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Oviraptoridae

Les Oviraptoridae (oviraptoridĂ©s en français) forment une famille Ă©teinte de dinosaures thĂ©ropodes Ă  plumes, gĂ©nĂ©ralement de taille modeste (rarement plus de 2 mètres de long), qui ont vĂ©cu au CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, dans l'actuelle Chine et en Mongolie[Note 1].

Oviraptoridae
Description de cette image, également commentée ci-après
Dessin de la tête de plusieurs oviraptoridés.

Famille

† Oviraptoridae
Barsbold, 1976

Genres de rang inférieur

Liste des genres

- voir ci-contre -

Description

Squelette de Citipati sp. (spécimen IGM 100/42), exposé à l'Experimentarium de Copenhague au Danemark.
Dessin de Jiangxisaurus ganzhouensis.

La caractéristique principale permettant d'identifier les oviraptoridés est sans doute la structure crânienne. Ces dinosaures avaient de courts museaux et de très longues mandibules. Quelques taxons (Oviraptor, Citipati, Rinchenia) avaient des crêtes sur le sommet du crâne, semblable à celle du casoar. D'autres caractéristiques reconnaissables sont le fait que les narines sont placées très haut et loin derrière le museau, des os crâniens hautement pneumatisés (allégés) et une barre osseuse extrêmement mince au-dessous des yeux. Comme leurs parents les caenagnathidés, la mâchoire était édentée, ne possédant que deux projections osseuses sur la mâchoire supérieure.

Le régime alimentaire de ces animaux n'est pas très bien connu, mais on sait que certains mangeaient de petits vertébrés. La preuve de cela consiste en un squelette de lézard préservé dans le squelette d'un oviraptoridé et de deux crânes de bébé troodontidés dans le nid d'un oviraptoridé du genre Citipati. L'inclusion de plantes et de mollusques à leur diète est en discussion. Les oviraptoridés étaient initialement considérés comme étant des pilleurs de nids à cause de la découverte en Mongolie d'un oviraptor sur un nid. Des études postérieures ont cependant démontré que l'animal était en fait mort sur son propre nid. Une autre découverte, celle d'un citipati sur le dessus d'un nid, couvant ses œufs avec ses bras (on trouva des embryons de citipati dans ces œufs), vient étayer l'hypothèse que les oviraptoridés n'étaient pas les « voleurs d'œufs » que leur nom suggère mais plutôt des animaux qui prenaient soin de leur progéniture.

Les oviraptoridés étaient probablement couverts de plumes, étant donné que quelques proches parents ont été retrouvés avec des plumes bien conservées (Caudipteryx et probablement Protarchaeopteryx). Une autre découverte chez le genre Nomingia, celle d'un pygostyle, un os qui résulte de la fusion des dernières vertèbres caudales, qui supporte les plumes de la queue des oiseaux. De plus, la position des bras de Citipati couvant ses œufs n'est efficace que si les bras sont couverts de plumes.

Classification

La phylogénie des oviraptoridés n'est pas encore complètement stabilisée. Les analyses phylogénétiques conduites par M. C. Lamanna et al. en 2014[2] et par Lü et al. en 2016[3] montrent cependant de nombreuses analogies.

Notes et références

Notes

  1. Certaines découvertes d' oviraptorosauriens aux États-Unis (Montana) parfois considérées comme des oviraptoridés, sont généralement regroupées dans la famille proche des Caenagnathidae[1].

Références

  1. (en) G. F. Funston et P. J. Currie. 2016. « A new caenagnathid (Dinosauria: Oviraptorosauria) from the Horseshoe Canyon Formation of Alberta, Canada, and a reevaluation of the relationships of Caenagnathidae ». Journal of Vertebrate Paleontology, 6(4):e1160910, p. 1-18.
  2. (en) M. C. Lamanna, H. D. Sues, E. R. Schachner et T. R. Lyson, « A New Large-Bodied Oviraptorosaurian Theropod Dinosaur from the Latest Cretaceous of Western North America », PLoS ONE, vol. 9, no 3,‎ , e92022 (PMID 24647078, PMCID 3960162, DOI 10.1371/journal.pone.0092022)
  3. (en) Junchang Lü, Rongjun Chen, Stephen L. Brusatte, Yangxiao Zhu et Caizhi Shen, « A Late Cretaceous diversification of Asian oviraptorid dinosaurs: evidence from a new species preserved in an unusual posture », Scientific Reports, vol. 6,‎ , p. 35780 (DOI 10.1038/srep35780).
  4. (en) H. OsmĂłlska, P.J. Currie et R. Barsbold (2004). Oviraptorosauria. In: D.B. Weishampel, P. Dodson, and H. OsmĂłlska (eds.), The Dinosauria (second edition). University of California Press, Berkeley p. 165-183.

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