Nivollet-Montgriffon
Nivollet-Montgriffon est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune fait partie de la région naturelle et historique du Bugey dans le massif du Jura.
Nivollet-Montgriffon | |||||
Le village de Nivollet vu du Mont Luisandre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Simonnet 2020-2026 |
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Code postal | 01230 | ||||
Code commune | 01277 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
115 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 59′ 28″ nord, 5° 26′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 440 m Max. 833 m |
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Superficie | 8,24 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambérieu-en-Bugey | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Situation
Les deux villages de Nivollet et de Montgriffon sont distants de 5 km mais forme une mĂŞme commune sur le plan administratif.
La commune fait partie de la région naturelle et historique du Bugey dans le massif du Jura.
Le village de Montgriffon se situe sur un plateau incliné vers l'ouest et surplombant la vallée de la Mandorne. Le village culmine à une altitude moyenne de 800 mètres. Le point culminant de la commune, qui se situe au lieu-dit Veuillant (« voir loin » en patois bugiste), s'élève à 833 mètres ; il offre un panorama sur la Dombes et la Bresse.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Nivollet-Montgriffon est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), prairies (19,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de Montgriffon était à l'origine le nom du château. Le village actuel s'appelait Planafay. Le changement de nom a eu lieu lors du ralliement à Nivollet, en 1800. Au début, Montgriffon était le chef-lieu mais Nivollet l'est devenu en 1883 en même temps que le rajout de du nouveau chef-lieu dans le nom de la commune.
Je ne suis pas d'accord avec le texte ci dessus. Un plan daté de 1440, document produit lors de l'inventaire des biens de l'émigré de MONTILLET de GRENAUD marquis de Rougemont, indique un chemin menant d'Aranc à Mongriffon passant par Plannafay[7].
Histoire
En 1375, la seigneurie de Montgriffon appartenait à Hugues seigneur de Gramont, Lompnès et Montferrand. La branche des Gramont dont le château se situe à Ceyzérieu faillit avec Philippe de Gramont seigneur de Montgriffon et des Echelles. Par décret datant du la seigneurie est léguée à Éléonore de Varey puis par second mariage à Étienne de Fetans, seigneur d'Arbuzenier dont les héritiers l'aliénèrent à la maison de Moyria, baron de Chatillon-de-Corneille. Jean Philibert de Moyria obtint l'autorisation dans sa terre d'une fourche patibulaire comme consécration de ses droits de haute, moyenne et basse justice. Au XVIIIe siècle, le fief revient à la famille Reverdy de Montberard puis Trollier et enfin Orsel de la Tour. À cette époque, la seigneurie n'était plus qu'une dépendance de la baronnie de Chatillon-de-Corneille.
Le hameau de Nivollet fut d'abord une dépendance de l'abbaye de Saint-Rambert-en-Bugey, puis une annexe de Saint-Jérôme. Ce n'est que sous le Consulat que les villages de Montgriffon et de Nivollet furent réunis sous une seule commune.
Le , Montgriffon prend la dénomination Nivollet-Montgriffon est le chef-lieu est déplacé à Nivollet[8].
Au printemps 1943, le STO est étendu au monde rural. Dans une ferme abandonnée, cachée au fond des gorges de Nivollet-Montgriffon, quelques réfractaires de l'Ain suivent un entrainement destiné à en faire des militaires. Ils s'initient, entre autres, aux techniques de guérilla. Ce camp, dit « des Gorges », a été créé par Henri Romans-Petit, un ancien de Saint-Cyr. Démobilisé en 1940, ce futur commandant des FFI de l'Ain se charge durant tout l'été 1943 de préparer au combat les maquis de la région. À l'automne, l'Ain compte 350 maquisards affiliés à l'Armée secrète.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Nivollet-Montgriffon est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Ambérieu-en-Bugey pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].
Administration municipale
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 115 habitants[Note 2], en diminution de 3,36 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieu et monuments
- Stèle des Maquis de l'Ain.
- Stèle Chavant Marius (fusillé par les Allemands au milieu de Montgriffon).
- Stèle Auguste Girod.
- La chapelle de Nivollet est érigée sous le vocable de saint Léger, évêque d'Autun. Cette chapelle fut une ancienne annexe de Saint-Jérôme.
- L'église de Montgriffon est érigée sous le vocable de sainte Anne. Elle est composée d'une seule chapelle latérale. La nef est lambrissée et la chapelle voutée. Le chœur date probablement du Moyen Âge. La rénovation de l'église date de 1821.
- Le château fort de Montgriffon : il ne reste aujourd'hui que des vestiges peu visibles. en effet le site est envahi par la nature et ne bénéficie à l'heure actuelle d'aucun projet de sauvegarde. Au XIVe siècle, le château comportait encore des remparts, des fossés et un pont-levis. À la veille de la Révolution, en 1789, l'ensemble des papiers d'Orcel de la Tour, châtelain et propriétaire ont été brûlés. Il est possible qu'il eût existé un vieux Montgriffon au lieu-dit « sous le Courtellet ».
- Le col du Cendrier (793 mètres).
- Grotte sous le château.
- Restes du château de Montgriffon.
- Restes du château de Montgriffon.
- Église Saint-Léger de Nivollet.
- Église Sainte-Anne de Montgriffon.
HĂ©raldique
Le village n'a pas de blason officiel.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Archives DĂ©partementales de l'Ain cĂ´te Q316
- Bulletin des lois de la République française n°754, t. XII-XXVI, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « Décret n°13116 du Président de la République française du 3 janvier 1883 », p. 415-416
- « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Nivollet-Montgriffon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.