Octave François Charles Didelot
Octave François Charles, baron Didelot (Paris, - Kervaly, ), est un officier de marine français.
Naissance |
Ancien 1er arrondissement de Paris |
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Décès |
(Ă 73 ans) Kervaly |
Nationalité | Française |
Profession |
Officier de marine |
Biographie
Fils de François Charles Luce Didelot, il entre dans la Marine par le concours direct en . Aspirant de 1re classe (), il sert en Méditerranée et au Levant sur l' Iphigénie puis sur le Génie (1832) et le Finistère (1833).
Enseigne de vaisseau () sur la Diligente (en) Ă la station des cĂ´tes d'Espagne et d'Afrique du Nord (1834-1836), il passe en 1837 sur l' Allier Ă la division des Antilles puis sur la Sabine (1838-1839).
En 1840, second du Dupetit-Thouars à la station des côtes d'Espagne, il réussit une mission délicate à Barcelone où il était chargé d'obtenir la restauration de deux navires marchands français qui avaient été saisis par les carlistes.
Lieutenant de vaisseau (), il embarque sur le Scipion en escadre d'évolutions puis sert sur la Cléopâtre et sur l' Érigone à la division des mers de Chine. En , il devient aide de camp du ministre puis est promu capitaine de frégate en et second de la frégate à vapeur Caffarelli en .
Il commande ensuite l' Ulloa puis le Hussard à la station du Brésil et de La Plata et se distingue lors des événements qui agitent l'Argentine, et en particulier Buenos Aires en 1850-1851. En , il est nommé capitaine de vaisseau et commande la frégate à vapeur Darien dans l'escadre de la Baltique lors de la Guerre de Crimée. Il participe aussi à la prise de Bomarsund (1854) et contribue au sauvetage du vaisseau Austerlitz échoué.
Il passe ensuite à la tête du Prince-Jérôme, le qui est armé pour des essais à effectif réduit à 140 hommes, puis le à effectif complet, et atteint la vitesse de 10 nœuds lors des essais de vitesse le . Le il appareille de Lorient à destination de Toulon où il fait effectuer la réparation du coussinet arrière porte -hélice . Du 7 au le Prince Jérôme est utilisé comme transport de Toulon à Constantinople en mer Noire et à cette occasion remorque l' Hercule. Du 4 au il fait le trajet Constantinople à la baie de Kamiesch en Crimée, toujours avec sa remorque, et revient à Constantinople le et à Toulon le . Le il effectue un nouveau transport de troupes de Toulon à Constantinople et relâche à Kamiesch le , avant de rentrer en France avec une escale au Pirée en Grèce le et une arrivée à Toulon le , et effectuer des réparations écessaires sur les cylindres. Il quitte Toulon le en direction d'Alger emportant outre du matériel, 1 250 soldats, et 100 condamnés. Il repart le 18 et arrive à Toulon le . La semaine suivante il appareille pour Constantinople ou il arrive le avec 1 336 soldats, des munitions après une escale à Malte le . A son retour à Toulon le , il entre au bassin pour une visite qui aboutira à enlever l'arbre porte-hélice. Le "Loire", est sorti provisoirement du bassin pour laisser la place au navire de ligne Charlemagne. Il sortira pour une série d'essais le , mais connaîtra une avarie de machines à son arrivée à Kamiesch le . Il repart le emmenant 1 200 zouaves à Alger. ou il arrive le . Il part pour Malte du 15 au , fait une escale au port du Pirée le , et arrive à Kamiesch le embarquant 1 213 soldats à destination de Marseille où il arrive le , et repart le lendemain pour Toulon. Le son bâtiment escorte le roi Pierre V du Portugal, aux régates de Paço de Arcos, relevé par l'Austerlitz, Didelot et son navire quitte Lisbonne le à destination de Brest le où il entre en carénage. Réarmé le , il quitte Brest à destination de Toulon le . Il va effectuer quatre sorties pour des exercices avec l'escadre aux Salins, à côté d'Aigues-Mortes entre le et le . Au mouillage à la Goulette en Tunisie le et à Barcelone le , il effectue du 7 au le voyage de Toulon à Brest avec la 2ème Division comprenant l' Austerlitz[1], l' Ulm[2], et le Tourville (en), un navire de ligne de 90 canons à hélice lancé en 1853.
Puis il commande l'Andromède à la station des côtes occidentales d'Amérique (1858). Il fait en 1860 campagne dans la Pacifique, commande la Junon et la division des côtes occidentales d'Afrique (1861) et exerce en même temps les fonctions de commandant supérieur des comptoirs de Côte de l'Or et du Gabon.
Membre du Comité hydrographique et du Conseil des travaux () ainsi que de la Commission chargée de l'étude des questions concernant l'organisation des bâtiments en réserve, il est nommé contre-amiral en .
En 1864, il est chargé d'une mission relative à l'artillerie à Cherbourg qui lui vaut un témoignage de satisfaction. Il entre en février de cette année-là au Conseil d'amirauté puis commande l'année suivante la division des Antilles et de Terre-Neuve avec pavillon sur la Thémie. Commandant d'une division de l'escadre de Méditerranée (1870), il est nommé préfet maritime de Toulon en .
Vice-amiral () et préfet maritime de Brest, il est le président en du Conseil des travaux. Il siège aussi à la Commission de défense des côtes et prend sa retraite en .
Il est le père de Charles François Édouard Didelot.
RĂ©compenses et distinctions
- Chevalier (), officier (), commandeur () puis grand officier de la LĂ©gion d'honneur ().
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 138-139
- Gérard Vieira, Le Père Duparquet, missionnaire ou explorateur ?, tome.1, 2012, p. 406-407
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- « Cote LH/772/18 », base Léonore, ministère français de la Culture