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Pegasus (fusée)

Pegasus est un lanceur aĂ©roportĂ© amĂ©ricain pouvant placer en orbite basse une charge de 450 kg. Il a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par la sociĂ©tĂ© aĂ©rospatiale amĂ©ricaine Orbital Sciences. Ce lanceur prĂ©sente la particularitĂ© d'ĂŞtre lancĂ© depuis un avion gros porteur — initialement un B-52 et depuis 1994 un Lockheed L-1011 reconverti — Ă  l'altitude de 12 000 mètres et d'avoir un premier Ă©tage muni d'ailes porteuses. Le premier lancement rĂ©ussi a eu lieu le et plus de quarante tirs ont Ă©tĂ© effectuĂ©s au cours des deux dĂ©cennies qui ont suivi. Le lanceur est utilisĂ© pour placer en orbite basse de petits satellites scientifiques de la NASA, des satellites militaires amĂ©ricains et des satellites commerciaux de tĂ©lĂ©communications.

Pegasus
Lanceur spatial
Une Pegasus au sol avant son accrochage sous un B-52, en septembre 1989.
Une Pegasus au sol avant son accrochage sous un B-52, en .
Données générales
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Constructeur Orbital Sciences / Hercules Aerospace
Premier vol
Statut Opérationnel
Lancements (Ă©checs) 43 (3)
Hauteur 16,9 mètres (X : 15 m)
Diamètre 1,27 mètre
Masse au dĂ©collage 23,1 t (X : 18,5 t)
Étage(s) 3 ou 4
Version décrite XL
Charge utile
Orbite basse 443 kg
Motorisation
1er Ă©tage Orion 50S XL poussĂ©e 74 t ; durĂ©e : 72 s
2e Ă©tage Orion 50 XL poussĂ©e 16 t ; durĂ©e : 67 s
3e Ă©tage Orion 38 poussĂ©e 3,7 t ; durĂ©e : 56 s
4e Ă©tage HAPS poussĂ©e 70 kg ; durĂ©e : 241 s (optionnel)
Missions
Orbite basse/polaire
Le télescope X NuSTAR est installé dans la coiffe du lanceur.
Pegasus-XL en cours d'installation sous son avion porteur Lockheed L-1011.
Pegasus-XL lancé depuis un Lockheed L-1011.

Historique

L'appel d'offres de la DARPA

Pegasus est conçu initialement pour rĂ©pondre Ă  des besoins militaires. Il est proposĂ© en rĂ©ponse Ă  un appel d'offres de la DARPA (agence de recherche militaire amĂ©ricaine chargĂ©e de mettre au point des techniques innovantes), Ă  la recherche d'un lanceur pouvant mettre en orbite de petits satellites militaires (lightsats). La DARPA demande un lanceur pouvant ĂŞtre larguĂ© depuis un avion pour disposer d'une grande flexibilitĂ© opĂ©rationnelle. Hercules Aerospace et Orbital Sciences — ces deux sociĂ©tĂ©s font en 2019 partie du groupe Alliant Techsystems — crĂ©ent en 1987 une coentreprise pour rĂ©pondre Ă  cet appel d'offres. Ils sont les seuls Ă  y rĂ©pondre et sont sĂ©lectionnĂ©s. Ils dĂ©veloppent sur fonds propres, pour un montant « modeste » de 50 millions de dollars, un lanceur comprenant trois Ă©tages Ă  propergol solide pouvant ĂŞtre lancĂ© depuis un bombardier B-52. Le prix de lancement est de 6 millions de dollars sans les options et les coĂ»ts indirects (tests, conception de l'installation de la charge et support sur le site de lancement), qui peuvent faire monter le prix Ă  30 millions de dollars. Ă€ l'Ă©poque, Orbital Sciences, qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1982 Ă  Fairfax en Virginie, a dĂ©veloppĂ© les Ă©tages supĂ©rieurs Ă  propergol solide de la fusĂ©e lourde Titan IV et la sonde spatiale Mars Observer. Hercules Aerospace, qui a son siège Ă  Wilmington (Delaware), fabrique Ă  Salt Lake City (Utah) les propulseurs d'appoint du lanceur Delta II[1].

DĂ©veloppement et premier vol

Le nouveau lanceur baptisé Pegasus est conçu par une équipe d'environ 80 ingénieurs dirigée par le professeur Antonio Elias tandis que les ailes sont dessinées par Burt Rutan. L'accent est mis sur la simplicité toute en exploitant les dernières avancées dans le domaine de la propulsion à propergol solide et de l'informatique embarquée. Aucun test en vol n'est prévu. Pour le premier vol, le B-52 porteur décolle de la base aérienne d'Edwards le et le lanceur léger place un petit satellite militaire sur une orbite polaire. En 1991 la NASA, qui a refondu son programme Explorer dédié aux petits satellites scientifiques décide de sélectionner le lanceur Pegasus pour lancer les plus petits des engins spatiaux du programme (satellites SMEX). Cette décision met fin à la carrière du lanceur Scout utilisé jusque là[1].

Changement d'avion porteur

Après avoir effectuĂ© 5 lancements, les responsables du projet dĂ©cident de remplacer le B-52 par un avion civil Lockheed L-1011 d'Air Canada. L'avion rebaptisĂ© Stargazer (rĂ©fĂ©rence au vaisseau du film Star Trek Next Generation) inaugure une nouvelle technique de transport. Le lanceur Pegasus au lieu d'ĂŞtre attachĂ© sous l'aile est fixĂ© sous le fuselage de son avion porteur. Ce changement permet d'emporter une version plus puissante (XL) dont la masse passe de 19 Ă  23 tonnes[1].

Des débuts difficiles

Mais ces premiers vols avec le B-52 ne se déroulent souvent pas de manière nominale. Pour les deuxième et cinquième tirs l'orbite atteinte n'est pas celle visée. Le troisième lancement se déroule de manière tellement chaotique qu'une enquête est menée. La nouvelle version XL du lanceur débute également par deux échecs. Durant le premier vol () qui emporte un satellite expérimental de l'Armée de l'air, le lanceur dévie de la trajectoire prévue et doit être détruit. Durant le second vol, qui a lieu un an plus tard le , le deuxième étage ne sépare pas correctement et le lanceur devient incontrôlable. La NASA qui a planifié l'utilisation du lanceur pour deux de ses satellites FAST et FUSE doit repousser leur lancement et tente de trouver un lanceur de rechange. Les quatre vols suivants sont des succès mais le cinquième est de nouveau un échec à la suite d'une défaillance d'une batterie du troisième étage qui ne permet pas le déploiement du satellite HETE. Par la suite le lanceur ne connait plus aucun échec même partiel[1].

Un succès relatif

Le lanceur ne connait qu'un succès relatif. En 24 ans il n'est utilisĂ© qu'Ă  42 reprises, soit moins de deux fois par an. Au cours de la dĂ©cennie 2010 les vols se rarĂ©fient : aucun vol n'a lieu en 2009, 2010, 2011, 2014, 2015 et 2017. Pegasus est trop petit pour la plupart des satellites institutionnels ou commerciaux malgrĂ© la rĂ©duction de taille de ceux-ci et il est trop cher pour la plupart des opĂ©rateurs de satellites commerciaux[2].

Profil de mission

L'avion porteur décolle d'un aéroport doté d'équipes au sol pouvant effectuer les tests et assurer le support en vol. Les aéroports qui peuvent être utilisés sont le Centre spatial Kennedy en Floride, la base de Vandenberg et le centre de recherche en vol Dryden en Californie, Wallops Island en Virginie; Kwajalein dans l'Océan Pacifique et les îles Canaries dans l'Océan Atlantique.

Après s'ĂŞtre positionnĂ© Ă  un endroit donnĂ© avec une vitesse et un cap prĂ©dĂ©terminĂ©s, l'avion porteur lâche la fusĂ©e Ă  l'horizontale. Après une chute libre de 5 secondes, le moteur du premier Ă©tage est allumĂ© et la fusĂ©e se met Ă  prendre de l'altitude. L'aile delta en composite Ă  base de fibres de carbone fournit une certaine portance. Des ailerons permettent de corriger la direction car le moteur de la fusĂ©e n'est pas orientable. Ă€ peu près 1 minute et 17 secondes après avoir Ă©tĂ© allumĂ© le moteur du premier Ă©tage s'Ă©teint. La fusĂ©e est alors Ă  une altitude de 60 km en vitesse hypersonique. Le premier Ă©tage se dĂ©tache et emporte l'aile et les ailerons tandis que le deuxième Ă©tage s'allume. Celui-ci brĂ»le durant 1 minute et 18 secondes. Le moteur de cet Ă©tage permet de gĂ©rer les mouvements de lacet et de tangage tandis que les mouvements de roulis sont contrĂ´lĂ©s par des jets d'azote sur le 3e Ă©tage. Alors que le deuxième Ă©tage est Ă  mi-course, la fusĂ©e atteint une altitude oĂą règne un quasi vide. La coiffe qui recouvre le satellite est larguĂ©e. Le troisième Ă©tage est allumĂ©. Il comporte un moteur orientable comme l'Ă©tage prĂ©cĂ©dent. Son temps de combustion est de 64 secondes. La fusĂ©e peut transporter deux satellites ou comporter un quatrième Ă©tage pour atteindre des altitudes plus Ă©levĂ©es ou rĂ©aliser des trajectoires plus complexes. Cet Ă©tage, le HAPS (Hydrazine Auxiliary Propulsion System), est propulsĂ© par 3 petits moteurs consommant de l'hydrazine qui peuvent ĂŞtre rallumĂ©s plusieurs fois. Le poids du HAPS diminue d'autant celui de la charge utile.

Le guidage est réalisé par un ordinateur 32 bits et une centrale à inertie. Un récepteur GPS fournit des informations complémentaires.

RĂ´le de l'avion porteur

Le rĂ´le de l’avion porteur n’est pas d’accroĂ®tre la charge utile satellisable par la fusĂ©e : sa vitesse (0,8 mach) ne reprĂ©sente que 3 % de la vitesse du satellite et l’altitude Ă  laquelle il lance la fusĂ©e (12 000 mètres) ne reprĂ©sente que 4 % du rayon de l’orbite basse gĂ©nĂ©ralement visĂ©e par les satellites. Par contre l’altitude Ă  laquelle la fusĂ©e est lancĂ©e permet de s’affranchir des contraintes mĂ©tĂ©orologiques. Ă€ 12 000 mètres Pegasus se trouve dans la stratosphère donc au-dessus de la troposphère dans laquelle se dĂ©roulent les phĂ©nomènes mĂ©tĂ©orologiques les plus violents (vents…). Pegasus peut ĂŞtre ainsi lancĂ© sans attendre une fenĂŞtre mĂ©tĂ©orologique favorable qui induit habituellement des frais importants liĂ©s Ă  l’immobilisation des Ă©quipes au sol.

De plus l’avion porteur évite d’avoir à utiliser des installations de lancement au sol coûteuses. L’avion peut lancer le satellite depuis la position la plus économique, généralement située au niveau de l’équateur. Le montant de l’assurance est diminué car le lancement se fait au-dessus de l’océan loin des habitations qui pourraient être touchées par les retombées toxiques de la fusée.

Grâce Ă  ce mode de lancement, la tuyère du moteur du premier Ă©tage a pu ĂŞtre allongĂ©e, ce qui amĂ©liore son efficacitĂ©, car Ă  12 000 mètres, elle ne subit pas une pression aĂ©rodynamique aussi forte qu’au sol. Pour la mĂŞme raison les corrections d’attitude peuvent ĂŞtre rĂ©alisĂ©es par la seule action des ailerons simplifiant la conception du moteur du premier Ă©tage (moteur fixe).

DĂ©veloppement

La version originale du lanceur, dite standard, est lancĂ©e par un Boeing B-52. Elle effectue son premier vol en 1990. Une version comportant un quatrième Ă©tage HAPS permettant un lĂ©ger gain de performance et une insertion en orbite plus prĂ©cise vole pour la première fois en 1991. En 1994 le lanceur est adaptĂ© pour ĂŞtre tirĂ© depuis L-1011 acquis par le constructeur. Les ailerons de nouvelle version, dite hybride, sont abaissĂ©s pour permettre au train d'atterrissage de l'avion porteur de se rĂ©tracter. Une version plus puissante, baptisĂ©e Pegasus XL, vole pour la première fois le . C'est la seule Ă  ĂŞtre aujourd'hui commercialisĂ©e avec en option l'Ă©tage HAPS. Les premier et deuxième Ă©tages ont Ă©tĂ© allongĂ©s avec une masse augmentĂ©e de plus de 4 tonnes et une charge utile de 40 kg. Après des dĂ©buts difficiles (3 Ă©checs totaux et 2 Ă©checs partiels sur 14 vols en 1997) le lanceur n'a plus connu de problèmes mais sa commercialisation s'est considĂ©rablement ralentie après 2008 (5 vols entre 2009 et 2021). En , 45 lanceurs Pegasus ont Ă©tĂ© tirĂ©s avec 3 Ă©checs totaux et 2 Ă©checs partiels.

Caractéristiques

  • Masse : 18 500 kg (Pegasus), 23 130 kg (Pegasus XL)
  • Longueur : 16,9 m (Pegasus), 17,6 m (Pegasus XL)
  • Diamètre : 1,27 m
  • Envergure des ailes : 6,7 m
  • Charge utile : 443 kg (Diamètre 1,18 m, longueur 2,13 m)

De manière standard le lanceur comporte trois étages utilisant une propulsion à propergol solide et développés par ATK[3].

Premier Ă©tage

Le premier Ă©tage Orion 50S XL a une masse de 15 tonnes (1,4 tonnes Ă  vide) et une longueur de 10,27 m. La poussĂ©e dans le vide est de 726 kN et l'impulsion spĂ©cifique est de 295 secondes. La durĂ©e de combustion est de 68,6 secondes. Le seul contrĂ´le d'orientation porte sur le tangage et est effectuĂ© Ă  l'aide des ailerons. L'Ă©tage comprend une aile delta en composite en graphite rĂ©alisĂ©e par Scaled Composites prĂ©sentant une flèche de 48° et ayant une envergure de 6,71 m. La finesse en dessous de Mach 1 est de 4. L'Ă©paisseur de l'aile est de 20,3 cm, avec des surfaces supĂ©rieures et infĂ©rieures parallèles facilitant la fixation au corps de l'Ă©tage. Cette aile fournit un peu de sustentation et facilite les manĹ“uvres en tangage[3].

Deuxième étage

Le deuxième Ă©tage Orion 50 XL a une masse de 4,3 tonnes (391 kg Ă  vide) et une longueur de 3,07 m. La poussĂ©e moyenne dans le vide est de 158 kN et l'impulsion spĂ©cifique est de 289 secondes. La durĂ©e de combustion est de 71 secondes. Le moteur est orientable en roulis et lacet Ă  l'aide d'un système Ă©lectromĂ©canique. Un système de propulsion Ă  gaz froid est utilisĂ© pour le contrĂ´le du roulis en phase de propulsion et pour tous les autres contrĂ´les d'attitude entre deux phases propulsives[3].

Troisième étage

Le troisième Ă©tage Orion 38 a une masse de 872 kg (102 kg Ă  vide) et une longueur de 1,34 m. et un diamètre de 0,97 m. La poussĂ©e dans le vide est en moyenne de 32,7 kN et l'impulsion spĂ©cifique est de 287 secondes. La durĂ©e de combustion est de 67 secondes. Le moteur est orientable en roulis et lacet Ă  l'aide d'un système Ă©lectromĂ©canique. Un système de propulsion Ă  gaz froid est utilisĂ© pour le contrĂ´le du roulis en phase de propulsion et pour tous les autres contrĂ´les d'attitude entre deux phases propulsives[3].

L'Ă©tage optionnel HAPS

Sur la version HAPS (Hydrazine Auxiliary Propulsion System) un quatrième Ă©tage est installĂ© pour amĂ©liorer la prĂ©cision de l'injection en orbite tout en accroissant de 36 kg la charge utile (pour une orbite de 720 km avec une inclinaison orbitale de 82°). L'Ă©tage, qui est long de 30 cm pour un diamètre de 97 cm et une masse de 90 kg, est placĂ© sous la coiffe et remplace le rĂ©servoir d'azote utilisĂ© par la version Ă  trois Ă©tages pour le contrĂ´le d'attitude. Il comporte trois moteurs-fusĂ©es MR-107 d'une poussĂ©e unitaire de 222 newtons brulant de l'hydrazine avec une impulsion spĂ©cifique de 236 secondes et fournis par Olin Aerospace. Le contrĂ´le d'attitude est rĂ©alisĂ© par des propulseurs Ă  gaz froid (azote) et en appliquant une poussĂ©e diffĂ©rente sur les trois moteurs. L'Ă©tage est utilisĂ© typiquement en deux temps (131 s + 110 s) sĂ©parĂ©s par une phase balistique[3].

Coiffe

La coiffe a un longueur utilisable de 2,13 mètres et un diamètre interne de 1,15 m. C'est une pièce en composite comportant deux moitiĂ©s et d'une masse de 127 kg[4].

  • Assemblage final et misee en place sous l'avion porteur
  • L'aile du Pegasus est fixĂ©e au corps du premier Ă©tage du lanceur
    L'aile du Pegasus est fixée au corps du premier étage du lanceur
  • La charge utile SORCE est fixĂ©e dans une salle blanche mobile au lanceur.
    La charge utile SORCE est fixée dans une salle blanche mobile au lanceur.
  • Pegasus XL fixĂ©e sous le carĂ©nage de son avion porteur L-1011
    Pegasus XL fixée sous le carénage de son avion porteur L-1011

Fusées et lanceurs dérivés

Deux lanceurs d'Orbital intègrent des composants de la Pegasus :

  • Le lanceur Taurus, tirĂ© du sol et qui est constituĂ© d'une Pegasus sans ses ailes et d'un missile intercontinental LGM-118A Peacekeeper.
  • Le lanceur Minotaur I qui est composĂ© des 2e et 3e Ă©tages de la Pegasus et du premier et deuxième Ă©tage d'un missile intercontinental Minuteman II.

Plusieurs missiles et fusées ont été développés à partir de la Pegasus :

  • La fusĂ©e JXLV est une version de Pegasus Ă  un seul Ă©tage qui Ă©tĂ© utilisĂ©e pour propulser le prototype NASA X-43 Scramjet
  • La fusĂ©e Taurus Lite est un prototype de fusĂ©e pour la dĂ©fense anti-missiles tirĂ©e depuis le sol
  • La fusĂ©e OBV (Orbital Boost Vehicle) est une missile de dĂ©fense anti-missiles opĂ©rationnel.
  • FusĂ©es et lanceurs dĂ©rivĂ©s
  • FusĂ©e JXLV avec le X-43 sous l'aile du NB-52B Balls 8
    Fusée JXLV avec le X-43 sous l'aile du NB-52B Balls 8
  • Taurus-Lite
    Taurus-Lite
  • OBV
    OBV

Historique des lancements

Mise Ă  jour [5]
N° Date Version Avion porteur Charge utile Type Site de lancement Commentaire
1 StandardB-52 Pegsat, NavySat Edwards AFB
2 Standard avec HAPSB-52 Microsats (7 satellites) Edwards AFB Échec partiel. Orbite plus basse que celle prĂ©vue
3 StandardB-52 SCD-1 Cape Canaveral
4 StandardB-52 ALEXISTĂ©lescope spatial Edwards AFB
5 Standard avec HAPSB-52 STEP-2 (Space Test Experiments Platform/Mission 2/SIDEX) Edwards AFB Échec partiel. Orbite plus basse que celle prĂ©vue
6 XLL-1011 STEP-1 (Space Test Experiments Platform/Mission 1) Vandenberg Échec (perte du contrôle du lanceur en cours de vol)
7 3 août 1994 StandardB-52 APEX (en) Edwards AFB
8 HybridL-1011 Orbcomm (2 satellites), OrbView-1 (en)Satellites de télécommunications Vandenberg
9 XLL-1011 STEP-3 (Space Test Experiments Platform/Mission 3) Vandenberg Échec (mauvais fonctionnement du deuxième étage)
10 XLL-1011 REX II Vandenberg
11 HybrideL-1011 MSTI-3 (en) Vandenberg
12 XLL-1011 TOMS-EP (en) Vandenberg
13 21 aout 1996 XLL-1011 FASTÉtude aurores polaires Vandenberg
14 XLL-1011 HETE, SAC-BDétecteur sursaut gamma Wallops Flight Facility Échec (Satellites ne se sont pas séparés du troisième étage)
15 XLL-1011 Minisat 01, Celestis 01 AĂ©roport de Gran Canaria
16 1er aout 1997 XLL-1011 OrbView-2 (en) Vandenberg
17 29 août 1997 XLL-1011 FORTE (en) Vandenberg
18 XLL-1011 STEP-4 (Space Test Experiments Platform/Mission 4) Wallops Flight Facility
19 XL avec HAPSL-1011 Orbcomm (8 satellites)Satellites de télécommunications Wallops Flight Facility
20 XLL-1011 SNOE, BATSATÉtude de l'atmosphère Vandenberg
21 XLL-1011 TRACEObservation solaire Vandenberg
22 2 aout 1998 XL avec HAPSL-1011 Orbcomm (8 satellites)Satellites de télécommunications Wallops Flight Facility
23 XL avec HAPSL-1011 Orbcomm (8 satellites)Satellites de télécommunications Wallops Flight Facility
24 HybrideL-1011 SCD-2 Cape Canaveral
25 XLL-1011 SWASAstronomie sub-millimétrique Vandenberg
26 XLL-1011 WIREAstronomie infrarouge Vandenberg
27 XL avec HAPSL-1011 TERRIERS, MUBLCOM (en) Vandenberg
28 XL avec HAPSL-1011 Orbcomm (7 satellites)Satellites de télécommunications Wallops Flight Facility
29 XLL-1011 TSX-5 (en) (Tri-Services Experiments Platform/Mission 5) Vandenberg
30 HybridL-1011 HETE 2Astronomie UV, X et gamma Kwajalein
31 XLL-1011 RHESSIImagerie X et gamma des Ă©ruptions solaires Cape Canaveral
32 XLL-1011 SORCE Cape Canaveral
33 XLL-1011 GALEX – Galaxy Evolution ExplorerAstronomie ultraviolet Cape Canaveral
34 XLL-1011 OrbView-3 (en) Vandenberg
35 13 aout 2003 XLL-1011 SCISAT-1 (en) Vandenberg
36 XLL-1011 DART Vandenberg
37 XLL-1011 ST-5 – Space Technology 5 (3 satellites) Vandenberg
38 XLL-1011 AIMObservation des nuages noctulescents Vandenberg
39 XLL-1011 C/NOFS (en) Kwajalein
40 XLL-1011 IBEXÉtude héliosphère Kwajalein
41 XLL-1011 NuSTARTĂ©lescope X Kwajalein [6]
42 [7] XLL-1011 IRISTĂ©lescope ultraviolet Vandenberg [8]
43 XLL-1011 CYGNSS [9]Prévision météorologique Cape Canaveral
44 XLL-1011 ICON [10]Étude de l’ionosphère terrestre Cape Canaveral
45 13 juin 2021 XL L-1011 TacRL-2 (Odyssey) DĂ©monstrateur technologique Vanderberg

Notes et références

  1. (en) Brian Harvey, Discovering the cosmos with small spacecraft : the American Explorer program, Cham/Chichester, Springer Praxis, (ISBN 978-3-319-68138-2), p. 181-184.
  2. (en) Jeff Foust, « Air launch, big and small », sur thespacereview.com (consulté le )
  3. (en) Patrck Blau, « Pegasus XL Launch Vehicle », sur spaceflight101 (consulté le )
  4. (en) Robert A. Braeunig, « Pegasus », sur Rocket and Space Technology (consulté le )
  5. (en) Gunter Krebs, « Pegasus », sur Gunter's space page (consulté le )
  6. (en) « NuSTAR »,
  7. (en) « NASA's Consolidated Launch Schedule », NASA,
  8. (en) « IRIS Launch Coverage », NASA,
  9. (en) « NASA Awards Launch for Orbital’s Pegasus Rocket », Orbital press release,
  10. (en) « Pegasus rocket selected to launch ICON satellite », Spaceflight Now,

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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