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Ollans

Ollans est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ollans
Ollans
Château d'Ollans
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes du Doubs Baumois
Maire
Mandat
Michel Lab
2020-2026
Code postal 25640
Code commune 25430
DĂ©mographie
Population
municipale
38 hab. (2020 en diminution de 2,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 25′ 06″ nord, 6° 14′ 44″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 297 m
Superficie 2,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Baume-les-Dames
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ollans

    GĂ©ographie

    Ollans se trouve dans le dĂ©partement du Doubs, Ă  la limite de la Haute-SaĂ´ne, dans le canton de Marchaux et Ă  30 km au nord-est de Besançon. La D 486 la relie Ă  Besançon (Les Marnières) - Thise - Marchaux - Chaudefontaine et Rougemont.

    Le premier cadastre de la commune d’Ollans date de 1807, la superficie totale est de 231 ha, dont 30 ha de forêts.

    SituĂ©es en bordure de l’Ognon, sensiblement au milieu de deux grands mĂ©andres, les maisons d’Ollans s’étalent sur le flanc d’une colline qui descend vers la rivière. La mairie se trouve Ă  241 m d’altitude, alors que le point culminant de la commune se trouve au sud-est sur la limite avec Cendrey Ă  297 m.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Ollans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,3 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), prairies (19,6 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (5,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    GĂ©ologie

    À l'intérieur de ce vaste méandre décrit par l'Ognon au nord du village, diverses pièces de silex ont été trouvées mais aucune n'est assez nette pour permettre une attribution préhistorique suffisamment précise. Leur rareté témoigne plus en faveur d'une zone de passage que d'une implantation durable.

    Histoire

    Ollans, si l’on en croit les anciens, viendrait du celte « ol » (courbure) et « an » (rivière) ; le nom signifierait : dans une courbure de la rivière. Durant les siècles, l’orthographe s’est modifiée : Guide de Oslans en (1218), Osllans en (1239), Oyllans en (1243), Ollans en (1259), Olans en (1421).

    Ollans fait son apparition dans l’histoire en 1243 quand Étienne d’Avilley donne à l’abbaye de Saint-Vincent deux parts de la moitié des grosses et menues dîmes qu’il a à Ollans.

    Le , Aimé de Faucogney, chevalier et seigneur de Villersexel, donne à l’abbaye Saint-Paul de Besançon le meix Milet à Ollans ainsi que diverses pièces de terre et des droits de pêche.

    Le , il déclare tenir de l'empereur Othon IV un fief situé à Larians et à Ollans :« Je Haymes de Faucoigney, sires de Vilers (Villersexel), fais savoir à tous cex qui verront et orront ces présentes lettres : que je et mi hoir doy et doivent tenir en fief tout cou que je ay puis et doy avoir à Larriens et à Ollans et es finaiges et es apartenances des dis leux dou très haut prince et noble mon très chier seignour Othe, conte palatin de Bourgoigne et seignour de Salins et des suens, en quelques chouse que cou soit… »

    En 1368, Guy de Montbozon vend à L'abbaye de Saint-Vincent de Besançon, pour 200 livres, tout ce qu'il possédait ici. En 1407, les archives font mention d'un certain Henri de la Roche, seigneur d'Ollans.

    On sait aussi que la grande abbaye bisontine de Saint-Paul a des biens et des droits Ă  Ollans relevant de sa mairie de Cendrey.

    Quant à la seigneurie acquise en 1564 par la famille d'Andelot, elle sera revendue en 1666 à Philippe-Guillaume de Belot. Ce seraient donc ses descendants qui firent construire le château actuel au milieu du XVIIIe siècle, sur l'emplacement d'une ancienne forteresse.

    En 1768, Étienne Chabenat de la Malmaison, conseiller au parlement de Paris, s'empare du bâtiment et du marquisat. Le décret d'autorité du bailliage de Besançon fait mention de l'état neuf du château.

    Le marquis se serait-il ruiné en construction pour mettre en vente et sa terre et ses droits aristocratiques ? Toujours est-il que la famille de la Malmaison possède cette demeure pendant la période fort mouvementée de la Révolution à la fin de l'Empire et c'est sans doute grâce à Ange-Étienne, conseiller au parlement de Paris, que le château a pu traverser sans dommage la tourmente. Ce notable était en relation avec le frère de Robespierre et l'y avait reçu pendant la terreur.

    En 1813, le domaine fut achevé par la famille Baudot dont les chroniqueurs disent quelle l'avait plus ou moins transformé en bâtiment agricole, faisant disparaitre le mobilier Louis XV du grand salon sous la paille et le blé. Puis en 1836, il passa à la famille Derosne dont les descendants l'occupèrent jusqu'en 1976.

    En 1847, le village compte 31 maisons et la population s'élève à 130 habitants (maximum 146 en 1831) qui se répartissent ainsi : 47 garçons, 21 hommes mariés, 3 veufs, 39 filles, 19 femmes mariées, et une veuve. Depuis, elle ne cessa de diminuer pour atteindre son chiffre le plus bas en 1968 avec 45 habitants (48 au dernier recensement 2009).

    L'agriculture a toujours été et reste toujours l'unique activité d'Ollans. Au milieu du XIXe siècle, le territoire est divisé en 746 parcelles partagées entre 45 propriétaires, dont 7 ha de vignes. Depuis 2015, il ne reste plus qu'une exploitation agricole.

    Les besoins de la population sont en partie satisfaits par des marchands ambulants. L'école, fermée en 1966, rouvrira ses portes en 1986 pour accueillir une classe du RPI Avilley-Cendrey-Larians jusqu'en 1988.

    Les élèves poursuivent ensuite leurs études secondaires au collège de Rougemont.

    Ollans est un village sans église ni cimetière. Seule existe une chapelle privée sous le vocable des saints Claude et Sébastien au château.

    Au moment de la séparation de l'Église et de l'État, la commune d'Ollans relevait de la paroisse de Cendrey, et le conseil Municipal refusa de devenir copropriétaire des biens de fabrique ne voulant pas être complice d'un vol. Depuis un décret du Ministère de l'intérieur de 1922, Ollans n'appartenait plus à aucune paroisse jusqu'à sa réintégration en 1983.

    Ollans, bien que situé aux confins du canton de Marchaux, a une position centrale et stratégique au carrefour de trois cantons et de trois communautés de communes (Communauté de Communes du Doubs Baumois, Communauté de Communes du Pays de Montbozon et du Chanois et Communauté de Communes des deux Vallées Vertes).

    Commune attractivité, elle bénéficie d'une activité culturelle intense sous l'impulsion du Comité d'Action Musicales et Artistiques qui chaque année organise des concerts trimestriels dans tout le secteur et une Académie musicale la deuxième semaine de juillet.

    Le comité des fêtes se charge de l'animation, prépare chaque année le repas de Noël offert aux anciens et s'occupe du fleurissement du village.

    Archéologie

    À l'intérieur de ce vaste méandre décrit par l'Ognon au nord du village, diverses pièces de silex ont été trouvées mais aucune n'est assez nette pour permettre une attribution préhistorique suffisamment précise. Leur rareté témoigne plus en faveur d'une zone de passage que d'une implantation durable.

    Au lieu-dit Les Pommeraies, on peut voir encore très nettement une voie antique, vraisemblablement gallo-romaine, empierrĂ©e sur une faible profondeur et sur une largeur de 4 mètres environ. Ce chemin conduisait Ă  la très importante villa d'Avilley Ă  quelques centaines de mètres de lĂ .

    De la période barbare, peu de trace, sinon deux sarcophages en pierre trouvés à Cendrey au XIXe siècle.

    HĂ©raldique

    Blason de Ollans Blason
    Écartelé : au 1er d'or à trois bandes de gueules, au 2e de sinople à la plume d'argent posée en pal et accompagnée de quatre équerres affrontées du même (deux en chef et deux renversées en pointe), au 3e de sinople à la tour d'argent ouverte et ajourée du champ et maçonnée de sable, au 4e d'or à la tierce ondée d'azur.
    DĂ©tails
    Blason adopté par délibération municipale du 29 mai 2009 .
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Les trois bandes de gueules sur fond d'or représentent le blason des De Faucogney, la plume symbolise l'écrivain Sully Prudhomme, les quatre équerres symbolisent l'architecte Marcel Boutterin, la tour symbolise le château (ancien ou nouveau) et l’onde symbolise l’Ognon.

    Sur le fronton de la maison dite « du gardien », annexe du château, on peut apercevoir des armoiries datées de 1671. Elles portent les armes du capitaine Philibert François Belot de Villette, seigneur d’Ollans, Larians et Roset. Ses quatre quartiers d’ascendance et de noblesse sont écartelées ainsi :

    • en 1 de Belot : d’azur Ă  trois losanges d’or, alias d’argent, au chef d’or bastillĂ© de trois pièces ;
    • en 2 de Seyturier : d’azur Ă  deux faux d'argent emmanchĂ©es d'or, passĂ©es en sautoir ;
    • en 3 de Moustier : de gueules au chevron d'argent, accompagnĂ© de trois aigles d'or ;
    • en 4 de La Roche : d'argent Ă  trois fasces d'azur.

    La couronne comtale est usurpée ! En 1716, Jean-François-Daniel Belot sera fait marquis par Louis XV. La comète qui surmonte la pierre, d’une autre facture, ne fait pas partie des armoiries. Elle pourrait avoir été ajoutée au XIXe siècle pour évoquer Balthazar Belot, de Nozeroy, écuyer, seigneur de Châteauneuf, anobli en 1531 par l’Empereur Charles Quint. C’est de lui que descendaient les Belot, seigneurs d’Ollans, et l’étoile filante pourrait rappeler celle du Roi venu d’orient adorer l’Enfant Dieu à Bethléem, son saint patron.

    Politique et administration

    Maires depuis la RĂ©volution

    • Benoit Thomas (1747-1812), Ă©lu le (an I de la RF)
    • Claude Siruguez (1743-1816), Ă©lu en 1797
    • Jean-Pierre Boutterin (1750-1807), Ă©lu en 1799
    • Ange-Étienne Siruguez (1774-1858), Ă©lu en 1807
    • Dominique Lanternie (1750-1814), Ă©lu en 1808
    • Ange-Étienne Siruguez (1774-1858), Ă©lu en 1811
    • Jacques François Grosclaude (1783-1850), Ă©lu en 1816
    • Ange-Étienne Siruguez (1774-1858), Ă©lu en 1818
    • Claude Louis Periard (1796-1868), Ă©lu en 1835
    • Jean-Louis Charrière (1813-1860), Ă©lu en 1849
    • Claude Louis PĂ©riard (1796-1868), Ă©lu en 1852
    • Jean-Louis Lanternier (1805-1870), Ă©lu en 1867
    • Jean-François Lanternier (1833-1911), Ă©lu en 1870
    • Charles Derosne (1839-1907), Ă©lu en 1876
    • Jean-François Lanternier (1833-1911), Ă©lu en 1878
    • Charles Derosne (1839-1907), Ă©lu en 1900
    • Jules Rodrigues (?), Ă©lu en 1907
    • Jean-François Lanternier (1833-1911), Ă©lu en 1908
    • Justin Monnet (1869-1954), Ă©lu en 1910
    • Étienne Marion (1873-1947), Ă©lu en 1910
    • Nicolas Vally (1849-?), Ă©lu en 1915
    • Étienne Marion (1873-1947), Ă©lu en 1917
    • Justin Monnet (1869-1954), Ă©lu en 1947
    • LĂ©on Deforet (1906-1957), Ă©lu en 1948
    • Albert Urlacher (1916-1978), Ă©lu en 1957
    • Armand Thomas (1912-1985), Ă©lu en 1959
    • François Roy de Lachaise (1945), Ă©lu en 1983
    • Michel Lab (1958), Ă©lu en 2008
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1917 1947 Étienne Marion
    1947 1948 Justin Monnet
    1948 1957 LĂ©on Deforet
    1957 1959 Albert Urlacher
    1959 1983 Armand Thomas
    1983 2008 François Roy de Lachaise
    mars 2008 En cours Michel Lab SE Fonctionnaire territorial - Professeur d'Enseignement Artistique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Maires décédés en exercice

    • Jean-Pierre Boutterin le
    • Jean-Louis Lanternier le
    • Charles Derosne le
    • Étienne Marion le
    • LĂ©on Defroret le .

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].

    En 2020, la commune comptait 38 habitants[Note 2], en diminution de 2,56 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1049593110146135133130120
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1021211011069490788495
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8495114988577997760
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    514555525354454241
    2018 2020 - - - - - - -
    3938-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee Ă  partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    1657 : 41 - 1688 : 39 - 1790 : 113 - 1826 : 122 - 1831 : 146 - 1851 : 120 - 1876 : 94 - 1901 : 84 - 1954 : 60 - 1968 : 45 - 1975 : 55 - 1982 : 52 - 1990 : 53 - 1999 : 54 - 2011 : 45.

    Lieux et monuments

    • Le château d'Ollans : SituĂ© au bord de l’Ognon Ă  la limite de la Haute-SaĂ´ne, le château date du dĂ©but du XVIIIe siècle. Les quelques points de rĂ©fĂ©rence connus sont :
      • un plan Ă  l’aquarelle du château, jardins et dĂ©pendances de 1756 qui reprĂ©sente l’ensemble avec des jardins Ă  la française, composĂ©s de parterres de broderies, de bosquets aux formes les plus diverses, de plantations rectilignes, de berceaux de charmille;
      • le texte de vente du domaine en 1768. Il fait mention de l’état neuf du château « nouvellement bâti, bien logeable, commode ». Il souligne le caractère agrĂ©able du site « avec de beaux jardins potagers, parterres, bosquets, allĂ©es couverte, bordĂ© dans toute sa longueur par la rivière qui flue le long d’une terrasse revĂŞtue, ainsi que l’importance des dĂ©pendances qui comptaient alors un rĂ©servoir, cour, basse cour, grande et petite Ă©curie, remise, hangars, serre d’orangers, grange, hĂ©bergeage spacieux, cuverie, cave, greniers Ă  linge et Ă  blĂ©, logement de domestiques dans la basse cour, Ă©tables de toute espèce, grand et très bon colombier ; le tout renfermĂ© dans un enclos qui contient au moins vingt-cinq journaux ». La première trace du château sur un hypothĂ©tique château fĂ©odal daterait de 1235. Le seul Ă©lĂ©ment de dĂ©part pour la construction serait la tour situĂ©e au bord de l’Ognon qui date du XVe siècle. Elle servait comme passage d’octroi pour la traversĂ©e de la rivière. Longtemps attribuĂ©e comme maison du gardien ou du jardinier, elle a Ă©tĂ© remaniĂ©e en 1891. Elle abritait l’atelier de photographie du propriĂ©taire Charles Derosne. Inscrit Ă  l'ISMH.
    • Les statues de Diane et Apollon : SituĂ©es cĂ´tĂ© nord du château, ces deux statues reprĂ©sentent la dĂ©esse Diane et le dieu Apollon ; elles sont l’œuvre du sculpteur Jean-Baptiste Bouchardon de Chaumont. Datant des annĂ©es 1740, elles furent vendues moyennant 700 livres au marquis d’Ormenan, propriĂ©taire du château de Loulans. Ă€ la mort de celui-ci en 1748, le seigneur Guillaume de Belot s’en porta acquĂ©reur et les amena Ă  Ollans pour agrĂ©menter ses jardins nouvellement amĂ©nagĂ©s.
    La fontaine-lavoir-abreuvoir.
    • Le moulin de Gemigney : Il est situĂ© Ă  limite de la commune de Cendrey. Les premiers Ă©crits connus du moulin datent de 1425, lorsque le seigneur Jean d'Ollans acquis par Ă©change la parcelle oĂą se trouvait un Ă©tang. Il construit ce moulin au bord de la Beune, petite rivière affluente de l'Ognon, pour agrĂ©menter les lieux et subvenir aux besoins des habitants pour la fabrication de la farine. L'ensemble a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ© en 1883 par Charles Derosne pour en faire une gentilhommière d'architecture remarquable avec sa tour de style italien, puis par son gendre Étienne Marion qui l'a transformĂ©e en appartement et en fromagerie. Le bâtiment est sur la commune d'Ollans, le jardin, anciennement Ă©tang, sur la commune de Cendrey.
    • Le pont sur l'Ognon : La construction commença en 1856 et dura plus de dix ans. C'est Justin Derosne qui prit la dĂ©cision d'Ă©difier un pont reliant ainsi les deux rives de l’Ognon et les deux villages d’Ollans et de Larians.
    • La fontaine publique date de 1834 et la maison commune-Ă©cole construite par l'architecte Maximilien Painchaux de 1837.
    • Le monument aux Morts - calvaire : Nous sommes au carrefour des dĂ©partementales 23 et 23E. Dans les annĂ©es 35/40, fut Ă©rigĂ©e une croix de rogations par le maire de l'Ă©poque Étienne Marion aidĂ© de Marius Vuillemenot puis restaurĂ©e dans les annĂ©es 1950 par Pierre Bas et Charles Gayon. Chaque annĂ©e, au mois de mai, quatre matinĂ©es Ă©taient consacrĂ©es aux rogations. Les villageois en procession allaient de croix en croix prier pour les fruits de la terre. Le premier matin Ă  6 h Ă©tait consacrĂ© aux foins, le second aux moissons, le troisième aux vignes et le quatrième au bĂ©tail. Ă€ Ollans, cette coutume s'arrĂŞta Ă  la fin des annĂ©es soixante. En 1983 sur proposition du maire François de Lachaise, le conseil municipal accepta de faire de ce calvaire un monument aux morts en y inscrivant le nom des soldats ollanais victimes des guerres de 14/18 et 39/45 ; rares sont les monuments civils surmontĂ©s d'une croix. Il a en plus parrain et marraines : mesdames Germaine Carles de Larians, fille de LĂ©on ThiĂ©baut, et Gilberte Bas d'Ollans, sĹ“ur de Charles Vuillemenot et monsieur Paul DĂ©foret reprĂ©sentant ainsi la famille Roy. Depuis, rĂ©gulièrement sont organisĂ©es devant lui les cĂ©rĂ©monies nationales. Quatre jeunes hommes sont tombĂ©s durant la première guerre, un lors de la seconde. Il s'agit de :
      • Joseph Ernest Roy, nĂ© Ă  Ollans le et mariĂ© Ă  Jeanne Vuillemot native de Paris. Ils avaient quatre enfants dont des jumeaux nĂ©s le qui n'ont jamais connu leur père tuĂ© le dans la Somme. Il avait 29 ans. Il Ă©tait adjudant au 32e rĂ©giment d'Infanterie.
      • SĂ©raphin Roy, nĂ© Ă  Ollans le tombĂ© en Meurthe-et-Moselle le . Il avait 26 ans. Il Ă©tait clairon au 71e rĂ©giment de Chasseur Ă  pied.
      • Louis Auguste Roy, nĂ© Ă  Ollans le et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  l'hĂ´pital de Compiègne des suites de ses graves blessures. Il avait 22 ans. Il Ă©tait sergent au 35e rĂ©giment d'Infanterie. Ces trois frères Ă©taient issus d'une famille de sept enfants.
      • LĂ©on François Jean Thiebaut, nĂ© le Ă  Orchamps-Venne et mariĂ© Ă  Augustine Lamidez ; le travail l'avait amenĂ© Ă  Ollans en tant que voiturier au château. Il fut mobilisĂ© au 47e rĂ©giment d'artillerie en tant que 2e canonnier conducteur de la 26e batterie et fut tuĂ© par un Ă©clat d'obus Ă  Monastir en Serbie le Ă  15 h 30 ; il avait 32 ans et fut enterrĂ© sur place.
      • Charles ThĂ©ophile Louis Vuillemenot, nĂ© Ă  Ollans le et mariĂ© Ă  Jeanne Francine Voisard il est dĂ©cĂ©dĂ© sur le front Ă  Lambersart dans le Nord le Ă  l'âge de 27 ans. Il Ă©tait sergent-chef dans les tirailleurs marocains.

    Personnalités liées à la commune

    • Marcel Boutterin (Ollans - Besançon ) : Dernier nĂ© d'une famille paysanne de sept enfants. Il fut architecte. Élève et laurĂ©at de l’École des Beaux-Arts de Besançon. Il a suivi l’enseignement des maĂ®tres Alphonse Delacroix et Alfred Ducat. Auteur Ă  Besançon des plans du Grand HĂ´tel des Bains et de l’établissement thermal. En 1872 il est chargĂ© des affaires du diocèse et des Monuments Historiques du Doubs. Il se consacre Ă  une importante clientèle privĂ©e et Ă  l’enseignement de son art Ă  l’école de dessin durant 42 ans. Il reçoit en 1914 la Grande mĂ©daille de l’association provinciale des architectes français. C'est le père du Prix de Rome Maurice Boutterin.
    • Charles Derosne (Besançon - Ollans ) : PropriĂ©taire exploitant du domaine d’Ollans. MaĂ®tre de forges Ă  Larians. PrĂ©sident d’associations locales (photographie et apiculture), il publia en 1882 le traitĂ© de photographie pour tous et en 1891 un traitĂ© d’apiculture mobiliste. Il effectua divers travaux sur les ferments alcooliques et des Ă©tudes sur le chauffage des Ă©glises, des ateliers et des maisons privĂ©es.
    • RenĂ© François Armand Prudhomme, dit Sully Prudhomme (Paris - Châtenay-Malabry ) : Poète et philosophe. Élu Ă  l'AcadĂ©mie française le . Il reçoit le premier prix Nobel de littĂ©rature le . Grand officier de la LĂ©gion d’honneur. Officier des Palmes AcadĂ©miques. Il sĂ©journa de nombreuses fois au château avant d’acheter une maison Ă  Larians en 1889. En 1887, il dĂ©dicaça le rucher avec un quatrain Ă  la gloire des abeilles. Son recueil de poèmes « le Bonheur » fut Ă©crit en 1888 au château d’Ollans. Le premier timbre français honorant Sully Prudhomme a Ă©tĂ© Ă©mis les 15 et avec mention « premier jour » Ă  Paris et Ă  Ollans (Doubs, lieu de villĂ©giature du poète), sans mention « premier jour » Ă  Chatenay-Malabry
    • Victor Jeanneney (Besançon - Vesoul ) : Il fut l'Ă©lève Ă  Besançon du peintre Joseph-Ferdinand Lancrenon, puis de Charles Gleyre Ă  Paris. Il enseigna Ă  Besançon au cours d'art industriel, puis fut professeur de dessin au lycĂ©e de Vesoul. Il exposa au Salon de Paris de 1855 Ă  1867. Citons en particulier : Alaise - Bords du Lison et le Château d'Ollans (1859); Le Val de la Louvière (1867). Victor Jeanneney exposa aussi aux Amis des arts Ă  Besançon : La Citadelle de Besançon, Les SĹ“urs hospitalières, La Pâquerette (1862), Vieux quai d’Arènes le soir (1880). Son tableau La Rive droite du Doubs (1865), avant la construction du quai de Strasbourg, se trouve au musĂ©e de Besançon. Il est le fondateur du MusĂ©e Georges-Garret et de l’école de dessins de Vesoul en 1882. Il rĂ©sida au 11 rue des Granges Ă  Besançon.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

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