Offensive du Levant
L’offensive du Levant désigne l'ensemble des opérations militaires menées entre le 25 mars et le pendant la guerre d'Espagne.
Date | 25 mars - |
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Lieu | Est et centre de l'Espagne |
Issue | Victoire républicaine |
République espagnole | Camp nationaliste Italie Reich allemand |
Général Leopoldo Menendez Lopez[1] - [2] Colonel Carlos Romero[3] Colonel Ernesto Güemes (es)[3] Colonel Gustavo Durán[4] | José Solchaga[4] José Enrique Varela[4] Rafael GarcÃa Valiño Mario Berti[4] |
Les nationalistes, qui tentèrent de prendre d'assaut Valence, furent repoussés par les républicains avec de lourdes pertes.
Contexte historique
Après l'offensive d'Aragon qui permit à l'armée nationaliste d'atteindre la mer Méditerranée, la République était divisée en deux. L'Armée populaire de la République espagnole était en débâcle et la route de Barcelone s'ouvrit aux nationalistes[7]. Les nationalistes du général Francisco Franco ainsi que l'Allemagne et l'Italie s'attendaient à une attaque rapide contre Barcelone. Néanmoins, Franco décide de se tourner vers le sud, contre la capitale de la République, à Valence, car il craignait une intervention française en Catalogne[8] à la suite de l'Anschluss[9]. En outre, il ne voulait pas mettre fin rapidement à la guerre, voulant une guerre d'annihilation contre les Républicains afin d'écraser toute opposition.
L'offensive
Les nationalistes de Francisco Franco tentèrent de capturer la ville de Valence sous le contrôle de l'armée populaire espagnole. Les nationalistes parviennent à occuper la province de Castellón mais l'offensive échoue, malgré l'aide de 3 divisions italiennes du Corpo Truppe Volontarie en en raison du mauvais temps et la résistance acharnée des républicains sur la ligne Matallana (ou XYZ), systèmes de fortifications et de bunkers construits afin de tenir face à l'artillerie lourde et aux raids des bombardiers[10]. Les nationalistes subirent de lourdes pertes lors de la tentative de percée des lignes républicaines, environ 20 000 au total.
Conséquences
Selon l'historien Antony Beevor, la défense de la ligne XYZ fut une grande victoire pour la République, plus importante que celle à la bataille de Guadalajara[11]. L'armée républicaine parvient à se réorganiser et de planifier un assaut sur l'Èbre (Bataille de l'Èbre). Par ailleurs, les forces républicaines en Catalogne ont eu le temps de se réarmer avec les équipements fournis par les Français à la suite de la réouverture de la frontière en [12].
Notes et références
- (en) Paul Preston, The Spanish Civil War. Reaction, Revolution & Revenge. Harper Perennial. 2006. Londres. p.287
- (en) Hugh Thomas, The Spanish Civil War. Penguin Books. 2001. Londres. p. 808
- (en) Hugh Thomas, The Spanish Civil War. Penguin Books. 2001. Londres. p. 812
- (en) Hugh Thomas, The Spanish Civil War. Penguin Books. 2001. Londres. p. 810
- Beevor 2008, p. 617-618.
- Beevor 2008, p. 618.
- (en) Helen Graham, The Spanish Civil War. A very short Introduction. Oxford University Press. 2055. p. 98
- Beevor 2008, p. 613-614.
- (en) Paul Preston, The Spanish Civil War. Reaction, Revolution & Revenge. Harper Perennial. 2006. Londres. p.286
- (en) Thomas, Hugh. The Spanish Civil War. Penguin Books. 2001. Londres. p. 812
- Beevor 2008, p. 618-619.
- (en) Paul Preston, The Spanish Civil War. Reaction, Revolution & Revenge. Harper Perennial. 2006. Londres. p. 285
Voir aussi
Bibliographie
- Antony Beevor (trad. Jean-François Sené), La Guerre d'Espagne, Paris, Le Livre de poche, coll. « Littérature & Documents », , 893 p. (ISBN 2-253-12092-8 et 978-2-253-12092-6).
- (en) Paul Preston, The Spanish Civil War. Reaction, Revolution & Revenge. Harper Perennial. 2006. Londres. (ISBN 978-0-00-723207-9).
- (en) Hugh Thomas, The Spanish Civil War. Penguin Books. 2001. Londres. (ISBN 978-0-14-101161-5).
- (en) Hugh Thomas, The Spanish Civil War. New York: Harper and Row, 1977. (ISBN 978-0-06-014278-0).