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Olivier Giscard d'Estaing

Olivier Giscard d'Estaing, né le dans le 8e arrondissement de Paris et mort le à Saint-Avertin, est un homme d'affaires et homme politique français.

Olivier Giscard d'Estaing
Illustration.
Olivier Giscard d'Estaing en 1975.
Fonctions
Député français
–
(4 ans, 8 mois et 21 jours)
Élection 30 juin 1968
Circonscription 5e des Alpes-Maritimes
Législature IVe (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Bernard Cornut-Gentille
Successeur Bernard Cornut-Gentille
Maire d'Estaing
–
(11 ans, 11 mois et 27 jours)
Successeur Pierre Marc
Biographie
Nom de naissance Olivier Anne Marie Bernard Giscard d'Estaing
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 8e (France)
Date de dĂ©cès (Ă  93 ans)
Lieu de décès Saint-Avertin (France)
Nationalité Française
Parti politique Républicains indépendants
Père Edmond Giscard d'Estaing
Fratrie Valéry Giscard d'Estaing (frère)
Diplômé de Université d'Oxford
Harvard Business School
Profession Cadre industriel

Biographie

Famille et vie privée

Olivier Anne Marie Bernard Giscard d'Estaing est le frère de Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française de 1974 à 1981.

Avec Marie-Hélène de Montrichard, qu'il a épousée en 1956 et qui est morte en 2001, il a quatre enfants : Charles, Geoffroy, Olivia et Roland. En 2009, il épouse en secondes noces Jade Juska.

En 2005, il achète avec son frère Valéry et son cousin Philippe le château d'Estaing, berceau de la famille d'Estaing.

Carrière professionnelle

Diplômé de droit à Paris, de science politique à Oxford et de la Harvard Business School (MBA, promotion 1951), il est un des fondateurs de l'INSEAD en 1957[1].

Parcours politique

Sous l'étiquette des Républicains indépendants, il est maire d'Estaing (Aveyron) de 1965 à 1977 et député pour les Alpes-Maritimes de 1968 à 1973. Il est à ce titre membre de la délégation de l'Assemblée nationale à la Quinzième session annuelle de l'Assemblée de l'Atlantique nord organisée à Bruxelles en , avec notamment Hubert Germain et le général Paul Stehlin.

En 1979, il est à l'initiative de la rédaction[2], sous le pseudonyme collectif de « Maiastra », de Renaissance de l'Occident ?, paru chez Plon[3].

Actif au sein de la Jeune chambre économique française (JCEF) et de la Jeune chambre internationale (JCI), il est président de la JCEF de 1959 à 1961 et vice-président de la JCI en 1962. Dans les années 1970, il est haut responsable de la Banque française du commerce extérieur (BFCE).

Il est membre du Conseil pour l'avenir du monde[4] et préside le Comité pour un parlement mondial[5].

En 1986, en collaboration avec Frits Philips, président de Philips, et avec Ryuzaburo Kaku, président de Canon, Olivier Giscard d'Estaing lance, dans le cadre des rencontres d'Initiatives et Changement au Caux-Palace, la Table ronde de Caux (Caux Round Table, ou CRT), un groupe de hauts dirigeants d'entreprises européens, japonais et américains, afin de développer les pratiques de responsabilité sociale des entreprises[6]. Les principes de la CRT pour les entreprises sont publiés en 1994, intégrant les concepts occidentaux (« dignité humaine ») et japonais (« kyosei », interprétée comme « vivre et travailler ensemble pour le bien commun »). Ce code international de bonnes pratiques est présenté au Sommet social de l'ONU à Copenhague en 1994 et est depuis devenu un ouvrage de référence, traduit en douze langues[7] ; il a été utilisé comme base pour leurs évaluations internes de l'éthique par des entreprises internationales telles que Nissan[8].

Mort et inhumation

Olivier Giscard d'Estaing meurt le 12 septembre 2021 à Saint-Avertin, à l'âge de 93 ans[9] - [10]. Le 20 septembre suivant, après des obsèques religieuses en l'église de Brinay, il est inhumé au cimetière de la commune de Brinay, située dans le Cher.

DĂ©corations et distinctions

Ouvrages

  • La DĂ©centralisation des pouvoirs dans l'entreprise, Éditions d'Organisation, 1967
  • Éducation et civilisation, Fayard, 1971
  • Analyse de la mystique Ă©conomique de l'Islam ou le pĂŞchĂ© de l'intĂ©rĂŞt in Revue des deux Mondes, novembre et
  • Après l'AmĂ©rique, un monde nouveau : les dĂ©fis et les institutions de la communautĂ© mondiale, Paris, Ă©ditions Charles LĂ©opold Mayer, , 168 p. (ISBN 2-84377-113-7, lire en ligne)
  • EspĂ©rez, 150 raisons, prĂ©facĂ© par Gabriel de Broglie, Ă©ditions La Compagnie LittĂ©raire, 2013[13]
  • Les Changements du monde, les aventures d'une vie, Ă©ditions La Compagnie LittĂ©raire, 2018[14].

Notes et références

  1. (en) « From Harvard to INSEAD: Change Management in a Disruptive World - Alumni - Harvard Business School », sur www.alumni.hbs.edu (consulté le )
  2. Anne-Marie Duranton-Crabol, Visages de la Nouvelle Droite : le GRECE et son histoire (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , 267 p. (ISBN 2-7246-0561-6), p. 189.
  3. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 268.
  4. « Olivier Giscard d'Estaing », Le Huffington Post (consulté le 25 juillet 2015).
  5. « Le comité pour un Parlement mondial se joint à la campagne globale ».
  6. « Table ronde de Caux », umn.edu.
  7. Texte français des « principes pour la conduite des affaires ».
  8. Cf. Nissan Sustainability Report 2006.
  9. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  10. « Vierzon : Olivier Giscard d'Estaing est décédé », sur Le Point, (consulté le )
  11. « Légion d'honneur : promotion du 14 juillet (II) », lefigaro.fr.
  12. « Olivier Giscard d'Estaing, ancien Président National de la JCEF, promu Officier de la Légion d'Honneur », jcef.fr.
  13. Giscard d'Estaing, Olivier (1927-....). Auteur du texte et Giscard d'Estaing, Olivier (1927-....), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, (consulté le )
  14. Olivier Giscard d'Estaing, Les Changements du monde, les aventures d'une vie, Paris, la Compagnie littéraire, , 119 p. (ISBN 978-2-87683-599-3, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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