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Oherville

Oherville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Oherville
Oherville
Le manoir d'Auffay.
Blason de Oherville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes de la CÎte d'Albùtre
Maire
Mandat
Hervé Jolly
2020-2026
Code postal 76560
Code commune 76483
DĂ©mographie
Gentilé Ohervillais, Ohervillaises
Population
municipale
227 hab. (2020 en diminution de 1,3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 50 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 43â€Č 18″ nord, 0° 40â€Č 45″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 142 m
Superficie 4,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Valery-en-Caux
LĂ©gislatives DixiĂšme circonscription
Localisation
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Oherville
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Oherville
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Oherville

    GĂ©ographie

    Oherville est une petite commune d'environ 200 habitants, situĂ©e au cƓur du pays de Caux, dans la vallĂ©e de la Durdent. Oherville est aussi traversĂ©e par la D131, route trĂšs frĂ©quentĂ©e, puisqu'elle relie Yvetot aux villes du bord de mer. (Cany-Barville, FĂ©camp, Paluel). On peut diviser Oherville en trois quartiers : Oherville Centre, Auffay et le Foucart.

    • EntrĂ©e d'Oherville.
      Entrée d'Oherville.
    • La Durdent Ă  Oherville.
      La Durdent Ă  Oherville.

    Oherville centre

    Le centre d'Oherville est dominĂ© par son Ă©glise gothique, situĂ©e sur une colline et qui surplombe les habitations. C'est ce quartier qui accueille le plus d'habitants et qui regroupe la mairie et Ă  la Maison Pour Tous, lieu de rĂ©union du ComitĂ© des fĂȘtes. On y trouve la Grange, la salle des fĂȘtes, rustique mais conviviale, et divers amĂ©nagements : boĂźte aux lettres, centre de tri sĂ©lectif, terrain de tennis et de pĂ©tanque. Ce quartier se dĂ©veloppe plus rapidement que les deux autres, de nombreuses habitations s'y construisant encore.

    Le Foucart

    Le Foucart se situe en aval du centre d'Oherville. C'est un quartier trĂšs pittoresque, oĂč l'on trouve de nombreuses chaumiĂšres et le moulin de Chanterive. Nombre de ces trĂšs belles demeures sont d'ailleurs devenues les rĂ©sidences secondaires de Parisiens et de Belges.

    Auffay

    Auffay est situĂ© sur le plateau Est de la vallĂ©e (rive droite de la Durdent), et sĂ©parĂ© d'Oherville par une forĂȘt. Auffay est connu pour son manoir construit aux XVe et XVIe siĂšcles, et agrĂ©mentĂ© d'un colombier, et est aussi un lieu d'animations culturelles. On peut accĂ©der d'Oherville Ă  Auffay par deux routes :

    • la CavĂ©e du Foucart, une magnifique petite route sinueuse bordĂ©e de mousse, au cƓur de la forĂȘt ;
    • la cĂŽte de la D 105, dĂ©butant au centre du village, passant par les bois et aboutissant au milieu des pĂąturages d'Auffay.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 901 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 933,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  53 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Oherville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (77,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (42,9 %), prairies (24,7 %), forĂȘts (22,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Oharvilla vers 1240, Rectorem de Auharvilla en 1284[21], Ohervilla en 1337, Oharville major, minor portio en 1398, 1403 et 1422[22], Oharvilla en 1438 et 1439, Notre Dame de Hauville en 1454[23], « Le neuf molin de Herville à Sommesnil » (limite de Oherville) en 1462, Notre Dame de Harville en 1466, Ecclesia Beate Marie de Harvilla en 1476 et 1477, Notre Dame de Herville en Caux en 1485[24], Seigneurie de Herville en 1487[25], En la paroisse de Harville et Fief de Harville en 1503, Harville en 1505 et 1506[26], Curé de Harville en 1522 et 1523, Oharvilla et Notre Dame de Herville en 1564[27], Harville en 1648, Herville entre 1613, 1687 et 1690, Herville entre 1637, 1652, 1685 et 1688, Oherville en 1705[28], Notre Dame d'Oherville en 1714[29], Herville en 1715 (Frémont), Oherville entre 1704, 1738 (Pouillé) et en 1757 (Cassini)[30].

    L’origine du nom : le domaine d’Odardus, du latin villa, domaine rural, prĂ©cĂ©dĂ© du nom de personne germanique Odardus ou Ohtar ainsi nommĂ©e Ă  Horton Connexion avec HeorĂłt (Hertog) en Angleterre dans le mĂȘme sherma "Other" Ohther Óhth Ár // Óthinn

    Histoire

    La commune est formĂ©e de l’union de deux hameaux, Oherville et Auffay. Alfait est mentionnĂ© dĂšs 1040 et Ohharvilla en 1240. L’existence d’une motte fĂ©odale atteste la prĂ©sence ancienne d’un fief sur le site. Les premiers seigneurs du lieu sont mentionnĂ©s en 1170. Au Moyen Âge, les terres d’Oherville et d’Auffay dĂ©pendent du duchĂ© de Longueville. Le fief d’Oherville est un demi-fief relevant de la seigneurie de Veauville-lĂšs-Quelles jusqu’au XVIe siĂšcle. Le fief d’Auffay relĂšve de Caniel et appartient au XIIIe siĂšcle Ă  la famille Malet de Graville. Au XIIIe siĂšcle, le bourg d’Oherville compte 60 habitants. Au dĂ©but du XVe siĂšcle, le fief d’Oherville relĂšve de la famille de Houdetot et celui d’Auffay est la propriĂ©tĂ© de Godefroi DurĂ©aume, bourgeois de Rouen. En 1477, ils font tous deux partie des domaines de Jean de Houdetot, avant d’ĂȘtre partagĂ©s entre ses deux fils et de constituer deux domaines distincts appartenant Ă  deux branches de la famille Houdetot. En 1485, Jean de Houdetot, seigneur du lieu de Harville (aujourd'hui Oherville) et d'Auffay-la-Mallet, et son Ă©pouse Marie de la Mothe, donnent Ă  leurs fils aĂźnĂ© Jacques pour son mariage le fief d'Auffay. En 1492, ce mĂȘme Jean, avant de dĂ©cĂ©der, ne donne Ă  ses quatre autres enfants, Guillaume, Robert, Ambroise et Perrette, que le tiers de tous ses biens. Jacques, l'aĂźnĂ©, en dĂ©pit de la coutume particuliĂšre du pays de Caux, hĂ©rite des fiefs de Houdetot, Harville, Bihorel et Auffay[31].

    Épicerie Munhoven.

    L’église actuelle est situĂ©e Ă  l’emplacement de l’ancienne Ă©glise romane, dont il resterait quelques traces dans la nef. Le clocher remonte au XVIe siĂšcle et repose sous un soubassement polygonal en grĂšs. Le chƓur est Ă©levĂ© en 1626, selon une inscription gravĂ©e. Jusqu’à la RĂ©volution, l’église a connu deux curĂ©s, celui d’Oherville et celui d’Auffay.

    Le manoir des Nonnettes est peut-ĂȘtre une ancienne lĂ©proserie dĂ©pendant de l’abbaye de FĂ©camp. Ce manoir des XVe et XVIe siĂšcles comprend un Ă©tage Ă  encorbellement en forte saillie, Ă©lĂ©ment encore frĂ©quent Ă  cette Ă©poque mais plus souvent utilisĂ© dans les maisons de ville. Les larges ouvertures Ă  meneaux et la rangĂ©e de croix de Saint-AndrĂ© renforcent le caractĂšre urbain de la construction. Au-dessus de la porte, deux statuettes de bois reprĂ©sentent un Ă©vĂȘque et une nonne. Au XVIe siĂšcle, les terres des Nonnettes sont un fief appartenant aux Guiffard. À la fin du XVIIIe siĂšcle, elles sont la propriĂ©tĂ© des Manneville et, Ă  la RĂ©volution, elles sont rachetĂ©es par le sieur Depaux, nĂ©gociant Ă  Rouen.

    Sur la commune coule la riviĂšre Durdent, ce qui a amenĂ© la construction d’un certain nombre de moulins. Le moulin du Baillet est installĂ© sur la rive droite, il forme avec le « moulin neuf », situĂ© sur la commune de Sommesnil, l’ensemble appelĂ© « les deux moulins ». L’origine du moulin Ă  blĂ© du Baillet remonterait au XVIIe siĂšcle. Il est aujourd’hui transformĂ© en habitation et sa roue Ă  aubes a disparu. Les moulins Guillebert sont un ensemble de deux moulins situĂ©s de part et d’autre de la Durdent : Ă  huile rive gauche, Ă  blĂ© rive droite. L’origine de ce dernier remonte au XVIIIe siĂšcle. Le nom actuel est celui de leur propriĂ©taire du milieu du XIXe siĂšcle. TransformĂ© en manufacture textile dans les annĂ©es 1920, puis propriĂ©tĂ© de la sociĂ©tĂ© Maquet et Compagnie de Lille spĂ©cialisĂ©e dans le teillage du lin, les moulins ont ensuite appartenu Ă  Henri Bostyn, marchand de lin belge. La roue Ă  eau du moulin Ă  blĂ© a Ă©tĂ© supprimĂ©e ; celle du moulin Ă  huile Ă©largie. Le moulin Ă  blĂ© est situĂ© sur la commune de Sommesnil depuis la modification territoriale de 1824.

    Le moulin Sainte-Catherine est situĂ© sur la rive droite et comporte deux corps de bĂątiment. Le plus ancien est construit en brique et silex et est surmontĂ© d’un Ă©tage Ă  colombage. La niche de la façade comportait originellement la statue de sainte Catherine, patronne des meuniers. Le second corps est construit vers 1821 sur la commune de Sommesnil. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, l’activitĂ© du moulin est dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©e. La turbine installĂ©e au cours du XXe siĂšcle sert actuellement Ă  produire de l’électricitĂ©. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, le sieur Deschamps possĂšde un ensemble de trois moulins : un moulin Ă  blĂ© qui remonte probablement au XVIIIe siĂšcle, un moulin Ă  huile construit en 1806 et un autre moulin Ă  blĂ© Ă©levĂ© en 1810. En 1853, le site est transformĂ© en filature de coton. Un bĂątiment en brique de 33 mĂštres de long est construit, l’un des moulins dĂ©moli et les hauteurs d’eau des trois chutes cumulĂ©es. En 1901, les moulins Deschamps deviennent une fabrique de moutarde. L’usine est modernisĂ©e, une turbine Ă  vapeur est installĂ©e et une haute cheminĂ©e est construite. De cet imposant ensemble, dĂ©truit par un incendie en 1994, il ne reste aujourd’hui que la roue.

    Les moulins GelĂ©e est un ensemble de deux moulins situĂ©s vis-Ă -vis sur la rive droite de la Durdent. Le plus ancien Ă©tait primitivement un moulin Ă  huile ; le second, construit en 1807, un moulin Ă  blĂ©. Ils Ă©taient la propriĂ©tĂ© de Charles GelĂ©e, cultivateur Ă  Normanville. En 1882, ils sont transformĂ©s en usine Ă  battre le trĂšfle. Les bĂątiments ont Ă©tĂ© convertis en habitation en 1950, aprĂšs avoir abritĂ© une scierie puis une saboterie. L’une des deux roues est conservĂ©e.

    Un autre Ă©difice contribue Ă  la richesse du patrimoine ohervillais. Il s'agit du manoir d'Auffay, situĂ© dans la hameau du mĂȘme nom. À l'origine se trouvait une installation castrale des XIe et XIIe siĂšcles dont tĂ©moigne la motte Ă  proximitĂ© du logis, qui a appartenu jusqu'au XVIIe siĂšcle Ă  la famille d'Houdetot. Ce sont sans doute Jean d'Houdetot (mort en 1492) et son fils Guillaume (mort aprĂšs 1524) qui ont bĂąti l'actuel manoir. Le logis date de la seconde moitiĂ© du XVe siĂšcle, et a Ă©tĂ© modifiĂ© Ă  la Renaissance (notamment pour le vestibule). Quelques travaux (façade mĂ©ridionale) sont l'Ɠuvre, vers 1900, de l'architecte Émile Janet. Le logis se compose d'un massif rectangulaire flanquĂ© de deux tours d'angle et d'une tourelle polygonale au centre de la façade nord, et en façade sud d'une tourelle au sud-ouest. La construction se caractĂ©rise par une succession de lits alternĂ©s de briques, pierre calcaire et silex composant un riche dĂ©cor. L'ensemble prĂ©sente un aspect fortifiĂ© (fossĂ©s et petites ouvertures) du cĂŽtĂ© Nord, qui vient en opposition avec une façade mĂ©ridionale oĂč le dĂ©cor de la fin des XVe et XVIe siĂšcles s'impose. Le plafond Ă  caissons du vestibule, datĂ© de 1553, est attribuĂ© Ă  Jean Goujon. Le domaine comprend Ă©galement un colombier de mĂȘme style et une motte castrale encore ceinte de son fossĂ©.

    Ce domaine est désormais une résidence privée. On peut le visiter pendant la période estivale, lors des Journées du patrimoine, ainsi que son colombier. Des manifestations culturelles y prennent part fréquemment (expositions, vernissages, représentations théùtrales
).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs d'Oherville
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1860 Duparc
    1904 Bunel
    1908 Cavelier
    1909 Alexis Fortin
    Jean Guérin Minotier
    Alfred Marc Cultivateur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1972 Raoul Bellanger Cultivateur
    1972 1976 Paul Munhoven Charpentier-menuisier
    1976 1995 Jean Vuylstek DĂ©taillant en engrais
    1995 2001 Bernard Soucy Agriculteur
    mars 2001 En cours Hervé Jolly Ouvrier[32]

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[34].

    En 2020, la commune comptait 227 habitants[Note 7], en diminution de 1,3 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    291430374402460468506523537
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    548505509472464368419403362
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    343336254227236216213224205
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    186168170164160169175199230
    2019 2020 - - - - - - -
    227227-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Notre-Dame.
      L'Ă©glise Notre-Dame.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Le chĂąteau d'Auffay
      Le chĂąteau d'Auffay

    Patrimoine naturel

    Site classé

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes d'Oherville

    Les armes de la commune d'Oherville se blasonnent ainsi :
    De sinople à la barre ondée d'argent chargée d'une roue de moulin au naturel posée en demi-profil à plomb, accompagnée, en chef, d'une truite d'argent et, en pointe, d'une gerbe de blé d'or [39]. (2007)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Oherville et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Oherville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Archives départementales de la Seine-Maritime, 19 H. Cart. prima pars 46.
    22. Archives de Seine-Maritime, G. 3267, 3268.
    23. Archives de Seine-Maritime, 19 H.
    24. Archives de Seine-Maritime, B. Cour des Aides.
    25. Archives de Seine-Maritime, Tab. Rouen.
    26. Archives de Seine-Maritime, G. 9436, 9467, 1663.
    27. Archives de Seine-Maritime G. 9494, 4638, 850.
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