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Pascale Weber

Pascale Weber (, Paris) est une artiste et essayiste française.

Pascale Weber
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Directeur de thèse

Biographie

Pascale Weber est née à Paris, et a passé un partie de son enface à Jakarta (Indonésie).

De retour à Paris, elle étudie le graphisme et l'environnement à l’école supérieure de design industriel.

Elle s'installe en 1994 dans le (Haut-Jura.

Elle obtient l'Agrégation en Art et un doctorat à l'Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne en Art et Sciences de l'art, sur la mise à l’épreuve du corps dans les dispositifs de projection artistiques contemporains.

Dreamcachter, 2019.

Elle rédige entre 2003 et 2004 la chronique sur l'Art Domestique.

Dans une interview, Gabriel Soucheyre, lui demande de "donner une image" de son travail, elle répond : « Ce serait une valise qui, ouverte, ouvrirait à un espace habitable, ce serait un lieu de résidence d’artiste, sur le terrain, en relation avec la rue et les lieux habités et ce serait un happening, le choc de la rencontre, du premier rejet, de la première réaction avant l’échange[1] ».

Errances et voyages initiatiques

L'Utopie domestique - Objet(s) de la rencontre, éd. Un- Deux- Quatre, Clermont-Ferrand, 2004. Catalogue de la résidence de Pascale Weber à Vidéoformes.

Au sujet de l'Utopie domestique Valentine Cruse dit : « Telle une peintre d’intérieur, Pascale note, photographie, filme le quotidien de ses hôtes, et renouvelle ainsi, en conquérante, la tradition des scènes de genre[2]. »

Au terme d'une année passée dans douze familles différentes, Pascale Weber organise un banquet dans une partie réservée aux familles d'accueil mais visible par tous dans l’exposition. Des textes au mur parlent de privilège, d'espaces privés ou publics. Delphine Gigoux-Martin écrit : "Des territoires sont remis en place dans l’espace - au départ neutre - de la salle d’exposition, et chacun recherche son espace, son territoire dans celui de l’artiste. La situation est renversée, l’artiste pique la curiosité du spectateur et l’incite à participer à la création : il fait désormais partie du champ artistique, et cherche pour lui-même son propre territoire et sa définition."[3].

Son errance volontaire est à la fois une quête pour réinventer l'espace quotidien, et pour interroger les normes de l'intimité contemporaine, comme le remarque Jan Laurens Siesling : "Où sommes-nous ? Nulle part. Dans un lieu imaginaire. […] c'est sa spécialité à Pascale. Brouiller notre notion de l'espace. Confondre notre illusion du chez nous. Elle l'a l'audace spirituelle, le sens de l'humour et de la gravité. Elle transforme notre demeure en néant. Lui ôte ses repères, lui enlève ses couleurs et ses objets familiers si chers. [Elle nous rappelle] que nous sommes seuls, même si nous le sommes tous ensemble. Et tous à la fois."[4].

Le territoire de l'artiste

Si Pascale Weber expose ou performe à plusieurs occasions dans des musées, dans le cadre de manifestations collectives, elle entretient avec cette institution une relation pour le moins ambigüe. Lectrice d'Annie Le Brun, elle dénonce sous le pseudonyme de Lars Beacepew[5] des entreprises de commissariat qui ne visent plus qu'à neutraliser le vrai pouvoir subversif de l'art, en lissant la colère, le malaise de l'artiste, en ignorant son chaos psychique et son pouvoir de transformation, en organisant la transgression comme un show télévisé.

Pour Pascale Weber, les rapports humains et financiers tels qu'ils s'organisent à partir de la fin du XXe siècle, avec une accélération au début du XXIe, entre les artistes, les commissaires, les critiques, les lieux d'art subventionnés et les galeries au service de la finance sont précurseurs des rapports du monde travail néolibéral qui se mettent progressivement en place dans toutes les régions du monde et dans tous les domaines : précarité, mépris des droits et de la dignité humaine, flexibilité, spectacularisation cynique de la souffrance, abêtissement, assujettissement à la spéculation.

Au début des années 2000, elle investit le musée de façon clandestine : performances secrètes au Musée d'Art contemporain de Lyon (Deuxmusesaumusée), ou discrètes interventions au 19 de Montbéliard (Petits Détails), au musée Nicéphore-Niépce (Je suis chez moi où je veux), au Musée des Beaux-Arts de Besançon (Dans la cour des grands) où elle fixe au mur une série de photocopies lasers présentant le portrait d'une jeune-fille. Elle questionne, le souligne Jean Delsaux "le Musée en tant que sanctuaire inviolable en y exposant à l’insu des gardiens des œuvres personnelles, portraits d’une jeune enfant regardant ses pieds, entre les chefs-d’œuvre du musée.[…] Lorsque les gardiens s’aperçurent de la présence impromptue d’œuvres illicites dans le musée, s’engagea une filature-démontage ."[6] Il lui est signifiée que contrairement au titre de sa performance, elle « n’était pas chez elle dans le musée »[7]. Jean Delsaux compare alors cet épisode avec le cas de Pinoncelli où l’un des protagonistes invoqua, pour justifier la réaction judiciaire du musée : « si on laisse faire Pinoncelli, bientôt on pourra vandaliser absolument toutes les œuvres » "[6].

La Banque du Temps qui Passe, Le Service d'artiste Ă  domicile, Le Complexe fraternel

Service d'artiste à domicile, performance itinérante, France, 2003. Photo ©Pascale Weber.

Pascale Weber conçoit le territoire de l'artiste comme l'espace authentique du désir de l'autre. C'est-à-dire le désir manifeste de l'autre et pour l'autre. C'est la raison pour laquelle elle a fondé en 2001 la Banque du Temps qui Passe (BTP), et en 2004 le service d'artiste à domicile. La BTP lui permet de se mettre au service des actionnaires, c'est-à-dire les commanditaires d'actions qu'elle réalise pour eux lorsqu'ils n'ont pas le temps de les réaliser eux-mêmes (assister à un enterrement, se faire masser aux Thermes, se promener en forêt, passer un moment avec ceui.le que l'on aime). Elle ouvre plusieurs guichets de la BTP (Salon de la jeune création, Paris, et Traverses vidéo, Toulouse, 2002), jusqu'à sa faillite officielle en 2012. Le service d'artiste à domicile l'amènera à travailler une année chez des personnes âgées (avec Jean Bojko). Elle affirme que c'est à l'artiste de défendre les modalités de la rencontre.

L'impossible assouvissement du désir de reconnaissance est le moteur de la création. Gilbert Pons décrit la façon avec laquelle Pascale Weber entre en relation dans ses démarches artistiques: "Si, dans les foyers occasionnels où elle est accueillie, Pascale Weber se présente ironiquement comme une sorte d’intruse, ses photos, elle les prend toujours sur la pointe des pieds, en perpétuel déséquilibre. […] Pascale Weber, ou l’incertaine mise en œuvre du commensalisme."[8]

Invitée en 2006-2007 dans une ancienne coopérative ouvrière jurassienne, elle collabore pour la première fois avec Jean Delsaux pour une sorte d'Audit Artistique" : le complexe fraternel. Un concert-performance avec Raymond Boni et Bastien Boni, Jean-Marc Foltz et Jean-Pierre Jullian et le mixage des interviews et matières sonores aura lieu dans l'installation réalisée par le nouveau duo.

Immémorial ou la machine intime et impersonnelle

Pascale Weber, Immémorial#6 Rew, Festival des Musiques du GMEM (Scène Nationale de création musicale), installation multimédia et sonore, Friche de la Belle de Mai, Marseille, 2012.

C'est au fil des rencontres et des récits qu'elle recueille, que Pascale Weber entreprend le projet Immémorial (1996-2012). À propos d'Immémorial Antonella Tufano déclare "Qui n’a pas de mémoire n’a pas d’histoire. Tel paraît le constat-question de Pascale Weber. Mémoire et histoire, mémoires et histoires, composent une autre facette du travail. Ou mieux, un autre piège, au sens matériel, qui attrape et englouti le spectateur. La Mémoire et les mémoires."[9] Immémorial propose une typologie des lieux-communs de notre mémoire prolongée par la fiction. Cette taxonomie de modèles de souvenirs a été élaborée lors d’interviews et de rencontres avec des musiciens, danseurs, philosophes, œnologues, vidéastes, des jeunes gens, des moins jeunes, des non-voyants…

Pour Antonella Tufano les images, les incrustation de mots et la superposition des voix, celles des témoins, et celle de l'Auteur, suivent un rythme durassien, qui entraîne et rassure le spectateur dans cette recherche de mémoire. Immémorial est « une machine au sens grec, c'est-à-dire l'outil qui permet le dénouement d'une situation, voire d'une tragédie."[10] Pour Marcin Sobieszczanski, les scénographies mémorielles de Pascale Weber "sont des reconstructions actuelles des lieux d’antan"[11].

Pour Jean Delsaux, Immémorial "est une œuvre qui nous met face aux incertitudes de notre propre mémoire, et qui nous montre combien ces incertitudes contribuent à notre rapport au monde"[12].

La VĂ©nus

La Vénus, œuvre vidéo et performative conçue à nouveau avec Jean Delsaux signe le retour d'une subjectivité revendiquée et annonce le retour de sa présence à l'image et en performance. La Vénus se présente sous forme d'un diptyque et fait discuter différentes expériences de regards sur le corps. Pour Rachida Triki le film "installe les corps en image par un dispositif qui exhibe un jeu de regards, à la fois dans sa violence et dans sa spontanéité[13].

Hantu et la mémoire du corps

Hantu#3—Performance 04- La peau, Clermont-Ferrand (France), 2012. Photo ©Hantu.

En 2011, grâce à son expérience dans diverses disciplines somatiques (comme la danse butoh, la méthode Feldenkrais, la méditation et le rêve dirigé, ainsi que des techniques vocales issues du joik, du chant de gorge ou chant diphonique), elle s'associe avec Jean Delsaux, qui a co-dirigé durant 15 ans Brouillard précis, un atelier de création en images de synthèse et images vidéo à Marseille pour fonder le duo Hantu (weber + delsaux). Hantu (Weber + Delsaux) se rendra à plusieurs reprises en Indonésie, dans la jungle de Mentawai, sera invité à se produire à l'IKJ de Jakarta, mais aussi à Taïwan, au Brésil, en Égypte, au Sápmi, au Nunavik, au Japon…

Carrière universitaire

Publications

  • Le Mythe de l’Abondance - ressources, imaginaire, formes de vie, CĂ©rium, MontrĂ©al, Ca/Editions CQFD, Montreuil-sous-Bois, 2018, 206 p. (ISBN 978-2-910025-10-6)
  • Nouvelles formes de prĂ©sence dans la performance, Dubchinskaia, Polina codir, Presses de l’Institut Repine, École Des Beaux-Arts de Saint-PĂ©tersbourg, 2018. (ISBN 978-5-903677-64-1)
  • L’Attachement, prĂ©face Pierre Ouellet, ed. Al Dante, 2015, 256 p. (ISBN 978-2-84761-736-8)
  • Les corps flottants (roman), les Mots Ouverts, 2013, 163 p. (ISBN 978-2-36863-008-2) (Ă©galement publiĂ© en plusieurs Ă©pisodes dans la revue Turbulences VidĂ©o #74-78, janv.2012/janv. 2013)
  • MĂ©moires et IdentitĂ©s (Rencontres et discussions entre Pascale Weber et Alain Berthoz, Daniel Lance, Alain Milon, Pascale Piolino, Bo Sanitioso), l'Harmattan, Paris, 2012, 189 p. (ISBN 978-2-336-00647-5)
  • De l’espace virtuel, du corps en prĂ©sence, Delsaux, J. co-dir., PUN (coll. ÉpistĂ©mologie du corps), 2010, 219 p. (ISBN 978-2-8143-0009-5)
  • Le corps Ă  l'Ă©preuve de l'installation-projection, l'Harmattan, Paris, 2003, 252 p. (ISBN 2-7475-4609-8)

Principales expositions, manifestations, et prix

  • Le Cent-quatre (Paris), Futur en Seine (Ĺ“uvres primĂ©es par la SCAM), 2013
  • Installation multimĂ©dia et sonore, Puy-en-Velay, avec J. Delsaux, CDDP, 2012
  • Participation au happening Mind Uploading (Babylonia), Radix Theatre & Vera Moulder, Albuquerque, États-Unis, 2012
  • Festival des Musiques du GMEM, Friche de la Belle de Mai (Marseille) 2012
  • Prix Pierre Schaeffer  (SCAM) pour le projet ImmĂ©morial, 2011
  • Interactions mĂ©morielles, installation performance, CitĂ© de la Musique de Marseille, avec Jean Delsaux, 2011
  • VidĂ©o-concert Ă  la CitĂ© de la Musique de Marseille, 2011
  • Exposition La part du corps au  Palais Kheireddine  (Tunis), 2010
  • ImmĂ©morial/non-lieu de la mĂ©moire, installation vidĂ©o interactive, Le Puy-en-Velay, 2009          
  • Installation multimĂ©dia-vidĂ©o et prĂ©lèvements sonores, avec J. Delsaux, Maison du Peuple, Saint-Claude (39), participation aux JournĂ©es du patrimoine, 2007  
  • Concert happening avec le Collectif Home Work (R. Boni, B.Boni, J-M Foltz, J-P Jullian/P.Weber), Maison du Peuple, Saint-Claude (39), 2007 Galerie du Haut-PavĂ©] (Paris), 2007
  • Galerie Pascal Van Hoecke (Paris), 2006
  • Centre d'art Aponia (Villiers-sur-Marne),
  • Galerie Paris-Sud, Biennale de Cachan, Paysages en travaux , 2006
  • Expositions Ă  Stary Sacz et Varsovie (Pologne), 2006
  • Festival des Sens (Marin-Martinique), 2006
  • MAMAC (Nice), 2006
  • Centre d'art La Pommerie (Saint SĂ©tiers), 2005
  • La Galerie d'art contemporain (Besançon, HĂ´tel de ville / MusĂ©e des Beaux-Arts), 2005
  • Festival des très Courts (Annecy), 2005
  • RĂ©sidence Ă  Borderline - Love Experience (Nantes), 2005
  • Institut franco-japonais (Tokyo), 2004
  • 17e Instants VidĂ©o, (Marseille), 2004
  • Traverses vidĂ©o (Toulouse), 2004
  • NOC Gdansk-Varsovie-Cracovie (Pologne), 2004
  • Festival Musiques dĂ©mesurĂ©es, Ă  la Chapelle de l'Oratoire (Clermont-Ferrand), performance-jeu multimĂ©dia/electro/danse/installation/vidĂ©o de 5 heures avec le Collectif PersĂ©phone (L. CarrouĂ©, D. Martin, P-M. Trilloux, S. Amblard, E. Rimbert, D. Gigoux-Martin, A. Roche, P. Weber),  2004
  • La Jasserie du coq noir (Ambert), performance-multimĂ©dia-electro-vidĂ©o en campagne avec le collectif PersĂ©phone (L. CarrouĂ©, D. Martin, P-M. Trilloux, E. Rimbert, D. Gigoux-Martin, P. Weber), 2004
  • MusĂ©e du Ranquet (Clermont-Ferrand), 2004
  • La Galerie du Temps, exposition personnelle et Banquet-performance (Clermont-Ferrand), 2004
  • CPIE (Theix), mai-
  • 8e Festival Territoires en Images, Institut de gĂ©ographie (Paris), 2003
  • Traverses VidĂ©o (Toulouse), 2003
  • FIAV 2K3, Tavira (Portugal), 2003
  • Jeune CrĂ©ation (Paris), 2003
  • MusĂ©e des Beaux-arts Roger-Quilliot (Clermont-Ferrand), 2003
  • Frac de Franche-ComtĂ© (Dole), 2002
  • happenings clandestins rĂ©alisĂ©s au musĂ©e Niepce de Chalon-sur-SaĂ´ne, au 19 (MontbĂ©liard), au musĂ©e d’art contemporain de Lyon, au musĂ©e des Beaux-arts de Besançon…, 2000-2003
  • VidĂ©oformes (Clermont-Ferrand), 2002
  • Retina Festival international de cinĂ©ma et vidĂ©o expĂ©rimentale, Sellye (Hongrie), 2002
  • Ovarvideo, NOC Gdansk-Varsovie-Cracovie (Pologne), 2002.
  • MusĂ©e du Tapis et des Arts Textiles (Clermont-Ferrand),
  • Festival Entrevue (UniversitĂ© de Technologie de Belfort-MontbĂ©liard), 2000
  • Friche industrielle du Chemin Vert (Paris), 2000
  • Salon d'art contemporain de Montrouge, 1998
  • Confluences (Paris), exposition personnelle Ă€ l'ombre du regard, 1998

Notes et références

  1. Gabriel Soucheyre, « "Portrait d'artiste" interview de Pascale Weber », Turbulences Vidéo #65,‎
  2. Valentine Cruse, « Retour aux sources… », Turbulences Vidéo#43,‎ , p. 69
  3. Delphine Gigoux-Martin, « Pascale Weber, géographe du quotidien », L'Utopie domestique - Objet(s) de la rencontre (catalogue), Clermont-Ferrand, Un-Deux-Quatre,‎ , P.76.
  4. Jan Laurens Siesling, "Le Syndic de Pascale Weber", in SuperPosition (catalogue), Limoges, Dans Mon Carré/La Pommerie,
  5. Lars Beacepew/Pascale Weber, Du festival comme espace de résistance, mars 2004; "Le commissaire-artiste : le nouveau deux en un, oct. 2004; D'inutilité publique, janvier 2005, Turbulences Vidéo, Clermont-Ferrand.
  6. Jean Delsaux, « Aux sources du droit », Droit et architecture - Reconsidérer les frontières disciplinaires, leurs interactions et leurs mutations, Patricia Signorile (dir.), collection inter-normes, Presses universitaires d’Aix-Marseille, décembre 2014.
  7. "Squatteuse de musée, banquière, représentante en art domestique, artiste à domicile, la vidéaste Pascale Weber recherche par ces différentes expériences quel est l’espace réservé à l’artiste dans la société. Inconnue, elle s’invite dans des lieux institutionnels et mène des opérations sans aucune autorisation particulière. Elle expose elle-même ses photos avant d’envoyer des cartons d’invitation aux officiels, fait jouer des personnes complètement étrangères à l’art et les filme sur place. Au musée Nicéphore-Niepce de Chalon-sur-Saône, les gardiens finissent par se rendre compte de son accrochage «sauvage» et lui courent après." (Arts & cultures, no 212, "L'art domestique, l'art de la rencontre" Interview de P. Weber par Cécile Jouanel, Un, Deux…Quatre Éditions, Clermont-Ferrand, 2004)
  8. Gilbert Pons, « L’inconformiste, quelques notes sur la démarche de Pascale Weber », Turbulences Vidéo #65,‎
  9. Antonella Tufano, « A propos d' Immémorial », Turbulences Vidéo #65,‎ .
  10. Antonella Tufano, « A propos d' Immémorial », Turbulences Vidéo #65,‎ .
  11. Marcin Sobieszczanski, « Déambulations dans Immémorial de Pascale Weber », Turbulences Vidéo #65, Octobre,‎
  12. Jean Delsaux, « Immémorial : les expériences de l’oubli », Archée-revue d'art en ligne : arts médiatiques & cyberculture,‎ (lire en ligne).
  13. Rachida Triki, "Corps regardant/regardé", in La part du corps (catalogue exposition au Palais Kheireddine, 14 mai- 5 juin 2010), Tunis (www.triki.org/rachida)

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