Papilio hyppason

Papilio hyppason fait entre 7 et 9 cm d'envergure. À l'avers les ailes sont marron foncé à noir. Le revers et l'avers sont assez similaires. Il existe plusieurs formes chez cette espèce. Les ailes antérieures sont plus claires dans la partie marginale et portent une macule blanche de forme et de taille variable, les ailes postérieures sont dentelées, sans queues, et portent des lunules blanches marginales et des macules rose plus ou moins larges. Le corps est noir, avec des macules rose sur le pronotum.

L'apparence du papillon imite celle des Parides[1].

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  Papilio hyppason f. hippasonides (vue dorsale en bas et vue latérale à gauche)
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  Papilio hyppason femelle, deux formes (2e et 3e ligne à droite)

La plante hôte est Piper belemense[2]. Les chenilles se nourrissent des feuilles de la plante hôte et passent par cinq stades avant de se transformer en chrysalide.

Les adultes volent rapidement à la lisière des forêts marécageuses[3].

L'espèce est présente dans la région tropicale et équatoriale de l'Amérique du Sud. Elle a été recensée au Vénézuela[4], en Équateur[1], au Guyana, au Suriname, en Guyane, au Brésil, au Pérou et en Bolivie[5]. Elle vit dans les forêts marécageuses qui font partie de la forêt amazonienne[3] - [4].

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  Emplacement de la forêt amazonienne
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  Forêt marécageuse du delta de l'Orénoque, où Papilio hyppason a été localisé
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  Forêts marécageuses de Paramaribo

L'espèce Papilio hyppason a été décrite en 1775 par Pieter Cramer dans Uitlandsche Kapellen (Papillons exotiques) à partir d'un spécimen du Suriname[6]. Papilio hyppason appartient au sous-genre Heraclides.

Papilio hyppason Cramer, 1775 est synonyme de[7] :

• Papilio amosis Cramer, 1780
• Papilio hippason[sic] var. paraensis Bates, 1861
• Papilio hippasonides Grose-Smith, 1902
• Papilio hyppason ♂-f. ptilion Rothschild & Jordan, 1906
• Papilio hyppason rousseau-decellei Le Moult, 1933
• Heraclides hyppason

Papilio hyppason n'est pas évalué par l'UICN. En 1985 l'espèce était considérée comme assez courante et non menacée[5].

• (en) Tommaso Racheli et Lorraine Pariset, « An annotated check-list of Ecuadorian Papilionidae », Atalanta, n^o 23,‎ décembre 1992, p. 435 (lire en ligne)
• (en) Adalbert Seitz, The Macrolepidoptera of the world : a systematic account of all the known Macrolepidoptera, vol. 5, Stuttgart, Fritz Lehmann Verlag, 1924 (lire en ligne), p. 28
• (en) N. Mark Collins et Michael G. Morris, Threatened Swallowtail Butterflies of the World: the IUCN Red Data Book, Gland, Suisse ; Cambridge, Royaume-Uni, IUCN, 1985 (lire en ligne), p. 90

• (en) Référence BioLib : Papilio hyppason Cramer, 1776 (consulté le 25 octobre 2021)
• (en) Référence FUNET Tree of Life : Papilio hyppason
• (fr+en) Référence GBIF : Papilio hyppason (consulté le 25 octobre 2021)
• (en) Référence NCBI : Papilio hyppason Cramer, 1775 (taxons inclus) (consulté le 25 octobre 2021)
• (en) Référence Catalogue of Life : Papilio hyppason (consulté le 9 octobre 2022)