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Perle (Q17)

La Perle (numéro de coque Q17) était un des premiers sous-marins construits pour la marine française au début du XXe siècle. Le sous-marin était du type Romazzotti, et faisait partie de la classe Naïade. La Perle a été désarmée avant la Première Guerre mondiale.

Perle
illustration de Perle (Q17)
Au premier plan, le sous-marin Grondin de classe Naïade, similaire à la Perle.

Type Sous-marin
Classe Classe Naïade
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Toulon Drapeau de la France France
Lancement 1er décembre 1903
Commission 8 décembre 1904
Statut Retiré du service le 7 juin 1912, désarmé et revendu pour la ferraille à Saïgon le 1er février 1913
Équipage
Équipage 11 hommes, 2 officiers
Caractéristiques techniques
Longueur 23,76 m
Maître-bau 2,26 m
Tirant d'eau 2,62 m
Déplacement 1 490 tonnes en surface
1 740 tonnes en plongée
Propulsion
Puissance 52 ch (thermique)
92 ch (électrique)[1]
Vitesse 7,2 nœuds en surface
5,98 nœuds en plongée
Profondeur 30 m
Caractéristiques militaires
Armement 2 torpilles de 450 mm mm
Carrière
Indicatif Q17

Conception

La Perle a été commandée par la Marine nationale française dans le cadre de son programme de construction de 1900, appartenant à une classe de vingt sous-marins. Elle a été conçue par Gaston Romazzotti, un des premiers ingénieurs sous-marins français et le directeur de l’arsenal de Cherbourg. Elle était à simple coque, à double propulsion, et construite en bronze Roma, un alliage de cuivre conçu par Romazzotti.

Historique

La Perle est construite à Toulon[2], où elle est lancée le 1er décembre 1903 et mise en service le 8 décembre 1904[3]. Ces submersibles sont spécialement conçus pour la garde des rades et des ports[2], et la Perle est affectée à la défense des rades et mouillages de l'Indochine du Sud[3]. Les rivalités sont grandes en Extrême-Orient, entre l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal, sans compter le Japon et la Russie, qui viennent de s'affronter dans une guerre qui a duré un an et demi, avec les batailles de Chemulpo et Port-Arthur. La France se doit donc de protéger ses ports d'Extrême-Orient[2]. La Perle est transportée là-bas par le croiseur porte-torpilleur La Foudre, mais lors de son débarquement dans le port de Saïgon, le 2 novembre 1905, la Perle est victime du très mauvais état d’une grue qui cède, et le sous-marin est projeté à l’eau, lui occasionnant de graves avaries qui ont nécessité plusieurs mois de réparations[3].

La Perle et ses sister-ships étaient dépassés au cours de la décennie suivante. Retirée du service le 7 juin 1912, la Perle fut désarmée[3] et vendue à Saïgon[2] le 1er février 1913[3].

Notes et références

  1. Descriptif des sous-marins de la classe Naïade sur un site consacré à Arthur Krebs, associé de Panhard & Levassor
  2. « Sous-Marins à Saïgon 1906 », sur La Marcophilie navale, (consulté le ).
  3. « Torpilleur Sous-marin 1900 Classe NAÏADE », sur AGASM, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, vol. 2, Conway Maritime Press, , 439 p. (ISBN 085177-245-5, EAN 9780851772455).
  • Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0) .
  • DCN Cherbourg, 100 ans de sous-marins à Cherbourg : 1899-1999 : 1899-1999 : un siècle de construction navale, Cherbourg, DCN, , 10 p..
  • LV Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, vol. Tome II, 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, .
  • Gérard Garier, L'odyssée technique et humaine du sous-marin en France, vol. 1 Du plongeur (1863) au Guêpe (1904), Rennes, Marines éditions, , 244 p. (ISBN 2-909675-34-3, EAN 978-2-909675-19-0).

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