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Olivier Todd

Olivier René Louis Todd[1] est un écrivain et journaliste français né le à Neuilly-sur-Seine, de pÚre austro-hongrois et de mÚre britannique. Il est le pÚre du démographe Emmanuel Todd, et du traducteur Samuel Todd.

Olivier Todd
Fonction
Booker Prize judge (d)

Biographie

Jeunesse et Ă©tudes

Olivier Todd naĂźt le 19 juin 1929 Ă  Neuilly-sur-Seine. AbandonnĂ© avant sa naissance par son pĂšre, Julius Oblatt, un architecte juif austro-hongrois, il est Ă©levĂ© par sa mĂšre, une Britannique immigrĂ©e en France dans les annĂ©es 1920, elle-mĂȘme fille naturelle de Dorothy Todd (en), lesbienne revendiquĂ©e et rĂ©dactrice en chef de l'Ă©dition britannique du magazine amĂ©ricain Vogue dans le Londres des annĂ©es 1922 Ă  1926. Ne parvenant pas Ă  rejoindre le Royaume-Uni en 1940[2] la mĂšre de Todd doit vivre de cours privĂ©s sous l’Occupation.

Exprimant de vives sympathies communistes, elle vit Ă  la LibĂ©ration en concubinage avec le poĂšte d’origine roumaine Claude Sernet, adhĂ©rent du Parti communiste français et membre actif du Conseil national des Ă©crivains. Dans ce milieu intellectuel et communiste, Olivier Todd connaĂźt une socialisation politique familiale qui lui offre une vision manichĂ©enne du monde entre « les bons, rouges et roses » et les « affreux, blancs et fascistes »[3], mais aussi trotskistes.

Olivier Todd est Ă©lĂšve au lycĂ©e Henri-IV, puis au lycĂ©e Debussy de Saint-Germain-en-Laye. En prĂ©parant son second baccalaurĂ©at, il se lie d’amitiĂ© avec Patrick Nizan, fils de l’écrivain Paul Nizan (sous la tutelle de Sartre depuis la mort de son pĂšre en 1940). Il lui prĂ©sente sa sƓur, Anne-Marie, qu’il Ă©pouse en 1948 aprĂšs son succĂšs au baccalaurĂ©at. Le couple a deux enfants : Emmanuel (nĂ© en 1951 et avec qui Olivier Todd a longtemps une relation complexe) et Camille (nĂ©e en 1965)[2].

Il passe une annĂ©e Ă  Londres chez sa grand-mĂšre maternelle qui lui fait obtenir son entrĂ©e au Corpus Christi College de l'universitĂ© de Cambridge. AthĂ©e, ne partageant pas le mĂ©lange d’anglicanisme et de science chrĂ©tienne de cette derniĂšre, il se dĂ©finit alors comme un progressiste, proche du Parti communiste français (PCF), mais ne pouvant y adhĂ©rer en raison des accusations de traĂźtrise dont le Parti accable son dĂ©funt beau-pĂšre, Paul Nizan. De 1948 Ă  1951, il suit des Ă©tudes de philosophie qui lui font dĂ©couvrir la tradition empirique anglo-saxonne (Ludwig Wittgenstein, Alfred Jules Ayer, George Edward Moore). Il en sort impermĂ©able Ă  la philosophie sartrienne, Ă  la mĂ©taphysique et Ă  la « logorrhĂ©e » des penseurs français dont les Ɠuvres relĂšvent, selon lui, davantage d’un souffle poĂ©tique que d’une exigence de clartĂ©.

Ainsi, si de retour Ă  Paris, il amorce sa collaboration aux Temps modernes – parallĂšlement Ă  diverses revues littĂ©raires britanniques –, il ne se pose pas pour autant comme un disciple de Sartre. Il souhaite avant tout passer l’agrĂ©gation d'anglais. Or, s’il obtient Ă  la Sorbonne sa licence et son DES, il Ă©choue par deux fois au concours (1953 et 1954).

Du service militaire aux premiĂšres publications

Olivier Todd doit alors se soumettre Ă  ses obligations militaires, d’abord au sein du service de presse de l’armĂ©e, ensuite au Maroc. Il en tire son premier livre, Une demi-campagne (Julliard, 1956), qui s’en prend aux travers de l’armĂ©e française. PrĂ©facĂ© par Sartre, ce livre obtient un certain Ă©cho grĂące aux Temps modernes qui en publient un extrait sous le titre Les PaumĂ©s[4].

À partir de 1956, il enseigne au lycĂ©e international du SHAPE Ă  Saint-Germain-en-Laye tout en y occupant des responsabilitĂ©s locales au sein du PSU. Ancien adhĂ©rent Ă  la Nouvelle Gauche venu Ă  la politique par anticolonialisme, son orientation progressive vers le journalisme l’oblige toutefois Ă  s’en dĂ©tacher progressivement.

En effet, s’il a mis un pied dans le journalisme en assurant des piges pour le supplĂ©ment littĂ©raire du Times, ce n'est qu’aprĂšs l’échec critique de son deuxiĂšme roman, La TraversĂ©e de la Manche (Julliard, 1960), qu’il se tourne vers ce mĂ©tier. Il se rapproche alors de Jean-François Revel qui partage son ouverture au monde et aux mĂ©thodes anglo-saxonnes. Or, ce dernier, qui est directeur de la rubrique littĂ©raire de France Observateur, l’invite Ă  y publier des piges. Il y couvre la littĂ©rature anglo-saxonne puis la tĂ©lĂ©vision sous la forme d’une chronique signĂ©e Pierre Maillard.

En 1963, sa nomination au poste d’assistant Ă  l’Institut audiovisuel de l’ENS Saint-Cloud ne le dĂ©tourne que temporairement de sa nouvelle voie car le manque de moyens matĂ©riels et la conception du fait tĂ©lĂ©visuel qui y rĂšgne lui font vite abandonner ses espoirs de carriĂšre universitaire. Ainsi, il n’hĂ©site pas, en dĂ©pit de la perte d’un dixiĂšme de son salaire et des avertissements de Revel sur les risques de faillite du journal, Ă  entrer Ă  France Observateur lorsqu’on lui en fait la proposition. Remplaçant Jean-NoĂ«l Gurgand en , il abandonne ses fonctions universitaires et politiques.

PĂ©riode Nouvel Observateur

S’il n’est pas directement associĂ© aux nĂ©gociations prĂ©alables au lancement du Nouvel Observateur, il en fait partie dĂšs son lancement, voyant dans la caution sartrienne un gage qu’il ne s’agit pas d’« une entreprise louche ou douteuse »[5]. Gilles Martinet lui fournit d’ailleurs, comme Ă  tous les anciens membres de France Observateur, l’argent pour en devenir actionnaire.

ÉloignĂ© des querelles internes des premiers temps car il n’est pas vraiment considĂ©rĂ© comme un ancien de France Observateur, il s’entend vite bien avec le directeur de la rĂ©daction. Ce dernier apprĂ©cie le caractĂšre polyvalent et anglo-saxon de son travail mais aussi sa collaboration avec une institution aussi prestigieuse que la BBC qui a, entre autres, l’avantage de prendre en charge le coĂ»t de dĂ©placements Ă  l’étranger. Ainsi, alors mĂȘme qu’il est encore nĂ©ophyte dans le mĂ©tier, il est envoyĂ© en 1965 couvrir pendant deux mois la guerre du ViĂȘt Nam. Sinon, il partage la ligne politique suivie par Jean Daniel et fait l’objet d’une certaine considĂ©ration de la part de ce dernier si on en croit la publication (frĂ©quente) de ses articles et le tutoiement dont il lui fait l’honneur.

Il n’en est pas moins choquĂ© par certaines pratiques en cours au journal telles que les augmentations salariales qu’on lui propose sous forme de notes de frais. Cette critique envers les mĂ©thodes de la direction transparaĂźt en mai 1968 lorsque, avec RenĂ© Backmann, il prend la tĂȘte de la contestation interne Ă  Jean Daniel. À l’occasion d’une rĂ©union du ComitĂ© de presse de la Sorbonne, il appelle mĂȘme Ă  mettre « fin Ă  la dictature de Jean Daniel au Nouvel Observateur »[6]. Mais, s’il continue Ă  contester la direction, il revient vite Ă  des positions politiques plus modĂ©rĂ©es comme l’illustre son soutien aux lois d’Edgar Faure sur l’UniversitĂ©.

ParallĂšlement, il collabore Ă  diffĂ©rentes publications britanniques et amĂ©ricaines (The Times Literary Supplement, New Statesman, Hudson Review) ainsi qu’à diverses Ă©missions de la BBC (Europa, Twenty Four Hours). En , il quitte Le Nouvel Observateur pour intĂ©grer l'Ă©quipe Desgraupes comme responsable du magazine d'actualitĂ©s Panorama. Durant neuf mois, il y interviewe des personnalitĂ©s comme Louis Vallon, Roger Garaudy ou Jean-Paul Sartre. Mais en , une censure politique concernant la diffusion de La Bataille d'Alger le fait dĂ©missionner.

Amicalement rappelĂ© par Claude Perdriel, il revient au Nouvel Observateur avec le titre de rĂ©dacteur en chef-adjoint et la direction de la rubrique « SociĂ©tĂ© ». En dĂ©pit des rĂ©ticences que Jean Daniel exprime Ă  l’égard de sa promotion, il prend, sans difficultĂ©, le relais de Pierre BĂ©nichou Ă  la tĂȘte du service « Notre Ă©poque ».

Si les premiĂšres semaines sont quelque peu conflictuelles avec Jean Daniel, il trouve assez rapidement ses marques et s’assure complĂštement du droit de choisir les articles de sa rubrique. Il introduit aussi l’idĂ©e de prĂ©-sommaire dans tous les services afin d’éviter les « bulles » et les « doublons ». Avec comme adjoint François Paul-Boncour puis Christiane Duparc, il s’efforce de gĂ©rer les fortes tĂȘtes de son Ă©quipe (Katia D. Kaupp, Mariella Righini, Yvon Le Vaillant) et des grands reporters qui, tels Jean-Francis Held, Guy Sitbon ou Josette Alia, y collaborent plus ou moins rĂ©guliĂšrement.

Ces efforts pour relancer la rubrique portent vite leurs fruits. C'est ainsi sous sa direction que le journal publie son numĂ©ro sur l’avortement (no 334, ). Mais il rĂ©ussit aussi Ă  faire la Une avec d’autres dossiers au contenu libertaire et sulfureux tels que La sexualitĂ© des enfants (no 325, ), La sexualitĂ© des Français (no 415, ), Le pays oĂč tout est permis (no 347, ). Il n’en donne pas moins d’écho Ă  des dossiers plus politiques tels que Justice Ă  la française (no 421, ), Les banlieues de la peur (no 449, ) ou Les trente derniĂšres annĂ©es de la terre (no 361, ). Toutefois, lassĂ© de son travail de rewriter, il laisse les rĂȘnes du service Ă  Christiane Duparc pour se consacrer Ă  l’écriture et aux reportages. Il publie ainsi L’AnnĂ©e du Crabe (R. Lafont, 1972), rĂ©cit dans lequel il narre ses retrouvailles avec son pĂšre.

Suivi du conflit vietnamien

Il continue aussi Ă  couvrir la guerre du ViĂȘt Nam avec un militantisme pro-Việt Cộng non dissimulĂ©. Il en vient mĂȘme Ă  essayer de publier des entretiens de prisonniers amĂ©ricains maudissant leur gouvernement et louant leurs geĂŽliers mais Jean Daniel l’en empĂȘche[7]. En , une visite en zone tenue par le GRP lui fait prendre conscience Ă  quel point ce dernier est « au Sud le bras sĂ©culier et idĂ©ologique du gouvernement communiste de Hanoi ». Il en tire un article dans lequel, sans cacher ses craintes envers les projets de « rĂ©unification » et de « rĂ©Ă©ducation » de ce mouvement, il Ă©voque « les violences » sur les populations civiles.

Or, alors qu’il avait demandĂ© Ă  Serge Lafaurie de « sucrer le pittoresque et garder le politique », le rĂ©dacteur en chef fait l’inverse, soutenu en cela par Jean Daniel au nom du principe que il-est-trop-tĂŽt-pour-le dire[8]. ChoquĂ© d’un tel procĂ©dĂ©, il choisit d’en exprimer le contenu politique dans un entretien Ă  RĂ©alitĂ©s. Tout en y estimant que l’« attitude pro-vietnamienne dĂ©coule en partie de l’antiamĂ©ricanisme dans lequel se complaĂźt l’intelligentsia, ainsi que d’un sentiment de culpabilitĂ© des Blancs sur-dĂ©veloppĂ©s vis-Ă -vis des pays du tiers-monde », il s’en prend Ă  cet ensemble « de clichĂ©s Ă  l’emporte-piĂšce et de rĂ©actions passionnelles suscitĂ©es par la guerre du Vietnam » qui n’a jamais Ă©tĂ© mis « Ă  l’épreuve des rĂ©alitĂ©s »[9].

À L’Obs, ses propos suscitent un tollĂ©. Si Pierre BĂ©nichou lui reconnaĂźt le droit de s’exprimer, De Galard et Lafaurie se rĂ©fugient dans un silence rĂ©probateur, Michel Bosquet rĂ©clame sa rĂ©trogradation et Jacques-Laurent Bost demande son licenciement. Quant Ă  Jean Daniel, il lui propose, d’abord de se rĂ©tracter dans RĂ©alitĂ©s, ensuite de s’expliquer devant l'arĂ©opage « de tous ceux qui comptent »[10] dans le journal. Refusant, il se voit retirer la couverture de la guerre du Vietnam au profit de Jean Lacouture. Deux ans plus tard, il exprimera ses considĂ©rations sur le conflit sous la forme d’une fiction intitulĂ©e Les Canards de Ca Mao (Robert Laffont, 1975).

Cet acte de censure marque le dĂ©but d’une lente prise de distance tant avec l’activitĂ© Ă©ditoriale qu’avec la ligne politique du journal. À partir de 1973, il commence ainsi Ă  collaborer Ă  Newsweek International tout en se limitant, Ă  L’Obs, Ă  quelques entretiens et reportages dans les pays anglo-saxons.

Il tire aussi de cette expĂ©rience vietnamienne des consĂ©quences, quant au communisme, qui se ressentent dans son rapport critique Ă  l’Union de la Gauche. Amorçant un recentrage politique qui se traduit par l’affirmation plus nette de son tempĂ©rament « profondĂ©ment social-dĂ©mocrate »[8], il ne cache pas son intĂ©rĂȘt pour le cĂŽtĂ© « libĂ©ral, tocquevillien, rĂ©formateur »[11] du troisiĂšme prĂ©sident de la Ve RĂ©publique. Il en vient mĂȘme, en , Ă  publier une biographie de ValĂ©ry Giscard d'Estaing (La Marelle de Giscard, Robert Laffont) qui joue un « rĂŽle capital dans les dĂ©bats d’idĂ©es et les grands chocs politiques » du moment.

PĂ©riode L'Express

C'est juste aprĂšs que Le Nouvel Observateur en eut assurĂ© la promotion qu’il se dĂ©cide Ă  rejoindre Jean-François Revel Ă  L'Express, en . Expliquant son geste Ă  la fois par un « besoin de changer et des divergences politiques », il se considĂšre alors comme un social-dĂ©mocrate « rĂ©solument anticommuniste » dont l’estime peut aller Ă  « certains dirigeants du PS dignes de confiance »[12] mais pas au PCF.

EntrĂ© comme Ă©ditorialiste avec la libertĂ© d’appeler Ă  voter Ă  gauche aux prochaines Ă©lections lĂ©gislatives, il entre au comitĂ© Ă©ditorial en avant d’ĂȘtre nommĂ©, deux mois plus tard, rĂ©dacteur en chef, chargĂ© des projets Ă  long terme. En , il devient rĂ©dacteur en chef, adjoint au nouveau directeur, son ami Jean-François Revel. À ce poste, il n’hĂ©site pas Ă  dĂ©baucher Jean-Francis Held en 1979 et Ă  essayer de faire de mĂȘme avec Franz-Olivier Giesbert, Claire BretĂ©cher et François Caviglioli. Soutenant Jean-François Revel dans sa recherche de grandes signatures dans le domaine intellectuel, ils suivent globalement la ligne de ce dernier jusqu'Ă  ce que, en , entre les deux tours de l'Ă©lection prĂ©sidentielle, la couverture de l'hebdomadaire (elle prĂ©sentait les visages de François Mitterrand et celui de Valery Giscard d'Estaing cĂŽte Ă  cĂŽte) soit jugĂ©e trop favorable Ă  la gauche aux yeux du propriĂ©taire du journal James Goldsmith[2]. Celui-ci licenciera Olivier Todd. En signe de solidaritĂ©, Jean-François Revel dĂ©missionnera.

AprĂšs avoir publiĂ© chez Grasset des romans comme La NĂ©gociation (1989) et La SangliĂšre (1992), il s’en dĂ©tache Ă  la fin des annĂ©es 1990 comme le montre son roman Corrigez-moi si je me trompe publiĂ© chez Nil Éditions en 1998. Il se recentre alors sur la biographie en publiant, dans la prestigieuse collection “NRF Biographies” de Gallimard, celles d’Albert Camus (1996) et d’AndrĂ© Malraux (2001).

Olivier Todd est le biographe attitré de Camus et aujourd'hui l'un des plus critiques sur la maniÚre dont est préservée sa mémoire[13].

ƒuvres

Romans

Biographies

  • 1977 : La Marelle de Giscard : 1926-1974
  • 1984 : Jacques Brel, une vie
  • 1996 : Albert Camus, une vie[15]
  • 2001 : AndrĂ© Malraux, une vie

Divers

  • 1969 : Des trous dans le jardin
  • 1973 : Les PaumĂ©s
  • 1979 : Portraits
  • 1981 : Un fils rebelle (son rapport Ă  Sartre)
  • 1982 : Un cannibale trĂšs convenable
  • 1983 : Une lĂ©gĂšre gueule de bois (essai)
  • 1985 : La Balade du chĂŽmeur
  • 1975 : Cruel avril (dĂ©diĂ© au rĂ©sistant Tráș§n Văn BĂĄ)
  • 1987 : La Chute de SaĂŻgon
  • 2005 : Carte d'identitĂ©s (souvenirs)

Distinctions

RĂ©compenses

DĂ©corations

Notes et références

  1. Son Ă©tat civil exact est Oliver mais l'intĂ©ressĂ© prĂ©fĂšre nettement la version francisĂ©e. Source À voix nue, France Culture, 7 mai 2012.
  2. Marie-Laure Delorme, « Les Todd, guerre et paix », Vanity Fair n° 51, octobre 2017, pages 126-133.
  3. Olivier Todd, Un fils rebelle, Paris, Grasset, 1981, p. 32.
  4. Repris dans l’édition en 10-18 de 1973.
  5. Olivier Todd, op. cit., p. 205.
  6. Entretien de Jean Moreau avec François Kraus le 9 juillet 2004.
  7. Jean Daniel, L’ùre des ruptures, Paris, Grasset, 1979, p. 175.
  8. Entretien d’Olivier Todd avec Cathy Pas le 13 mai 1990 in Cathy Pas, op. cit., p. 172.
  9. Olivier Todd, op. cit., p. 237.
  10. Olivier Todd, op. cit., p. 238.
  11. Article anonyme, « Peut-on ĂȘtre journaliste au Nouvel Observateur et Ă©crire un livre sur ValĂ©ry Giscard d'Estaing ? », Journal de la Presse, no 6 – 23 mai 1977.
  12. Yves de Saint-AgnĂšs, Olivier Todd : la passion de l’écriture, Journal de la Presse, no 31 – 5 juin 1978.
  13. Catherine Golliau, « Centenaire d'Albert Camus : que reprĂ©sente Albert Camus aujourd'hui ? », Le Point,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  14. « Notice bibliographique », sur BNF
  15. Laurent Jaoui s'est appuyé sur cette biographie pour son téléfilm de 2009 Camus : « J'ai beaucoup lu et vraiment découvert Camus à travers le livre d'Olivier Todd, Albert Camus, une vie, dont nous nous sommes inspiré pour notre scénario. » Le Figaro, 06-01-2010.
  16. Voir sur academie-francaise.fr.
  17. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Liens externes

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