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Nicolas Toporkoff

Nicolas Toporkoff est un directeur de la photographie d'origine russe, né Nikolaï Pavlovitch Toporkoff — ou Toporkov — (en russe : Николай Павлович Топорков) le à Moscou (Russie, alors Empire russe), mort le à Cannes[1] (Alpes-Maritimes).

Nicolas Toporkoff
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  80 ans)
Cannes
SĂ©pulture
Activités
Ĺ’uvres principales
Vue de la sépulture.

Ayant principalement fait carrière en France, il y est souvent crédité Nikolai Toporkoff.

Biographie

Nicolas Toporkoff débute comme chef opérateur sur deux films muets russes, sortis en 1917. Fuyant alors la Révolution russe, il s'installe définitivement en France, où il mène l'essentiel de sa carrière. Hormis quelques films allemands et coproductions, il contribue à environ quatre-vingts films français ; son premier est L'Angoissante Aventure (1920), avec Nathalie Lissenko et Camille Bardou, réalisé par Yakov Protazanov (qu'il retrouve sur trois autres films) ; ses deux derniers, sortis en 1954, sont Le Défroqué (avec Pierre Fresnay et Pierre Trabaud) de Léo Joannon — qu'il assiste sur six films en tout — et Leguignon guérisseur (avec Yves Deniaud et Jane Marken) de Maurice Labro.

Outre les trois réalisateurs déjà nommés, il travaille notamment avec Alexandre Volkoff (sept films[2], dont Casanova en 1927, avec Ivan Mosjoukine et Suzanne Bianchetti), Marcel L'Herbier (trois films, dont Le Mystère de la chambre jaune en 1930, avec Roland Toutain et Huguette Duflos), Marc Allégret (deux films en 1932, La Petite Chocolatière et Fanny, chacun avec Raimu), Sacha Guitry (deux films en 1948, Le Comédien et Le Diable boiteux, chacun avec Sacha Guitry et Lana Marconi), René Chanas (cinq films, dont L'Escadron blanc en 1949, avec Jean Chevrier et René Lefèvre), ou encore Pierre Billon (sept films, dont Au revoir monsieur Grock en 1950, avec le clown Grock — dans son propre rôle — et Suzy Prim), entre autres.

Filmographie complète

Films français, comme directeur de la photographie, sauf mention contraire ou complémentaire.

Notes et références

  1. D'après Les Gens du Cinéma ; selon l'IMDb, il est mort à Paris (voir liens externes).
  2. Alexandre Volkoff, autre compatriote exilé, est coréalisateur du premier film (russe) de Nicolas Toporkoff, Les Coulisses de l'écran de 1917 : voir filmographie ci-dessus.
  3. Victor Tourjanski réalise plus tard un remake parlant de L'Ordonnance, sous le même titre, sorti en 1933.
  4. La participation de Nicolas Toporkoff au Napoléon d'Abel Gance est sujette à caution ; l'IMDb la mentionne pour les deux versions, muette (1927) et sonore (1935), Les Gens du Cinéma également (mais 'sous réserves'). Ciné-Ressources cite le chef-opérateur uniquement sur la fiche de la version sonore.

Liens externes

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