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Paua

Paua (en maori pāua) est le nom maori donné à trois espÚces de mollusques gastropodes marins appartenant à la famille Haliotididae (genre Haliotis) et endémiques aux cÎtes néo-zélandaises.

Plusieurs coquilles de paua (dans ce cas, Haliotis iris) dont on voit la nacre

Le paua ou pahua désigne également dans la plupart des langues polynésienne le bénitier (Tridacna). Cet article ne traite que du paua dans le contexte néo-zélandais.

EspĂšces

Nom vernaculaire Binominal Autres noms anglais et maori
Paua Haliotis iris Blackfoot Paua[1]
Queen paua Haliotis australis Silver Paua, Yellow Foot Paua, Hihiwa & Karariwha[1]
Virgin paua Haliotis virginea

La plus connue et la plus répandue est Haliotis iris.

Description

L'exosquelette (le coquillage) du paua est de forme ovale, l'extĂ©rieur Ă©tant recouvert d'incrustations grises. À l'intĂ©rieur, la nacre est un mĂ©lange iridescent de plusieurs couleurs, dont le vert, le bleu, le violet, et parfois le rose.

Les paua se trouvent le plus souvent dans les eaux peu profondes des cÎtes accidentées, à une profondeur allant de 1 à 15 m. Ils résistent aux fortes vagues et marées en s'attachant aux roches avec leur pied. Ils s'alimentent d'algues.

PĂȘche

La pĂȘche au paua se fait de maniĂšre commerciale et informelle, mais il y a de strictes limites placĂ©es sur les deux. Pour la pĂȘche informelle, la limite est Ă©tablie Ă  dix paua par personne par jour. La taille minimale des pauas pĂȘchĂ©s est de 125 mm pour Haliotis iris et de 80 mm pour Haliotis australis[2]. Le paua ne peut ĂȘtre pĂȘchĂ© qu'en nageant en apnĂ©e. Il est illĂ©gal de les pĂȘcher en scaphandre autonome.

Il y a un grand marchĂ© noir de la pĂȘche et exportation du paua. Le braconnage de paua est une industrie importante en Nouvelle-ZĂ©lande, plusieurs milliers de paua (souvent en dessous de la taille minimum) Ă©tant braconnĂ©s chaque annĂ©e. Les Maori ont lĂ©galement le droit de pĂȘcher le paua, mais les abus des limites imposĂ©es sont difficiles Ă  repĂ©rer. Des officiers du Ministry of Fisheries et la police sont chargĂ©s de faire respecter la rĂ©glementation. Parmi les condamnations prononcĂ©es, la confiscation du matĂ©riel de plongĂ©e, des bateaux et des automobiles, de fortes amendes et parfois des peines de prison. Le ministĂšre prĂ©voyait pour l'annĂ©e 2004/2005 le braconnage d'environ mille tonnes de paua, dont 75 % en dessous de la taille minimum[3].

Usage

Les Maori considĂšrent le paua comme un « taonga Â», ou « trĂ©sor Â». Ce sont des « kai moana Â» (fruits de mer) ainsi qu'une ressource prĂ©cieuse pour les arts. La nacre du paua est souvent utilisĂ© pour reprĂ©senter les yeux des sculptures et est associĂ© aux Ă©toiles, ou « whetu Â», reprĂ©sentant les yeux des ancĂȘtres observant le monde depuis le ciel nocturne.

Les coquilles polies de paua sont un souvenir populaire et légal, mais l'exportation de coquillages non traités est illégale.

Annexes

Notes

  1. (en)[PDF] Non-Fin Fish Names List (incl foreign names), nzfsa.govt.nz
  2. (en) Paua, fish.govt.nz
  3. (en)[PDF] Paua poaching

Références

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