonicus) et le Chardonneret Ă  menton noir (Spinus barbatus)[9].

Reproduction

La Picotelle Ă  gorge blanche niche dans des cavitĂ©s d'arbres. Elle peut creuser son nid dans le tronc des arbres sĂ©nescents ou ayant Ă©tĂ© victimes du feu[3] - [4], mais n'est pas aussi performante Ă  cette tĂąche que d'autres espĂšces comme les pics et rĂ©utilise donc Ă©galement les cavitĂ©s existantes. L'observation de comportements antagonistes de la Picotelle envers d'autres espĂšces rĂ©utilisant les cavitĂ©s des arbres laisse Ă  penser qu'elle entre en compĂ©tition avec ces oiseaux dans l'utilisation des cavitĂ©s plus qu'elle ne leur procure des sites de nidification nouveaux en excavant son propre trou[10]. Une Ă©tude menĂ©e sur le Synallaxe rayadito (Aphrastura spinicauda) visant Ă  Ă©valuer si la diffusion de chants de conspĂ©cifiques attirait ou non les individus dans un secteur propice Ă  la nidification a montrĂ© qu'au contraire, les oiseaux nichant en cavitĂ© — dont la Picotelle Ă  gorge blanche et le Troglodyte familier (Troglodytes aedon) — Ă©vitaient les zones Ă  concurrence. La Picotelle Ă  gorge blanche utilise cependant facilement les nichoirs[11].

La cavitĂ© recevant le nid est gĂ©nĂ©ralement situĂ©e entre trois et huit mĂštres du sol, et mesure 25 Ă  40 cm de profondeur. Aucune autre garniture que les copeaux de l'excavation n'en tapisse le fond, mais la prĂ©sence d'un tapis d'herbes et de plumes a Ă©tĂ© signalĂ©e une fois. La saison de reproduction s'Ă©tale probablement sur le printemps et l'Ă©tĂ© austral, les Ɠufs Ă©tant pondus en novembre-dĂ©cembre et les jeunes sortant en dĂ©cembre. La Picotelle Ă  gorge blanche est supposĂ©e monogame, et pond deux Ă  trois Ɠufs[1]. Des Ɠufs conservĂ©s au musĂ©e d'histoire naturelle de Londres et mesurĂ©s par Eugene William Oates ont des dimensions d'environ 21,5-22 × 16,7-17 mm[12]. Des donnĂ©es de capture-marquage-recapture effectuĂ©es sur 35 individus dans la rĂ©serve de biosphĂšre Cabo de Hornos indiquent une longĂ©vitĂ© de 3 ans et 8 mois au moins[2].

RĂ©partition et habitat

Carte de l'AmĂ©rique du Sud en gris, l'extrĂȘme sud-est en vert.
Répartition de l'espÚce en Amérique du Sud[13] - [1].
  • PrĂ©sence Ă  l'annĂ©e

Cette espĂšce vit dans le centre et le sud du Chili et dans l'ouest de l'Argentine, depuis Santiago et Mendoza jusqu'en Terre de Feu[1]. On la trouve au sud de sa rĂ©partition dans la forĂȘt la plus mĂ©ridionale au monde, sur l'Ăźle Horn[3]. Elle vit depuis le niveau de la mer jusqu'Ă  1 200 m d'altitude[1] - [13], peuplant les forĂȘts aux grands arbres, qu'elles soient denses ou pas, mais Ă©vite les jeunes boisements[8]. La Picotelle Ă  gorge blanche recherche les forĂȘts dominĂ©es par les espĂšces de « faux-hĂȘtres Â» du genre Nothofagus[1]. Elle exploite les troncs Ă  mi-hauteur des arbres jusque dans le haut de la canopĂ©e comme le ferait un petit pic[3]. L'espĂšce est sĂ©dentaire, mais peut se montrer erratique en dehors de la saison de reproduction[1].

Systématique

Taxinomie

Dessin d'un oiseau au plumage brun rouge et au corps moucheté, sur une branche grisùtre.
Planche de John Gould, qui décrit l'espÚce sous le nom de Dendrodramus leucosternus en 1839.

La Picotelle Ă  gorge blanche est scientifiquement dĂ©crite en 1831 sous le protonyme Dendrocolaptes albo-gularis par l'explorateur britannique Phillip Parker King, qui a notamment visitĂ© la Patagonie et la Terre de Feu. La dĂ©nomination spĂ©cifique, albogularis, signifie en latin « Ă  gorge blanche Â» ; la localitĂ© type n'est pas connue mais est supposĂ©e ĂȘtre le dĂ©troit de Magellan. En 1837, le zoologiste argentin Hermann Burmeister retire l'espĂšce du genre Dendrocolaptes, ne regroupant aujourd'hui que cinq espĂšces de grimpars, et lui assigne un genre Ă  part entiĂšre, Pygarrhichas en lui donnant la dĂ©nomination spĂ©cifique inĂ©dite de « ruficaudis Â» (issue du latin et signifiant « Ă  queue rousse Â»)[14]. Burmeister construit ce nom Ă  partir du grec ancien Ï€Ï…ÎłÎ· (pugē) signifiant « croupion » et de αρρÎčÏ‡ÎżÏ‚ (arrhikhos) dĂ©signant l'osier, pour faire rĂ©fĂ©rence Ă  la raideur de la queue de l'oiseau l'aidant Ă  progresser le long des troncs[15].

En 1839 John Gould, ignorant vraisemblablement le travail de King[16], dĂ©crit de façon indĂ©pendante l'espĂšce dans le livre Zoologie du Voyage du H.M.S. Beagle de Darwin sous le nom de Dendrodramus leucosternus (issu du grec ancien pour « Ă  ventre blanc Â»). Il a observĂ© l'espĂšce sur l'Ăźle de ChiloĂ©, et lui trouve des ressemblances avec le Grimpereau des bois (Certhia familiaris) dans son comportement[17]. En 1890, Philip Lutley Sclater place ce genre dans la famille aujourd'hui dĂ©suĂšte des Dendrocolaptidae[18], position changĂ©e par Feduccia en 1973 qui place le genre dans sa famille actuelle, des Furnariidae[19] - [20]. Selon le CongrĂšs ornithologique international et Alan P. Peterson, aucune sous-espĂšce n'est distinguĂ©e[21] - [22].

Au fil des publications scientifiques, les synonymes suivants sont recensés :

Genre Pygarrhichas Burmeister, 1837 EspĂšce Pygarrhichas albogularis (King, 1831)
  • Dendrocolaptes albo-gularis King, 1831[24] - [14]
  • Dendrocolaptes albigularis King, 1831[18]
  • Pygarrhichus albigularis (King, 1831)[18]
  • Pygarrhicus albigularis (King, 1831)[16]
  • Pygarrhichas ruficaudis Burmeister, 1837[14]

Placement dans la famille

Phylogénie possible des Furnariidae[26] :

En 1839, Gould mentionne que George Robert Gray rapprocherait la Picotelle à gorge blanche du genre Dendroplex décrit par Swainson[17] et comptant aujourd'hui deux espÚces de grimpars. Dans le volume 8 de l'encyclopédie Handbook of the Birds of the World, paru en 2003, l'ornithologue américain James van Remsen, Jr. explique que si P. albogularis est traditionnellement rapproché des sittines du genre Xenops et d'autres Furnariidae glanant leur nourriture sur l'écorce des arbres, l'étude du plumage et de la biogéographie semble indiquer que ces différentes espÚces ne sont pas directement apparentées et que leurs ressemblances ne sont que le fruit d'une évolution convergente[1]. Il a également été suggéré que des similarités de plumage et du comportement de prospection pourraient rapprocher la Picotelle à gorge blanche des synallaxes du genre Aphrastura[1].

Deux phylogĂ©nies molĂ©culaires de la famille publiĂ©es en 2009, puis une en 2011, infirment une telle parentĂ© et prĂ©cisent quelque peu l'histoire Ă©volutive tout en impliquant des changements de classification significatifs. Le nommage d'une sous-famille (celle des « Pygarrhichinae Â») ou d'une tribu (celle des « Pygarrhichini », dans la sous-famille des Furnariinae) est avancĂ© pour un clade qui regrouperait la Picotelle Ă  gorge blanche, la Sittine Ă  queue rousse (Microxenops milleri), les espĂšces du genre Ochetorhynchus, et absorberait l'Annumbi rougequeue (O. phoenicurus) ainsi que la Chilia des rochers (O. melanurus), prĂ©cĂ©demment placĂ©s respectivement dans les genres monotypiques Eremobius et Chilia[27] - [28] - [29] - [26].

La Picotelle Ă  gorge blanche et l'Homme

Photo couleur : vue de la lisiĂšre d'une forĂȘt constituĂ©e d'arbres au feuillage haut.
ForĂȘt de Lenga (Nothofagus pumilio) dans la rĂ©gion AisĂ©n (Patagonie chilienne), habitat typique de la Picotelle Ă  gorge blanche.

Dans la culture

La Picotelle Ă  gorge blanche figure dans certaines histoires traditionnelles yaganes sous le nom de tatajurj, oĂč elle accompagne les femmes et collecte des champignons Ă©piphytes du genre Cyttaria (katran en yagan) sur les troncs des HĂȘtres de Magellan (Nothofagus betuloides), des Lengas (N. pumilio) et des Ñires (N. antarctica)[3].

Menaces et protection

L'espĂšce a besoin pour nicher d'avoir Ă  disposition de vieux arbres sĂ©nescents, un habitat spĂ©cifique et peu abondant mĂ©ritant un effort de conservation[3]. Elle est cependant assez commune, et prĂ©sente dans de nombreuses zones protĂ©gĂ©es comme le parc national Vicente PĂ©rez Rosales, le Puyehue, Nahuelbuta et La Campana au Chili, ou le parc national Tierra del Fuego en Argentine[1]. L'aire de rĂ©partition de la Picotelle Ă  gorge blanche est estimĂ©e Ă  470 000 km2 et ses effectifs sont supposĂ©s stables ; ainsi, l'espĂšce est considĂ©rĂ©e comme de « prĂ©occupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature[13].

Annexes

Bibliographie

  • (en) Phillip Parker King, « [Several species of Birds belonging to the collection recently made by Capt. Philip P. King, R. N. during his survey of the Straits of Magellan] », Proceedings of the Committee of Science and Correspondence of the Zoological Society of London, vol. 1,‎ , p. 29-30 (lire en ligne)
  • (en) Ricardo Rozzi, Multi-ethnic Bird Guide of the Sub-Antarctic Forests of South America, Partie 1, University of North Texas Press, , 235 p. (lire en ligne), p. 63-65
  • (en) Ricardo Rozzi et Jaime E. JimĂ©nez, Magellanic Sub-Antarctic Ornithology : First Decade of Long-Term Bird Studies at the Omora Ethnobotanical Park, Cape Horn Biosphere Reserve, Chile, University of North Texas Press, , 388 p. (lire en ligne), p. 62-63
  • (en) James van Remsen, Jr., « White-throated Treerunner (Pygarrhichas albogularis) », dans Josep del Hoyo, Andrew Elliott, Jordi Sargatal, David A. Christie, Eduardo de Juana, Handbook of the Birds of the World Alive, Lynx Edicions, (lire en ligne)

Références taxinomiques

Liens externes

Notes et références

  1. Handbook of the Birds of the World Alive
  2. Rozzi & Jiménez (2014)
  3. Rozzi (2010)
  4. (en) Sharon Chester, A Wildlife Guide to Chile: Continental Chile, Chilean Antarctica, Easter Island, Juan Fernandez Archipelago, Princeton University Press, , 400 p. (lire en ligne), p. 250-251
  5. (en) Lester Leroy Short, Jr., « Observations of the Nuthatch-Like White-Throated Treerunner (Pygarrhichas albogularis) in Argentina », The Condor, short Communications, vol. 71, no 4,‎ , p. 438-439 (lire en ligne)
  6. (es) Rodrigo M. Becerra Serial et Dora Grigera, « DinĂĄmica estacional del ensamble de aves de un bosque norpatagĂłnico de lenga (Nothofagus pumilio) y su relaciĂłn con la disponibilidad de sustratos de alimentaciĂłn », El hornero, vol. 20, no 2,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Alberto Gantz, Miguel Yañez, JosĂ© I. Orellana, Soraya Sade et Carlos E. Valdivia, « Use of tree species by White-throated treerunner (Pygarrhichas albogularis King) in a secondary native forest of southern Chile », Iheringia. SĂ©rie Zoologia, vol. 105, no 2,‎ , p. 193-198 (DOI 10.1590/1678-476620151052193198, lire en ligne)
  8. (en) François Vuilleumier, « Mixed Species Flocks in Patagonian Forests, with Remarks on Interspecies Flock Formation », The Condor, vol. 69, no 4,‎ , p. 400-404 (DOI 10.2307/1366201)
  9. (es) Silvina Ippi et Ana Trejo, « DinĂĄmica y estructura de bandadas mixtas de aves en un bosque de Lenga (Nothofagus pumilio) del noroeste de la Patagonia argentina », OrnitologĂ­a Neotropical, vol. 14,‎ , p. 353-362 (lire en ligne)
  10. (en) Jorge A. Tomasevic et CristiĂĄn F. Estades, « Stand attributes and the abundance of secondary cavity-nesting birds in southern beech (Nothofagus) forests in South-Central Chile », OrnitologĂ­a Neotropical, vol. 17, no 1,‎ , p. 1-14 (lire en ligne)
  11. (en) Claudio S. QuilodrĂĄn, CristiĂĄn F. Estades et Rodrigo A. VĂĄsquez, « Conspecific effect on habitat selection of a territorial cavity-nesting bird », The Wilson Journal of Ornithology, vol. 126, no 3,‎ , p. 534–543 (ISSN 1559-4491, DOI 10.1676/13-108.1)
  12. (en) Eugene William Oates, Catalogue of the collection of birds' eggs in the British Museum, vol. 3, (lire en ligne), p. 182-183
  13. Union internationale pour la conservation de la nature
  14. (en) James Lee Peters, Check-list of birds of the world, vol. VII, , 318 p. (lire en ligne), p. 147-148
  15. (en) James A. Jobling, Helm Dictionary of Scientific Bird Names, Bloomsbury Publishing, , 432 p. (lire en ligne), p. 325
  16. (en) Richard Crawshay, The birds of Tierra del Fuego, Londres, (lire en ligne), p. 80-81
  17. (en) John Gould, The Zoology of the Voyage of H.M.S. Beagle Under the Command of Captain Fitzroy, R.N., during the Years 1832 to 1836, vol. 3 : Birds, Charles Darwin, (lire en ligne), p. 82-83
  18. (en) Philip Lutley Sclater, Catalogue of Birds in the British Museum, vol. 15 : Tracheophonae, (lire en ligne), p. 126-127
  19. (en) Alan Feduccia, « Evolutionary Trends in the Neotropical Ovenbirds and Woodhewers », Ornithological Monographs, American Ornithologists' Union, vol. 13,‎ , p. 69 (DOI 10.2307/40166692)
  20. (en) Mary Heimerdinger Clench, « Body Pterylosis of Woodcreepers and Ovenbirds (Dendrocolaptidae and Furnariidae) », The Auk, short Communications And Commentaries, vol. 112, no 3,‎ , p. 800-804
  21. CongrĂšs ornithologique international
  22. Alan P. Peterson
  23. (en) Jean Louis Cabanis et Ferdinand Heine, Museum Heineanum : Verzeichniss der ornithologischen Sammlung des Oberamtmann Ferdinand Heine, auf Gut St. Burchard vor Halberstadt, vol. 2 : Clamatores, , 175 p. (lire en ligne), p. 34
  24. King (1831)
  25. (de) Martin Lichtenstein, Nomenclator avium Musei Zoologici Berolinensis Namenverzeichnis der in der zoologischen Sammlung der Königlichen UniversitÀt zu Berlin aufgestellten Arten von Vögeln nach den in der neueren Systematik am meisten zur Geltung gekommenen Namen der Gattungen und ihrer Unterabtheilungen, , 123 p. (lire en ligne), p. 65
  26. (en) John Boyd, « FURNARIIDA II - Grallariidae, Rhinocryptidae, Formicariidae, Furnariidae », sur TiF Checklist (consulté le )
  27. (en) Martin Irestedt, Jon FjeldsĂ„, Love DalĂ©n et Per GP Ericson, « Convergent evolution, habitat shifts and variable diversification rates in the ovenbird-woodcreeper family (Furnariidae) », BMC Evolutionary Biology, vol. 9, no 1,‎ , p. 268 (ISSN 1471-2148, DOI 10.1186/1471-2148-9-268)
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  29. (en) Elizabeth P. Derryberry, Santiago Claramunt, Graham Derryberry, R. Terry Chesser, Joel Cracraft, Alexandre Aleixo, Jorge PĂ©rez-EmĂĄn, J.V. Remsen Jr. et Robb T. Brumfield, « Lineage diversification and morphological evolution in a large-scale continental radiation: the Neotropical ovenbirds and woodcreepers (Aves: Furnariidae) », Evolution, vol. 65, no 10,‎ , p. 2973–2986 (DOI 10.1111/j.1558-5646.2011.01374.x, lire en ligne)
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