Contrairement à d'autres, cette preuve d'existence ne produit pas la base en question.
Notons le produit scalaire et la norme euclidienne associée
- Comme E est de dimension finie, la sphère unité est compacte d'après le théorème de Borel-Lebesgue. La fonction est continue sur S. Elle y est donc majorée et atteint cette borne en un certain point e.
- Comme f est homogène de degré 0, e réalise aussi un maximum de f sur l'ouvert E\{0}.
- Si ϕ est la forme polaire associée à q, on a : La différentielle de q en e est alors la partie linéaire du terme de droite :
- Comme e est un extremum pour f, la différentielle de f en e est nécessairement nulle, soitou donc pour tout , entraîne .
- On achève la preuve par récurrence sur la dimension de l'espace E. En dimension 1, c'est évident. Supposons la propriété vraie en dimension n – 1. La droite dirigée par e est supplémentaire de son orthogonal :car le produit scalaire est une forme symétrique définie positive. L'hypothèse de récurrence donne une base de orthonormée pour le produit scalaire, orthogonale pour ϕ. Par construction :
- et donc aussi pour
- La base répond donc à la question.