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Nika Gvaramia

Nikoloz « Nika » Gvaramia (né le ) est un homme politique et un avocat géorgien faisant partie de la nouvelle vague de jeunes hommes d'État de la république de Géorgie issus de la révolution des Roses.

Nika Gvaramia
Illustration.
Fonctions
Ministre de l'Éducation et des Sciences
de Géorgie
–
Président Mikheil Saakachvili
Premier ministre Grigol Mgaloblichvili
Nikoloz Guilaouri
Législature Ve Législature
Prédécesseur Guiorgui Nodia
Ministre de la Justice
–
Président Mikheil Saakachvili
Premier ministre Vladimer Gourguenidze
Gouvernement Gourguenidze (2)
Législature IVe, Ve Législatures
Prédécesseur Eka Tkechelachvili
Successeur Zourab Adeïchvili
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Soukhoumi, RSS de Géorgie
Nationalité Géorgienne
Parti politique Mouvement national démocrate
Diplômé de Université d'État de Tbilissi
Profession Avocat

Nika Gvaramia

Biographie

Nikoloz Gvaramia est né le à Sokhoumi, capitale de la république socialiste soviétique autonome d'Abkhazie (membre de la république socialiste soviétique de Géorgie). Après avoir fait ses études dans sa ville natale, il s'établit à Tbilissi où il fut diplômé de la faculté de droit de l'université d'État de Tbilissi en 1998, à l'âge de 22 ans. Il continua par la suite ses études à ladite université durant quelques années avant de devenir avocat en 2002, d'abord dans la maison « Sando Â», puis à « Telasi Â» à partir de 2004.

Nika, comme il est surnommé, entra dans sa carrière politique en 2004, quand il fut élu comme parlementaire durant les élections législatives anticipées de mars 2004, sous l'etiquette du parti ayant accédé au pouvoir à la suite de la révolution des Roses (novembre 2003), le MND (Mouvement national démocrate). Il quitta son siège en 2007, quand il fut nommé par le président Mikheil Saakachvili Député Procureur-Général de la Géorgie.

Gvaramia fut nommé le ministre de la Justice par le Premier ministre Vladimer Gourguenidze, durant son remaniement gouvernemental[1]. Il fut confirmé à ce poste par le Parlement le 31 janvier[2] et entra alors en fonction. Il se fit notamment reconnaître durant la Deuxième Guerre d'Ossétie du Sud qui opposa Tbilissi à la Russie, quand il déclara publiquement ses espoirs à propos de la disparition de la Russie en tant que nation unie[3].

Par la suite, il changea à nouveau de poste avec le remaniement ministériel de Grigol Mgaloblichvili, et fut nommé au porte-feuilles de l'Éducation et des Sciences le .

Nika Gvaramia parle couramment le géorgien et le russe. Il est marié et père d'un enfant, Sandro.

En , alors que le nouveau Premier ministre Bidzina Ivanichvili multiplie les poursuites judiciaires à l’encontre des membres de l’ancien gouvernement, il est arrêté en même temps que l’ancien ministre de l’Énergie et des Finances Alexandre Khetagouri pour un transfert présumé d'un million de dollars vers une entreprise fantôme pour des services de conseil[4].

En 2019, il cofonde la chaîne de télévision Mtavari Arkhi avec Zaza Okuashvili.

En , Gvaramia est condamné à trois ans et demi de prison et emprisonné pour avoir « nui aux intérêts financiers d’une chaîne de télévision qu’il avait auparavant dirigée »[5]. Il est gracié par la présidente Salomé Zourabichvili le [6].

Sources

Références

  1. New Cabinet Named, Civil Georgia,
  2. Cabinet Wins Confidence Vote, Civil Georgia,
  3. ‘Russia will Collapse’ – Georgian Minister, Civil Georgia,
  4. Thierry Portes, « Parfum de purge judiciaire en Géorgie », in Le Figaro, vendredi 28 décembre 2012, p. 6.
  5. « En Géorgie, la présidente gracie un journaliste de l’opposition », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. RFI, « En Géorgie, un célèbre journaliste pro-opposition gracié par la présidente », sur RFI, (consulté le )
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