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Noyant-d'Allier

Noyant-d'Allier est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Noyant-d'Allier
Noyant-d'Allier
L'église Saint-Martin (1851) de Noyant-d'Allier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Communauté de communes du Bocage Bourbonnais
Maire
Mandat
Yves Petiot
2020-2026
Code postal 03210
Code commune 03202
Démographie
Gentilé Noyantais
Population
municipale
593 hab. (2020 en diminution de 15,89 % par rapport à 2014)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 49″ nord, 3° 07′ 27″ est
Altitude Min. 247 m
Max. 485 m
Superficie 21,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Moulins
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Souvigny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Noyant-d'Allier
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Noyant-d'Allier
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Noyant-d'Allier
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Noyant-d'Allier

    Géographie

    Vue sur Noyant à partir des côtes Matras.

    Localisation

    Ses communes limitrophes sont[1] :

    Communes limitrophes de Noyant-d'Allier
    Gipcy Meillers Souvigny
    Noyant-d'Allier
    Tronget Châtillon
    Cressanges

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Queune, affluent de la rive gauche de l'Allier.

    Voies de communication et transports

    Les routes départementales 18 (Meillers – Cressanges), 106 (Meillers – Tronget, passant à l'ouest) et 945 (Souvigny – Le Montet) passent sur le territoire communal[1].

    La commune est également desservie par la ligne B01 du réseau interurbain Cars Région Allier, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes ; ces cars vont vers Moulins[2].

    Noyant-d'Allier se trouve sur la ligne de chemin de fer Montluçon-Moulins, sur laquelle circulent, depuis 2008 et sur 10 km, les vélo-rails du Bourbonnais au départ de la gare de Noyant-d'Allier.

    Urbanisme

    Typologie

    Noyant-d'Allier est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,1 %), forêts (13,4 %), terres arables (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Noyant-d'Allier et ses environs ont été marqués aux XIXe et XXe siècles par l'exploitation minière du charbon. La mine a fermé pendant la Seconde Guerre mondiale, à la suite d'un important incendie qui a coûté des vies humaines.

    Après les accords de Genève (1954) mettant fin à la guerre d'Indochine, la ville de Noyant abrite un Centre d'accueil des Français d'Indochine (CAFI)[9], qui reçoit 1 500 rapatriés de 1955 à 1965, accueillis dans les anciens corons des mineurs[10].

    Dans les années 1980, la communauté bouddhiste érige une pagode dans la ville, entourée d’un jardin de statues, afin de pratiquer son culte. La première pierre de cette pagode est posée en 1982[11].

    Par la suite, une trentaine de statues de bouddhas sont construits afin de border l'allée qui mène à la pagode. Le plus impressionnant est un bouddha doré de sept mètres de haut[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Claude Desfougères
    Michel Lafay DVG
    En cours
    (au )
    Yves Petiot[12] PCF

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Noyantais et les Noyantaises[13].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2020, la commune comptait 593 habitants[Note 3], en diminution de 15,89 % par rapport à 2014 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    739715705863780803809741760
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    859864859872874866862795818
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8771 0281 4271 6971 6161 6711 6011 7571 016
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 9471 7331 3371 091921820721707681
    2017 2020 - - - - - - -
    627593-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La pagode bouddhiste.
    • Le château fort de Noyant-d'Allier. Il date du Moyen Âge.
    • Le musée de la mine et son train minier touristique.
    • Le vélo-rail du Bourbonnais à l'ancienne gare.
    • Le viaduc de Messarges (160 m de long et 25 m de hauteur).
    • Le petit train, indiquant l'emplacement du musée de la mine.
      Le petit train, indiquant l'emplacement du musée de la mine.
    • Le puits Central (musée de la mine).
      Le puits Central (musée de la mine).
    • Vélorail du Bourbonnais.
      Vélorail du Bourbonnais.
    • Une croix, sur la place du village.
      Une croix, sur la place du village.
    • Le château près de la place du village.
      Le château près de la place du village.
    • Le Bouddha de Noyant.
      Le Bouddha de Noyant.
    • Le viaduc de Messarges.
      Le viaduc de Messarges.

    Tourisme

    En 2018, la pagode bouddhiste a accueilli plus de 14 000 visiteurs[11].

    Personnalités liées à la commune

    • Michel Tylinski, footballeur né le à Noyant-d'Allier et décédé le à Saint-Priest-en-Jarez, champion de France 1957 avec AS Saint-Étienne.
    • Richard Tylinski, frère de Michel, footballeur né le à Noyant-d'Allier, international 3 sélections, champion de France 1957 et 1964 avec AS Saint-Étienne.
    • Jeanne Cressanges, écrivain née en 1929 à Noyant dont sa mère était originaire. Elle a passé une partie de son enfance dans le Bourbonnais auquel elle est restée très attachée et qu'elle évoque souvent dans ses romans et récits. Dans son roman, La Feuille de bétel (Casterman (1962), J'ai lu (1970), Des Figures et des Lieux (2006)), qui a inspiré la série télévisée du même nom, elle évoque l'installation de la communauté rapatriée d'Indochine à Noyant-d'Allier. Un chemin balisé « la balade de Jeanne » au départ de la place devant la Pagode, permet sur une douzaine de kilomètres de découvrir à travers le bocage, les sites où elle a vécu ou qui l'ont inspirée.
    • Michel Cantin (né en 1950), corniste, s'est retiré à Noyant-d'Allier à l'âge de la retraite.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ferdinand Claudon, Étude sur les anciennes mines de charbon du Bourbonnais, Imprimerie Étienne Auclaire, Moulins, 1901.
    • Julius Marcel Léchevin, Histoire des mines de charbon de terre du bassin de la Queune en Bourbonnais, T. I : Le XVIIIe siècle, Moulins, Imprimeries réunies, 1973, 244 p. ; T. II : Le XIXe siècle et de 1899 à 1943, Moulins, Société d'émulation du Bourbonnais, 1974, 214 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Géoportail (consulté le 4 mai 2017).
    2. Fiche horaire de la relation B01 : Montluçon – Moulins, horaires valables à partir du [PDF], sur auvergnerhonealpes.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Ligue des droits de l'homme, « Rapatriés d’Indochine : plus de cinquante ans d’oubli Â», 26 juin 2008.
    10. Pierre-Jean Simon, Ida Simon-Barouh, Rapatriés d'Indochine, Paris, L'Harmattan, 1981, 2 vol., IV-516 + 321 p. (1.– Un village franco-indochinois en Bourbonnais ; 2.– Deuxième Génération : les enfants d'origine indochinoise à Noyant-d'Allier) (ISBN 2-85802-195-3) et (ISBN 2-85802-196-1). Ouvrages tirés de la thèse de l'auteur.
    11. François-Xavier Gutton, « Insolite petite Asie dans cette commune rurale de l'Allier : Des bouddhas et une pagode à Noyant », sur La Montagne,
    12. « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
    13. « Noyant-d'Allier (03210) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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