Mouvement des Bonnets rouges
Le mouvement des Bonnets rouges est un mouvement de protestation apparu en Bretagne en , en réaction à la taxe poids lourds et aux nombreux plans sociaux de l'agroalimentaire. Cette mobilisation massive pour l’emploi et contre l’écotaxe en Bretagne déstabilise le gouvernement, au point de conduire le Premier ministre à annoncer, en moins de deux mois, une grande réforme fiscale et un « Pacte d'avenir pour la Bretagne ». Après deux grandes manifestations de masse à Quimper et à Carhaix-Plouguer en , il se prolonge sous la forme d'un collectif et de comités locaux.
Organisateurs | Collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne » |
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Participants | Ouvriers, marins, agriculteurs, patrons, artisans, chĂ´meurs |
Revendications |
•Maintenir la gratuité des routes en Bretagne et suppression définitive de l'écotaxe, .Soutenir l'emploi par l'allègement des charges et des contraintes administratives, .En finir avec le dumping social et les distorsions de concurrence en Europe, .Relocaliser les décisions et les pouvoirs économiques en Bretagne, .Développer des infrastructures et des modes alternatifs de transport avec un rééquilibrage Ouest/Est, .Appropriation par les Bretons de la filière énergie et développement des énergies renouvelables, .Relocaliser la finance, .Officialiser la langue et la culture bretonnes, .Renforcer l'expérimentation, le dialogue, la transparence et le « vivre ensemble » en Bretagne, .Doter la Bretagne de ses propres médias audiovisuels et numériques, .Une Bretagne forte à 5 départements avec relocalisation des décisions politiques. |
Nombre de participants | Entre 15 000 et 40 000 fin 2013 ; environ 5 000 début 2014. |
Types de manifestations | Manifestations, occupations de ponts, destructions de portiques Ă©cotaxes |
Blessés | plus de 10 |
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Origine
Les alliances préalables
Parmi les événements précurseurs, il y a eu l'appel lancé le à Pontivy, par trente responsables d'entreprise, pour demander l'allègement des impôts, la diminution des contraintes administratives et la suppression de l'écotaxe. Parmi les membres du CCIB se trouvaient Jakez Bernard, président du label « Produit en Bretagne », Alain Glon, président de l'Institut de Locarn, un think tank régionaliste, et ancien industriel de l'agroalimentaire, Olivier Bordais, gérant du supermarché Leclerc de Landerneau, Jean-Pierre Le Mat, président de la CGPME des Côtes-d'Armor, Jean Ollivro, professeur de géographie à l'université de Rennes 2, Jacques Jaouen, président de la Chambre d'agriculture de Bretagne[Note 1], Jean-François Jacob, président de la société d'intérêt collectif agricole (SICA) de Saint-Pol-de-Léon[PPN 1].
L'entrée en action de la Fédération des syndicats d'exploitants agricoles du Finistère (FDSEA 29), présidée par Thierry Merret, et de celle des sections syndicales Force ouvrière des abattoirs Doux (poulet) et Gad (porc) a, ensuite, modifié la donne, car elle a abouti à une manifestation conjointe au cours de laquelle le portique de détection pour l'écotaxe, installé à Guiclan, à l'ouest de Morlaix, a été mis à bas le .
La jonction entre les agriculteurs (FDSEA 29 et Jeunes agriculteurs 29) et les ouvriers FO de Gad s'était concrétisée par une conférence de presse commune tenue le [PPR 1].
Très antérieurement, un millier de personnes s'étaient réunies pour distribuer des tracts au péage autoroutier de la Gravelle, le , après le vote définitif de la loi sur « l'éco-redevance pour les poids-lourds ». Christian Troadec, conseiller général du Finistère, maire de Carhaix-Plouguer, et l'un des leaders politiques du mouvement des Bonnets rouges, qui est piloté par le collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne », y avait pris la parole[EL 1]. Thierry Merret, déjà président de la FDSEA 29, était également présent[PPN 2].
Dès le , la jonction s'était concrétisée par une conférence de presse commune[1] - [2]. Trois samedis de manifestation consécutifs (les 14, 21 et ) sont décidés devant le portique écotaxe de Pont-de-Buis-lès-Quimerch sont décidés par les syndicalistes agricoles et le Comité de convergence des intérêts bretons (CCIB)[PPN 3]. La manifestation prendra de l'ampleur le 3e samedi, au cours duquel commencent les premières violences.
Début octobre, le tribunal de commerce de Rennes a décidé que les Abattoirs Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère), qui emploient 900 salariés sur le site, soumis à une forte concurrence européenne, doivent fermer tandis qu'en maintenu en activité de l'abattoir de Josselin, de la même société. Pour faire face au transfert de production entre les deux usines, une centaine d'intérimaires payés moins de 600 euros par mois[3] et venus de Roumanie arrivent début octobre à Josselin[4], où les contrats en CDD ne sont plus renouvelés, sur fond de préparation d'une « directive d'exécution » européenne sur les travailleurs détachés. Le , le quotidien «Le Télégramme» révèle que 350 salariés de Lampaul-Guimiliau en colère ont décidé d'occuper l'abattoir de Josselin. D'après les forces de l'ordre, environ 400 salariés en sont sortis, repoussant manu militari les manifestants venus de Lampaul, par "une bousculade assez vive et des échanges de coups"[4].
Apparition des Bonnets rouges
Les Bonnets rouges, si l'on prend comme élément concret le fait de s'en coiffer, ont fait leur apparition lors de l'assaut de plusieurs centaines de personnes contre le portique écotaxe de Pont-de-Buis le samedi [PPN 4], action au cours de laquelle un manifestant a la main arrachée en ramassant une grenade lancée par les forces de l'ordre[EL 2] - [PPR 2]. Les organisations qui sont à l'origine des trois samedis de manifestation consécutifs (les 14, 21 et ) pour atteindre le portique ont été, d'une part, les syndicalistes agricoles et, d'autre part, le Comité de convergence des intérêts bretons (CCIB)[PPN 3]. Ce même jour, Thierry Merret, président de la Fédération départementale des exploitants agricoles du Finistère, accompagné de ses collègues, prend la parole sur le terrain, à l'aide d'un mégaphone et appelle les manifestants à se rendre au « rassemblement régional » qui doit avoir lieu le à Quimper[PPR 3].
Quatre jours après, le portique a été démonté sur décision du gouvernement afin qu'il ne soit plus une cible et qu'ainsi la circulation sur un axe important (Brest-Quimper) ne soit plus désorganisée[PPR 4].
Le collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne »
Un nom et des symboles
En choisissant son nom, le collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne » remet sur le devant de la scène un slogan des années 1970 : c'est le syndicat CFDT qui scande le premier « Vivre et travailler au pays ». Ce slogan est ensuite repris par le Parti socialiste unifié (PSU) avant que l'Union démocratique bretonne (UDB) y ajoute le mot « décider » à la fin des années 1970[PPR 5]. Le slogan « Vivre, décider, travailler au pays, votez communiste » est mentionné dans le numéro 34 de mars du journal de la section du Parti communiste de Carhaix, Le Bonnet Rouge.
Le bonnet rouge a quant à lui été choisi en référence à une révolte anti-fiscale de 1675 en Bretagne[PPN 5]. Le drapeau breton Gwenn ha Du est mis en avant, certains abordant par ailleurs le premier drapeau breton Kroaz Du, le drapeau interceltique ou le drapeau du Pays nantais.
Le , les vexillologues Mikael Bodlore (graphiste et webmaster du mouvement) et Eric Léost, membre du comité des Bonnets rouges du Pays bigouden, présentent lors des États généraux de Bretagne, à Morlaix, un drapeau conçu pour représenter officiellement le mouvement. Cet étendard est « composé d'une croix de saint André qui rappelle celle des Écossais, symbole de leur victoire sur les Angles. Cette croix sur fond rouge est aussi un symbole de danger, celui qui menace la Bretagne dans son économie et ses emplois. Au centre, il y a un rond rouge qui symbolise le bonnet. La couleur rouge renvoie aussi au monde du travail ». Le spécialiste de l'étude des drapeaux précise qu'« il y a aussi les mouchetures d'hermine en forme de rose des vents qui indiquent que le mouvement concerne la Bretagne entière à cinq départements. Les hermines rappellent aussi qu'il s'agit d'un drapeau breton contre toute récupération du mouvement »[PPR 6] - [EL 3].
L'hymne de la Bretagne, le Bro gozh ma zadoù, est entonné a cappella lors des grands rassemblements[PPN 6]. La chanson La Blanche Hermine de Gilles Servat est également reprise d'une manière contestataire telle qu'elle le fut dans les années 1970. L'artiste l'interprète lors de son passage à Carhaix le [EL 4].
Porte-paroles du collectif
- Christian Troadec, maire divers gauche de Carhaix[PPR 7]
- Thierry Merret, agriculteur et président de la FDSEA du Finistère[PPR 7]
- Olivier Le Bras, ouvrier et délégué syndical Force ouvrière de Gad[PPR 7]
- Corinne Nicole, déléguée CGT de Tilly-Sabco
Évolution politique
À la suite de la manifestation de Quimper, la manifestation du à Carhaix-Plouguer est appelée par le collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne » qui publie, le , une « Charte des Bonnets rouges[5] », afin de se différencier des reprises du symbole du bonnet rouge par des personnes extérieures à la Bretagne.
Ses demandes politiques y sont résumées par la gratuité des routes bretonnes (suppression définitive de l'écotaxe), l'arrêt des distorsions de concurrence et du dumping social et la relocalisation des décisions en Bretagne, tout en précisant qu'il récuse « la haine et le rejet de l'autre », afin d'écarter les récupérations par l'extrême-droite[PPR 8]. Selon Christian Troadec : « le FN est un poison pour la Bretagne et être Bonnet rouge c'est un antidote au FN »[PPR 9].
Le , Christian Troadec lance une sorte d'ultimatum au gouvernement pour le lendemain, à midi[PPN 7]. Beaucoup d'observateurs considèrent que c'est une grande maladresse. Le , il appelle les Bonnets rouges à se joindre au mouvement d'opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en allant manifester le à Nantes. Il invite : « les marins, les paysans, les ouvriers de l'agroalimentaire durement frappés par les licenciements, les petits entrepreneurs, commerçants, artisans, l'ensemble des citoyens qui refusent cette fracture territoriale à se mobiliser dès maintenant et à prendre part à ce qui aura toutes les chances d'être l'une des plus grandes manifestations de l'histoire de la Bretagne ». Le collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne », dont il est membre et principal porte-parole, invalide cet appel, en précisant que « dans ses prérogatives, il n'a pas à se positionner sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes », son leitmotiv étant « le maintien de l'emploi et du travail productif en Bretagne »[PPN 8].
Sur la base de la Charte des Bonnets rouges, des comités locaux des Bonnets rouges, qui sont aussi des associations de fait, ont été constitués partout en Bretagne historique (5 départements, dont la Loire-Atlantique) et des cahiers de doléances sont proposés à la rédaction de ceux qui le souhaitent, pour une synthèse dévoilée lors des États-Généraux de la Bretagne[6], le , à Morlaix.
Les journalistes et commentateurs locaux ont souligné que le mouvement initié en novembre est très disparate : « L'ensemble forme comme un trépied, […] des revendications syndicales et sociales fortes, face à la fermeture d'entreprises […], les agriculteurs de la FDSEA, à droite sur l'échiquier politique, qui demandent moins de contraintes administratives et pointent de la fourche la dictature écolo […], le vent régionaliste ou autonomiste porté par le maire de Carhaix, Christian Toadec, qui semble pousser des foules bigarrées aux couleurs des Bonnets rouges et des gwenn ha du, le drapeau breton. Enfin… une quatrième force : les patrons bretons, comme ceux de Produit en Bretagne ou de l'Institut de Locarn, réunis dans le Comité de convergence des intérêts bretons »[L 1].
Une plateforme officielle et 11 revendications phares
Lors des États généraux de Bretagne, tenus à Morlaix le , le collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne » et les membres des 60 comités locaux des Bonnets rouges ont dévoilé « les 11 revendications phares », dont 7 ont été établies à partir du traitement informatique de plus de 14 000 doléances individuelles. Elles sont en majorité économiques et « régionalistes ».
Actions militantes
Manifestations et occupations de ponts
- : Quimper (entre 15 000 et 30 000 personnes)[PPN 9].
- : Carhaix (entre 17 000 et 40 000 personnes)[PPN 10].
- : opération « À chacun son pont » (350 à 400 personnes sur une quinzaine de ponts du Finistère, dont 120 sur le pont de Guiclan ; 130 sur 26 ponts dans les Côtes-d'Armor ; 121 sur 11 ponts dans le Morbihan ; 73 sur dix ponts en Ille-et-Vilaine ; une dizaine sur cinq ponts en Loire-Atlantique selon les gendarmes)[PPR 10].
- 25 janvier 2014 : entre 30 et 50 personnes manifestent sous le portique Ă©cotaxe de Jugon-Les-Lacs dans les CĂ´tes-d'Armor[7], environ 200 personnes manifestent Ă Nantes pour fĂŞter l'anniversaire de la Duchesse Anne de Bretagne[8].
- : environ 400 personnes s'installent sur la voie express N 165, juste à l'Est du portique écotaxe de Brech (Morbihan). Quatre personnes sont blessées, dont deux grièvement dans des incidents isolés entre forces de l'ordre et quelques individus [PPR 11].
- : le collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne » organise les premiers États généraux de Bretagne au parc des expositions de Langolvas. Entre 3 000 et 5 000 personnes y participent[PPR 12].
- 14 juin 2014 : entre 1000 et 5000 personnes se rassemblent devant les 18 préfectures et sous-préfectures de Bretagne contre l'écotaxe, pour la réunification de la Bretagne, quelques affrontements éclatent à Morlaix[9].
Portiques endommagés, démontés ou détruits
Dix portiques écotaxe ont été endommagés, démontés ou détruits mais seuls l'endommagement ou le démontage des cinq premiers peuvent être attribués, directement ou indirectement, aux sympathisants des Bonnets rouges :
- : Guiclan (Finistère) ;
- : Melgven (Finistère) ;
- : Lanrodec (CĂ´tes-d'Armor) ;
- : Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h (Finistère) — portique non endommagé mais démonté à la demande des autorités ;
- : Saint-Allouestre (Morbihan) — trois personnes condamnées à de peines avec sursis ;
- : Pontorson (Manche) ;
- : Jans (Loire-Atlantique) — portique très peu endommagé mais démonté à la demande des autorités ;
- : Gosné (Ille-et-Vilaine) — portique légèrement endommagé par le feu, resté en place ;
- : La Séguinière (Maine-et-Loire) ;
- : La Trinité (Manche) ;
- : Vernouillet (Eure-et-Loir) ;
- : Gosné (Ille-et-Vilaine) — portique fortement endommagé par le feu et démonté le lendemain.
Le dispositif mis en place comporte aussi de simples bornes de détection d'environ 2 mètres de hauteur et plusieurs de celles qui existaient en Bretagne avaient été vandalisées avant le [EL 5].
RĂ©actions
Soutiens politiques, syndicaux ou de la société civile
Le mouvement des Bonnets rouges a reçu le soutien d'un certain nombre d'organisations :
Partis politiques :
- Adsav[EL 6]
- Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)[EL 7]
- Jeune Bretagne (identitaire)[EL 8]
- Union démocratique bretonne (UDB)[PPR 13]
- Breizhistance
- Parti breton
- Organisation communiste libertaire (OCL)[10]
- Breizh-Europa
- Alliance fédéraliste bretonne (AFB-EKB)
- Parti pirate - Bretagne[11]
Mouvements syndicaux :
- Force ouvrière (FO), du 28 octobre au 15 novembre 2013[PPN 11] - [Note 2]
- Syndicat des travailleurs de Bretagne (SLB)[12]
Associations :
- Bretagne réunie[13]
- Kevre Breizh[EL 9]
Soutiens artistiques
Une chanson sur les événements de Quimper et Carhaix est écrite en breton par Hervé Cudennec, intitulée Sklerijenn war ar Bonedoù Ruz[14]. Le groupe breton Les Glochos, originaire de Pontivy, a enregistré une chanson sur les Bonnets rouges fin 2013[PPR 14]. Des artistes chanteurs sont montés sur scène lors de rassemblements comme Les Frères Morvan, Gilles Servat, Dom Duff, Gwennyn, Plantec, OlavH.
Opposition
- Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a qualifié les participants au mouvement des Bonnets rouges de « nigauds » et les salariés d’« esclaves manifestant pour les droits de leurs maîtres »[PPR 15] Il a également ajouté : « En ce qui concerne les bonnets rouges, il n'y a que le bonnet qui est rouge. Le reste est très blanc. Tout cela est encadré par le Medef, la FNSEA, l'UMP et le FN. Il n'y a rien d'improvisé là -dedans »[15].
- Pascal Durand, secrétaire national d’EELV, a considéré la manifestation de Quimper comme « un rassemblement de productivistes »[PPR 15]
- José Bové, député européen a déclaré que « les manifestations en Bretagne (contre l'écotaxe) sont manipulées par la FNSEA et le MEDEF qui soutiennent une agro-industrie qui va droit dans le mur. »
Opinion publique
En , selon un sondage BVA pour Le Parisien, 40  % des Français font confiance à ce type de mouvement spontané « pour agir dans l’intérêt des salariés », tandis que 41 % font confiance aux syndicats et 35  % aux patrons[PPN 13].
Notes et références
Notes
- Voir à ce sujet le communiqué : Jacques Jaouen, André Sergent, « L’union du peuple Breton contre l’écotaxe » [PDF], sur FDSEA57.fr, (consulté le ).
- Les sections FO de Gad et de Doux ont participé au rassemblement de Quimper, puis, les responsables FO leur ont demandé de se tenir à l'écart. Le responsable FO de Gad, Olivier Le Bras, est resté membre du collectif « Vivre, décider, travailler en Bretagne »[PPN 12].
Livres
- Valérie Le Nigen, Christian Gouérou, Erwan Chartier-Le Floch, Un modèle politique breton ?, Éditions Coop Breizh, 2014, p. 185.
PĂ©riodiques
- Presse périodique régionale
- Chantal Pape, « Abattoir Gad : les agriculteurs s'engagent aux côtés des salariés », sur Terra.fr, (consulté le ).
- « Écotaxe. La main arrachée à la manif de Pont-de-Buis, Mikaël témoigne », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- Vidéo du quotidien Le Télégramme, sur Dailymotion (consulté le 26 février 2014).
- Écotaxe. Le portique de Pont-de-Buis démonté, la RN 165 toujours coupée, Ouest-France, 31 octobre 2013 (consulté le 26 février 2014).
- Gael Briand, « L'automne des Bonnets rouges », Le Peuple breton, no 600,‎ , p. 40 (ISSN 0245-9507).
- « Bonnets rouges : ils ont leur drapeau », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- Dominique Morvan et Béatrice Pellan, « Bonnets rouges. Manif du 30 novembre : ce sera Carhaix », Le Télégramme, (consulté le ).
- René Perez, « Bonnets rouges. Et maintenant ? », Le Télégramme, (consulté le ).
- « Bonnets rouges. Face à la récupération, le collectif sort sa charte », Le Télégramme, (consulté le ).
- Jacques Chanteau, « Bonnets rouges. « La Bretagne sur le pont » », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- Vidéo de Gwen Rastoll pour le quotidien Le Télégramme (consulté le 26 février 2014).
- René Perez, Bonnets rouges. La preuve par trois, Le Télégramme, 10 mars 2014
- « L’écotaxe ou l’écologie punitive », Le Peuple breton, no 598,‎ , p. 6 (ISSN 0245-9507, lire en ligne).
- « Pontivy. Une chanson sur les Bonnets rouges par Les Glochos », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- « Les Bonnets rouges... et après ? », Le Peuple breton, no 599,‎ , p. 8 (ISSN 0245-9507, lire en ligne).
- Presse périodique nationale et internationale
- Philippe Euzen, « Ces patrons à l'origine des « bonnets rouges » », Le Monde, (consulté le ).
- Camille Neveux, "Un poujadiste de droite et un autre de gauche" à la tête de la révolte, Le Journal du dimanche, 2 novembre 2013
- Maud Pierron, « Bonnets rouges, les six familles », sur 20 minutes.fr, (consulté le ).
- « Apparition du mouvement » (consulté le ).
- « Origine des bonnets rouges » (consulté le ).
- La manifestation des Bonnets rouges à Quimper, 20 Minutes, 4 novembre 2013, consulté sur 20minutes.fr
- « Ultimatum des bonnets rouges » (consulté le ).
- « Les «bonnets rouges» rejoignent les opposants de Notre-Dame-des-Landes », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Manifestation à Quimper » (consulté le ).
- AFP, « Entre "17 000" et "40 000" Bonnets rouges rassemblés à Carhaix », L'Express,‎ (lire en ligne).
- « Perte du soutien FO », sur liberation.fr (consulté le ).
- « En Bretagne, le syndicat FO prend ses distances avec les "bonnets rouges" », sur lemonde.fr (consulté le ).
- V.Md., « Exclusif. Sondage : le mariage gay divise toujours », sur Le Parisien.fr, (consulté le ).
Internet
- Sites de presse en ligne
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- Cécile Mimaut, « Finistère: un manifestant contre l'écotaxe a eu la main arrachée », sur Franceinfo.fr, (consulté le ).
- Gaétan Supertino, « Les bonnets rouges ont leur drapeau », sur Europe1.fr, (consulté le ).
- Maryvonne Cadiou, « Les Bonnets rouges bretons de Loire-Atlantique à Karaez le 30 novembre », sur Agence Bretagne Presse, (consulté le ).
- Philippe Argouarch, « Des bornes écotaxes attaquées dans le Finistère », sur Agence Bretagne Presse, (consulté le ).
- « Tous à Kemper le 2 novembre! », sur blog.adsav.org (consulté le ).
- « Manif des bonnets rouges à Quimper : Philippe Poutou nous écrit », sur politis.fr (consulté le ).
- « Ecotaxe : l'extrême droite identitaire veut peser dans le mouvement », sur lemonde.fr (consulté le ).
- « Kevre Breizh appelle à manifester le 2 novembre pour vivre, décider et travailler en Bretagne », Communiqué de presse, sur 7seizh.info, (consulté le ).
- Autres sites
- Chantal Pape, « Abattoir Gad : les agriculteurs s'engagent aux côtés des salariés », sur Terra.fr, (consulté le ).
- Camille Neveux, "Un poujadiste de droite et un autre de gauche" à la tête de la révolte, Le Journal du dimanche, 2 novembre 2013
- "Travailleurs détachés: quand la législation européenne est détournée", par Anne Cheyvialle, dans Le Figaro du 27/11/2013 .
- "Gad : échauffourées entre salariés sacrifiés et salariés sauvés", dans Le Parisien du 22 octobre 2013 .
- http://bonnetsrougesbzh.eu/nos-revendicatons/ Site officiel des Bonnets rouges-BonedoĂą ruz
- « Op contract - », sur Op contract (consulté le ).
- « Bonnets rouges au portique : la RN 176 bloquée », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
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- « Bonnets rouges à Carhaix : SLB dans le pôle ouvrier », sur Slb-sindikad.org, Syndicat des travailleurs de Bretagne (consulté le ).
- « Appel à la manifestation à Kemper le 2 novembre 2013 », sur Bretagne-reunie.org, Bretagne réunie (consulté le ).
- Vidéo de "Sklerijenn war ar Bonedoù" par Hervé Cudennec.
- « Mélenchon critique les Bonnets rouges », sur www.lefigaro.fr, .
Annexes
Bibliographie
- Valérie Le Nigen, Christian Gouerou et Erwan Chartier-Le Floch (ill. Nono), Un modèle politique breton ? : enquêtes, analyses, entretiens, portraits, Spézet, Coop Breizh, , 198 p., 19 × 25 cm (ISBN 978-2-84346-642-7, présentation en ligne)
- Youen DrougRu, À genoux, Bretagne ! ou L’arnaque des Benêts rouges, Rennes, La Part commune, , 32 p., 21 × 12 cm (ISBN 978-2-84418-282-1, présentation en ligne)
- Jacques Baguenard, Hervé Thouément, René Pérez et Erwann Charles (préf. Emmanuel Todd), L'automne des bonnets rouges : de la colère au renouveau, Brest, éditions Dialogues, , 220 p., 21 × 13,5 cm (ISBN 978-2-918135-91-3, présentation en ligne)
- Barbara Loyer et Bertrand Guyader, « Les Bonnets rouges : un mouvement pour un projet géopolitique », Hérodote, n° 154, , p. 223-242.
- Christian Troadec, « La Bretagne ne passera pas à côté de son histoire », Bretons, no 94,‎ , p. 30-35
- Arthur de la Borderie et Boris Porchnev (préf. Jean-Pierre Le Mat), Les Bonnets rouges, Fouesnant, Yoran embann, , 463 p., broché 11 x 17 cm (ISBN 978-2-916579-34-4, OCLC 812522602, présentation en ligne)
- Hervé Le Bevillon, Du sang sur les Bonnets rouges, Fouesnant, Yoran embann, coll. « Roman policier », , 311 p. (ISBN 978-2-916579-62-7, OCLC 887508814, présentation en ligne)
- Jean-Pierre Le Mat (préf. Christophe Le Baquer), Carnet d'un Bonnet rouge : saison 1, version abrégée (Brochure), Fouesnant, Y. Embanner, , 22 p., 15.5 x 20.5 cm, 22 p (ISBN 978-2-916579-69-6, présentation en ligne)
- (en) Ronan Le Coadic, « Brittany's New 'Bonnets Rouges' and their Critics », dans Liam Anton Brannelly; Gregory Darwin; Patrick McCoy; Kathryn O’Neill, Proceedings of the Harvard Celtic Colloquium, 34, Cambridge, Harvard University Press, (ISBN 9780674088566, lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- « Bonnets rouges. Des portiques écotaxe aux Etats généraux », sur letelegramme.fr,