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Phocas (famille byzantine)

Phocas ou Phokas (en grec ancien : ΊωÎș៶ς – fĂ©minin : Phokaina / ΊώÎșαÎčΜα – gĂ©nĂ©rique pluriel : PhocadĂšs) est le nom d’une famille aristocratique byzantine de Cappadoce Ă  laquelle appartinrent aux IXe siĂšcle et Xe siĂšcle nombre de militaires de haut rang ainsi qu’un empereur, NicĂ©phore II Phocas (r. 963-969). Les membres de cette famille et leurs clients dĂ©tinrent presque tous les postes du haut commandement de l’armĂ©e byzantine tout au cours du Xe siĂšcle et conduisirent avec succĂšs les troupes contre les Arabes en Orient. Étant l’une des familles les plus importantes de l’aristocratie militaire d’Anatolie et dĂ©sireux de conquĂ©rir le pouvoir, les Phocas furent impliquĂ©s dans nombre de rĂ©bellions dirigĂ©es contre les empereurs de Constantinople. Leur pouvoir fut mis en Ă©chec par Basile II (r. 976-1025) et leur importance dĂ©clina aprĂšs le XIe siĂšcle, avec un sursaut au XIIIe siĂšcle sous la dynastie des Laskaris.

Nicéphore II Phocas.

Histoire

Origine et ascension

Le juge Michel AttaleiatĂšs, patrice et consul (vers 1028-aprĂšs 1085) dans une gĂ©nĂ©alogie de l’empereur NicĂ©phore III BotaniatĂšs (r. 1078 – 1081) fait remonter la famille des Phocas Ă  un parent de Constantin le Grand qui avait accompagnĂ© ce dernier lors de la fondation de Constantinople. Il aurait Ă©tĂ© un rejeton de l’illustre famille des Fabii Scipiones. GĂ©nĂ©alogie vraisemblablement fictive qu’AttaleiatĂšs dit avoir trouvĂ©e « dans un livre ancien »[1]. Pour sa part, l’historien arabe Ibn al-AthĂźr (1160 – 1233) situe le berceau de la famille Ă  Tarse et lui donne une origine arabe.

Plus prĂšs de nous, l’historien Jean-Claude Cheynet, se basant sur la prĂ©sence frĂ©quente du surnom « Bardas » parmi les membres de la famille donne Ă  celle-ci une ascendance gĂ©orgienne ou armĂ©nienne[2]. D’autres universitaires avancent une origine grĂ©co-armĂ©nienne[3] - [4] - [5]; toutefois aucune de ces hypothĂšses ne peut ĂȘtre prouvĂ©e[6] - [7]. Quoi qu’il en soit des origines, les Phocas s’étaient installĂ©s en Cappadoce oĂč se concentraient leurs propriĂ©tĂ©s, de mĂȘme que la base de leur pouvoir et le centre de leurs activitĂ©s[6] - [8] - [9].

On trouve le nom Phocas dĂšs les Ve siĂšcle-VIe siĂšcle et un empereur du nom de Phocas rĂšgnera de 602 Ă  610; il est impossible toutefois de relier ces premiers Phocas Ă  la famille du mĂȘme nom[4]. Il faut se souvenir en effet que ce n’est qu’avec la derniĂšre gĂ©nĂ©ration du VIIIe siĂšcle que le nom propre confĂ©rĂ© au baptĂȘme commencera Ă  identifier des lignages lorsque l’illustration d’un personnage cĂ©lĂšbre le justifie et que l’on passera du nom personnel au nom lignager[10].

L’ancĂȘtre attestĂ© dont le nom se perpĂ©tuera dans une famille Ă©tait un soldat, probablement d’humble origine, nommĂ© *tourmarque[N 1] en 872, citĂ© dans quelques manuscrits de la Chronique dite de Georges le Moine. Cappadocien, remarquable par sa force gigantesque et ses vertus, il commandait une petite circonscription administrative et militaire[11]. Son fils, NicĂ©phore Phocas l'AĂźnĂ© devint un brillant gĂ©nĂ©ral au service de l'empereur byzantin Basile Ier et remporta plusieurs victoires sur les Arabes, notamment dans le sud de l’Italie aprĂšs quoi il fut Ă©levĂ© au poste de *domestique des Scholes et remporta Ă  nouveau des succĂšs contre les Arabes en Orient et contre les Bulgares de SimĂ©on Ier dans les Balkans[6] - [9] - [12] - [13]. Son fils, LĂ©on Phocas fut Ă©galement domestique des Scholes, mais sera lourdement dĂ©fait par les Bulgares lors des batailles d'Anchialos et de Katasyrtai; aprĂšs avoir vainement complotĂ© pour s’emparer du trĂŽne de Constantin VII (r. 913 – 959) il devait ensuite s’opposer Ă  l’accession au trĂŽne de Romain LĂ©capĂšne (r. 919 – 944); capturĂ©, il fut aveuglĂ©. Son frĂšre, Bardas Phocas l’Ancien, qui avait participĂ© en 917 Ă  la dĂ©sastreuse bataille dÂŽAnchialos sous ses ordres parvint aprĂšs une pĂ©riode de disgrĂące, Ă  ĂȘtre nommĂ© en 941 gouverneur du thĂšme des ArmĂ©niaques oĂč il eut Ă  repousser les attaques des Rus’ menĂ©s par Igor de Kiev[6] - [14] - [15].

Apogée et déclin

Les thùmes byzantins d’Asie mineure en 950.

AprĂšs la chute des LĂ©capĂšne en 944, Bardas fut nommĂ© l’annĂ©e suivante commandant suprĂȘme de lÂŽarmĂ©e byzantine orientale par lÂŽempereur Constantin VII PorphyrogĂ©nĂšte. Ses fils, NicĂ©phore, LĂ©on et Constantin furent respectivement nommĂ©s gouverneurs (strategoi) des thĂšmes de l’Anatolique, de la Cappadoce et de SĂ©leucie[16] - [17]. Ces nominations devaient inaugurer une pĂ©riode de plus de deux dĂ©cennies durant laquelle les Phocas et leurs clients occupĂšrent pratiquement tous les postes d’importance dans l’armĂ©e byzantine. Ce fut Ă©galement durant cette pĂ©riode que les Phocas s’alliĂšrent Ă  la riche et puissante famille des MaleĂŻnoi qui avait Ă©galement fourni de nombreux gĂ©nĂ©raux Ă  l’armĂ©e byzantine. Ils se rapprochĂšrent Ă©galement d’autres familles puissantes, s’unissant Ă  certaines d’entre elles par mariage, comme les Adralestoi, SklĂšroi, Kourkouas, Parakoutenoi, Balantai et Boraneiatai[18] - [19].

DĂ©jĂ  ĂągĂ©, Bardas ne devait pas se montrer Ă  la hauteur de la tĂąche : il subit une sĂ©rie de dĂ©faites aux mains de l’émir hamdanide Ali Sayf al-Dawla, laissant mĂȘme son fils Constantin captif de l’émir au cours de l’une d’elles. En 955, il fut remplacĂ© par son fils NicĂ©phore. Avec l’aide de LĂ©on qui avait dĂ©jĂ  plusieurs victoires Ă  son actif, et celle de son neveu Jean TzimiscĂšs, NicĂ©phore parvint Ă  reprendre l’initiative, recouvrant la CrĂšte et Chypre, et battant les forces de Sayf al-Dawla Ă  plusieurs reprises[17] - [20] - [21]. Lorsque Romain II dĂ©cĂ©da subitement en 963, le populaire et puissant NicĂ©phore s’empara du trĂŽne devenant empereur senior et protecteur des fils de Romain, Basile II (r. 976 – 1025) et Constantin VIII (r. 962; seul empereur 1025 – 1028). Il nomma alors son pĂšre Bardas *CĂ©sar et son frĂšre LĂ©on *kouropalates et *logothetes tou dromou. Militaire avant tout, il continua ses campagnes en Orient, conquĂ©rant la Cilicie et le nord-ouest de la Syrie[22] - [23] - [24].

Le rĂ©gime de NicĂ©phore II (r. 963-969) devait toutefois devenir rapidement impopulaire tant par son souci des affaires militaires au dĂ©triment de l’économie que par sa politique religieuse. Il fut assassinĂ© en dĂ©cembre 969 par un groupe de militaires mĂ©contents conduits par son neveu et jadis protĂ©gĂ©, Jean TzimiscĂšs, avec la complicitĂ© de l’impĂ©ratrice ThĂ©ophano[25] - [26]. Les PhokadĂšs furent dĂ©mis de leurs postes, perdirent leurs titres et exilĂ©s par le nouveau rĂ©gime. Bardas Phocas le Jeune, le plus jeune fils du kouropalates LĂ©on et ancien *doux de ChaldĂ©e rĂ©ussit Ă  s’échapper et conduisit une rĂ©volte en 970, mais fut dĂ©fait, tonsurĂ© et exilĂ© Ă  l’ile de Chios alors que l’annĂ©e suivante LĂ©on et son fils ainĂ© le *patrikios NicĂ©phore Ă©taient aveuglĂ©s et leurs propriĂ©tĂ©s confisquĂ©es[27] - [28] - [29]. Un membre de la famille devait toutefois avoir un destin diffĂ©rent, Sophia Phokaina, la fille de LĂ©on, qui Ă©pousa Constantin SklĂšros, frĂšre de Bardas SklĂšros. Ce dernier Ă©tait le beau-frĂšre de TzimiscĂšs par son premier mariage et un proche collaborateur du nouvel empereur. Leur fille, ThĂ©ophano, devait Ă©pouser en 972 l’empereur du Saint-Empire germanique, Otton II (r. 973-983)[30] - [31].

En 978, Basile II (r. 976 -1025) rappela Bardas pour le nommer responsable des forces impĂ©riales lors de la rĂ©bellion de Bardas SklĂšros. NommĂ© *magistros et domestique des troupes d’Orient, il parvint Ă  dĂ©faire SklĂšros. Mais bientĂŽt, s’étant lui-mĂȘme rĂ©voltĂ© en 987 avec l’appui de nombreuses familles aristocratiques, il prit la tĂȘte d’insurgĂ©s dans une lutte qui dura jusqu’en 989 lors de sa mort Ă  la suite d’une crise cardiaque Ă  la bataille d’Abydos. SklĂšros qui Ă©tait revenu de son exil chez les Arabes et avait Ă©tĂ© fait prisonnier par Bardas Phocas tenta alors de prendre la tĂȘte de la rĂ©volte, s’alliant avec les fils de Bardas, LĂ©on et NicĂ©phore, mais dut bientĂŽt se rendre Ă  l’empereur. LĂ©on tenta de continuer la rĂ©sistance, s’enfermant dans Antioche; mais bientĂŽt les habitants de la ville s’emparĂšrent de lui et le livrĂšrent Ă  l’empereur[32] - [33] - [34].

Derniers descendants

Bataille entre les armées de Bardas SklÚros et de Bardas Phocas.

Ayant rĂ©ussi Ă  mettre un terme aux rĂ©voltes des grandes familles aristocratiques, Basile II prit une sĂ©rie de mesures destinĂ©es Ă  rĂ©duire leur puissance, leur richesse et leur influence. Les PhokadĂšs entre autres furent Ă©cartĂ©s des postes de commandement militaires et virent leurs grandes propriĂ©tĂ©s confisquĂ©es. Son Ă©dit de 996 bien que gĂ©nĂ©ral et dirigĂ© contre l’accumulation illĂ©gale de vastes propriĂ©tĂ©s par les magnats anatoliens, citait spĂ©cifiquement les PhokadĂšs et leurs alliĂ©s les MaleĂŻnoi[34] - [35] - [36]. Les PhokadĂšs n’en conservĂšrent pas moins une certaine influence dans leur Cappadoce d’origine. En 1022, le fils de Bardas Phocas, NicĂ©phore surnommĂ© Barytrachelos, fut acclamĂ© empereur avec l’appui de NicĂ©phore Xiphias. Mais il devait bientĂŽt ĂȘtre assassinĂ© par son complice et ses partisans se dĂ©bandĂšrent[34] - [37] - [38]. La derniĂšre mention d’un descendant direct de cette famille remonte Ă  1026 lorsque le patrikios Bardas, petit-fils du magistros Bardas, fut accusĂ© de comploter contre l’empereur Constantin VIII (r. 1025-1028) et aveuglĂ©[6] - [39] - [40].

Ce devait ĂȘtre la fin de la lignĂ©e directe des grands gĂ©nĂ©raux du Xe siĂšcle qui Ă©tait presque certainement Ă©teinte au milieu du XIe siĂšcle. Toutefois, le prestige qui s’attachait au nom de cette famille devait demeurer vivace mĂȘme aprĂšs leur extinction. L’historien Michel AttaleiatĂšs louera l’empereur NicĂ©phore III BotaneiatĂšs (r. 1078 – 1081) pour avoir Ă©tĂ© reliĂ© aux PhokadĂšs « dont la gloire s’étendit partout sur terre et sur mer »[40]. Le nom de Phocas est rarement mentionnĂ© par la suite jusqu’à ce qu’il revienne au XIIIe siĂšcle dans l’Empire de NicĂ©e. Theodotos Phocas, un oncle de ThĂ©odore Laskaris (r. 1205-1222) devint *megas doux, alors qu’un certain Michel Phocas fut *stratopedarches en 1234 et un autre membre de la famille mĂ©tropolite de Philadelphie[6] - [41].

Époque moderne

D'autres Phocas sont connus à l'Époque moderne, qui sont probablement issus de familles homonymes.

AprĂšs la chute de Constantinople en 1453, EmmanouĂ­l FokĂĄs (grec : Î•ÎŒÎŒÎ±ÎœÎżÏ…ÎźÎ» ΊωÎșÎŹÏ‚) et son frĂšre AndrĂłnikos (grec : ΑΜΎρόΜÎčÎșÎżÏ‚) se sont exilĂ©s dans le PĂ©loponnĂšse puis installĂ©s Ă  CĂ©phalonie sous le nom latinisĂ© de Foca. Leurs descendants existent toujours, et se sont illustrĂ©s comme navigateurs, patriotes grecs lors de la Guerre d'indĂ©pendance grecque ou mĂ©decins. En particulier, Juan de Fuca, nĂ© en 1536 Ă  CĂ©phalonie, est connu comme navigateur au service du roi d'Espagne Philippe II, et dĂ©couvreur du dĂ©troit de Juan de Fuca.

Plus récemment, Anastassios Fokas (né en 1952) est professeur de mathématiques à l'université de Cambridge, inventeur de la méthode de Fokas pour la résolution des équations différentielles aux dérivées partielles.

Arbre généalogique (IXe siÚcle-XIe siÚcle)

NicĂ©phore Phocas l'AĂźnĂ©, gĂ©nĂ©ral qui fit la conquĂȘte du sud de l'Italie sous Basile Ier
│
├──> LĂ©on, domestique des Scholes
│
└──> Bardas l'Ancien (878 † 968), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es impĂ©riales contre les Sarrasins
     │
     ├──> NicĂ©phore II (912 † 969)
     │    x ThĂ©ophano Anastaso (941 † ap.978), veuve de Romain II
     │
     ├──> LĂ©on le Jeune (915/20 † ap.971), curopalate
     │    │
     │    ├──> Bardas le Jeune (940 † 989)
     │    │    │
     │    │    ├──> LĂ©on
     │    │    │
     │    │    └──> NicĂ©phore Barytrachelos (965 † 1022)
     │    │         │
     │    │         └──> Bardas († ap.1026)
     │    │
     │    └──> Sophie
     │         x Constantin Sklùros
     │
     └──> Constantin († 954)

Notes et références

Notes

  1. Les titres et fonctions précédés d'une astérisque sont expliqués dans l'article Glossaire des titres et fonctions dans l'Empire byzantin.

Références

  1. Patlagean (2007) p. 139
  2. Cheynet (1990) p. 324
  3. Blaum (1994) p. 6 : « La famille Phocas semble avoir toujours Ă©tĂ© associĂ©e Ă  la province de Cappadoce dans l’est de l’Anatolie; son lignage familial semble avoir Ă©tĂ© un mĂ©lange d’armĂ©nien et de grec (Notre traduction(. »
  4. Charanis (1972) pp. 221-222 : « Les Phocades du Xe siÚcle semble avoir eu une origine mixte. Une lignée était grecque ou profondément hellénisée; une autre arménienne. Il est impossible de dire quelle lignée était grecque et laquelle était arménienne, mais à en juger par le nom de la famille, la lignée grecque était probablement la branche masculine (Notre traduction). »
  5. Tomadakes (1960) p. 45 : « À l’origine, les Phocades Ă©taient en partie grecs, en partie armĂ©niens. Il en dĂ©coule que l’empereur NicĂ©phore Phocas Ă©tait donc d’origine partiellement grecque, partiellement armĂ©nienne. En faire simplement un ArmĂ©nien est donc une erreur. »
  6. Kazhdan (1991) « Phokas », vol. 3, pp. 1665-1666
  7. Krsmanović (2003) note 2
  8. Krsmanović (2003) chap. I
  9. Whitlow (1996) p. 339
  10. Patlagean (2007) p. 96
  11. Patlagean (2007) pp. 116-117
  12. Treadgold (1997) pp. 460-462
  13. Krsmanović, (2003) chap. 2
  14. Treadgold (1997) pp. 474-478
  15. Krsmanović (2003), chap. 3
  16. Whittow (1996) p. 347
  17. Krsmanović (2003) chap. 5
  18. Patlagean (2007) p. 123
  19. Krsmanović (2003) chap. 4 et 5
  20. Treadgold (1997) pp. 486, 489-497
  21. Whittow (1996) pp. 322-323, 325-326
  22. Treadgold (1997) pp. 498 – 505
  23. Whittow (1996) pp. 326-327; 348-349
  24. Krsmanović (2003) chap. 6
  25. Kazhdan (1991) « Nikephoros II », vol. 3, p. 1478
  26. Whittow (1996) pp. 349-354
  27. Treadgold (1997) pp. 507-508
  28. Whittow (1996) pp. 354-355
  29. Krsmanović (2003) chap. 7.1.
  30. Kazhdan (1991) « Theophano », vol. 3, p. 2065
  31. Davids (2002) pp. 79-82.
  32. Treadgold (1997) pp. 514-519
  33. Whittow (1996) pp. 363-373
  34. Krsmanović (2003) chap. 7.2.
  35. Treadgold (1997) p. 545
  36. Whittow (1996) pp. 375-379
  37. Treadgold (1997) p. 530
  38. Whittow (1996) p. 379
  39. Cheynet (1990) pp. 39, 333
  40. Krsmanović (2003) chap. 8
  41. Patlagean (2007) p. 310

Bibliographie

Sources primaires

  • LĂ©on Diacre. Historiae Libri Decem. Vol. VII. Éd. C.B. Hase, Bonn, 1828.
  • Jean SkylitzĂšs. Synopsis Historiarum. Éd. I. Thurn, Berlin, De Gruyter, 1973.
  • Jean Zonaras. Epitomae Historiarum, Libri XIII – XVIII. Éd. T. H. BĂŒttner-Wobst, Bonn, 1897.

Sources secondaires

  • (en) Blaum, Paul A. The Days of the Warlords: A History of the Byzantine Empire, A.D. 969-991. University Press of America, 1994. (ISBN 978-0-8191-9657-6).
  • (fr) Cheynet, Jean-Claude. Pouvoir et Contestations Ă  Byzance (963–1210). Paris, Publications de la Sorbonne, 1990. (ISBN 978-2-85944-168-5).
  • (en) Davids, Adelbert. The Empress Theophano: Byzantium and the West at the Turn of the First Millennium. Cambridge, Cambridge University Press, 2002 [1995]. (ISBN 978-0-521-52467-4).
  • (en) Kazhdan, Alexander, ed. The Oxford Dictionary of Byzantium. Oxford and New York, Oxford University Press, 1991. (ISBN 0-19-504652-8).
  • (he)Tomadakes, Nikolaos V. Eis mnemen K. Amantou: 1874-1960, AthĂšnes, Typographeion Mēna Myrtidē, 1960.
  • (en) Treadgold, Warren. A History of the Byzantine State and Society. Stanford, California, Stanford University Press, 1997. (ISBN 0-8047-2630-2).
  • (en) Whittow, Mark. The Making of Byzantium, 600–1025. Berkeley and Los Angeles, California, University of California Press, 1996. (ISBN 978-0-520-20496-6).

Voir aussi

Liens internes

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