Gaston Romazzotti

Neveu de Gustave Zédé, il entre à l'École polytechnique en novembre 1874[1] et choisit le génie maritime. Ingénieur de 1^re classe (novembre 1880), il est envoyé à Toulon (1878) où il est attaché à la construction du sous-marin Gymnote.

On lui doit des petits sous-marins dit « purs » tels la série des Naïade, surnommé les « fritures » car ils portaient pour la plupart des noms de poissons. Peu concluant, ces sous-marins furent remplacés dès 1898 par les submersibles de Laubeuf.

Ingénieur en chef de 1^re classe (septembre 1896), directeur de la fonderie de Guérigny (1905), il y créa la fabrication des chaînes d'ancres en acier. En 1912, il devient directeur des constructions navales à Brest puis, en 1912, directeur central au ministère et inspecteur général du génie maritime. Il meurt le 18 septembre 1915 en son domicile dans le 16^e arrondissement de Paris[2].

• Chevalier (6 mai 1890), Officier (24 décembre 1899) puis Commandeur de la Légion d'Honneur (31 décembre 1912).
• Un sous-marin de la classe Lagrange, le Romazotti (Q114) a été nommé en son honneur.
• Une rue de Molsheim porte son nom.

• Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 459
• Paul E. Fontenoy, Submarines: An Illustrated History of Their Impact, 2007, p. 76

• Gaston Romazotti sur le site de l’École navale (avec photographies)
• « Cote LH/2377/8 », base Léonore, ministère français de la Culture