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Omicron Serpentis

Omicron Serpentis (ο Ser / ο Serpentis) est une[13] étoile de la constellation équatoriale de la Queue du Serpent. En se basant sur une parallaxe annuelle de 18,83 mas[1], elle est distante d'environ ∼173 a.l. (∼53 pc) du Soleil. L'étoile est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de +4,26[2].

Omicron Serpentis
(ο Serpentis / ο Ser)
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 17h 41m 24,8729s[1]
Déclinaison −12° 52′ 31,1086″[1]
Constellation Serpent
Magnitude apparente 4,26[2]

Localisation dans la constellation : Serpent

(Voir situation dans la constellation : Serpent)
Caractéristiques
Type spectral A2 Va[3]
Indice U-B +0,08[2]
Indice B-V +0,07[2]
Variabilité δ Sct[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −30,2 ± 1,2 km/s[5]
Mouvement propre μα = −72,90 mas/a[1]
μδ = −55,55 mas/a[1]
Parallaxe 18,83 ± 0,25 mas[1]
Distance 173±2 a.l. (∼53 pc)
Magnitude absolue +0,760[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,13 M☉[7]
Rayon 2,2 R☉[8]
Gravité de surface (log g) 3,82 ± 0,14[7]
Luminosité 42,6 L☉[9]
Température 8 972 ± 305 K[7]
Métallicité −0,35 [Fe/H][10]
Rotation 112,6 ± 1,2 km/s[11]
Âge 518 Ã— 106 a[7]

Autres désignations

ο Ser, 56 Ser (Flamsteed), HR 6581, HD 160613, HIP 86565, BD−12°4808, FK5 3405, SAO 160747[12]

Omicron Serpentis est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A2 Va[3], avec une classe de luminosité « Va » (lire « cinq A ») qui indique que l'étoile est une naine particulièrement lumineuse pour sa classe. Elle est âgée d'environ un demi-milliard d'années[7]. Elle est située dans la partie inférieure de la bande d'instabilité[6] et l'étoile est donc une variable, classée comme une variable de type Delta Scuti. Sa magnitude apparente varie très légèrement entre les magnitudes 4,26 et 4,27 selon une période de 76 minutes, soit 0,053 jours[6] - [14].

Omicron Serpentis a une masse estimée de 2,13 M☉[7] et un rayon d'environ 2,2 R☉[8]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 112,6 km/s[11]. Omicron Serpentis est 42,6 fois plus lumineuse que le Soleil[9] et sa température effective est de 8 972 K[7].

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. (en) N. Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 4, Ann Arbor, Dept. of Astronomy, University of Michigan, (Bibcode 1988mcts.book.....H)
  4. (en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-line Data Catalog: B/gcvs. Originellement publié dans : 2009yCat....102025S, vol. 1,‎ (Bibcode 2009yCat....102025S)
  5. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. (en) J. R. Garcia et al., « A catalogue of variable stars in the lower instability strip », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 109,‎ , p. 201–262 (Bibcode 1995A&AS..109..201G)
  7. (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  8. (en) L. E. Pasinetti Fracassini, L. Pastori, S. Covino et A. Pozzi, « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) », Astronomy and Astrophysics, vol. 367,‎ , p. 521–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  9. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  10. (en) D. Erspamer et P. North, « Automated spectroscopic abundances of A and F-type stars using echelle spectrographs. II. Abundances of 140 A-F stars from ELODIE », Astronomy and Astrophysics, vol. 398,‎ , p. 1121-1135 (DOI 10.1051/0004-6361:20021711, Bibcode 2003A&A...398.1121E, arXiv arXiv:astro-ph/0210065)
  11. (en) C. G. Díaz, J. F. González, H. Levato et M. Grosso, « Accurate stellar rotational velocities using the Fourier transform of the cross correlation maximum », Astronomy & Astrophysics, vol. 531,‎ , A143 (DOI 10.1051/0004-6361/201016386, Bibcode 2011A&A...531A.143D, arXiv 1012.4858)
  12. (en) * omi Ser -- Variable Star of delta Sct type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  13. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  14. (en) S.-W. Chang, P. Protopapas, D.-W. Kim et Y.-I. Byun, « Statistical Properties of Galactic δ Scuti Stars: Revisited », The Astronomical Journal, vol. 145, no 5,‎ , p. 132 (DOI 10.1088/0004-6256/145/5/132, Bibcode 2013AJ....145..132C, arXiv 1303.1031)

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