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Mulhausen

Mulhausen (prononcé Mièlhuuse en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Mulhausen
Mulhausen
Le village de Mulhausen en Alsace
vu depuis les champs.
Blason de Mulhausen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes de Hanau-La Petite Pierre
Maire
Mandat
René Schmitt
2020-2026
Code postal 67350
Code commune 67307
DĂ©mographie
Population
municipale
450 hab. (2020 en diminution de 3,23 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 113 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 53′ 01″ nord, 7° 33′ 15″ est
Altitude Min. 178 m
Max. 237 m
Superficie km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ingwiller
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Mulhausen
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Mulhausen
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Mulhausen

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Toponymie

    Le nom vient de deux termes allemands : « die MĂĽhle », Ă  savoir « moulin » et « das Haus », Ă  savoir « maison, demeure ».
    En moyen haut-allemand, le pluriel en est « Husen » tandis que, en allemand contemporain, cela donne plutĂ´t « Hausen ». On retrouve les diffĂ©rentes formes en Alsace, en plus des formes ayant rĂ©sultĂ© des diffĂ©rents processus de francisation : « House » ou « Hause ».
    Le village s'appelle donc tout simplement « maisons du moulin », au pluriel.

    Communes limitrophes de Muhlhausen
    Offwiller
    Bischholtz Muhlhausen
    Schillersdorf Uhrwiller

    GĂ©ographie

    Le village de Mulhausen s'Ă©tire pour l'essentiel de son espace bâti selon une direction sud-est - nord-ouest le long de la route D 326 (de Pfaffenhoffen Ă  Rothbach) sur la rive droite du Rothbach, mĂŞme si les rues du carrefour principal autour de l'Ă©glise s'organisent en Ă©toile en direction des communes voisines. Uhrwiller vers l'est, Bischholtz vers le nord et Schillersdorf vers le sud-ouest. Le piĂ©mont des Vosges du Nord est distant de 3,5 km, Pfaffenhoffen de 6,5 km et Ingwiller de km. Mulhausen est l'une des 23 communes du pays de Hanau, la limite de son finage avec celui d'Uhrwiller et d'Offwiller marque Ă©galement la frontière du canton avec celui de Niederbronn-les-Bains. Les 400 hectares du ban communal se rĂ©partissent de part et d'autre du Rothbach. Les habitations se regroupent sur la rive droite (190 mètres d'altitude Ă  l'Ă©glise), les prairies forment le reste (180 mètres d'altitude). Le Schillersdorfer Weg culmine Ă  220 m, l'altitude grimpe Ă  230 m vers Bischholtz. La Erzgrube est Ă  210 m, le Deytenholz Ă  220 m, le Galienberg (piste de luge en hiver) Ă  230 m.

    Le village de Mulhausen en Alsace vu depuis une montgolfière.

    Urbanisme

    Typologie

    Mulhausen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), prairies (23,2 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Origine

    Mulhausen a successivement fait partie de la Gaule celtique, puis de la province romaine de la Germanie supérieure, de l'évêché de Strasbourg, du landgraviat de Basse-Alsace et enfin du département du Bas-Rhin. Pourtant, il est délicat de déterminer les véritables origines du village. De la période celte il n'y a que peu de traces. On trouve dans la forêt de Rothbach les vestiges d'un mur païen datant vraisemblablement de la même époque que celui, plus connu, du Mont Sainte-Odile. De nombreuses pistes romaines sillonnaient l'Alsace. Celle reliant Saverne à Niederbronn-les-Bains passait non loin du village.

    En 884, le village est cité pour la première fois sous le nom de Munilhusen (ou Munichhusen) dans un écrit du roi de France, Charles III le Gros. Le village est alors placé sous tutelle de l'abbaye de Honau. La petite localité change souvent de dénomination. Ainsi, en 1004, l'évêque de Strasbourg, Weinher appelle le village Muhenhusen. Plus tard, ce sont les comtes de Hanau-Lichtenberg qui prendront possession de la région. Dans un premier temps, les deux tiers du village relèvent de l'évêque de Strasbourg et le restant, où se trouve le château, de la famille De Lichtenberg. L'église est construite au XIIIe siècle. Au XIVe siècle, les deux parties reviennent aux seigneurs de Waltenheim : Huguelin de Mulhausen qui vécut jusqu'en 1370 et Henri de Mulhausen qui mourut en 1414. De 1414 à 1507, Mulhausen est à nouveau divisé en deux parties et appartient aux seigneurs d'Uttweiler.

    Des seigneurs de Rothenbourg à la Révolution française

    Ă€ partir de 1527, les puissants comtes Blicker de Rothenbourg, dont les origines remontent au dĂ©but du XIIe siècle en Haute-Alsace et en Suisse, s'installent Ă  Mulhausen, dans le château qui prendra leur nom (Ă©galement nommĂ© « Schlossgarden Â»), château Ă  ne pas confondre avec le château de Rothenbourg se trouvant non loin de lĂ , Ă  Phillipsbourg (Moselle). C'est lors des baptĂŞmes et des grandes fĂŞtes que s'y rendent et s'y cĂ´toient de grands et petits seigneurs d'Alsace, de Lorraine, du Palatinat, etc. L'influence des Rothenburg, Seigneurs protestants depuis le XVe siècle, s'Ă©tant solidement Ă©tablie en Alsace du Nord depuis le dĂ©but du XIVe siècle. Engendrant des administrateurs très entreprenants, ils exercent d'importantes fonctions pour le comtĂ© de Hanau-Lichtenberg ou Ă  la ville de Strasbourg. Un Rothenbourg illustre parmi les autres, est Phillip Heinrich Ier, nĂ© en 1617 au château de Mulhausen, soldat du rĂ©giment de l’Électeur Palatin, prisonnier des Turcs, puis engagĂ© avec les troupes françaises durant les guerres d'Espagne, il est finalement de retour Ă  Mulhausen âgĂ© de près de 50 ans, confirmĂ© seigneur de Mulhausen, il repart 8 ans en campagne et revient Ă  65 ans, conçoit 5 enfants avec son Ă©pouse : LoĂżsia Catharina nĂ©e en 1676, Philippe Heinrich, nĂ© en 1678, Ludwig Wilhelm, (1680-1743), Maria Elisabetha nĂ©e en 1682, Maria Elisabetha, nĂ©e en 1686, Maria Magdalena Ursula von Eysingen, puis meurt Ă  88 ans, en 1705 (selon les registres paroissiaux de la chapelle castrale de Mulhausen). Si l'histoire de la dynastie Rothenburg est tout Ă  fait considĂ©rable, notamment en termes de legs physiques, il ne reste pratiquement plus le moindre signe de cet Ă©difice de taille honorable (hormis un antĂ©diluvien portail de grès, toujours en place), dĂ©truit dans les sombres circonstances de l'annĂ©e de terreur 1793. Par temps de guerre, les châtelains utilisent un couloir souterrain pour se rendre Ă  l'Ă©glise.
    Pleickart de Rothenburg est investi des deux fiefs qui composent le village en 1634.

    La guerre de Trente Ans fait des ravages dans la population. La province d'Alsace se reconstruit doucement, l'état royal français maintient les libéralités des états et des républiques d'Alsace et celles des communautés religieuses, même s'il favorise naturellement l'Eglise catholique. En 1749, déjà réduite, la glorieuse lignée des seigneurs de Rothenbourg s'éteint dans le petit village de Mulhausen. Dans le chœur de l'église sont enterrés les comtes de cette illustre famille.

    Les Gail, installĂ©s depuis peu en Alsace (depuis 1617 Ă  Saverne, Molsheim, Strasbourg et Obernai, oĂą ils dĂ©tiennent Ă  partir de 1620 les fiefs impĂ©riaux de Moersperghof et de Königsfeld), sont des catholiques originaires de la noblesse de Cologne, oĂą le comte palatin Andreas de Gail est l'un des conseillers diplomatiques de l'empereur Germanique Maximilien II de Habsbourg. Juriste Ă©minent ayant Ă©tudiĂ© dans de nombreuses universitĂ©s europĂ©ennes (OrlĂ©ans, Louvain, Bologne) et pratiquant couramment plusieurs langues, il est chargĂ© de missions diplomatiques dĂ©licates Ă  Cologne, au Vatican oĂą il plaide en latin devant le Pape ou encore en France : en , il escorte la fille de l'Empereur, l’archiduchesse Elisabeth d’Autriche, qui se rend Ă  MĂ©zières Ă©pouser le roi de France Charles IX et y prononce le discours d’usage. Les fils d'Andreas von Gail Ă©migrent en Basse-Alsace dans les annĂ©es 1610. Les fiefs de Mulhausen et Creutzfeld, l'ouest du village, sont confiĂ©s en 1720 Ă  la famille de Gail par le prince-Ă©vĂŞque de Strasbourg Armand-Gaston Ier de Rohan-Soubise[8]. Au baron AndrĂ©-François, puis Ă  son fils Jacques-AndrĂ© de Gail et d'Altdorf, ainsi qu'Ă  leurs descendants mâles.

    Les héritiers des Rothenbourg continuent d'administrer leur fief de Mulhausen, qui représente la partie Est du village, entre l'église, la rue principale et le chateau des Rothenbourg, au bord de la Rothbach. En 1749, le seigneur protestant de Mulhausen, Ludwig Wilhem de Rothenbourg meurt sans descendance mâle. Il lègue son fief à sa fille, la baronne Magdalena Frederica, qui s'est mariée à un baron Volz d'Altenau dont elle est veuve depuis 1731. Son fils, le jeune Franz-Christian Ludwig, lieutenant d'Armée, meurt en 1734 à l'âge de 22 ans. En vertu des dispositions particulières du droit local du comté (le pays de Hanau est à l'époque des rois de France une principauté autonome administrée par la famille de Hesse-Darmstadt), la baronne, dernière descendante des Rothenbourg de Mulhausen a toutefois la possibilité de transmettre son héritage à sa fille cadette Sophia Volz d'Altenau et son époux, Maximilien de Babenhausen. La baronne Sophia Volz d'Altenau meurt veuve en 1783, laissant son fils Charles Sigismond de Babenhausen, né en 1765 au château des Rothenburg de Mulhausen, seul réclamant de droit. Hélas encore, ces affaires de successions peuvent difficilement être menées à bien dans ces années 1780-1790, alors que l'instabilité politique et l'insécurité gagnent la région à cause de la tourmente révolutionnaire.

    Le mythique et mystĂ©rieux château des Rothenburg, dit du « Schlossgarden Â», dont l'esprit des temps hante encore les terres qui longent la Rothbach au nord-est du village fut presque dĂ©truit dans les heures sinistres de la RĂ©volution française, dont les effets parviennent donc jusqu'Ă  Mulhausen. Les Babenhausen, malgrĂ© les actions diverses entreprises par leur oncle le baron de Gayling d'Altheim, tuteur des frères Louis et Charles de Bobenhausen, voient l'hĂ©ritage des Rothenbourg dĂ©truit, dĂ©membrĂ© et vendu par les rĂ©volutionnaires.

    En effet, Ă©pisode malheureux de l'Histoire du village, en 1793, des « paysans Â» menĂ©s par des brigands attaquent le château de Rothenbourg et le dĂ©truisent. Mobilier, pierres, poutres, tout est vendu, pillĂ© Ă  tel point qu'un château entier fut ainsi dĂ©membrĂ© [9]. Selon Antoine WathlĂ© dans son ouvrage Mulhausen, la terrifiante annihilation du château des Rothenburg n'est pas exactement Ă  mettre sur le compte des habitants, mais plutĂ´t sur le compte de la municipalitĂ© de l'Ă©poque, Ă©chue Ă  des rĂ©volutionnaires opportunistes locaux et plus ou moins autoproclamĂ©s, qui « dĂ©noncent Charles Sigismond comme Ă©migrĂ© Â» en 1792, et autorisent sans doute implicitement le dĂ©but du pillage. En outre, le Pr. WathlĂ© nous rapporte une intĂ©ressante chronologie p. 48, oĂą l'on comprend que le dĂ©mantèlement des biens s'est fait peu Ă  peu, au grĂ© du degrĂ© d'anarchie ou de calme, puis du fait Ă©galement de la mort du malheureux hĂ©ritier Rothenburg en 1792, laissant les biens sans autoritĂ© et sans possibilitĂ© d'ĂŞtre dĂ©fendus. C'est dans ces tristes circonstances que le lĂ©gendaire château des Rothenburg disparaĂ®t en quelques annĂ©es, pierre par pierre, emportĂ© par la nĂ©cessitĂ© comprĂ©hensible des uns et l'aviditĂ© sans scrupules des autres, dĂ©lestant le petit village de l'un de ses plus beaux joyaux d'architecture et d'identitĂ©. Le baron François-Louis de Gail, officier du rĂ©giment d'Alsace et chevalier de Saint-Georges, sera le dernier seigneur Ă©piscopal de Mulhausen.

    S'ensuit globalement une ère de tranquillité et de paix sociale. L'épopée des cuirassiers de Reichshoffen ne laisse que peu de traces dans le village pas plus que la Première Guerre mondiale. Les années fastes étaient coupées par des périodes plus noires, mais le village, essentiellement habité par des paysans paisibles, parvint à l'aube de la Seconde Guerre mondiale sans perdre son intégrité.

    L'occupation allemande

    Pendant l'occupation allemande, ou l'Alsace Moselle est annexée de fait par le IIIe Reich, le village se peuple temporairement. Des familles de sinistrés allemands viennent s'installer dans les maisons inoccupées. Très vite les enfants alsaciens sont initiés à la propagande allemande. Le "Kindergarten" (3 à 6 ans) est installé dans la maison de Moïse Lazare, un israélite déporté par les nazis. À l'école primaire, les enfants sont obligés de faire le salut hitlérien et l'enseignement est particulièrement dur. Le "Gauleiter" s'attaque aussi à la pratique de la religion. Ainsi, les réunions du parti (présence contrôlée) ont toujours lieu à l'heure du culte. L'ordre de décrocher les cloches de toutes les églises n'est jamais exécuté à Mulhausen. Lorsque le "Kreisleiter" confisque tous les postes de T.S.F., certains villageois qui ont appris que ces postes devaient être transportés en Allemagne, pénètrent de nuit dans la salle d'école où ils sont entreposés, les reprennent et les cachent chez eux. Le , l'ordre de fermer toutes les écoles d'Alsace est donné. Ce n'est qu'en novembre que les premiers militaires alliés passent dans le village. Les Allemands mènent une longue contre-offensive et pendant plusieurs semaines, le front est très proche. L'évacuation de Mulhausen est rendue impossible par de fortes chutes de neige. Ainsi, les villageois ont habité pendant huit semaines dans les caves transformées en abris. Les jeunes hommes qui ne sont pas partis à l'armée tuent le bétail et distribuent la viande à l'armée. Le , Mulhausen est finalement libérée. Dans la nuit du 14 au 15, les Américains ont lancé une offensive décisive pour reconquérir la ligne de la Moder. Hélas, les bombardements des Alliés sont terribles pour Mulhausen, occupée par quelques soldats allemands déterminés. La petite commune est rudement affectée et elle perd à nouveau une grande partie de son patrimoine bâti ancien. Les dommages sont évalués à 45 % de taux de destruction. L'église protestante est pratiquement détruite. Il ne reste aujourd'hui que le chœur qui est classé monument historique. De même, la vieille chapelle catholique se trouvant sur le domaine de Gail est fortement endommagée par l'aviation alliée. L'école communale aussi est très endommagée et la maison de Gail, réquisitionnée et occupée par les soldats de la Wehrmacht pendant le conflit, a ensuite servi à abriter les salles de classe jusqu'en 1948. Cette année-là, on a construit un baraquement pour deux salles de classe et pour le logement de l'instituteur. De 1946 à 1952, pas moins de 13 instituteurs se succèdent dans le village tant les conditions de vie y étaient difficiles.

    L'Ă©glise protestante.

    Village du pays de Hanau, l'activité à Mulhausen est traditionnellement caractérisée par l'agriculture. Par un passé fort lointain et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, on y cultive massivement les arbres fruitiers, la vigne, le houblon pour en tirer des alcools et breuvages familiaux divers. Aujourd'hui, si l'activité agricole s'est largement réduite en termes d'exploitations (modernisation d'après-guerre, fin du modèle de la petite exploitation familiale), des éleveurs et des cultivateurs sont toujours présents dans le village.

    HĂ©raldique

    Blason de Mulhausen

    Les armes de Mulhausen se blasonnent ainsi :
    « D'or aux trois sangliers de sable, allumés et défendus d'argent. »[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1989 Georges Baltzer SE
    1989 2008 Georges Delor SE
    mars 2008 En cours
    (au 31 mai 2020)
    René Schmitt[11] - [12]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2020, la commune comptait 450 habitants[Note 2], en diminution de 3,23 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    539471476651685740701724710
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    687703686670628614598602597
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    600574530490470458436392384
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    390394401352372376410411460
    2015 2020 - - - - - - -
    471450-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Trois piliers en grès marquant l'entrĂ©e de l'ancien château.
    • Monument funĂ©raire de Wolff Caspar Blicker von Rothenburg, seigneur de Mulhausen, dĂ©cĂ©dĂ© en 1609, et de son Ă©pouse Anna nĂ©e Wöllwart, dĂ©cĂ©dĂ©e en 1600.
    • Fontaine, consacrĂ©e Ă  la concorde en 1844.

    Évènementiels

    • Messti, depuis les annĂ©es 1970 : cette fĂŞte dure trois jours le troisième weekend du mois de septembre[17].

    Personnalités liées à la commune

    • Guy Nunige, champion de France du 1 500 mètres en demi-fond (athlĂ©tisme).
    • Henri Willem, a battu les records d'Alsace du 100 mètres et du 200 mètres Ă  la fin des annĂ©es 1970.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • La toponymie alsacienne, Jean Schweitzer, Ă©ditions Jean-Paul GISSEROT, 2001, 123 pages
    • Mulhausen, Histoire et MĂ©moire, Antoine Wathle, Ă©dition limitĂ©e, 2007, 163 pages

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. P. de GAIL, Histoire de la famille de Gail, Paris, 2007.
    9. A. WATHLE, Mulhausen, histoire et mémoire, Hœnheim, 2007.
    10. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    11. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. « Messti de Mulhausen 2017 », sur jds.fr, (consulté le ).

    Liens externes

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