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MĂ©lilot

Les mélilots sont des plantes herbacées de la famille des Fabaceae et du genre Melilotus, dont certaines espèces sont cultivées comme plantes fourragères ou mellifères.

Melilotus

Le nom générique Melilotus est formé à partir des mots grecs μέλι / méli, miel, et λωτός / lôtós, « lotus » ou « lotier », par allusion au caractère mellifère des plantes de ce genre.

Distribution

Ce genre est originaire de l'ancien monde : Europe, Asie, Afrique du Nord.

Classification

Le genre Melilotus est placé dans la sous-famille des Faboideae et la tribu des Trifolieae.

Le genre Melilotus pourrait cependant ĂŞtre inclus dans le genre Trigonella (Flora gallica)[2].

Liste d'espèces

Selon The Plant List (14 août 2018)[3] :

  • Melilotus albus Medik., le mĂ©lilot blanc
  • Melilotus altissimus Thuill.
  • Melilotus caeruleus (L.) Desr.
  • Melilotus dentatus (Waldst. & Kit.) Pers.
  • Melilotus elegans Ser., le mĂ©lilot Ă©lĂ©gant
  • Melilotus hirsutus Lipsky
  • Melilotus indicus (L.) All., le mĂ©lilot des Indes
  • Melilotus infestus Guss.
  • Melilotus italicus (L.) Lam., le mĂ©lilot d'Italie
  • Melilotus macrocarpus Coss. & Durieu
  • Melilotus melilotus-officinalis (L.) Farw.
  • Melilotus messanensis (L.) All.
  • Melilotus neapolitanus Ten.
  • Melilotus officinalis (L.) Pall., le mĂ©lilot officinal ou mĂ©lilot jaune
  • Melilotus polonicus (L.) Pall.
  • Melilotus segetalis (Brot.) Ser.
  • Melilotus serratifolius Tackh. & Boulos
  • Melilotus speciosus Durieu
  • Melilotus suaveolens Ledeb.
  • Melilotus sulcatus Desf., le mĂ©lilot sillonnĂ©
  • Melilotus tauricus (M.Bieb.) Ser.
  • Melilotus wolgicus Poir.

Utilisation

Autrefois cultivés comme fourrage, les mélilots ont pour intérêt leur rusticité (mais ils peuvent devenir envahissants), en particulier leur résistance au froid supérieure à celle de la luzerne sauf en ce qui concerne le mélilot des Indes (Melilotus indicus (en)) qui est semi-tropical. Ils sont aujourd'hui souvent remplacés par la luzerne ou le trèfle d'Alexandrie suivant les climats[4].

MĂ©lilot officinal, planche botanique, 1891.

Lorsqu'ils sont cultivés comme fourrage, les mélilots risquent de provoquer chez les bovins la maladie du « mélilot gâté » lorsque le foin mal séché fermente. Au pâturage le bétail s'habitue progressivement à sa consommation[4]. La coumarine se transforme en dicoumarol ou hydroxycoumarine, une antivitamine K, anticoagulant utilisé à faible dose en médecine mais qui peut causer de graves hémorragies à forte dose, cette molécule étant utilisée comme appât rodenticide de type mort aux rats[5].

Très visités des abeilles, ils peuvent constituer un bon engrais vert.

Les graines ont été utilisées comme aromate et les fleurs en infusion ou pour parfumer des desserts sucrés.

Tous ont des propriétés semblables et parmi eux, le mélilot officinal est une plante médicinale dont les sommités fleuries sont employées pour leurs propriétés anti-inflammatoires et protectrices du système vasculaire et anti-spasmodique. Ce serait un préventif des thromboses et embolies. Il est employé en médecine populaire pour ses propriétés résolutives, émollientes et calmantes (sédative).

En phytothérapie il est utilisé sous forme de teinture mère de mélilot pour soigner les jambes lourdes et les bouffées de chaleur et pour lutter contre les effets indésirables de la ménopause, par son action fluidifiante sur le sang.

Voir aussi

Liens internes

MĂ©lilot officinal

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 14 août 2018
  2. Société botanique de France., Foucault, Bruno de, (1951- ...)., Guiol, François. et Charpin, André (1937- ...)., Flora Gallica : flore de France, Mèze, biotope, 2014, cop. 2014, 1195 p. (ISBN 978-2-36662-012-2 et 2366620128, OCLC 892601040, lire en ligne), p. 757
  3. The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 14 août 2018
  4. Suttie, J. M., Conservation du foin et de la paille : pour les petits paysans et les pasteurs, Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, (ISBN 92-5-204458-2 et 9789252044581, OCLC 61666682, lire en ligne)
  5. François Couplan, Eva Styner, Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, Delachaux et Niestlé, , p. 106
  6. BNF 37667638
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