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Perruel

Perruel est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Perruel
Perruel
École-mairie de Perruel.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté de communes Lyons Andelle
Maire
Mandat
Vincent Quéné
2020-2026
Code postal 27910
Code commune 27454
Démographie
Gentilé Perrueliens
Population
municipale
463 hab. (2020 en diminution de 2,11 % par rapport à 2014)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 45″ nord, 1° 22′ 33″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 143 m
Superficie 5,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Romilly-sur-Andelle
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Perruel
Liens
Site web www.perruel.fr

    Ses habitants se nomment des Perruelien(ne)s.

    Géographie

    Vue de Perruel depuis la lisière de la forêt, près du cimetière.

    Cette commune de la vallée de l'Andelle est située entre Vascœuil et Perriers-sur-Andelle.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 763 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,5 °C pour 1981-2010[10], puis à 11 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Perruel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,7 %), forêts (29,6 %), prairies (21,8 %), zones urbanisées (6,9 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Perrolium en 1206 (cartulaire de Saint-Ouen), Perrol en 1216 (cartulaire de Saint-Amand), Perruel dès 1249, Petrolium au XIIIe siècle[19], Perriolium en 1258, Perreuil en 1286 (cartulaire de Saint-Ouen), Perrolium en 1290, Perreil et Perrel en 1291 (livre des jurés de Saint-Ouen), Peruel en 1708 (Th. Corneille)[20].

    Ce nom est à mettre en relation avec Perriers (Perarios vers 1025)[19], toponyme d'un type très commun en Normandie, généralement latinisé en Piri ou Perarii et qui signifie « poiriers Â» dans les parlers de l'Ouest, dont le normand. Perruel remonterait plus précisément à un type *Perareolum[19]. Perruel en est vraisemblablement dérivé avec le suffixe -ol « lieu Â»[21] (< gallo-roman *-EOLU) qui a donné également Roncherolles par exemple. Il est souvent devenu -uel, -ueil ou -euil comme dans les Pommereuil (Eure, Pomerolium vers 1210)[22], Le Pommereuil (Nord).

    François de Beaurepaire précise que le poirier était très répandu en Normandie avant l'essor de la culture du pommier[19].

    Xavier Delamarre[23] se base sur la forme isolée Petrolium (XIIIe siècle), pour proposer le gaulois *petru-ialon : mot-à-mot « les quatre clairières Â», déjà évoqué par Joseph Vendryes[24] au sens de « champ carré Â» qui serait comparable aux différents Pérolet (Pedrolio, etc.), Preuil. Cependant, cette forme est récente et difficilement compatible avec les autres et ignore la relation (commune en toponymie) avec le nom de lieu voisin Perriers-sur-Andelle. Il s'agit plutôt d'une latinisation d'après le mot pierre, petra en latin[19].

    Histoire

    L'église du village était la propriété des seigneurs du village, puis de l'abbaye Saint-Ouen de Rouen, quand Michel de Perruel lui vend en 1299 le fief de Perruel. Il dépendait de la baronnie de Perriers.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1895 Octave Fauquet Manufacturier
    mai 1912 Prosper Josse Républicain Conseiller général de Fleury-sur-Andelle (1913-1922)
    député (1913-1922), sénateur (1924-1929)
    colonel de réserve
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca 1943 Prosper Josse Conseiller général
    Nommé conseiller départemental en 1943[25]
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Claude Philippe DVD[26] retraité
    mars 2014 En cours René Rouffiac SE retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2020, la commune comptait 463 habitants[Note 7], en diminution de 2,11 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    335215292272295315327405390
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    378406380347440416410430416
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    373370330318351360340330338
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    354310333372355401431439466
    2015 2020 - - - - - - -
    475463-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Sainte-Geneviève.
    L'ancienne abbaye de l'Isle-Dieu.
    • Église Sainte-Geneviève [31] du XVIe siècle, détruite à la Révolution et reconstruite sur les fondations d'origine en 1860, en brique, grès et silex.
    • Ancienne abbaye de L'Isle-Dieu[32].
    • Château[33] du XVIIIe siècle.
    • Château des Cables[34], du XVIIIe siècle.
    • Château de la filature dite « la Rouge », vers 1850[35].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Rouen-Boos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Perruel et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Librairie Picard 1981, p. 157.
    20. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 164.
    21. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles anglo-normandes, Bonneton, Paris, 1999, p. 106
    22. François de Beaurepaire, op. cit., p. 159.
    23. Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 249.
    24. La religion des Celtes, p. 39.
    25. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 2 mai 1943, (en ligne).
    26. Annuaire des mairies de l'Eure
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. « Église », notice no IA00016839, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. Notice no IA00016837, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Château », notice no IA00017398, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Château », notice no IA00016838, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Notice no IA00017397, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    Liens externes

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